Cet étrange sentiment de solitude me poursuit, et j’erre, pareille à une âme en peine. Le temps est à la neige, le ciel bas reste chargé de ces nuages caractéristiques des jours d’hiver. Au dehors, sur le lac qui commence à geler, quelques oiseaux de couleur sombre, vraisemblablement des corbeaux, marchent d’une allure pataude et malhabile sur ce tapis d’une blancheur immaculée.
J’accomplis de manière machinale les quelques corvées inhérentes aux jours froids. Aller chercher des bûches pour la cheminée, préparer mon repas, passer l’aspirateur, refaire mon lit, enfin les tâches quotidiennes. Je suis seule depuis ce mardi matin et mon mari est parti pour sept jours. Sept longues soirées, sept fois vingt-quatre heures à attendre son retour. Comme à chacun de ses départs, rendus obligatoires par sa profession, je me sens tellement de vague à l’âme qu’il me faut au moins deux jours pour reprendre un semblant de vie normale.
Nous avons trente et une années de vie commune et c’est toujours pareil, alors qu’en souriant, souvent il me dit que je devrais être habituée depuis le temps. Mais rien, ni personne n’arrive à me raisonner dans ces instants-là, où j’ai l’impression que ma vie bascule, que le vide qu’il laisse en partant est impossible à combler. Alors je me jette à corps perdu dans le grand nettoyage d’hiver, en astiquant toutes les pièces du chalet, sans ordre précis, juste pour tuer ces heures qui doivent bien avoir soixante-dix minutes chacune.
Après je ne sais combien de va-et-vient, j’ai le sentiment que j’ai faim, bonne maladie en soi, et levant les yeux sur l’horloge comtoise dont le cur bat dans le salon, je m’aperçois que l’heure du déjeuner est plus que largement dépassée. Je me rends à la cuisine, j’ouvre le réfrigérateur, y cueille un morceau de fromage, auquel j’associe un croûton tout juste sorti de la huche à pain. Je fais passer un café et le tour est joué. Je mange parce qu’il le faut, sans vraie envie, sans appétit.
Par la porte vitrée qui donne sur la terrasse, je vois que les premiers papillons blancs commencent à voleter dans l’air, descendant de loin là-haut sur l’autre versant de la montagne. Le « Phény » sera blanc dans la soirée si la poudreuse continue de tomber à cette vitesse-là. Et si elle persiste à tomber de la sorte demain, c’est Gérardmer qui tout entier sera blanchi par la neige. Une pensée me traverse l’esprit et je me dis que si je ne vais pas au village aujourd’hui, cela risque d’être difficile dans les jours à venir, d’autant que tu n’es pas là pour me faire la « frayée ». Et puis j’ai toujours un peu de mal à mettre en route notre turbine à neige, surtout la première fois.
Je fais le tour de tous mes placards et je note ce dont je vais avoir besoin, si d’aventure j’étais assiégée par la neige quelques jours. Je suis maintenant sur la route qui longe le lac et il fait froid, ou est-ce seulement une idée que je me fais. Mais de suivre cette route, qui est bordée par cette étendue d’eau entièrement figée, me donne des frissons. Enfin, le centre du village où déjà quelques vacanciers déambulent, s’engouffrant par famille entière dans les boutiques à touristes. La chasse aux souvenirs est ouverte. Elle risque de s’accentuer avec les vacances de Noël qui approchent et surtout si le manteau neigeux devient le pôle d’attraction des visiteurs.
Le ski, l’hiver, est une des principales sources de revenus des Géromois. J’évite les boutiques qui sont les hauts lieux du commerce de pacotille et je vais chez mon boucher, puis me rends chez mon boulanger. Je passe commande et je sais qu’ils vont me préparer tout cela. Ensuite, je vais au petit supermarché pour les choses moins alimentaires. Je ressors avec un caddie digne d’une famille nombreuse, mais je sais aussi que je n’aurais pas à venir en dépannage pour des peccadilles.
Ensuite, je récupère mes victuailles chez les uns et les autres et je vais chez Marc et Sophie, nos amis de toujours. Juste pour dire bonjour et surtout pour leur signaler que je suis seule pour quelques jours, on ne sait jamais, l’hiver ici, il vaut mieux que quelqu’un sache que je pourrais être très isolée si le temps s’y met. Nos amis tiennent un bar et accessoirement, celui-ci est agencé en une jolie « pizzeria » qui doit tourner tous les soirs depuis les débuts de la saison touristique. Bien que depuis que la municipalité a mis l’accent sur les activités estivales, les visiteurs étrangers viennent tout au long de l’année. Les saisons sont donc moins marquées.
Chez nos amis, je ne trouve que Sophie, son mari est parti pour acheter les produits frais qu’il utilise dans la restauration. Elle semble heureuse de me voir ou revoir selon ses dires, puisque je ne, enfin nous, ne les voyons pas assez souvent à leur goût. Elle m’inonde de questions, je la connais bien et laisse passer le flot de paroles que je m’attendais à recevoir. Nous parlons un peu du temps, de l’arrivée probable de la neige en fin de soirée, je prends des nouvelles de ses enfants, car je sais aussi qu’elle ne viendra pas elle-même sur le sujet.
