Je n’avais aucune idée de ce qui allait se passer mais j’étais terriblement excité. Je n’avais pas cessé de regarder des films de cul et de me renseigner sur le net pour savoir comment bien encaisser une bonne sodo, quelle était la position la plus confortable pour le passif, la meilleure pour l’actif, comment bien préparer sa chatte et la rendre clean…. J’avais une envie folle d’être repris.
Je ne croyais pas que Florian nous reconduirait au terrain vague où j’avais perdu mon pucelage, mais je l’espérais vivement. Même si j’avais eu mal au cul un long moment après cette tournante et que j’avais mis du temps à récupérer de la fatigue, j’avais hâte de retrouver mes compagnons de jeu. Trois ou quatre d’entre eux, très bien membrés ou très bons baiseurs, m’étaient resté comme un agréable souvenir que je pensais impérissable.
J’imaginais les odeurs de mâles. J’en rêvais. J’avoue même que, depuis, à la salle de sport, étant seul dans les vestiaires, j’en avait profité pour sniffer le slip d’un mec qui me plaisait… et le soir je sniffais le mien… pour retrouver ces effluves d’hommes auxquelles j’étais devenu très sensible subitement… et j’adorais ça.
Pendant que je fantasmais à demie, les kilomètres défilaient. Florian conduisait vite et nous prîmes un itinéraire qui confirma mes soupçons. On ne retournerait pas au squat… On quittait la ville. Tant pis… ou tant mieux peut-être.. On verrait bien.
Après une vingtaine de bornes, il prit un chemin à toute vitesse, soulevant un nuage de poussière. Je regardai derrière moi pour repérer l’endroit. Sait-on jamais !
Dès que la route eût disparu de nos regards, Florian s’arrêta et nous fit sortir.
– A poil !
Je crus qu’il allait nous sauter là en pleine nature et je m’imaginais des gens postés dans les arbres pour nous espionner. Mais il n’en fut rien. Nous remontâmes dans la Jaguar et nous nous trouvâmes devant une barrière.
– Salut Daniel, dit notre chauffeur.
Le gros homme rougeot, dans la guérite, lui répondit en levant un pouce en l’air. Il était dégoulinant de sueur. Elle perlait sur ses tétons et rendait son torse luisant. C’était visible à l’il nu malgré les quelques mètres qui nous séparaient.
En général, je n’aime pas les gars trop ronds, trop gros. Mais ses pectoraux étaient puissants et son ventre très tendu, au point que le nombril saillait comme un petit téton, n’était pas tombant mais très ferme au contraire.
Chauve, il avait une tête ronde, éclairée par un immense sourire que soulignaient des lèvres épaisses et gonflées de sensualité. Le mec nous regardait avec concupiscence. Etait-il pour Marie-Clotilde, pour moi ? Les deux ? Il se dégageait de lui une telle puissance que, malgré son âge (entre quarante cinq et cinquante au juger), il m’excita. Ce n’est pas que je le trouvasse sexy, mais il avait une sorte d’animalité qui m’attirait.
J’en étais encore à ces considérations quand nous atteignîmes une carrière ou nous attendait une bonne vingtaine de mecs, la plupart quadragénaires. Ils étaient torses nus ou en débardeurs. Certains en survêtements, d’autres portaient un jean dont la ceinture était desserrée et la braguette ouverte, voire carrément béante, ce qui laissait apercevoir les poils du pubis.. Nous étions attendus.
– Toi, sur le siège de devant et toi sur la banquette arrière. Vous mettez les pieds dessus, vous vous pliez et vous faites dépasser votre cul le plus possible par la fenêtre. Vous n’avez rien à faire que de prendre les coups de bites !
Je me mis donc sur la banquette arrière et trouvai la position tant bien que mal. Florian s’était mis entre nous deux.
– J’vous mets le pot de gel sur le capot les gars et vous me fourrez ces deux putes. Regardez la bonne moule de cette pouffiasse ! Lança-t-il à la cantonade.
Il y eut des murmures d’approbation.
– Et pour ceux qui sont pas allergiques à la chatte à l’homme, regardez la rondelle de la chiennasse, dit-il en m’écartant les fesses. Remplissez-là de jus. Elle adore ça.
Puis il s’écarta et, aussitôt, un mec s’approcha. Il me mit deux doigts déjà graissés dans le cul et se lubrifia la pine.
Cette précaution n’était pas à prendre avec ma voisine dont la chatte était déjà ravagée par un mec qui claquait fort et parlait gras.
Mon type introduisit sa pine. Fort heureusement, elle n’était pas très grosse mais suffisamment pour m’arracher un cri car, malgré la lubrification, il me déchira, n’ayant pas pris le soin d’y aller en douceur. Il voulait consommer tout de suite et j’eus beau gueuler pour lui dire d’y aller moins fort, il me retint par les cuisses pour s’enfoncer jusqu’aux couilles.
