Mu par une envie de plaire, jenvoyais un mail à Maitresse pour la remercie de Son champagne du matin, lui indiquant que javais bien avancé dans le vide de la maison, mais que cela était bien difficile avec mes bottines ainsi cadenassées, sans parler de mon cul qui devenait vraiment douloureux à être écartelé ainsi. Je me sentais rempli dune ferveur inconnue, et dune envie de La contenter, Lui plaire, mais aussi tout simplement La lire, Lentendre, Lui obéir.
« Vide aussi ta cave, quil ne reste rien pas même tes rayonnages. Garde juste la cage que tu avais, elle te servira. Cest bien que tu souffres pour ta Maitresse. Jespère que tu as toujours mal aux fesses, si non dis le moi et nous nous en occuperons. Ton Maitre a été satisfait de ta prestation ce matin, tu es vraiment une raclure de merde qui accepte tout, tu ne manques pas de me sidérer. Cela mexcite de faire de toi ma serpillère, et tout le monde le saura, tu verras. »
Javais oublié mes fesses ? Cest vrai quelles étaient très marquées, mais je ne sentais pas trop la douleur. En fait je la sentais mais je la trouvais agréable, y compris quand mes fesses étaient écrasées sur la selle de la moto. Il faut dire quà ce moment-là, la poire au fond de mon cul me déchirait violemment alors la douleur dans les fesses Je Lui répondis cela, en étant le plus honnête possible. Je ne savais pas si javais envie dêtre à nouveau battu, mais rester seul métait devenu pénible, dautant que je ne pouvais envisager de sortir ou autre. En relisant, je réalisais que le coup de la cave détruisait mes plans secrets pour laisser de côté quelques affaires. Je me creusais les méninges mais ne trouvait pas trop comment faire. Je ne pouvais plus aller confier une valise ou un sac à une connaissance, ainsi affublé. Jétais coincé. Epuisé je baissais les bras et décidais de ne plus résister du tout et dobéir à la lettre à Ses injonctions.
Je faisais le tour de la maison, il ne restait plus rien, les placards étaient vide, même le frigidaire et le congélateur étaient totalement vidés. Tout ce qui avait la moindre connotation particulière avait été jeté (les immenses poubelles du restaurant dà côté sétaient mystérieusement remplies ces derniers jours. La cave était elle-même vide de tout, je navais gardé quun petit carton de papiers indispensables, qui était complété par un gros carton dans lequel javais mis les affaires que je pensais pouvoir plaire à Maitresse. Limpression était étrange, javais hésité avec les rideaux, mais finalement je les avais laissés. On aurait dit une chambre dhôtel, luxueuse certes avec mes 200 m2, mais plus rien de personnel ne trainait. Jétais fasciné comme javais pu accumuler de choses, même si je nétais guère amateur dobjets ! A part mon carton de vêtements, Maitresse mavait bien sur demandé à garder tout le matériel SM que javais accumulé depuis une dizaine dannées. Et il y avait pas mal de choses, dont une fuck machine quElle avait expérimentée ! Il était temps daller au cabinet desthétique.