Sophie et Marc sont nos amis depuis les premières années de notre vie commune à Michel et moi. Ils connaissent donc toutes ces tentatives finalement inutiles que nous avons essayées pour avoir des enfants. Elle persiste à croire que me parler de son fils et de sa fille serait encore, aujourd’hui, comme rouvrir une vieille blessure juste cicatrisée. Elle me dit que Damien qui a vingt-trois ans maintenant devrait venir quelques jours chez eux ; quant à Marylène, elle ne pourra se libérer qu’aux alentours de Noël et le réveillon se fera ici avec ses deux jumelles. Elle aussi est seule, son mari ayant décidé de changer de maison, ce qui rend toujours un peu Sophie triste d’en parler.
Damien lui, est toujours célibataire et cet état semble lui aller parfaitement. Je lui raconte donc que tu es absent pour la semaine et que je vais être seule au chalet, que ce serait bien que l’on garde le contact, même si c’est juste par un appel téléphonique de temps à autre. Elle est d’accord et après avoir terminé mon café, je repars, mais, cette fois, je passe par l’autre côté du lac, juste pour me rendre compte de l’avancée de la neige. J’emprunte donc la route qui m’emporte vers le col qui mène à la Bresse, et au bout du lac, je tourne sur la droite, je longe maintenant le lac, mais côté forêt.
Les sapins sombres sont déjà chargés de blanc et comme la neige reste accrochée aux branches, je sais que c’est signe d’une autre arrivée imminente. La chaussée est déjà recouverte de ce manteau froid et glissant, mais la circulation est encore possible. Il ne me faut que quelques minutes pour rejoindre le chalet et je décharge mes courses. Le soir tombe rapidement et je suis calfeutrée près de ma cheminée, c’est à ce moment-là que tu m’appelles.
Mon ange, tu vas bien ? Je ne te manque pas trop ? Tu sais ici à Montpellier, il a fait un beau soleil toute la journée. L’hôtel est agréable et je me prépare à finir mes dossiers. Ensuite, je prendrai une petite douche, puis peut-être le film, à la télévision. Enfin, je verrai parce que la route m’a éreinté. Je suis crevé alors, je ne sais pas. Je me coucherai de bonne heure. Et chez nous c’est comment ? J’ai vu le temps ce matin. Ce n’était pas terrible, il va peut-être neiger. J’espère qu’il n’en tombera pas trop parce que la turbine n’est pas facile à mettre en route.
Enfin appelle Marc si tu as un gros souci, il saura nettoyer la bougie pour te la mettre en marche. Je t’aime Claude et tu me manques aussi, tu le sais bien. J’ai envie de toi, et rien que d’y penser, je bande.
Michel, ne t’inquiète pas pour les détails, reviens-moi vite. Je suis allée au village faire les courses cet après-midi et j’ai vu Sophie. Elle sait que je suis seule au chalet. On s’appellera elle et moi si quelque chose ne va pas. Tu sais bien qu’on peut compter sur eux deux. Et pour le reste et bien tu me manques également. Je suis sur le canapé, le feu est bien lancé dans la cheminée et j’aimerais que tu sois là pour me caresser.
J’aime quand tu me touches et je frissonne, rien que d’y songer. Je t’aime mon cur, et ton absence me laisse toujours un peu chose, mais ça, tu le sais déjà. Je poserais mes mains partout sur toi, je poserais ma langue aussi sur des endroits qui te font gémir de plaisir. Nous ferions l’amour sur le tapis, là juste devant le feu mon amour, comme tu me manques, comme j’ai envie de toi.
Reviens-moi vite ! Oh ! Oui, vite !
Puis, pour ne pas nous laisser aller à des étreintes téléphoniques, nous mettons fin à ce dialogue qui commençait à sérieusement déraper côté cul. Je commence à regarder le film télévisuel et c’est bien plus tard que j’ouvre les yeux. Je suis encore sur mon canapé, en chemise de nuit de satin rose et le feu n’est plus qu’un tas de braise. Je recharge la cheminée, éteint le poste de télévision et je vais me coucher. À mon réveil, je vois que mon impression d’hier s’est, pendant la nuit, confirmée. La couche de neige qui recouvre le sol devant le chalet est impressionnante. Je prends rapidement un petit café, une tartine beurrée et j’enfile un vieux survêtement.
Dans la remise, je tente en vain de mettre le moteur de la turbine en route, je sais que sans elle, je ne pourrai plus sortir de chez moi. Rien à faire et je me dis que les deux cents mètres du chemin, même bitumé, à déneiger à la pelle, c’est une mission presque impossible pour moi. Bon et bien, je resterai à la maison bien au chaud. Je dégage cependant la terrasse qui ceint notre habitation. Sur le lac gelé, le vent a fait comme des vagues avec les coulées de neige qu’il a si bien soufflées. L’hiver a un pied sur Gérardmer et il promet d’être rude.
Je suis au chaud, mais le temps semble s’être arrêté. La neige continue de tomber sans discontinuer toute cette journée, abondante, blanche et froide. Vers dix-huit heures, je veux appeler Marc et Sophie, mais apparemment les lignes téléphoniques sont coupées ou en dérangement. J’essaie également sur le téléphone portable, sans plus de succès. Cette fois, je suis pour la nuit complètement isolée. Cette situation n’est pas au demeurant un vrai péril, mais ce qui est inhabituel, c’est que je traverse cette période, seule, en ton absence.
