Le lendemain, Diana est perplexe. Elle ne sait pas quoi penser de son aventure éphémère avec Paul, son voisin. Trop gênée pour retourner le voir, elle décide de laisser passer un peu de temps avant d’envisager une nouvelle entrevue. Elle admet toutefois que son aventure de la veille l’a ragaillardie. Mais pas au point de se remettre en couple : elle est bien décidée à patienter le temps qu’il faudra. Et profiter de chaque instant….
Son réfrigérateur vide, elle se dit qu’il serait peut être bon d’aller faire quelques courses. Dehors, il fait encore bon. L’été a choisi de jouer les prolongations, et ce n’est pas pour lui déplaire. Plutôt que d’enfiler un jean, elle se laisse aller à fouiller dans sa garde robe pour trouver quelque chose de plus agréable à porter.
Sauf que cela fait bien longtemps qu’elle ne porte plus de robes ou de jupes. Elle tombe toutefois sur une jupe qu’elle portait encore au lycée. C’est une belle jupe plissée noire, un peu courte toutefois. Après une brève hésitation, elle se lance : il est grand temps de se faire plaisir. Et pour le haut, ce sera un top sans manche, qui ne fait que suggérer sa poitrine, avec une paire de petites chaussures légères.
Elle sort de son immeuble, évitant autant que possible de croiser Paul (surtout dans cette tenue), et file vers le centre ville à pied. Jour de marché, elle butine d’étale en étale, et rempli peu à peu son sac en osier.
Ses yeux de photographe, cachés derrière une paire de lunette de soleil, distinguent plusieurs regards appuyés : l’envie des hommes, la jalousie des femmes. Mais rien à faire ! Dorénavant, elle sera exigeante. Enfin, pas trop quand même. Alors qu’elle est sur la route du retour, le ciel se couvre, et cette journée qui s’annonçait agréable prend un sale tournant. A 200 m de son immeuble, elle est contrainte de courir pour ne pas finir trempée. Mais cela ne suffit pas.
Elle s’engouffre dans son petit appartement, ses vêtements pourris d’eau. Elle les jette en boule dans un coin, et plonge dans un bain bien chaud.
Non malgré elle, sa main droite descend le long de sa jambe pour venir chercher le coupable de tant de plaisirs. La main se balade, puis trouve enfin ce qu’elle cherche. Pas de chichi, il faut aller vite. Elle veut du rapide, la journée n’est pas terminée. Alors qu’elle s’active de plus en plus, elle entend la porte d’entrée s’ouvrir.
Pendant une demi seconde, son esprit espère que bel apollon va apparaître et la satisfaire, car c’est tellement mieux qu’avec la main ! Le retour à la réalité est rapide : qui peut bien entrer ?
— Diana ?
— Qui est là ? répond elle d’une toute petite voix
— C’est Franck. Steve m’envoie chercher ses affaires…..
Franck, le demi frère de Paul. Ces deux là s’entendent comme cul et chemise. C’est d’ailleurs étonnant que celui-ci ait accepté de venir récupérer ses affaires.
Diana interrompt son petit plaisir solitaire pour se lever et sortir de la baignoire. Pendant qu’elle s’habille, la conversation continue.
— Pourquoi Steve n’est pas venu lui-même ?
— Je ne sais pas si je dois te le dire, lui répond Franck.
— Il n’y a plus rien à cacher, lui retourne Diana. Nous ne sommes plus ensemble. Lâche le morceau !
— Et bien…
— Oui ?
— Il est à l’hosto… Hier soir, on était en soirée. Et Steve a déconné. Il a bu plus que de raison et en voulant sauter dans la piscine, il s’est péter le tibia sur le rebord….
— Bien fait ! dit Diana tout bas. J’aurai au moins eu une petite vengeance.
D’un coup, tout s’illumine. Vengeance. Elle est dans sa salle de bain, à peine habillée.
Et le demi frère de son ex l’attend dans le salon.
Et elle a envie de remettre le couvert.
Et ce n’est que joindre l’utile à l’agréable.
Ne portant qu’un shorty blanc et le soutien gorge qui va avec, elle sort de la salle de bain. Franck, les yeux écarquillés, n’arrive pas à prononcer un mot. Son visage, impassible, n’affiche aucune expression. Contrairement à la bosse qui se forme sur son jean.
— Tu as bien dit qu’il est à l’hôpital ? lui demande Diana
— Ou… Oui ! Pourquoi ?
— Il n’a pas besoin de ses affaires tout de suite ?
