Ma belle-sur Alice se désespérait pour tout et rien dans la vie. Elle semblait toujours au bord de la dépression, au bord des larmes… moi, je savais que c’était une espèce de rôle, pour s’attirer l’empathie des autres. Sous des abords charmants et innocents, mais une attitude toujours éplorée, la fine mouche cachait bien son jeu. Pour preuve, elle avait essayé quelques années plus tôt de me jeter dans son lit.
Et le verbe jeter était à peine exagéré, car elle avait mis le paquet pour que je dépasse la ligne jaune : petits rendez-vous discrets hors de la présence de ma femme, grandes conversations avec regards très ambigus, propos d’invite sexuelle à peine voilés, et même, même ! La reprise du jeu de jambes dans Basic instinct… avec culotte… malheureusement. Mais avouez que ce n’est pas tous les jours que l’on a une belle-sur qui vous arrange des coups comme ça !
Alice et Cécile… deux surs avec des physiques et des caractères radicalement opposés.
Cécile ma femme, grande, blonde coupée courte, petite poitrine et corps très musclé, caractère assez fort et volontaire, 39 ans.
Alice, sa sur aînée, rousse aux cheveux très longs, comme une flamme qu’elle traînait derrière elle, feu intense qui faisait se retourner tous les hommes dans la rue… des seins assez alléchants avec une peau laiteuse, et un physique plutôt généreux sans excès.
Mais un caractère assez faible, fantasque, toujours en train de se plaindre, comptant sur l’aide des autres.
A ce tableau, il fallait quand même rajouter un facteur : si ma femme était une amante à peu près correcte, quoique pas assez assidue, et encore les choses s’étaient bien arrangées depuis 10 ans, je devinais que ma belle-sur était, elle, une véritable goulue ! Mais j’avais su lui résister, et m’en étais ouvert à ma femme. Cécile avait accusé le coup, mais n’avait rien fait, se réservant une vengeance incertaine pour plus tard. Or elle n’allait pas tarder à pouvoir l’exercer, et cela par l’entremise du fils de sa sur, Nicolas.
Or donc, de retour dans notre maison, après un séjour dans la belle-famille, ma femme me décrivit le caractère désespéré de sa sur quant à son fils unique. Si celui-ci était depuis un temps interminable au chômage, et cela malgré des études de sociologie très brillantes, il semblait n’avoir plus goût à rien, se laissait aller et n’échangeait plus avec quiconque, hormis sa mère au moment des repas. Repas qui consistaient en la portion congrue, car Nico semblait déclarer une crise d’anorexie assez grave.
Ma belle-sur s’en ouvrit à ma femme, lui expliquant que tous les médecins, ou thérapies diverses n’avaient eu aucun effet : Nico ne mangeait quasiment plus, ne s’intéressait plus à rien, végétait, semblant attendre une délivrance qui ne pourrait que lui être funèbre.
Devant ce dilemme, ma femme me dit qu’il fallait absolument faire quelque chose pour aider ce pauvre garçon qu’elle aimait beaucoup… elle invita donc son neveu à venir passer quelques semaines chez nous, à la campagne, où une atmosphère saine, et différente de son cadre de vie pourrait lui redonner le goût des choses.
Quand nous vînmes chercher Nico chez ses parents, je remarquai qu’il avait effectivement perdu beaucoup de poids : ce jeune homme de 23 ans, encore en pleine santé quelques mois auparavant, ne pesait plus que 48 kilos pour un bon mètre quatre vingt-cinq. Cette vision me rappela aussitôt les survivants désespérés des Camps de la mort, lors de la dernière guerre. Même s’il n’en était pas encore là, au vu de la pente décroissante de son poids, il fallait s’attendre à de graves problèmes, mettant sa vie en jeu dans les prochains mois. Ma femme jura ses grands dieux qu’elle ferait tout pour que son neveu recouvre une santé éblouissante, même si elle devait payer de sa personne ! Sur le coup, personne ne releva le sens un peu étrange de la phrase… je ne la compris que quelques jours plus tard.
Au début, les deux premières semaines, Nicolas eut beaucoup de mal à accepter notre rythme de vie. Lever assez tôt, repas pris ensemble à heures fixes, travail aux champs et à l’atelier. Il semblait encore plus se rabougrir… rien ne l’intéressait vraiment. Une seule chose comptait pour lui : avoir de nouveau accès à ses jeux vidéo, et à sa communauté virtuelle.
Il faut dire que nous avions la clé du bureau où se trouvait l’ordi familial, et on coupait la Wifi le soir. Nico, avec le pauvre petit abonnement numérique de son smartphone, avait tout bonnement liquidé son temps de lien, dès les deux premiers jours. Il faisait de plus en plus la gueule, si bien que je m’en ouvris à ma femme Cécile, et lui demandai son avis. Je pensais qu’il fallait lâcher un peu de lest, et échanger par exemple 3 heures de Net contre 5 heures de travail aux champs, ou à la serre ; cela me paraissait un bon compromis. Nico était tellement en manque de Net qu’il accepta presque les larmes aux yeux. Et le matin suivant, il ne fit pas semblant de replanter les plants de légumes. Il faut dire qu’on lui avait laissé le plus simple. Les exercices plus physiques viendraient quand il se serait un peu plus étoffé !
