SUITE DU COCU ENRAGE je suis cocu, tu es…
-"Louise, une sacrée garce ! Tu veux un rendez-vous avec elle ? Lembonpoint de Jérôme la prive des vrais plaisirs de son âge. Alors, hein, je me dévoue, jenfourne mon biscuit. Et Chloé ? Salue-la de ma part. Ne lui dis pas que je baise Louise." avait déclaré Serge
Quest-ce que ça pourrait bien faire à Chloé de savoir que Serge couche avec la femme de Jérôme ? Lattrister ? Au contraire la nouvelle devrait lamuser. Jérôme trompé, Louise infidèle : le tableau était inattendu, surtout en si peu de temps. Et de plus par celui que Jérôme avait chassé de notre lit. Quoique Voilà ce Serge bien proche de notre domicile, aurait-il des visées sur ma femme ? Voudrait-il se venger du mauvais pas où je lavais mis, de cette expulsion brutale par Jérôme hors du sexe de Chloé où je l’avais invité à prendre ses aises ? A-t-il pris goût à Chloé lors de cet accouplement autorisé? Jaurais tort de me réjouir trop vite du malheur conjugal de Jérôme, qui sait ce qui me pend au nez ?
Chloé a juré. Chloé jure facilement puis oublie, c’est une vilaine habitude. Cependant je suis devenu plus méfiant. Je fais confiance, mais ma confiance n’est pas aveugle. J’ouvre l’il, je cherche des indices du passage d’un homme dans ma maison et particulièrement dans mon lit. J’ai tout lieu de me réjouir, rien à signaler. Je garde aussi un il sur l’ami Serge. A la tombée de la nuit, à l’heure ou le boulanger se lève pour pétrir sa pâte, plusieurs fois j’ai repéré l’ombre qui fuyait Louise. Cela a duré un mois environ. Le manège a cessé. J’ai accroché Serge et d’un air badin j’ai lancé:
-Toujours dans les bonnes grâces de Louise?
-Pourquoi ? Tu es intéressé. Faut-il t’arranger un rendez-vous ? Les boulanger ont des horaires décalés, dorment l’après-midi. Quel jour te conviendrait ?
-Non, je m’informais juste pour savoir si tu prenais toujours le risque de te faire secouer par Jérôme. Méfie-toi, c’est une brute. Si un jour il vous surprend je ne donnerai pas cher de ta peau.
-Je choisis mes heures et mes lieux de rencontre. Il ne nous pincera pas demain, crois-moi. Ne te fais pas de souci pour Louise et pour moi. Si tu savais…
Comment savoir, sa phrase est restée en suspens et il s’est contenté de rire. Intrigué j’aborde le sujet avec Chloé. Etrangement elle n’est pas étonnée d’apprendre la liaison de Louise avec un amant. J’insiste sur le prénom :
-Il s’agit de Serge. Ne te souviens-tu pas de ce célibataire que je t’avais présenté?
-Comment oublier un partenaire aussi doué ? Mais Jérôme l’avait fait fuir en vitesse. Serge ne lui aura pas pardonné sa façon de le maltraiter; c’est normal. J’ai envie d’applaudir.
Espère-t-elle le retour de Serge. Il s’arrête à cinq minutes et pourrait retrouver le chemin de notre maison. Elle garde de lui l’image d’un partenaire "doué". Où allons-nous !
-Ce Serge n’a-t-il pas essayé de renouer avec toi pour passer du bon temps et reprendre là où vous aviez terminé ?
-Mon chéri, me soupçonnerais-tu d’infidélité ? J’ai eu trop peur de te perdre, je serais folle de recommencer. Tu dois me faire confiance, je t’aime. Cesse de te tourmenter.
Et ce soir là un regard de moi déclenche la tornade amoureuse. Chloé a retrouvé une jeunesse fougueuse, m’a merveilleusement ouvert son corps. Elle est amoureuse de moi, je n’ai pas droit au doute.
Or, un après-midi, sous la fenêtre de mon bureau, je vois passer le beau Serge. Il porte un bouquet de roses rouges, s’engouffre dans sa Clio et démarre. Il part certainement vers un rendez-vous galant. Va-t-il chez Louise ? N’irait-il pas faire un brin de causette à une autre ? Son départ a été trop rapide et inattendu. Je n’ai pas eu le temps de le suivre. Une autre ? Ce pourrait-être… Chloé. Je range mes affaires, trouve un prétexte pour m’absenter le temps de vérifier que tout va bien dans ma maison.
