Ils jouent avec nos sens. Cherchant la fréquence, lamplitude qui excite, avant de stopper pour bloquer notre plaisir. Sadiques ! Vous êtes des sadiques ! La douleur nest rien, mais nous amener aux portes du plaisir et la refermer au dernier moment, cest du vice. Myriam, si cest toi qui as échafaudé ce plan, alors tu as ta punition.
Une queue se présente à mes lèvres. Elle est bien raide et ne demande pas la permission dentrer. Il se sert de ma gorge comme dun vagin. Ce nest pas une pipe quil veut, non : cest se masturber à son rythme. Instinctivement, je cherche à échapper aux coups de boutoir en reculant, mais cest peine perdue. Dailleurs, Myriam doit être soumise au même supplice car sa tête sappuie à la mienne.
Vlan, il éjacule. Jai du mal à respirer sous le flot de sperme et ma bouche encore bloquée par la queue. Il ne me laisse que lorsque je déglutis sa semence. Sadique, va
Maintenant, cest une chatte qui se presse. Je lui fais minette avec plaisir et utilise toute ma nouvelle science pour la mener à lorgasme. Finalement, jaime ces odeurs, surtout celle du jus féminin. Et si je devenais gouine ?
Ils sont tous passés, sauf Pierre bien sûr, qui ne participe jamais lorsque les étudiants sont présents. Ils ont dû être satisfaits de nous car, nous aussi, avons eu droit à notre orgasme. Dévastateur, oh oui. Me concernant, il a mis du temps à prendre forme, une petite boule de feu qui sest transformée, au fil de lavilissement que nous faisait subir nos bourreaux, en supernova orgasmique, tétanisant chaque muscle de mon corps dans une jouissance que me semblait sans fin, juste assujettie à la durée de vie des piles des deux godes qui vibraient dans mon sexe et mon anus.
Myriam eut droit à un orgasme plus fort, semble-t-il : elle a du tempérament à revendre, sactivant désespérément sur les deux vits en plastique pour augmenter la portée de leurs actions. Sa plainte déchirante qui accompagnait lorgasme résonne encore en moi comme un appel au plaisir
Je ne me souviens pas vraiment de la suite jai dû perdre connaissance.
À mon réveil, je me trouve étendue sur un matelas, toujours au sein du club, toujours nue. Pierre me tient dans ses bras, me caressant les cheveux. Nous sommes seuls.
Jentrouvre les yeux, et il me sourit.
Muriel, nous voici arrivés au terme de ton initiation. Tu es désormais capable de voler de tes propres ailes.
Les mots me manquent : comment Pierre peut-il maffranchir de mon destin de soumise, alors que je me sens si dépendante, si incapable de gérer la nouvelle femme que je suis devenue, grâce à lui ?
Le papillon est sorti de la chrysalide, tes ailes se forment. Ta vie nouvelle tattend et je nai pas le droit de mimposer. Tu cherchais un sens à ta vie affective ; je pense avoir contribué à tracer une route. Il tappartient désormais de larpenter.
Je referme les yeux. Cest vrai que je me sens plus femme, affermie.
Je rouvre les yeux ; je suis seule
Je me suis rhabillée et jai quitté le club pour ny plus jamais retourner. Pierre ne me répond plus au téléphone.
Du temps a passé.
ooOoo
Jai rencontré Christophe ; nous avons pris le temps de nous connaître, de préciser nos attentes avant de faire pousser plus avant notre relation.
Aujourdhui, je mavance dans lallée, robe blanche et bouquet en main, sous les orgues résonnant de la marche nuptiale de Mendelssohn. Christophe mattend avec son sourire merveilleux au bout de cette allée.
Un coup dil à droite, et je surprends un regard, un clin dil.
Mon cur sarrête de battre : Pierre, mon amant, mon Maître
Je stoppe mon pas, lance un nouveau regard à droite : il nest plus là.
Ai-je rêvé ?
ooOoo
J’ose espérer que cette série qui m’a pris la main (et la tête!! hihihihihiiii) vous a charmé…. Est-ce un rêve ou un fantasme ou une envie??? Je ne peux le dire!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!