Ma femme, qui avait pris le jeune sous son aile, était toujours aux petits soins pour lui. Parfois, j’en concevais comme une forme de jalousie. Car j’avais l’impression que Cécile était tellement accaparée par la santé de son petit protégé, qu’elle me délaissait carrément au lit… comme lors du début de notre vie commune. A chaque fois que je la lançais sur le sujet, elle me répondait que je n’allais pas être jaloux de son neveu, que j’avais trop d’imagination, et que son intérêt pour le jeune homme était purement familial. En attendant, je dormais souvent "sur la béquille". Et Cécile n’en avait rien à foutre. Je commençais à en ressentir de la gêne, puis du courroux. J’imaginais alors des vengeances à l’encontre de ma femme, toutes plus tordues les unes que les autres. Je me demandais si lui, le petit Nicolas, portait de l’intérêt à sa tante… disons un intérêt plus que familial. Après tout, ma femme était très belle et très bien gaulée.
Je me disais qu’il faudrait que j’aie une petite conversation d’homme à homme avec lui, pour en savoir plus. Un plan se dessina alors dans mon esprit… un plan très machiavélique.
Néanmoins, j’avais commis une petite erreur informatique. Petite erreur qui n’en était pas une, en définitive. Javais laissé une trace informatique concernant un certain dossier de fichiers, qu’un "geek" comme Nicolas ne pourrait que constater !
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Le jour suivant, très grave, il me demande de lui expliquer un cliché photo. On y voyait une fille d’environ 25 ans, nue, les cuisses écartées, présentant son sexe épilé grand ouvert ; elle tient un sexe masculin dans sa main. De là où est pris le cliché, en hauteur, il semble que l’homme en question a pris le cliché pendant qu’il se fait masturber par la fille nue. Nicolas me dit :
Tu es un salop, tu trompes ma tante, c’est toi qui as pris ce cliché de cette fille avec toi ! J’ai eu du mal à craquer le fichier, mais il y en a plein comme ça. Je viens juste de découvrir la première photo ! Je vais le dire à Cécile !
Oh, du calme ! Je n’ai trompé personne, ce n’est pas moi sur la photo, c’est des clichés pris sur le Net, sur Jacquie Michel, exactement !
Tu peux le prouver ?
Bien sûr !
Et cherchant d’autres clichés, où on voit mieux la fille, je vais sur le site J & M, et lui prouve que celle-ci est bien une actrice porno. Nicolas, rassuré, se calme.
Tu y vas souvent sur le site ? Tous les jeunes connaissent …
Non, j’ai même perdu l’attrait pour le sexe. Je ne fais plus rien …
Y a quand même une femme qui te fait fantasmer dans la vie ?
Oui, à un moment, ma tante !
Je reste stupéfait par l’aplomb de la réponse. Le gamin de 23 ans vient de me dire qu’il fantasme, ou plutôt, avait fantasmé, sur ma propre femme, qui est aussi sa tante ! Il faut que je fouille le sujet. On tient peut-être un truc, là. Parce que si le gamin est tellement désespéré qu’il ne mange plus, et ne se branle même plus… là c’est très grave. Une idée très vicieuse me vient à l’esprit.
Je continue de faire défiler les clichés. Après tout, le porno de chez J&M… on tombe sur des photos de Cécile, d’abord bien sages : Cécile debout, en jupe noire moulante et en justaucorps à manches ajourées, reliées par un cordon, elle tient un livre à la main. Nico me fait ses commentaires :
Ah oui, là elle était encore en rousse comme ma mère. Ça lui allait trop bien.
Elle te faisait fantasmer à l’époque ?
Ben …
Bon, on en entre hommes. Je suis toujours flatté qu’un homme remarque la beauté de ma femme. Et c’est moi qui pose les questions. Sois franc, je ne t’en voudrai pas.
Oui ! Quand je l’ai vue comme ça, je suis allé me branler dans les toilettes, en pensant à elle.
Les clichés défilent. Cécile assise sur une chaise, on voit bien ses jolies jambes, gainées de bas en soie.
" Alors bas ou collants ?
Je comprends pas.
A ton avis, elle a un porte-jarretelles en dessous ?
Comment veux-tu que je le sache ?
Tu veux voir ?
Oh oui !
Pas de doute, je tiens un petit quelque chose ; ça fait trois jours que je n’ai pas vu Nico aussi enjoué, les yeux brillants. Alors je continue.
Cécile debout, tournée, remonte sa jupe sur ses fesses, on voit bien le string et les jarretelles au-dessus de ses bas.
Ouah, génial, elle est superbe !
Pas de doute, le petit est emballé… et encore, il n’a pas vu le meilleur !