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perversion – Chapitre 3

perversion - Chapitre 3



Il déboutonna seuls les derniers bastions du corsage, la robe souvrit sans aide pour dévoiler un soutien-gorge en forme de bikini. Chaque globe mammaire prenait son modelé au sein dun bonnet en latex qui poursuivait son dessin vers la gorge de la jeune femme. Cest sur la nuque, derrière la chevelure quelle laissait pousser que sagrafait le haut assorti au bas. Un ensemble admirable qui enfermait le trésor et le postérieur en affichant un décolleté humide sans encombrer le dos et les épaules dune présence douce et brûlante.

La matière bruissa, la fermeture éclair produisit son zip, la jeune femme soupira : lhomme vérifia la douceur du pubis. Le maître félicita lesclave flattée avant de lui faire remarquer verbalement quelle ne sétait pas déplacée un dimanche matin simplement pour parler des bonnes résolutions prises après une mure réflexion. Elle se mettait à genoux pour flatter un sexe quelle sapprêtait à aller chercher quand son maître larrêta. Jai invité quelques amis à déjeuner, je croyais dailleurs que cétait lun deux quand tu es arrivée. Frustrée, excitée, la soumise proposa timidement mais distinctement de revenir plus tard. En empoignant son poignet droit, il la regarda droit dans les yeux. Il cultivait le silence pour entretenir lespoir. Tu pourrais nous servir à table Ses yeux sombres le devinrent plus encore. Il la soulagea aussitôt en ajoutant quelle nétait pas encore prête à assumer cette épreuve.

Est-ce que ton mari tattend ? senquérit lamant auprès de linfidèle. La réponse le décida à la garder avec lui. Je vais te conserver au chaud comme un bon petit plat

Comme il maintenait toujours fermement son poignet, elle ne pouvait que le suivre quand il se leva pour parcourir le couloir qui séparait le salon de la chambre. Il labandonna pour se saisir de jouets en cuir auxquels la soumise avait plus ou moins goûté, ensemble ou séparément. Il lemmena dans la salle de bains où régnait toujours une luminosité naturelle grâce à la grande fenêtre située presque en face de la porte. Le verre dépoli laissait percer les silhouettes, rien de plus. Limmeuble den face ne pouvait donc voir quune forme en train de se pencher : la jeune femme ôtant sa culotte en latex sur commande. Sa peau blanche se laissait admirer lorsque des perles de sueur lhabillaient.

Il posa les jouets dans le lavabo à lexception du premier dentre eux. Elle connaissait déjà sa petite sur. Souvenez-vous de cette ceinture rappelant ses ancêtres destinées à conserver la chasteté, cette ceinture disais-je que la jeune femme avait dû subir notamment au bureau. Son maître en plaçait une autre autour de sa taille : à la fois plus volumineuse et plus rigide. La taille ceinturée, réglée de manière à légèrement presser le ventre de sa victime, lhomme vérifia dun doigt que le plug était encore profondément ancré entre les fesses de la soumise avant demprisonner le pubis puis les lèvres sous lépaisseur du cuir remontant en direction des reins. La lanière destinée à permettre lemprisonnement nétait pas assez fine pour venir se glisser entre les fesses comme le faisait sa consur. Elle exerçait une puissante pression sur la base du plug juste avant de dissimuler la magnifique séparation des globes fessiers.

Elle semblait fabriquée pour son anatomie : le maître neut pas même besoin de procéder à traditionnel réglage, lui permettant ainsi demprisonner immédiatement la jeune femme au moyen dun cadenas relativement massif. Quand le clic retentit, le maître laissa quelques secondes à sa compagne pour caresser le cuir et le métal qui lempêchaient de se soulager par quelque moyen que ce fût.

Il prit en main deux bracelets en cuir, sagenouilla près delle, posa lun des jouets au sol afin de pouvoir prendre au piège la cheville droite de sa victime au souffle perturbé et à la tête penchée pour voir le spectacle. Ce fut ensuite au tour de lautre cheville dêtre ceinte. Je sais que cest naturel chez toi mais cesse décarter les jambes petite pute : elle avait oublié à quel point ce langage procurait de plaisir et de honte. Obéissante, elle se tenait dès lors droite comme un I, jambes serrées, chevilles collées lune à lautre. Le clac quelle entendit allait désormais lempêcher de les séparer : le maître avait utilisé un cadenas sur lanneau dont disposait chaque bracelet.