Malheureusement jétais un peu en avance et je dû attendre dans le salon, et je ne passais pas inaperçu avec mes bottines mais aussi mon collier. Javais pris la liberté de ne pas prendre la laisse restée à la maison. Jespérais ne pas avoir fait derreur, mais je ne savais pas comment demander à Maitresse. Je regrettais, jaurais dû la prendre dans le doute. Je mangoissais dun coup, me rappelant la fureur qui pouvait lemporter au détriment de mes fesses ou dune autre partie de mon corps. La dernière fois mes couilles avaient tellement dégustées que jen avais encore de profondes douleurs. Je nosais regarder personne dans les yeux, et quand lesthéticienne mappela, je bondis, manquant tomber sur mes chaussures à talon. Cétait la même que celle que javais eu il y a quelques jours. Javais préparé mon discours, assumant mon statut desclave, dailleurs comment aurais-je pu le masquer. Mais nous avions beaucoup parlé la dernière fois, aussi lesthéticienne me bombarda de questions, sur mes chaussures que je nenlevais pour la séance, sur mes fesses atrocement marquées, sur cette tige qui sortait de mon cul. Avec une certaine complaisance, je décrivais tout ce qui métait arrivé. Cela me faisait du bien, et curieusement me provoquait beaucoup de plaisir. Elle rit de voir mon sexe encagé et bander sans espoir de se dégager. Pour se moquer de moi, elle me dit que Maitresse devrait me faire raser et mépiler tout le visage, y compris les sourcils. Je ne sais pas pourquoi mais cela mangoissa. Et dun coup je me demandais si Maitresse et lesthéticienne nétait pas de connivence. Je devenais parano. Lépilation terminé, elle me frotta le corps dune crème pour empêcher une repousse désagréable. Avant de me rhabiller, elle me demanda de me mettre à genoux et de lui embrasser les pieds, elle voulait voir ce que cela faisait, nayant jamais osé le demander auparavant. Persuadé que Maitresse et elle étaient en contact, jobéis scrupuleusement, heureux de me prosterner à vrai dire. Maitresse me manquait tellement, je ressentais profondément ce besoin de moublier et de souffrir pour le plaisir de Maitresse. Surtout je découvrais le plaisir dobéir aux ordres, de ne faire que cela et de nêtre responsable de rien !
La sensation de mes quelques vêtements sur ma peau plus nue que nue était très agréable. Il ne me restait plus que quelques heures avant le rendez-vous avec Maitresse, ou Maitre dailleurs, je ne savais rien de ce qui mattendait
Ces derniers jours défilaient dans ma tête, tandis que jétais à genoux derrière la porte dentrée entrebâillée. Les cuisses écartées tiraient sur mes muscles, javais les mains posées au niveau des genoux, je me sentais détendu, la tête tournait, plein de félicité. Je sentais le tiraillement dans mon cul, qui ne se calmait pas bien au contraire, mais cétait devenu un compagnon, gênant et lourd, mais présent et rassurant. Mes pieds ne me faisaient plus souffrir, javais pris le parti de peu marcher debout mais de me déplacer beaucoup à genoux. Cette position me plaisait bien. A chaque instant je pensais à Maitresse, comme elle avait pris cette place incroyable dans ma vie. Cest vrai que lorsque nous nous étions séparés, javais eu cette intuition quElle serait la dernière, quElle était une chance dans ma vie, que Son énergie, Sa vitalité, Sa beauté allaient me manquer. Que javais raté quelque chose en Elle, incapable de dompter cet animal sauvage.
Jentendis Ses pas approcher, mon cur battait, je me mis à trembler. Elle poussa à peine la porte que je me précipitais à Ses pieds, les baisant avec ferveur et passion. Elle me repoussa, posant Ses valises dans lentrée, et saisissant ma laisse mentraîna dans le salon. Soulevant Ses chaussures Elle mintima lordre de lécher Ses semelles. Ses chaussures étaient presque neuves mais Elle avait déjà pas mal marché avec. Sans hésiter je léchais Ses semelles avec joie, heureux de la contenter, je voulais être le plus parfait des soumis à Son service. Je lui servais un verre, tandis quElle prenait plaisir à minspecter, me faisant marcher, déambuler. Je lentendis appeler Maitre et lui dire que la chose avait bien suivi Leurs instructions, je fus humilier de la teneur de Ses propos, je compris quune autre vie mattendait puisquElle devait men donner un aperçu. Je tremblais de désir, javais besoin de Lembrasser, quElle me touche, libérer la puissance de mon sexe. Au lieu de quoi je reçu lordre de prendre Ses deux grandes valises et de les monter, puis de vider toutes les affaires et les ranger dans le dressing, le bureau, la chambre et la salle de bain. Javais une suite parentale et Elle avait décidé de sy installer.