Alors, je mets de la musique et je tiens le feu en état. La nuit est là avec ses fantômes qui flottent dans l’air extérieur, et les papillons de neige persistent à s’amasser au sol en une couche compacte. Je n’ai pas vraiment peur, mais je sais que demain, je dois absolument trouver une solution pour me dégager de cet élément hivernal, et surtout plus il y en aura et plus j’aurai de mal pour nettoyer le chemin d’accès à la maison.
Donc, ce mercredi à venir va être compliqué, surtout pour mes petits bras. Inutile de dire que je dors mal, parce que d’une part, tu n’as pas appelé, mais je pense que tu as compris que c’était juste un problème technique. Tu en as l’habitude, et puis d’autre part, l’immensité de la tâche qui m’attend au réveil me donne des cauchemars. Quand mes yeux reprennent contact avec la dure réalité, je saute hors de notre lit, et comme la veille, café, tartine beurrée et les vieux vêtements et j’empoigne la pelle, pleine d’une volonté sans faille.
Je commence la montée dont je n’aperçois même pas la fin. Il y a au moins cinquante centimètres d’une neige lourde et chaque pelletée m’arrache une grimace. De surcroît, elle continue de tomber. Quand, après avoir avancé de quelques mètres, je me retourne, j’ai la rage. Derrière moi, le sol est déjà enseveli de nouveau par une couche conséquente et je sais que malgré toute ma bonne volonté sans cette maudite turbine, je ne me rendrai pas maîtresse de la mer blanche qui submerge notre chemin et les alentours. Les voitures, là-haut, beaucoup plus loin, je les entends passer et je sais qu’elles ont du mal à circuler.
Tant pis, je devrai aller à pied jusqu’au village, voir Marc pour qu’il vienne me mettre en route la machine récalcitrante. J’en suis là de mes réflexions, tenant la pelle par le manche, complètement désabusée, quand il me semble entendre crier sur le chemin, tout en haut, devant le portail. Alors résolument, je vais voir ce qui se passe ; je m’enfonce allègrement dans la masse épaisse et froide qui s’agrippe à mes bottes de caoutchouc.
Il y a quelqu’un ?
Je crie de manière à ce que la personne qui se trouve là-haut m’entende et surtout m’attende avant que je ne sois au portail. Je voudrais m’éviter de patauger dans la neige inutilement.
Oui je suis là, c’est Damien, tu peux m’ouvrir, Tante Claude ?
Mon cur fait un bond dans ma poitrine, je ne suis plus seule dans cette marée blanche alors je me précipite pour venir lui ouvrir cette satanée porte. Ouf ! Voilà mon sauveur. Je le serre dans mes bras en lui disant combien je suis contente de le voir arriver. Je lui explique que j’ai des problèmes avec ma turbine qui ne veut pas se mettre en marche.
Ton téléphone ne fonctionne plus ? Maman m’a dit de venir voir ce qui se passait. Il est tombé soixante-dix centimètres de neige depuis hier et comme il parait que tu es toute seule Eh ben ! Allons voir cette foutue turbine, ce n’est peut-être pas grand-chose. Je suis garé tout là-haut sur la route, j’ai eu peur de ne pas remonter sans chaîne aux roues et je n’en ai pas dans le coffre. Je vais essayer de te dégager ton chemin.
Nous arrivons sur la terrasse, et il file tout droit à la remise que j’ai laissée entrouverte. Je le regarde un instant s’acharner sur la ficelle du démarreur, mais elle ne tousse même pas. Alors, il se sert de tes outils et il se met en devoir de démonter je ne sais quoi sur cette machine.
Tu prendras un café avec moi ?
Il me regarde de ses grands yeux bleus et en signe d’assentiment, il secoue juste la tête de bas en haut. Alors je file dans ma cuisine et prépare les deux doses de « Senséo ». Je remets aussi une bûche dans l’âtre et je file revoir mon sauveur. Il tient dans sa main la pièce qu’il a démontée et il la frotte à l’aide d’une petite brosse métallique. Ensuite, il remet l’objet en place, visite tous les niveaux, essence et huile, puis il tire à nouveau sur la ficelle. Magie d’homme, moment précieux, voici le moteur qui hoquète puis se met en route, et par la même occasion je suis totalement sauvée.
Quel bonheur, que de t’avoir mon filleul !
Je lui dis ces mots, en le serrant fort contre mon cur. Comme je me sens moins seule, moins isolée soudain. Il coupe le moteur.
Allons prendre ce café, et ensuite je dégagerai le chemin.
Oui, viens ! Et tu vas déjeuner avec moi à midi, tu l’auras bien mérité.
À peine le breuvage chaud avalé que le garçon est reparti et dehors j’entends ce fichu moteur qui ronronne. Cependant, il lui faut deux bonnes heures pour déblayer cette montagne de neige qui forme désormais deux énormes bourrelets de part et d’autre de notre route. Quand il rentre au chalet, il est trempé de sueur sous son anorak bleu. Il se déshabille et je lui propose d’aller se doucher pendant que je dresse la table. Je l’accompagne à la salle de bains, lui donne gant, serviette et lui montre où se trouve le gel douche et autre shampooing.
