Chapitre 5
A peine calmée, je faisais les cents pas dans mon appartement toute nue. Je me demandais qui d’autre avait vu cette vidéo. Et en fait, je ne savais même pas ce qu’il avait filmé exactement ou photographié. Mais une chose était certaine, on allait se moquait de moi, on allait me créer une réputation, et je ne savais pas comment empêcher ça.
On sonna à ma porte. Je suis allée regarder par le judo, c’était JC. L’enfoiré, il était même venu jusque chez moi…
Si c’est pour m’humilier, tu peux dégager.
Non, pas du tout. Ouvre s’il te plait, je veux juste te parler.
Alors, vas-y, parle.
J’aime pas parler à une porte. Non, c’est sérieux, je ne viens pas en ennemi.
Attends.
Je suis allée vite fait enfiler ma jupe et mon débardeur, et cacher le reste de mes vêtements dans la salle de bain. J’ai ouvert la porte, JC n’était pas seul, mais accompagné de Amandine.
Qu’est-ce qu’elle fait là ?
Je l’ai amenée pour vous réconcilier.
C’est quoi ce délire ?
Bon, on peut entrer ?
Je les ai laisser entrer, nous sommes allés dans le salon. JC et Amandine se sont assis sur le canapé l’un à côté de l’autre, et moi sur une chaise en face. Elle me regardait avec un air pincé. Elle donnait l’impression de n’avoir pas plus envie d’être là que moi de la voir chez moi.
Bon, et tu veux parler de quoi ?
Je ne vais pas y aller par quatre chemins : il l’a fait sans te prévenir, n’est-ce pas ?
De quoi ?
De te filmer. Tu ne savais pas, j’en suis sûr.
Et ça change quoi ?
Tout. Alors ? Oui ou non.
Non, évidemment que je ne savais pas. Je ne suis pas folle non plus, je venais de le larguer.
JC se tourna vers Amandine, tout sourire, et lui dit
Tu vois, je te l’avais dit.
Ouais… Bon…
Tu me dois 20 euros. Depuis le début, je te disais que c’était une petite bite. Et voilà, la preuve.
Je suis intervenue, énervée et étonnée à la fois
Vous êtes venus juste pour savoir qui avait gagné un pari à la con ?
Non. JC m’a forcée à venir pour éviter que je fasse un truc…
Quoi comme truc ?
Mettre la vidéo sur internet… Et les autres aussi… J’ai pas apprécié que tu frappes mon copain, mais finalement, je trouve que t’as été trop gentille avec lui. J’aurai pas aimé qu’il me fasse ça.
Et je peux savoir qui d’autre à vu ?
Personne. Bon, je dois y aller, j’ai des trucs à faire.
Amandine est partie, JC restait confortablement assis sur le canapé avec un grand sourire aux lèvres. Je lui demandai
Bon, on dirait que mon gros cul te doit une fière chandelle. Tu veux boire quelque chose ?
Ouaip.
Et quoi ?
Tu proposes quoi ?
Heu… Je vais voir ce qu’il me reste dans le frigo.
Je me suis levée beaucoup plus soulagée et détendue. JC me suivit, j’ouvris la porte du réfrigérateur, il se mit derrière moi en posant sa tête sur mon épaule pour regarder, et en me tenant les hanches avec ses mains posées délicatement. Et il me dit doucement à l’oreille
J’adore voir tes magnifiques seins nus se balader sous ton haut quand tu bouges.
Heu… Il me reste une bière si tu veux…
Je trouve ça très excitant.
J’allais prendre une douche… J’ai dû me rhabiller rapidement.
Ha oui ? Vraiment ? Alors sous ta jupe… Tu sais que tu es la fille de troisième année qui s’est tapée le moins de mecs de l’école ?
Je sais aussi que t’es le mec qui s’est tapé le plus de filles.
Oui, je veux bien la bière.
Il a retiré ses mains, s’est reculé et a pris appuie sur le mur. J’ai décapsulé la bière et la lui ai donnée. Je lui ai demandé :
Et tu penses que parce que tu m’as aidée, je vais te laisser me baiser pour te montrer toute ma gratitude ?