Hé ! Merde ! Ce Serge est gonflé, il a garé sa Clio dans mon jardin, devant ma porte de garage, comme sil était chez lui. Je nai même pas à en douter, Chloé lui a ouvert notre porte. Ce nest sûrement pas pour enfiler des perles.
Discrètement j’entre par la porte de la cave. Immédiatement je suis frappé de stupéfaction: toc, tac, toc, tac le sommier de mon lit bat la mesure. J’ai bien fait de ne pas l’avoir changé, son signal révèle les activités particulières d’un couple de fornicateurs. Me voilà renseigné : Chloé s’envoie en l’air, la salope me trompe de nouveau et il y a fort à parier qu’elle a reçu un bouquet de roses rouges des mains de Serge. Il est le mâle qui fait grincer mon sommier et qui va faire chanter ma femme.
Tout doucement je franchis la porte entre cave et entrée et j’ai immédiatement confirmation de mes suppositions. Une voix déformée par la volupté, forcément la voix de Chloé, dit tout le plaisir reçu dans l’assaut. Les amants atteignent leur paradis. J’écoute cet échange de gémissements, ces halètements précipités. Serge a été rapide et il se montre aussi habile que lors de sa première union avec mon épouse. A l’époque il pouvait espérer devenir l’amant hebdomadaire, je le lui avais proposé. Il n’a plus voulu attendre ma bénédiction, il a décidé de se servir. A entendre geindre ma femme, il la turbine hardiment, conforte ses positions d’amant vainqueur, confortablement installé dans mon lit. Simplement aujourdhui je ne vois pas les amants, la porte de ma chambre a été poussée et bâille à peine. Jai le son mais pas limage.
Je nentends plus que des souffles forts, les deux corps font une pause. La voix de Serge apaisée demande :
-Alors ma chérie, cétait bon ? Cest mieux ici ? Javais raison, cest meilleur dans un bon lit.
Chloé a du mal à récupérer, la réponse courte est murmurée et témoigne de la violence de ce rapport sexuel :
-Oui, tu avais raison.
-Ton mari mérite bien ses cornes. Lui aussi a essayé ce matelas à de nombreuses reprises, il ne se doute de rien, sinon tu le verrais débouler comme une brute. Heureusement il te croit fidèle et il ne voudra pas te fâcher en venant te fesser dans cette chambre. As-tu encore envie ?
La voix roucoule un long rire :
-Ouiiiiiiiih
Ma putain est lancée. Elle ne va pas se contenter dun coup si on lui en donne plus. Serge a vaincu ses bonnes résolutions et Chloé a ouvert ses cuisses. La voix grave reprend :
-On pourrait inviter ta copine à participer, ce serait une bonne façon de la récompenser. Non ? Tu ne veux pas ? Serais-tu jalouse. Réfléchis, cest aussi une façon dacheter son silence. Si tu veux tu seras seule à la fêter. Je vous regarderai. Jaimerais tellement assister aux embrassades de deux femmes.
Je nentends pas les réponses, je perçois un filet de voix féminine auquel succèdent les paroles de Serge :
-Quoi ? Jamais avec une autre femme ? Eh ! Bien, cest le moment de commencer. Le premier pas franchi, tu trouveras linspiration, les caresses senchaîneront de façon naturelle, vous vous découvrirez mutuellement. Allez, sois gentille, fais-moi ce plaisir. Mamour ? . Mais si. Va la chercher, elle viendra plus facilement si cest toi qui linvites à venir dans la chambre. Je taimerai encore plus fort. Ah ! Tu es formidable.
Des pas mous approchent de la porte, je recule à labri du mur, ma tête dépasse. Les pieds nus se dirigent vers mon salon, de dos je reconnais la robe de chambre de Chloé, elle pénètre au salon, ferme la porte. Serge sétire avec un son bruyant : « ohaho ! » qui couvre les paroles de ma femme. Mais à qui sadresse-t-elle ? Qui est cette copine laissée seule au salon ? Doù sort-elle ? Que fait-elle là ? Cest une embrouille de Serge pour pousser Chloé dans des pratiques spéciales dont elle aura honte de me parler. Si elle me trompe avec un homme puis avec une femme, elle va senfoncer dans un monde de luxure dont je serai exclu pour le plus grand plaisir de ce corrupteur. Il tient sa vengeance.