J’eus à peine le temps de me détendre, de me décontracter, de m’assouplir, qu’un autre gars prit la place. Le pénis était de plus fortes proportions mais il y alla plus doucement et il commença à me faire un bien fou. Je me fis la réflexion que les grosses bites sont peut-être moins douloureuses que les petites, une fois le passage forcé bien entendu.
Les hommes se succédaient mais pas assez vite à leur goût. Il est vrai que, même en ne nous bourrant l’un et l’autre qu’une minute à chaque fois, le délai devenait important avant le deuxième tour. Il ne faut jamais une trop longue queue au tire-fesses si on veut passer vite, tous les montagnards vous le diront.
On nous fit donc descendre de la voiture, ce que j’appréciais car j’avais mal aux genoux et je supportais de plus en plus mal d’être plié en deux.
On nous fit allonger dans un pickup où un gars étendit des tapis de sol.
Alors ce fut l’orgie.
Ma proprio fut prise dans tous les trous alors que moi j’étais sans cesse retourné, tantôt à quatre pattes, tantôt sur le dos, tantôt sur le côté, suçant, branlant, tout ce qui se présentait avec autorité.
C’est alors qu’un mec essaya de me fister. Un doigt, deux doigts, trois doigts. Mais sans résultat. Je criai de douleur. Intervint alors le gros homme rouge qui venait de baiser ma proprio, à leur satisfaction réciproque vu comment il l’avait abreuvée d’injures et comment elle avait crier.
– C’est d’la bite qu’il faut à ce petit cul. Tu vas nous l’abimer avec ton bras. Moi j’vais lui élargir le trou au naturel, avec ma bite. Vous allez voir. Il va couiner ! Aller, p’tit, en levrette. Mets-toi à côté de la dame.
Je me mis donc à côté de Marie-Clotilde, tête bêche, les deux se touchant presque sauf quand une jambe ou un pied d’homme nous séparait soit qu’il se branlât sur elle ou se fit sucer par l’un de nous deux.
Le gros homme, Daniel donc, avait un sexe très épais, comme j’avais pu le remarquer. Il était long aussi et je le sentis très agréablement m’enfiler. J’étais suffisamment chaud pour apprécier cette bienfaisante intrusion.
Mon trou était fait pour ce sexe ou, plutôt, ce sexe était fait pour mon trou. Il glissait dedans en me remplissant de la meilleure façon qui soit; L’emboîtement était idéal ! Je ne pus retenir un gémissement de plaisir. Le gros porc y mettait de l’ardeur me tirant à toute vitesse en me tenant solidement par les hanches. Ses doigts s’enfonçaient dans ma chair. La violence de cet étau me ravissait. La femme qui se faisait remplir à côté de moi, hurlait dans mes oreilles quand elle ne suçait pas et mes cris se joignirent très vite aux siens.
Le gars ralentissait un peu mais soufflait comme un buf sans retenir son plaisir. Je sentais ses couilles ballotter contre mes cuisses, elles me paraissaient étonnamment longues et lourdes.
– Putain quelle bonne petite chatte ! Encore meilleure que celle de la bonne femme ! C’est bon pour la bite !
– Tu nous en laisse un peu Daniel ?
– OK. Chacun un tour mais faites vite ! J’ai les balloches en feu !
Un autre mec m’enfila donc d’un seul coup de reins et Daniel vint se faire sucer. C’est là que je découvris sa paire de burnes. Chez la plupart des gars, les couilles remontent quand ils bandent mais les siennes restaient imperturbablement lestées vers le bas. Je n’en avais jamais vu d’aussi longues et, surtout si dissymétriques. La couille gauche était beaucoup plus basse dans le sac que sa voisine. Je ne pus m’empêcher de gober ces belles boules pour le plus grand plaisir de leur propriétaire.
Les gars me tronchaient les uns après les autres à la va-vite et passaient de moi à la femme et vice-versa, encore que quelques-uns optassent exclusivement pour elle ou pour moi au bout d’un moment.
– C’est pas le pied les gars ? C’est quand même autre chose qu’une promenade le dimanche avec bobonne autour du lac de Maine, non ?
– Putain c’est clair.
– T’en penses quoi toi, Serge ?
– C’est la première fois que j’prends le cul d’un mec… C’est serré, c’est bon… Il encaisse bien ton minet là ! Ça a clairement un goût de reviens-y ! En plus le p’tit cul est bien rond et bien ferme… Putain, c’est bon, j’vous le dis les gars !
Il y eut d’autres commentaires mais je ne prêtais plus guère attention à ce qui se passait, tout à mon plaisir… et à ma douleur car mes genoux et ma mâchoire donnaient des signes de fatigue. Je m’en peignis et on me changea de position.