Je sors en tirant la porte et pose nos deux assiettes ainsi que les couverts, remue un peu le « buf bourguignon » qui mijote dans ma cocotte. Puis je vais chercher une bouteille de vin, et pour ce faire, je passe devant la porte de la douche qui est restée entrouverte que j’ai sûrement mal fermée. Je ne peux m’empêcher de jeter un regard sur l’espace où le jeune homme se trouve. Damien est nu, sous l’eau et au travers de la paroi vitrée, je vois son corps de jeune homme, déjà bien formé. Il se savonne vigoureusement le torse. Il est très velu, je ne l’aurais pas cru et j’admire les muscles qui bougent sous les mouvements qu’il fait pour se frictionner.
Mes yeux se portent également sur une partie plus intime de ce jeune homme et je suis stupéfaite de voir qu’il n’a rien à t’envier en cette matière. Son sexe est au repos, légèrement fléchi vers le bas, mais quel morceau ! Une queue comme ça, je ne connais que la tienne pour avoir cet aspect-là au repos. Ce spectacle me fait un effet bizarre, comme un pincement qui monte là au creux de mes reins. Je me dis que je suis folle d’avoir de telles idées, pour ce gamin que je connais depuis qu’il est tout petit. Et lui, totalement inconscient de mes regards sur lui, se frictionne le ventre, sa main descend lentement remplie de mousse.
Il empoigne ce dard mou et le décalotte tranquillement pour le savonner sans aucune arrière-pensée. Je vois son sexe qui se dresse quand même un peu. Sans malice, il passe ses doigts sur le gland rose qui disparait sous le gel douche qui mousse. Puis, il fait glisser sa main en fléchissant sur ses jambes et je pense qu’il se frotte les fesses, tranquillement. Sans le savoir, il allume le feu en moi et je me sens toute chose. J’ai envie de faire l’amour, je voudrais que tu sois ici, près de moi. J’aimerais que ta bite m’arrive dans la main, je te ferais tout ce que tu aimes.
Je me sens terriblement honteuse également de regarder ce jeune garçon qui se lave innocemment, sans savoir que je l’observe. Damien est revenu sur sa verge et elle se dresse maintenant fièrement vers le haut alors que sa main fait rouler la peau qui couvre et découvre le bout rose de cet engin. Cette queue a pris des proportions imposantes et il a l’air d’aimer ce qu’il se fait lui-même. J’ai des frissons devant cette vision de ce grand gosse, mais le temps passe si vite, qui se masturbe ainsi sans fausse pudeur, alors que je mate outrageusement. Et ma main file vers le centre de mon ventre, se faufile sous le pantalon de survêtement et lève l’élastique de ma culotte.
Sans quitter des yeux ce petit homme de vingt ans qui se branle sous la douche, je viens effleurer mon clitoris qui n’attendait que cela. Mais Damien ne va pas jusqu’au terme de son excitation. Il stoppe net ses mouvements de branlette et se passe la tête sous le jet d’eau que j’imagine douce et tiède. Puis, le shampooing fait son office et la chevelure courte de Damien blanchit sous le savon liquide qui lui coule aussi dans les yeux. Et je suis là à regarder ce jeune homme qui se lave, et je me rends compte que ma main continue de caresser ma chatte qui mouille, sans que je puisse l’en empêcher. Je suis folle sans doute de me mettre à avoir envie de Damien et j’en tremble. Mes jambes ont du mal à me soutenir.
Je me précipite dans notre chambre à coucher, je retire le survêtement et passe une petite jupe qui moule mes formes, un chandail qui fait ressortir ma poitrine. Ensuite, je vais m’assoir à la cuisine, à table et j’essaie de rassembler mes esprits. Le jeune homme vient enfin me rejoindre, bien peigné, propre comme un sou neuf. Nous déjeunons et chaque fois que Damien ouvre la bouche, j’ai envie qu’il m’embrasse, j’ai envie que ma langue rencontre la sienne, mon Dieu je deviens cinglée. Il mange de bon appétit sans se préoccuper de ce que je peux avoir dans le crâne, il est bien loin sans doute d’y songer.
Comme il se tient tout près de moi, que je suis totalement obnubilée par cette envie qui me creuse les reins, et alors que je porte mon verre de vin à mes lèvres, mes doigts laissent échapper celui-ci. Le vin se répand sur la nappe et tache la chemise et le pantalon de Damien. Il rit et me regarde, comme si j’avais besoin de ça. Je me précipite pour réparer les dégâts, et à l’aide d’un mouchoir, j’éponge la boisson qui auréole la chemise claire du jeune homme. Damien se laisse faire comme si c’était tout naturel, et c’est sur la braguette du pantalon maintenant que je presse le kleenex.
Mais comme les souillures sont importantes, je lui demande de se dévêtir afin de passer les deux habits à la machine à laver, puis au sèche-linge. Mais au moment de partir pour aller à la buanderie en me retournant, je m’aperçois que son caleçon a souffert lui aussi de mon malencontreux mouvement et je lui demande de me le donner aussi. D’abord, je le vois qui devient rouge comme une pivoine et qui ne bouge plus. Il ne dit rien, mais comme je m’approche de lui, il me regarde dans les yeux, sans trop comprendre si je suis sérieuse ou si je plaisante. Mais mes yeux hallucinés doivent le laisser perplexe et il reste assis sur le siège.