Monter les valises, lourdes et encombrantes, avec les bottines fut assez sportif. Je passais plus dune heure à organiser toutes Ses affaires, rien de très affriolant, cétait une jeune femme plutôt moderne, et Elle était plutôt culotte en coton confortable que dentelle affriolante. Je savais quElle aimait par contre les tenues très latexées, mais pas pour le quotidien. Jétais certain quElle men donnerait le goût aussi. Très vite le dressing pris une autre apparence, cétait frappant. Je disposais aussi les livres quElle avait apportés, ainsi que de nombreux objets personnels. La salle de bain avait été vidée aussi, ainsi je pu remplir les placards avec Ses propres produits. Jaimais ce fétichisme de moccuper ainsi dElle, et La voir sinstaller ici était troublant, dautant que je ne savais toujours rien de la suite. Les valises vides, je les mis au fond dun grand placard. Il restait bien sûr encore beaucoup de place à remplir. Maitresse mappela et je descendis aussi vite que possible. Elle voulait que je descende des cordes et mon matériel, aussi je remontais pour descendre le maximum de choses, sans savoir ce quElle désirait.
Je me prosternais à Ses pieds, après avoir posé tous les accessoires à terre. Cétait fou comme cela était naturel, gratifiant de ramper à Ses pieds. Je me sentais bien ainsi, javais envie que jamais cela ne sarrête. Je reçu une bordée dinjures sur mon avilissement, je La sentais qui montait dans les tours sexcitant de me sentir ainsi tremblant à Ses pieds. Elle prit des photos quElle envoya à Maître, mindiquant quIl avait fait un blog à mon nom, pour que personne nignore ma déchéance. Je me demandais si cétait possible. Et puis je ne savais plus trop, mélange de crainte et de fierté, quIls me consacrent ainsi tant dénergie, cétait inouï.
Je dû mallonger sur la grande table du salon, Elle mattacha les bras en extension, métirant au maximum, avant décarter mes pieds toujours chaussés de ces maudites bottines, et mimmobilisant totalement, à sa merci. Elle avait une vue sur mes fesses fortement marquées, mes couilles encore sensibles, mon sexe enfermé et inutile, et surtout mon fondement doù le cadenas émergeait bloquant la poire anale dont je ne pouvais plus. Elle prit une clé, et ouvrit le cadenas. Débloquer la poire fut plus compliqué et long. La poire bougeait dans tous les sens, jusquà ce que le mécanisme se débloque. Le soulagement fut immédiat, avant que Maitresse ne me retire la poire, dilatant à nouveau mon cul pour libérer lengin. Je lentendis se moquer, et prendre une photo de mon cul resté bien béant, et lenvoyer à Maitre, et je compris que dans Son projet cela nétait quun début et que jallais être totalement ouverte. Ouverte ? Pourquoi me parler au féminin ? Cétait nouveau.
Maitresse me fixa un bâillon boule rouge. Il était très large et jeu du mal à avaler la boule, mais sans avoir le choix, je me forçais à bien la remplir. Elle serra très fort, les lanières de cuir me rentrait dans les commissures, jétais à nouveau oppressé. Elle se pencha vers mon oreille :
« Salope, je vais te fouetter comme jamais tu nas fouetté. Je vais te faire regretter de têtre laissé attacher. Tu vas avoir peur de mourir, et puis peur de ne pas mourir, je vais te laisser dans un état terrible. Tu me donnes une envie de violence dingue, et avec toi jai décidé de ne plus me retenir, daller au bout de toutes mes folies, toutes ces pensées que jai toujours eues et que je vais tappliquer. Tu vas tout perdre, pour ne plus être que mon objet de plaisir et de souffrance. Mais ce nest pas comme si tu avais le choix. Maintenant je te tiens totalement à ma merci, et je ne vais plus te lâcher. »
Et Elle se mit à me fouetter longuement.