Un quadragénaire maigrelet, à la bite fine et droite, se mit sur le dos et je dus m’empaler dessus.
Ainsi je pouvais mieux voir Marie-clotilde se faire déboiter, d’autant que je préférai branler les mecs plutôt que de les pomper, au moins provisoirement, pour reposer ma bouche. Elle était dans la même position que moi, à la différence près qu’un mâle se tenait debout, la queue comprimée entre ses gros roberts qu’elle maintenait serrés avec force.
Le mec juta entre ses seins. Il était de dos. Je pus voir ses fesses se crisper pendant l’orgasme et tous ses muscles se contracter pendant qu’il pissait sa jute. Quand il se retira, un autre voulut prendre sa place.
– Attends ! dit Florian…
Et il vint me chercher… en m’empoignant par les cheveux.
– Lève-toi… Lèche-lui les nibards !
Je vis alors que le type avait abondamment déchargé. Le foutre ruisselait entre les seins. J’en approchai la langue. L’odeur était forte… le goût amer auquel se mêlait la sueur salée de la femme. Je trouvai cela plutôt désagréable. Y avait-il plusieurs arômes de jus ? Le souvenir de ma première orgie masculine était bien plus agréable. Je me demandai s’il y a des spermologues pour le jus comme il y a des nologues pour le vin.
A chaque fois ou presque ensuite qu’un mec découilla dans ou sur la femme, il me fallut jouer de la langue. Si le mec avait joui dans la chatte ou le cul, je devais tout bouffer en enfonçant ma langue au plus profond du trou. Les gars, du moins la majorité, me donnaient leur bite à décaper après le coït. Certains, pourtant, partaient dès leur coup tiré, sans même dire au revoir.
Quelques-uns, néanmoins, attendirent l’apothéose collective en éjaculant quasiment simultanément sur ma propriétaire. Couverte de semence, la femelle s’allongea, écartant ses jambes, exhibant sa vulve, la caressant et attendant que je vienne une fois encore recueillir toute la liqueur de couilles. Il y en avait beaucoup, jusqu’à l’écurement, aussi hésitai-je.
– A genoux, côte à côte !
Le désir de Florian était souverain et il se mit à secouer son manche vigoureux au dessus de nos têtes.
– Ouvrez la bouche et tendez la langue, chiennes !
Nous fumes dociles évidemment. Mais j’aurais préféré reprendre cette grosse masse dans le cul avant d’en boire la sève. J’attendais patiemment bec ouvert comme un oisillon qui espère son repas mais, à la place, je reçus un jet d’urine chaude.
Je voulus me dégager mais une claque de Florian me remit dans le droit chemin.
Daniel, et l’homme au pick-up sans doute, nous pissaient dessus. Ils étaient dans notre dos, je ne m’étais rendu compte de rien.
Quand cette pluie d’orage s’arrêta, Florian éjacula. Le sperme se dispersa à droite et à gauche et j’ ’en reçus qu’une grosse larme en plein sur la narine gauche. De son méat coulait encore un épais suc blanc et je me hâtai d’aller le recueillir à la source… première fois que je suçai ce beau gros nud.
Lorsque je me relevai, dans un état lamentable, mais jambes flagellèrent. Mes os craquaient, mes muscles étaient douloureux, plus que la première nuit où, finalement, j’avais été très souvent allongé, alors que là, j’avais davantage été à genoux ou accroupi, m’empalant sur des bites, ce qui avait sollicité mes cuisses.
Pendant notre toilette sommaire, rendue possible grâce au nécessaire que Marie-Clotilde avait pris soin de mettre dans le coffre, notamment deux jerricans d’eau et des lingettes, Florian et Daniel devisaient avant que le dernier ne disparaisse. Nous le retrouvâmes à la barrière, toujours nu comme un vert. Il nous l’ouvrit en nous saluant d’un pouce levè et d’un balancement des hanches qui fit danser son gros sexe mou de la plus obcène des manières.
Il était plus de vingt heures quand j’arrivai dans ma coloc, bien décidé à aller prendre une douche pour achever de me laver. Car un jerrican ça ne décrasse pas autant qu’une douche
Simon était dans la cuisine. J’avais plus envie de me nettoyer que de lui parler mais je me dis que, si je ne le coinçais pas là, il fuirait encore et je voulais avoir une explication avec lui.
J’entrai donc.
– Salut.
Il était incroyablement mal à l’aise.
– Salut.
– Tu vas bien ? Dis-je d’un ton assez autoritaire.
Il était assis et je choisis de rester debout, cul appuyé contre l’évier, face à lui.
– Oui, oui, et toi ?