Je m’approche encore plus près et d’une main tremblante, je prends l’élastique du slip que je tire vers le bas. Damien apparaît intégralement nu à l’exception de ses chaussettes. D’instinct, il baisse ses mains sur ses parties intimes, alors que je quitte la cuisine avec tous ces effets personnels dans les bras. Je ne réagis plus sainement et je suis dans mon monde, celui de mes envies. Je voudrais qu’il me fasse l’amour, qu’il me touche, j’ai une barre au fond du ventre, mon sexe est déjà en attente et je ne fais rien pour apaiser cette soif. Quand je reviens dans la cuisine, Damien n’y est plus. Il se trouve dans le salon, il a pris une serviette dans la salle de bains et s’est couvert le bas du ventre avec celle-là. Je lui propose un café tout en me confondant en excuses, je lui demande tout et n’importe quoi, d’une voix qui tremble.
Je lui prépare son petit noir, mais mon ventre réclame encore plus fort cette queue que mon esprit désire depuis que mes yeux l’ont vue. Il est assis sur le canapé et je mets en route le téléviseur pour que nous suivions un film.
Tes vêtements seront secs dans une bonne heure, il suffit que nous soyons patients.
Sans faire semblant de rien, je viens poser mes fesses, juste à ses côtés. Damien ne bronche pas, laissant délibérément ses regards sur le poste qui crache ses images. Dans le mouvement que je fais pour m’asseoir près du jeune homme, ma petite jupe remonte un peu et je ne cherche pas à la redescendre. Je suis certaine qu’il voit mes cuisses qui sont dénudées jusqu’en leur milieu. Maintenant, je suis partie dans une phase de séduction que je ne peux plus arrêter. Tout en faisant mine d’être assidue à l’action du film, ma main, par inadvertance, accroche la serviette qui s’ouvre et je regarde sans honte cette bite qui est couchée là entre les deux jambes de Damien.
Lui est rouge et ne fait plus un geste, il a les yeux fixés sur le téléviseur. Alors, je pose enfin mes doigts sur la queue qui est devant moi. Il tente bien de se pousser, mais cette fois, je parle ouvertement.
Je ne te plais pas ? Tu n’as pas envie de me toucher, de me caresser ? Tu ne bandes pas pour moi, jamais tu n’as fantasmé sur moi ? Dis-moi la vérité, touche-moi allez ! N’aie pas peur.
Je joins le geste à la parole et je tire sa main pour la poser sur ma poitrine. Les doigts sont sur mon sein qui lui, est encore sous le pull. Le contact pourtant me donne encore plus envie et là, je vois la bite du garçon qui commence à prendre une forme respectable dans ma main. Il n’ose pas encore croire en sa bonne fortune, timide, il ne prend aucune initiative, mais j’ai trop envie de sexe pour reculer. C’est trop tard, je suis en rut et mon ventre pleure la venue de ce membre qui continue de gonfler sous mes doigts.
C’est moi qui arrache presque mon pull pour que sa main touche enfin ma peau. Damien, le premier moment de panique passé, a compris enfin que je le veux, que je le désire, et il se laisse faire sans pour autant encore prendre d’initiative. Il me laisse maîtresse de ce jeu pervers, même s’il en accepte l’inéluctable dénouement. Ma bouche est tout naturellement descendue pour cueillir ce gland qui me donne la chair de poule. Mes lèvres le happent et je laisse traîner ma langue gourmande sur ce mont doux comme du velours. Lui se plie en deux sous la caresse et ses mains maintenant, commencent à pincer mes tétons qui sont comme sa queue, en érection.
Il les sert fort, à m’en faire mal, ce qui ne fait que décupler ce frémissement qui me parcourt l’échine. Devant la cheminée qui nous réchauffe aussi les corps, nous sommes maintenant à genoux sur le tapis. Moi, femme BCBG, je tripote un gamin que j’ai vu grandir, le fils de ma meilleure amie, sans que cela me choque le moins du monde. Je suis seulement au milieu de cet immense désir qui nous étreint les deux, comme si nous étions seuls au monde. Je lui tâte les couilles et il me tète les nichons, et depuis qu’il a commencé à s’activer, il ne sait plus non plus s’arrêter.
J’ai allumé un feu que je vais devoir éteindre, mais comme c’est bon. Il a laissé ses doigts aller de mes seins à mon cul et il écarte mes grandes lèvres sans vraiment y mettre les formes. Il les écarte, enfonçant d’abord un index dans cette grotte humide que je lui donne volontiers. Sa fébrilité est flagrante, je dois tout faire pour le guider, pour le calmer, pour l’apaiser. Je m’efforce de lui montrer les gestes, les petites attentions que nous, les femmes, nous adorons recevoir, je lui parle gentiment aussi.