Il se releva pour lembrasser à pleine bouche. Comme il laimait. En empoignant sa nuque. Tu as bien fait de mettre des talons hauts lui asséna-t-il en guise de moquerie. Elle tendit ses mains vers lui, impatiente de sentir le cuir autour de ses poignets. Quand chaque bracelet fut fermement disposé, le maître utilisa un petit cadenas pour unir les deux membres supérieurs comme il lavait fait précédemment pour les chevilles. Elle fut soulevée du sol, lhomme la prenant dans ses bras comme son mari lavait fait le soir de la nuit de noces. Mais il ne lemmenait pas dans la chambre. Il ne changeait pas même de lieu. Non, le maître ne lemmenait quà deux mètres de là. Près de la porte. Elle ne prit vraiment conscience de la proximité quaprès avoir vu ses bras kidnappés vers le haut.

La porte souvrit sous laction du propriétaire des lieux qui plaçait au sommet un crochet assez fin pour ne pas empêcher la fermeture mais aussi suffisamment solide pour supporter le poids des bras de la miss. Orientés vers le plafond, ils savéraient contraints de garder cette position au moyen dun mousqueton soudé au crochet. Les avant-bras collés à la porte et les seins effleurant le bois, la jeune femme profitait déjà de létonnante posture avant que son maître najouta lobscurité dun masque en cuir. Pressée des sourcils jusquaux joues, la soumise se retrouvait plongée dans le noir complet. Cest un peu trop serré murmura-t-elle pour que son geôlier desserre un peu la fermeture perdue au milieu de sa chevelure.

Elle ne voyait plus rien. Elle ne faisait que sentir son corps réagir aux liens, aux pressions, à la pénétration, à léquilibre, à lexcitation, à lappréhension. Elle écoutait. Elle entendait son partenaire marcher. Séloigner, revenir. Elle percevait un bruit métallique. Quand la boule en latex se présenta à ses lèvres, elle ouvrit la bouche pour laccueillir docilement. Il lui semblait que lobjet était moins volumineux que par le passé. Il létait. Il létait parce que ce bâillon nétait pas un simple bâillon boule. Mais un bâillon avec une large bande de cuir qui venait comprimer les lèvres et les joues, du nez jusquau menton. La boule empêche tes mâchoires dagir, ainsi le bâillon ne bougera plus expliquait-il en serrant la lanière de cuir à larrière du crâne abondamment pourvu en cheveux. Elle essaya de répondre, pour voir, pour se rassurer mais seuls dincompréhensibles bruits étouffés séchappèrent de sa bouche. Ce nest pas la boule qui tempêche de parler mais le bâillon et la pression quil exerce lui expliqua-t-il en caressant ses seins à travers le latex brûlant.

Voilà ce que jentendais par te garder au chaud en caressant la lanière de la ceinture qui prenait ses fesses, il samusa à presser au niveau du plug pour lentendre soupirer. Tu vas rester bien en condition : offerte et ouverte. Tu es arrivée ici humide et excitée comme une vraie salope, sache que lorsque je te libérerai, tu seras trempée comme une chienne.

Sur ces paroles, la prisonnière éprouva une gêne indescriptible, était-ce le bâillon ou bien lémotion qui lui faisait éprouver une difficulté à déglutir ? Juste après avoir capturé son image, quand le maître commença à évoquer la pose de pinces aux seins, elle redoutait de ne pas être à la hauteur de lépreuve. Parfois, elle éprouvait cette peur de le décevoir. Souvent même. Et pourtant elle passait à chaque fois lexamen avec succès. Au prix de sacrifices ? Pourtant, elle néprouvait pas de soulagement particulier à lentendre séloigner sans avoir pu ôter le soutien-gorge en latex pour ajouter une torture mammaire. La sonnette lappelait. Un invité en avance ? en retard ? Elle nen savait rien. Elle restait là, incapable de se mouvoir efficacement. Dans lincapacité de se libérer. Réduite à percevoir les sensations du corps. Regagnant à pas minuscules lendroit où elle devait se trouver une fois la porte refermée après le départ de son maître qui navait pas même prit la peine de verrouiller celle-ci

Elle entendit trois voix, puis quatre, et bientôt une cinquième. Le temps passait. Ses jambes fatiguaient, son esprit vagabondait. Quand cette cinquième voix intervint, un frisson lui parcourut tout le corps : ce timbre lui était familier. Elle connaissait la personne concernée. Lhomme en question la connaissait aussi. Cétait même une bonne connaissance. Cétait aussi une bonne raison pour le maître de ne pas lavoir transformée en soubrette faisant le service. Au fil des quarts dheure, la position devenait délicate : les jambes auraient souhaité se mouvoir, sécarter quelque peu ; les bras auraient mérité dêtre libérés.