Non, pas du tout. Je pense qu’on va baiser parce qu’à ma connaissance tu ne l’as pas fait depuis bien longtemps et que ça doit commencer à bien te chatouiller le minou, et parce que j’ai de plus en plus envie de savoir ce que tu vaux au lit.
… Ta technique de drague laisse à désirer. Et puis, t’es pas mon type de mec.
Ha oui ? C’est quoi ton type de mec alors ?
Pas toi en tout cas.
T’as peur de quoi ? On baise, c’est tout. Je vais pas m’incruster, ça ne changera pas nos vies. Et si on a tous les deux bien aimé, on recommencera peut-être un jour. Et avec moi, c’est discrétion assurée.
Ha oui ? Pourtant, tout le monde connait ton tableau de chasse.
Ce n’est pas de ma faute si les filles se vantent.
Il posa la bière sur la table et s’est approché de moi. Il passa un doigt entre la bretelle de mon débardeur et ma peau. Je me demandai si je devais le laisser faire. Ca me ferait du bien de coucher avec lui, et j’ai déjà entendue plusieurs fois qu’il était bon amant. Mais, je me restais sur mes gardes, ne sachant pas s’il ne cherchait pas à me piéger, malgré ce qu’il venait de faire pour moi.
Je ne te promets pas la lune, mais juste de passer un moment agréable. T’en penses quoi ?
Pourquoi pas.
Il me prit la main et me guida jusqu’au salon. J’ai alors pensé « André, si tu es derrière ta fenêtre, désolée, mais tu n’en verras pas plus ». JC m’emmena sur le canapé et me fit m’allonger. «Laisse-moi d’abord faire connaissance de ton corps", me dit-il avant de commencer à me faire de petits bisous sur les cuisses, remontant de plus en plus.
Alors qu’il avait la tête sous ma jupe à m’offrir l’un des meilleurs cunnilingus de ma vie, je me suis félicitée de m’être épilée la veille. Je n’aurai peut-être pas osé le laisser faire avec mes jambes et mon minou négligé.
Il ne s’arrêta pas lorsque je le prévins que j’étais sur le point de jouir. Il a attendu que je finisse mon orgasme avant de relever la tête, et souriant
Tu vois que tu en avais bien besoin. C’est autre chose que la branlette.
Bon, on passe à la suite ?
Avec plaisir. J’ai le droit juste à ton minou ou tu me laisses découvrir…
Prends-moi par où tu veux tant que tu me baises convenablement.
J’ai retiré mon haut et ma jupe. Il venait seulement d’enlever ses chaussures et chaussettes. Je me suis attaquée à sa ceinture pendant qu’il retirait son pull. Je baissais son pantalon et son caleçon en même temps alors qu’il commençait tout juste à déboutonner sa chemise. Il avait su me donner fortement envie d’aller plus loin avec lui. Et je n’ai pas été déçue en découvrant sa verge, pas encore totalement dure, d’une taille imposante, bien loin de celle de Thomas.
Je n’ai pas résisté, je me suis mise à la sucer pendant qu’il finissait de se déshabiller. Et il m’a prise, dans une position, puis une autre, changeant, ne me laissant aucun répit. J’ai joui à nouveau, et une nouvelle fois encore. Et c’est exténué que nous avons essayé de retrouver notre souffle, allongés tous les deux sur le tapis.
J’étalais son sperme que j’avais reçu sur mon ventre, comme s’il s’agissait d’une crème de soin. Et il me dit
Et l’autre con qui disait que c’était chiant de baiser avec toi…
Qui ? Thomas ? Il préférait se branler sur des films de boules. Il n’a jamais su y faire avec moi. J’en conclue que t’as pas été déçu.
Je ne suis jamais déçu de découvrir une nouvelle fille. Par contre, il est rare que je termine avec cette impression de non fini…
Comment ça ?
Je suis convaincu que je n’ai pas découvert tout ton potentiel. Je suis convaincu que tu as encore envie de jouer.
De toute façon, à moins que tu arrives à bander maintenant…
Non, là tu m’as vidé pour un bon moment. Mais, on peut faire autrement.
Et tu proposes quoi ?