Je l’exhorte de ma voix la plus câline à venir toucher lentement ce petit pic rose qui me donne des décharges électriques, partout dans le corps. Et il apprend vite le coquin, il a vite pigé que j’attends de lui autant de douceur que de rudesse, que tout n’est question que de dosage. Ses mains vont partout, il profite de tous les plis et replis, il tente avec l’audace de la jeunesse, des figures qui m’interpellent. Il a d’étranges postures qui amènent son visage et notamment sa langue, à toucher ma chatte qui n’attend finalement que cela.
Elle s’introduit dans cette fente luisante de ma mouille, elle me pénètre, le plus loin qu’elle peut, et je ferme mes cuisses sur son cou, pour le retenir et qu’il précise encore plus cette caresse qui me donne un infini plaisir. Il râle lui aussi de bonheur, et je gémis de plaisir. C’est bon, c’est trop bon. Mes mains appuient sur sa tête pour qu’il n’abandonne pas cette partie dont je ne suis que l’unique enjeu. Sous mes coups de langue répétés, je pressens que la montée de son sperme est imminente et je calme cette fellation qui l’enchante trop.
Je ne veux pas qu’il éclate trop vite, ne pas prendre le risque de le voir éjaculer dans ma bouche et ensuite peut-être ne saurait-il pas rebander. Alors je fais de mon mieux, malgré cette envie viscérale qui m’étreint, pour que son plaisir dure encore longtemps. Ma bouche quitte à regret cette chose si chaude, si vivante, si bonne, cette bête à plaisir pour venir lui titiller l’anus et il semble, là encore, être amateur de ma caresse. Lui a fini par fourrer plusieurs de ses doigts dans ma foufoune et il les fait aller, à la manière d’un sexe qui me limerait sans retenue.
Dans ce délire qui me garde comme folle, j’entends le bruit de mon sexe humidifié au possible, un clapotis qui résonne étrangement dans ce salon si calme. Et je jouis, je jouis à en perdre la tête, à en avoir les idées confuses, à ne plus savoir où je suis, ni avec qui. Mais cela je l’ai perdu de vue depuis le début de nos ébats. J’ai repris le mat de Damien bien en main et d’une paume assurée, je monte et descend cette peau qui laisse voir où cache le gland qui devient violet tant il est mis à rude épreuve. Le garçon n’est nullement en reste et il sait maintenant aussi trouver les mouvements qui m’amènent à hurler de bonheur, à gueuler d’envie.
Il sait dorénavant où il doit aller toucher pour que je me torde sur le tapis. Et il le fait bien, c’est fabuleux ce pied que je prends sous les phalanges qui trouvent toutes une utilité qui me propulse vers un univers parallèle, vers le paradis sans doute. Par moment aussi, le jeune homme me prend la bouche avec la sienne et nous échangeons des baisers qui ont tout l’air et le goût de la passion. Mais il a vite compris que je fais durer son plaisir et il veut encore profiter de cette bouche qui lui lèche la queue. Chaque fois qu’il le peut, il se remet en position de soixante-neuf, avec l’espoir que je vienne gober sa pine qui se presse sur mes lèvres.
Bien entendu, quand elle frappe à la porte de mes mâchoires, celles-ci s’entrouvrent pour lui laisser le passage et je lui donne chaque fois ce frisson que je n’arrête que lorsque je le sens au bord de l’explosion. Maintenant, je suis sous lui et il me lime la bouche avec cette force que lui confère sa jeunesse. Ses va-et-vient forcent mes lèvres et m’enfoncent sa queue au plus profond de la gorge. J’en ai du mal à maitriser la situation et je n’arrive même plus à apprécier les léchouilles qu’il me délivre sur la chatte. Parfois, il reste planté au fond de mon gosier, sans repartir immédiatement en arrière et j’ai un haut-le-cur chaque fois qu’il s’arrête trop longtemps, m’empêchant par la même de respirer correctement.
Mais il est lucide et avant que je m’étouffe, il ramène sa bite vers le bord de mes lèvres, toujours pour mieux revenir la bouter au fond, collée contre ma luette. J’aime cette vigueur, cette force qui se décuple dans cet acte insensé de faire l’amour de cette manière. Je suis à cent mille lieues de toi mon pauvre amour. Je suis là à te cocufier avec plaisir, et surtout avec ce jeune homme-là qui aurait pu être notre fils. Mais je n’ai pas le sentiment de faire mal, pas de crainte d’une quelconque relation incestueuse, cette idée ne frôle aucunement mon esprit. J’ai juste cette honte de te tromper avec un gamin, mais avec un gosse de vingt piges, qui a une queue de cheval quand même.
Damien, à mon avis ne saurait plus non plus, interrompre notre partie de baise. Il est par trop excité et je le suis encore davantage en sentant cette bite qui se meut dans ma bouche. Il pèse sur moi de tout son poids et reste bien enfoncé dans cette gorge qui lui donne du plaisir, comme un avant-goût de ma chatte qu’il sait avoir, quand il le voudra. Mes bras sont coincés sous ses cuisses puissantes, il sert de plus en plus ma tête dans l’étau de celles-ci. Ses couilles, à chaque mouvement, viennent toucher mon front, cogner le haut de mon visage et il reste fiché en moi comme si sa vie en dépendait.