Au débit verbal, à la sonorité des couverts, elle les savait attablés, rêvant dêtre simplement assise, capable de se désaltérer. Elle soulageait régulièrement sa nuque endolorie en reposant sa tête contre ses avant-bras, les cheveux effleurant les poignets. Mais cette position la gênait puisquelle entraînait systématiquement une évasion de salive en direction de ses seins. Elle salivait. Elle évacuait. Elle shumiliait sans pouvoir contrôler cette réaction naturelle. Et cest bien cette absence de contrôle qui lexcitait autant

La voix féminine participait souvent et activement à la conversation plutôt virile. Ses interventions sortaient la soumise de la torpeur dans laquelle elle senfonçait doucement. Étrangement, sendormir lui paraissait presque accessible. Seulement quand la prisonnière perçut les talons de linvitée frapper le sol du couloir, elle commença à paniquer. Quand la porte souvrit en la poussant, lobligeant à reculer, elle crut sévanouir de peur. Elle nétait plus seule dans la pièce. Linvitée se trouvait dans la salle de bains et la voyait comme personne dautre ne lavait vue à lexception de son compagnon de jeu.

Ne manifestant si surprise ni marque dattention particulière, linvitée baissa sa jupe avant de saccroupir au-dessus de la cuvette. Le sifflement caractéristique du jet durine paralysait la prisonnière livrée à ses peurs les plus secrètes. Elle lécouta sessuyer, remonter sa jupe. Le bruit de la chasse deau couvrit le bruit des pas qui séparait les toilettes de la porte réouverte puis refermée sans autre événement remarquable. Linfidèle en avait les larmes aux yeux. Elle se sentait mal. Elle se sentait seule. Mais ce sentiment allait bien vite être supplanté par lexcitation. Le désir reprenant ses droits et sa place.

Qui était-elle ? Que lui avait-elle dit ? Quavait-elle pensé ? Comment lavait-elle trouvé ? Les questions se bousculaient au fur et à mesure que la position devenait éprouvante. Elle essaya de fléchir ses jambes, mais le poids supporté par les membres supérieurs nétait guère plus reposant. La chaleur provoquée par un radiateur poussé pour éviter quelle nait froid provoquait une moiteur sur lensemble de son corps. Des effluves troublantes parvenaient à ses narines, proches de ses aisselles lorsquelle penchait la tête pour reposer sa nuque.

Les invités riaient à gorge déployée devant un café au parfum envoûtant. Une torture était venue sajouter à la longue liste des servitudes qui accablaient la miss : elle aussi était prise dune envie pressante et irrépressible. Cest parce quelle nen pouvait plus quelle essayait de faire chuter le crochet. Mais elle arrivait au mieux à le déplacer sur le plan horizontal. Il demeurait solidement ancré au sommet de la porte. Bientôt elle ne pensa plus quà lenvie obnubilante dont elle était la victime. Elle avait quitté le domicile conjugal à neuf heures du matin, sétait changée à la piscine qui lui servait de parfait alibi avant de rejoindre une amie imaginaire pour une balade en forêt qui létait tout autant. Il devait être plus de quatorze heures : elle estimait lheure à la durée cruelle qui lui semblait sêtre écoulée depuis le début de sa captivité bien volontaire.

Cinq longues heures sans uriner

Cinq longues heures parmi lesquelles lexcitation ajoutait sa pierre à lédifice

Cinq longues heures : une éternité pour une femme

Elle perdait espoir. Elle ne croyait plus en une libération rapide. Plusieurs fois, elle avait cru que les invités étaient sur le point de partir. À chaque fois, elle sétait trompée. Désillusion qui lempêchait despérer : elle ne pouvait plus se retenir. Sans le bâillon, lexpression de son visage aurait traduit sa détresse. Sans le bandeau aux allures de masque, son regard humide aurait trahi sa honte.