T’as bien un sextoy quelque part…
Je ris, je me sentais bien, je me sentais libre. J’avais l’impression que je pouvais faire confiance à JC, et je lui répondis
Non, je n’en ai pas.
Toutes les filles en ont un.
Pas moi. J’en ai eu un il y a longtemps que j’ai jeté. Et rien depuis et pas vraiment les moyens de m’en offrir un pour mes moments de solitude.
Mais, c’est bien mieux à utiliser pour les moments à partager… J’ai vu des bananes dans la cuisine.
T’es sérieux ? Tu veux vraiment continuer à jouer ?
Oui… Je suis curieux de savoir combien de temps tu peux encore tenir avant de me supplier d’arrêter. Ok pour la banane ?
Si tu parles de ça à qui que ce soit…
Je serai encore plus muet qu’une tombe.
Je me suis levée pour allumer une lumière. La nuit était arrivée et on n’y voyait déjà plus rien. Et je répondis à JC "Ok pour la banane. Mais, je ne te supplierai jamais d’arrêter. Je peux tenir toute la nuit". Cela le fit rire, il se leva également.
En entrant dans la cuisine, je vis André en train de faire la vaisselle devant sa fenêtre. JC alluma la lumière, celle-ci se refléta dans la vitre et m’empêchait de savoir si mon cher voisin s’était mis à regarder.
JC choisit la plus grosse banane, et tapotant sur ma machine à laver, me dit :
Vas-y, assis-toi là.
Tu ne veux pas retourner dans le salon ?
Ben, on ne sait jamais si je dois trouver une nouvelle idée, autant éviter les allers-retours.
Et il m’attrapa par la taille et me porta pour m’asseoir sur la machine. J’ai tourné la tête vers la fenêtre, de cet angle, la lumière se reflétait moins. Je distinguais André qui me fit un petit signe de la main, et JC m’ouvrit les cuisses. Il caressa mon minou avec le fruit avant de l’enfoncer dans mon vagin. J’ai tout de suite commencé à gémir…
La vache, t’es super chaude là. C’est de te faire baiser par ça qui t’excite autant ?
On dirait bien…
Ou, c’est plutôt le fait de m’exhiber devant mon voisin. Mais, il était hors de question de l’avouer à JC. "Continue un peu toute seule, j’ai besoin de pisser". J’ai continué, en regardant André. Je lui ai fait un petit coucou de la main à mon tour. Je voulais qu’il sache que je le voyais aussi.
JC revint, il me regarda me branler toute seule un moment avant d’ouvrir le frigo. Il en sortit une carotte "Pour sodomie ?". J’ai répondu en me penchant sur le côté et en écartant les fesses. Ce ne sont pas les seuls objets qui m’ont pénétrée durant cette soirée. Il a joué avec mon corps, l’a pénétré avec tout ce qui lui passait sous la main : concombre, courgette, bouteille, télécommande… et j’en passe et des meilleurs.
A un moment, il s’est mis à rebander, et il m’a baisée à nouveau, s’arrangeant toujours pour qu’au moins deux de mes orifices soient pris. Et nous nous sommes à nouveau retrouvés sur le tapis du salon. Il était allongé sur le dos, il venait d’éjaculer sur son ventre. J’étais contre lui, à nettoyer avec ma langue, à avaler son nectar.
Ok Pauline, pour ma part, je n’en peux plus.
Tant mieux, je suis exténuée. T’as l’heure ?
Heu… Attends… T’as une horloge quelque part ? Ha oui, je vois à l’entrée… Putain, plus de deux heures du mat.
Merde, on va être frais pour les cours.
Ca te dérange si je dors ici cette nuit ? J’ai un peu la flemme de rentrer chez moi là. Je dormirai sur le canapé.
Tu peux dormir dans mon lit. Il est grand.
Nan… Je serai dans le canapé. Je devrai déjà être parti… Tu te souviens ? Juste de la baise.
Ca marche.
Je vais te dire un truc que je n’ai jamais dit à aucune fille : avec toi, dès que t’as envie, c’est où tu veux, quand tu veux.
Ok, maintenant !
Ha ha ha, très drôle. Au fait, tu devrais refaire ta couleur de cheveux, le bleu te va super bien.