Mais c’est bien moi, qui « salope » au possible a déclenché ce processus que je sais irréversible. Le sexe que je sens naviguer dans cette gorge qui est la mienne, enfle encore et se crispe. Je ne peux plus échapper désormais à cette éjaculation prometteuse, mais surtout imminente. Et tout au fond de cet orifice dans lequel il se pousse encore plus profondément, la semence arrive en jets continus, en jets gluants, en jets que je dois avaler pour ne pas étouffer. Lui, il prend ce plaisir que je lui offre, avec sa nature d’homme et puis il aurait tort de se priver puisque ce sont mes provocations qui l’ont amené à cette délivrance, libération qu’il laisse venir avec de grands soupirs.
Mais je me suis trompée, son vit ne perd pratiquement pas de son volume et continue d’être bien dur, alors qu’il prend tout son temps pour me lécher la chatte. C’est comme si le fait de s’être vidé les couilles en moi lui donnait une autre dimension, celle du Maître qui peut enfin penser au plaisir de sa « pute ». N’est-ce pas l’effet que je dois lui faire ? Je suis sur le côté et mes cuisses sont largement ouvertes. Il regarde dans un premier temps, puis ses doigts reviennent, en terrain conquis, chercher les endroits où ils savent pouvoir aller en toute impunité.
Si c’est moins fougueux, c’est plus ardent, plus caressant aussi. Il semble prendre son temps et garder sa patience pour explorer toutes les zones érogènes de ce corps que je lui prête sans aucune retenue. Ceci n’a d’autre effet que de me faire encore une fois plonger dans l’abîme, sans fond de mes envies, ma mouille elle aussi remonte au galop de cette fleur qui la distille sans compter. Je me frotte comme une chienne en chaleur sur le garçon qui contrôle mieux que moi ces pulsions qui m’habitent complètement. Mes doigts sont devenus des griffes acérées qui labourent le dos de Damien, mais il s’en moque éperdument, tout à ce nouveau jouet que je suis pour lui.
Il en découvre encore d’autres facettes quand il me donne une petite tape sur les fesses et qu’il s’aperçoit que loin de lui interdire cela, j’ai l’air de réclamer davantage de virilité. C’est un doigt dans ma chatte, un autre dans mon trou du cul qu’il me donne une fessée de sa main libre. La chaleur qui me colle au corps et au cul, me fait pâmer d’aise et je berce ma tête en criant que j’en veux encore et encore. Et pour cela, je ne suis pas déçue, croyez-moi sur parole !
Alors que Damien se trouve derrière moi, que je passe par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel et que j’ai ce ventre qui n’arrête plus de couler sa jouissance, il se colle tout contre moi. Juste une poussée et sa queue me pénètre sans crier gare, sans rien pour lui interdire l’entrée de ce qu’elle a conquis de haute lutte. Ma chatte laisse aller la visiteuse qu’elle quémande depuis longtemps et l’impression que je suis enfin apaisée arrive à mon cerveau. Je rue de la croupe, je balance mon visage sur la laine du tapis, le feu qui crépite encore un peu dans la cheminée me donne chaud de partout.
J’ai l’impression de partir en flèche vers un autre monde, un monde fait de senteurs, de douceurs, de couleurs inexplicables. Je ne cherche plus à décrire ce que je ressens si profondément ; seulement attentive à cette lance qui me perfore le ventre, amenant ces larmes de mouille à sortir toutes seules de mon vagin. Je suis trempée et le mat de Damien coulisse bruyamment en moi. Il va et vient, comme s’il n’avait jamais fait que cela et ce mandrin qui m’écarte la chatte me fait bander, je ne trouve pas d’autre mot, encore plus fort, si c’est possible.
Sur mes cuisses, je sens le ruisseau de mouille qui m’inonde partout et se répand sur le tapis. Et lui qui me donne encore quelques claques sur les fesses, comme pour activer le plus possible, la coulée de cette rivière d’eau claire qui lui trempe les couilles et le bas ventre. Je suis en transe, complètement folle, et je bouge dans tous les sens, mes nerfs sont en pelote et je ne suis plus réactive qu’à ces coups de reins qui me portent aux nues sans discontinuer. Rien, plus rien n’a d’importance, il n’y a plus sur cette terre que son sexe et le mien et l’immense plaisir qu’ils nous font partager, là maintenant.
Mes cris doivent faire trembler les murs en bois de notre maison, ma chaleur devrait pouvoir presque faire fondre la neige qui doit encore couvrir les sols vosgiens. Quand nous nous apaisons enfin, que je suis blottie tout contre cette poitrine de jeune homme, je pense enfin que ce n’est peut-être pas bien ce que nous venons de faire. D’un revers de main, je chasse cette idée, cette notion de bien ou de mal qui finalement n’est pas venue perturber notre corps à corps épique.
Damien me sert très fort contre lui.
Il ne doit pas s’ennuyer Michel avec une femme comme toi dans son lit toutes les nuits !
Quelle partie de cul tu m’as offerte Tantine, quel bonheur que de baiser avec toi.
Pour le faire taire, gentiment je mets ma main sur sa bouche et lui pense que je veux encore jouer.
Il mordille ces doigts qui ne sont là que pour l’empêcher de dire des bêtises. Et je n’en reviens pas, contre mes fesses, je sens durcir de nouveau la bite qui vient de me défoncer, elle reprend une incroyable vigueur, son gland se presse sur ma cuisse. Je m’échappe un instant, juste pour remettre une grosse bûche dans le foyer, sur le lit de braises qui rougeoie encore.