Une ondée brûlante et dorée fuyait le cuir

Une rivière chaotique coulait le long des jambes serrées

Une certaine humidité envahissait ses pieds exténués

De longues minutes sécoulèrent avant que le dialogue ne cesse avec le dernier invité. Elle se sinterrogeait sur le départ de la femme, elle se demandait si son maître ne lui réservait pas une humiliante surprise. Quand il entrouvrit la porte pour se glisser dans la salle de bains, elle entendit le bruit de ses pas. Ses semelles rencontraient le fruit de son soulagement. Il nallait pas durcir le ton, ni même élever la voix. Il la savait fragile parce quen manque de repères et dexpérience. Il lavait laissée seule face à ses démons pendant quatre heures. La première chose quil fit fut de libérer sa bouche et sa nuque. Elle ne parvenait pas à parler distinctement : une période de repos allait lui être nécessaire pour reprendre ses esprits. Quand le cadenas fut désolidarisé du mousqueton, la silhouette vacilla et manqua de perdre léquilibre mais lhomme sen saisit pour la soulever dans les airs. Un escarpin tomba au sol.

La jeune femme frémissait. Épuisée, elle se laissait déposer sur le plastique de la baignoire. De leau se mit à couler. Son maître lui ôta son autre soulier sans pour autant libérer ses chevilles de leur proximité. Lentement, leau commençait à glisser sous elle, à lentourer. Une eau à la température agréable. Une récompense après une éprouvante séance.

Quand le liquide eut atteint son pubis, elle se sentait lavée de son coupable relâchement. Un poids disparaissait de son cur. Elle lui demanda un baiser. Elle ajouta un sil te plait qui en aurait fait plier plus dun. Il céda. Elle cherchait son visage avec ses mains serrées pour que le baiser soit plus tendre encore. Plus langoureux. Plus aimant. Elle sentait une nécessité dêtre réconfortée. Sa poitrine baignait dans un corps chaud. Elle se délectait de la sensation étrange de sentir la chaleur de leau sans et avec le latex. Le décolleté et le globe mammaire ne recevaient pas les mêmes signaux. Mais la libération de son buste par son maître la priva de continuer lexpérience, empêcha lanalyse de cette sensation nouvelle.

Caressée, étirée, pincée, sa poitrine recevait un accompagnement digne des baisers échangés. Quand il redonna la vue à linfidèle, celle-ci ferma immédiatement les yeux tant la lumière lui paraissait violente. Elle demeura ainsi pendant plusieurs minutes sans doute pour se délecter et profiter dun moment rare : son maître passait et repassait une éponge naturelle sur tous les recoins de son corps en versant régulièrement de la crème lavante sur la peau. Il la sécha. Pour un peu, elle se serait presque sentie la maîtresse Mais les bracelets serrés autour de ses chevilles et de ses poignets len empêchaient radicalement.

Emmenée jusquau lit, cette proie docile que lhomme déposa délicatement, cette femelle insatiable ne tarda pas à accueillir pour son plus grand plaisir un sexe gorgé sur les collines de ses lèvres pulpeuses. Elle se trouvait à genoux sur lédredon, les mains sur le rebord du matelas. Elle lhonorait comme il se doit. Il lintimidait en la menaçant verbalement duser dun redoutable martinet latex capable de tirer des larmes à nimporte quelle putain sans laisser la moindre marque durable sur son cul.

Elle sappliquait. La frustration dêtre incapable de se caresser devenait insupportable pour la jeune femme qui tentait vainement de contourner lobstacle du cuir. Son maître navait aucune intention de se retirer dune bouche aussi accueillante : la soumise infidèle percevait lirruption de sperme comme un raz-de-marée. Cette avalanche la submergeait, explorait les territoires les plus reculés sans quelle neût la possibilité de sy soustraire. Outre la main qui maintenait sa nuque, le maître jugeait utile dempoigner fermement ses cheveux.

Il savait quelle naimait pas le goût de ce liquide. Au fond, ce nétait pas le goût mais lidée de recevoir en bouche cette liqueur, de la savourer puis de lavaler. Il voulait ly habituer. Elle devait sy accoutumer. Car il projetait déjà de loffrir et une chienne doit savoir avaler avec dignité et fierté.

Elle voulait plus. Elle voulait le sentir entre ses fesses. Elle lexprimait oralement. Comme il aimait lentendre ! Comme il aimait entendre se manifester sa faiblesse. Cette faiblesse quil utilisait pour la prendre au piège. Le marché fut prononcé : elle devait nettoyer devant lui le sol quelle avait souillé de son urine. Limpression que la jeune femme ressentait est indescriptible : elle agissait sous surveillance.

Les histoires tordues réservent souvent des situations exceptionnelles : ainsi, alors que les deux amants partageaient de nouveau leurs jeux interdits depuis quelques semaines, le mari coinça le maître. Nimaginez pas quil découvrit le pot aux roses. Il proposa simplement à son ami de profiter dun dimanche après-midi pour se faire une toile.

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