— Euh… non.
— Très bien, s’exclame Diana. J’ai follement envie de te sucer. Et follement envie de plein d’autres choses. Pas toi ?
D’habitude, la vengeance est un plat qui se mange froid ? Pour Diana, c’est décider, il se mangera chaud. Bouillant même. Dommage pour toi, Steve, se dit-elle, en se dirigeant vers la chambre, Franck à ses talons.
A peine rentrée dans la chambre, Diana se retourna vers Franck, et sans ménagement, lui fit descendre son pantalon sur les chevilles. D’une main, elle lui saisit le sexe et commença à la masturber de façon énergique. Elle joignit sa bouche et sa langue à sa main.
Franck gémissait. Il savait qu’il n’allait pas tenir très longtemps avec ce traitement. Puis Diana ralentit la cadence, ne se servant alternativement que de sa bouche, puis de sa main.
Son autre main, elle, se baladait dans son shorty sur son sexe humide et gonflé par le plaisir d’en donner. Elle s’arrêta, puis regarda Franck dans les yeux en se mordant la lèvre inférieure. Ca fait cliché, se disait elle, mais comment résister ?
D’une petite voix, elle lui dit :
— Tu veux me prendre ?
— Non… il ne faut pas, lui répliqua Franck. Tu es l’ex de mon demi frère !
— Alors te faire sucer, ça ne te dérange pas, mais me sauter, ça te gêne ?
Diana interrompit sa fellation. Elle sentait Franck au bord du gouffre. Sans dire mot, elle retira son shorty et s’allongea à moitié sur le lit, ses pieds touchant encore le sol. Elle regarda par dessus son épaule et lui dit : "C’est ça ou rien".
Franck, tiraillé entre l’envie de se vider et celle de ne pas aller plus loin, en respect envers son demi frère, ne mit pas longtemps à réfléchir.
Il s’avança, plaça son gland à l’entrée du sexe de Diana, et poussa d’un coup sec. L’état d’excitation de Diana était tel que son sexe rentra tout entier. Celle-ci lâcha un petit cri, mêlant soulagement et légère douleur : Franck était bien plus gros que ses précédents amants. Il sentit l’état de surprise de sa compagne du moment, et le lui fit remarquer :
— Tu as l’air étonnée…
— Tu es si… gros ! lui répondit elle, les yeux grands ouverts.
Puis Franck lui empoigna les hanches, et commença à la besogner tel un rustre. Diana dut même s’accrocher à la couverture pour ne pas s’envoler de suite ! Elle le sentait en elle, si imposant. Et elle adorait cela ! Les deux amants, à l’unisson, partirent dans un autre monde.
Franck lâcha les chevaux, et Diana exprima son plaisir par de longs gémissements. Elle jouit quelques secondes avant que Franck ne se répande en elle, puis sur son dos.
Ce dernier ne lui laissa pas le temps de reprendre ses esprits. Il ramassa ses vêtements, se rhabilla à la hâte et parti avec les quelques affaires qu’il devait récupérer pour Steve. Tout ça en moins de 2 minutes… Diana, pendant ce temps, était retournée sous la douche. Lorsqu’elle en sortit, elle se rendit compte du départ de Franck et s’énerva.
— Encore un connard qui me laisse en plan ! Enfin, se dit-il, ma vengeance s’installe petit à petit…
C’est toute souriante qu’elle pris son déjeuner à 14h passés. Jamais cela ne lui était arrivé, elle qui était si calée dans sa petite vie, ses horaires, les contraintes.
Son téléphone sonna. Elle décrocha sans même savoir qui l’appelait.
— Allo ?
— Salut Diana, c’est Myriam !
— Ah, comment vas tu ? lui répondit elle
— Bien. J’ai appris que Steve et toi, c’était terminé… je me doutais que c’était un connard !
— J’aurai du plus t’écouter, lui dit Diana.
— Bon écoute, je n’ai pas trop le temps. Ce soir, je sors avec des amis et des collègues. Peut être cela te ferait-il du bien de nous accompagner ?
Diana n’était pas très portée sur les sorties. Souvent, elle se contentait d’un verre puis rentrait avant 21h. Mais ce soir, elle savait qu’elle allait s’amuser. Aucune restriction, le lâcher prise. Et qui sait, peut être ferait-elle quelques rencontres intéressantes… ?
— Mmm… oui ! répondit elle à son amie !
— Super ! Tu me rejoins à la boutique pour la fermeture ?
— Pas de soucis, s’égaya Diana !
— A toute !