Il a compris et me laisse gérer ce feu qui nous a fourni sa chaleur, mais dès que j’ai fini, il me reprend par la cheville et je suis allongée contre lui, les fesses contre cette queue qui se redresse plus vite que je ne le pensais. Damien m’entoure de ses bras et ses mains qui me ceinturent, pressent mes seins. Il les malaxe, les titille, les écrase, les soupèse. Il ne dit toujours rien, juste il me caresse la poitrine. Sa bite elle, est aussi raide qu’un piquet de parc et elle tente de me pénétrer alors qu’il persiste à me tripoter les nichons.
Il pousse sur ce mat qui se frotte au milieu de mes fesses et ce n’est pas ma chatte que trouve le gland fouineur. Il est sur mon illet sombre, mais le garçon sait-il seulement où il veut entrer ? Je ne dis rien non plus, me tortillant cependant le derrière pour chasser cette intruse qui cible de plus en plus le centre de l’anneau que je veux préserver. Alors que je sens les doigts qui m’arrachent presque les tétons, le pieu lui se fraye d’une seule poussée, une ouverture dans cet anus que je ne voulais pas lui donner.
C’est maintenant trop tard pour reculer et me voilà bel et bien enculée par cette queue énorme qui est plantée dans mon cul, jusqu’aux couilles. Je n’ai pas eu de douleur, mais il faut admettre que la mouille qui m’a coulé dans la raie tout au long de notre partie fine y est pour quelque chose. Quelle impression d’être dilatée outrageusement, quelle sensation d’être forcée, et voilà que le vit débute des mouvements presque circulaires, sans tenter de ressortir. Ensuite, commence un pistonnage en règle avec cette force tranquille de la jeunesse qui fait ses premières armes.
Il m’explose le derrière ardemment, il me plante le cul comme ce n’est pas permis et sa main tout doucement est revenue se positionner sur ma vulve encore béante. Il a vite trouvé le clitoris, s’est mis en devoir de faire aller son index dessus et je n’arrive plus à me taire. Je hurle de plaisir, en donnant moi-même de grands coups de reins qui font buter les burnes de Damien contre mes fesses.
Mon dieu, quelle sodomie, quel enculage, quel pied, un bonheur intense et je suis en transe de nouveau.
C’est énorme, c’est majestueux, ce gamin m’encule et je prends un plaisir de reine. Je suis perdue dans des pensées très controversées. Mais lui se moque bien de ce que je peux penser à ce moment-là de nos ébats. Il n’a pas d’état d’âme et m’enfonce sa bite dans le cul en soupirant de bonheur à chaque retour en moi. Puis, chaque coup de reins qu’il donne ou que je donne me jette dans les méandres d’un plaisir que je voudrais décrire, mais les mots me manquent. Je n’arrive plus non plus à être cohérente et je geins sans arrêt alors qu’il me défonce de plus en plus vite.
Ses doigts qui tournent eux, sur ma fente me plongent dans un plaisir proche de la folie. Je suis semi-comateuse alors que la queue me lamine les entrailles et que la main me fait frémir. Quand enfin je sens qu’il me gicle au fond du trou noir, le sperme que ses roustons laissent partir, je suis disloquée, à demi-inconsciente, et je n’ai d’autre choix que de laisser sortir ce plaisir qui m’inonde de partout. L’orgasme qui me secoue me laisse pantelante et sans voix. Combien de temps sommes-nous restés ainsi, lui la bite fichée dans mon cul et moi alanguie contre lui ?
Il me tient serrée, ses bras me bloquent dans cette position. Nous sommes pareilles à deux petites cuillères qui sont imbriquées l’une dans l’autre. Nous ne bougeons plus, goûtant juste à ces instants magiques, laissant nos sens reprendre le dessus. Son souffle dans mon cou est calme, il est sûrement fier de ce qu’il vient d’accomplir, heureux sans doute de s’être « tapé » la belle épouse de Michel, le copain de son père. Je goûte aux joies de sentir frémir cette pauvre petite chose qui m’a donné un immense bonheur. Elle est toute molle et commence un retrait de ce canal qu’elle vient d’occuper de si belle façon.
La pièce où nous sommes sent le chaud, et elle garde de nos ébats, une odeur de cul toute particulière. Je n’ose pas encore imaginer l’état de mon tapis, mais notre plaisir valait bien quelques petites taches sur une carpette. Après un temps infini, nous parvenons à nous détacher l’un de l’autre et nous prenons une douche rapide. Dehors la neige a cessé et le soleil est là, bien pâle ma foi, mais il nous fait comme un clin d’il.
Je me précipite à la buanderie, sors les vêtements de Damien du sèche-linge, et passe dessus un coup de fer et le voilà prêt à retourner voir Sophie. Avant de partir, il me serre dans ses bras, me murmure un merci timide à l’oreille et je le regarde quitter la maison avec ce petit air satisfait d’un homme qui a passé un excellent moment.
Moi, eh bien ! Je vais aller voir si le téléphone fonctionne de nouveau, j’ai tant de choses à te raconter !
Toi mon amour absent