– Je suis claqué, répondis-je en m’étirant et passant mes bras derrière ma nuque. Y’a un moment que je ne t’ai pas vu…
– Oui, ben oui… beaucoup de Taf là…
Je vis qu’il me regardait bizarrement, des pieds à la tête. Pour mon retour, j’avais mis un débardeur et un short, comme si je rentrais du sport. Je me figurais qu’il admirait ma musculature. Ce n’était pas par hasard si j’avais passé mes bras derrière ma nuque. Cela met en valeur les biceps et les muscles des épaules.
– Ah, le taf, bien sûr….
– Oui….
– Mais qu’est-ce que tu as à me regarder comme ça ?
– T’as… t’as encore baisé avec Florian ?
– Que… qu’est-ce que tu racontes ? Demandai-je en rougissant. Cette question directe m’avait désarçonné.
– Tu as du sperme collé dans les poils … enfin je crois que…que c’en est…
Je regardai sur mes jambes, passant ma main sur mes cuisses. Il se leva et s’approcha.
Ma pilosité est assez dense. Je ne me rasais jamais les jambes, mais toujours le torse, les aisselles dès qu’elles sont trop fournies et, depuis que je me faisais baiser, c’est à dire depuis peu, systématiquement les couilles et le sillon du cul. Je ne vis rien sur mes cuisses.
– Plus bas, sur le mollet gauche !
Je me penchai et, effectivement, j’avais une énorme boulette séchée accrochée sur le côté. Je l’arrachai, entraînant des poils avec elle. J’avais honte. C’est rien de le dire.
– J’crois que tu en as aussi sous l’ aisselle…. beaucoup… C’est pas discret !
J’avais de plus en plus honte. Les litres d’eau du bidon avait enlevé le plus gros sur la tête, le torse et le reste du corps, mais mon entretien avait été trop sommaire pour effacer toutes traces du gangbang.
Je soulevai mon bras gauche pour aller tâter et voir s’il avait raison.
Mais Simon se colla à moi.
– J’ai envie de refaire l’amour avec toi, dit-il.
Et il me passa la langue sous le bras, sur les poils humides et collés par les reliefs de l’orgie, mélange de sueur et de jute. J’étais stupéfait !
– Apprends-moi, initie-moi, supplia-t-il tout bas.
– Viens…
Je l’attirai à moi et lui roulai une mégapelle. Il y répondit fougueusement.
Je me baissai alors, défis sa braguette, fis descendre le jean puis le boxer et commençai à agacer l’extrémité de son gland avec la langue. Il se laissa faire, d’abord bras ballants puis il posa ses mains sur ma tête pour m’attirer vers lui et m’inciter ainsi à avaler son zob qui dardait crânement vers le ciel.
Il me fut impossible de résister à cette invitation et je commençai à le sucer très lentement.
– Ah….. Ah…. c’est bon…. c’est bon…. putain…. Tu me suces, tu me suces et j’aime ça… j’le crois pas… Tu me suces, putain, tu me suces et je kiffe ! Ah putain le pied… t’es doué… c’est génial… t’arrête pas s’te plait !….
Il disait tout cela à voix basse et entrecoupait ses encouragements de gémissements mezza-voce.
Et puis tout à coup, il se recula brusquement.
– Qu’est-ce qui te prend ?
– Putain, le mec de l’immeuble d’en face… il nous matait !
Je me relevai.
– Où ? J’vois, rien !
– Juste en face… le même étage que nous… la fenêtre sans rideaux.
En fait les bâtiments n’étant pas symétriques, c’était la fenêtre légèrement au dessus et en décalé par rapport à la nôtre.
– Il n’y a personne !
– Si, je te jure ! Il nous regardait !
– Ben tu t’en fous… On le connait pas !
– Putain, mais si je le recroise dans la rue….
– Mais c’est qui ?
– Un mec de l’immeuble d’en face tiens ! Tu sais le mec marmule, barbe poivre et sel, cheveux dégarnis… j’crois qu’il est flic.
– Ah oui, je vois… Bah ! il va pas te verbaliser pour ça ! Je connais pas de loi qui interdise de sucer son pote à la maison… heureusement…
– Sauf qu’il nous a vus…
– On faisait pas exprès non plus… C’était pas de l’exhib… Aller, reviens.
– Non, c’est mort… D’ailleurs, j’ai la queue toute molle maintenant…
– Viens, je vais te la réveiller…
– Pas ici… il va nous voir…
– OK, dans ma piaule… ou plutôt non, dans la tienne…
– Pourquoi? Qu’est-ce que ça change?
– 1) ton lit a deux places, 2) après m’avoir sodomisé, tu ne t’enfuiras pas comme l’autre Jour…
Il hésita, se mit dans l’embrasure de la fenêtre pour regarder en face si on nous épiait. Il n’y avait plus personne. Je m’approchai de lui, le prit par la main.
– Viens !
Il me suivit et, avant même d’arriver à sa chambre, il rebandait.
A suivre