La discussion traîne. Je reconnais la voix de Chloé. Il y a aussi celle de Louise, la femme de Jérôme. Elles se répondent. Jaimerais savoir ce quelles se disent, connaître les arguments de lune pour convaincre lautre de rejoindre Serge dans mon lit. Louise est dans mon salon. La maîtresse de Serge, celle qui a réussi à se faire épouser par le boulanger a réintroduit Serge chez sa rivale dautrefois dans le cur de Jérôme. Elle aussi aura plaisir à pourrir Chloé. Mais étrangement elle ne se décide pas à partager les galipettes de son amant avec ma femme. Ces manigances me fichent le vertige. Impatient. Serge se déplace. Le trio improbable dans la chambre va se réunir dans mon salon. Serge tout nu, vu de dos, passe la porte. Aussitôt la voix de Chloé monte fort :
-Ah ! Non, pas ça. Tu las juré. Tiens parole, Serge retourne au lit. Pas de partouze sous mon toit. Insiste encore et je vous vire, vous chercherez une autre gourde pour cacher vos amours. Sortez ou je vous dénonce à Jérôme.
La porte du salon souvre une nouvelle fois, Serge sort à reculons, tire la manche de la robe de chambre de Chloé, mais mais la femme qui le suit, oui cest Louise. Chloé, du salon leur crie :
-Dans une heure je vous fiche à la porte, ne perdez pas votre temps à vouloir mattirer. Il faut que je refasse mon lit avant le retour de Paul. Filez
Et cela repart pour un tour dans ma chambre. Mon sommier fait de nouveau tac toctac toc. La porte du salon laisse passer Chloé, en robe. Elle tend loreille, sensible aux cris de souris de Louise, se passe une main sur la poitrine, lautre en bas du ventre, secoue la tête comme pour dire non et enfin se retire et ferme la porte. Elle est tentée, résiste, senferme pour ne plus entendre. Aujourdhui elle est forte, mais une heure cest long, très long quand on se force à ne pas succomber. Et à force dêtre tentée Chloé cédera, ira au lit avec les deux amants. Elle sacoquinera avec Louise, puis sera prise dans les filets de Serge. Javais espéré je désespère. Elle aurait pu me consulter avant de cacher les amours adultères. Elle ne men a pas parlé, elle se savait donc en tort, fautive complice. Et peut-être nourrissait-elle un vague espoir de « refailemele », imperceptible trouble de linconscient, désavoué et espéré en même temps ? Allez savoir.
Je nai pas réfléchi plus longtemps, je tambourine à la porte de Jérôme, je larrache à sa sieste, je lui enjoins de foncer dans ma chambre à coucher :
-Les portes sont ouvertes, cours, tu connais le chemin, fais comme dhabitude.
Il marche vite, mais veut savoir ce qui marrive
-Quoi encore ? Ta femme fait de nouveau sa salope ? Elle se laisse crapahuter le gazon du mont par un tordu. Tu as besoin de moi pour chasser son amant de ton lit ? Daccord, je viens rétablir lordre dans ta demeure. Dans la chambre ? Qui ? Serge, le même ? Ah ! Cest ça ! Je lai vu rôder dans le quartier. Je me disais bien quil sautait une bonne femme du secteur. Il est retourné chez toi ? Tu nas pas de chance. Mais fous-la donc à la porte ta putain de femme. Ce nest pas la mienne qui oserait, je te jure !
Ses cris de furieux avertissent les coupables dès son entrée dans le vestibule. Il franchit la porte de la chambre à temps pour rattraper Serge sur le bord de fenêtre. Louise a tiré le drap sur elle et ne verra pas les poings de son mari frapper son amant. Pour la deuxième fois Serge se ramasse contre la grille du couloir, prend des coups de pied au cul, descend lescalier beaucoup trop vite, atterrit brutalement contre la porte dentrée suivi de ses vêtements et couvert de menaces de mort. A ce moment Chloé sort du salon, se retrouve face au colosse. Il lattrape, la traîne jusquau lit, sassoit face à la porte, fesses contre celles de Louise épouvantée sous le drap. Sans chercher à comprendre pourquoi ma femme senvoyait en lair en robe et culotte de coton, il la plie sur ses genoux et lui prodigue la plus violente des fessées. Chloé hurle, se défend, essaie de parer les coups. Rien narrête la colère de ce cousin irrité par la mauvaise conduite de ma femme. Il arrache le coton, veut voir rougir à blanc ce cul bien connu : certains souvenirs réclament comparaison. Je connais toutes les insultes qui assaisonnent les claques.
Les mains de Jérôme sont douloureuses, il cesse une minute de frapper. Pour sa défense, Chloé crie
-Je nai rien fait. Tu es fou, arrête.
Le mensonge de cette effrontée accroit la rage de Jérôme. Il veut consolider son assise, recule sur le matelas, heurte le corps caché, envoie une main en arrière pour rétablir son équilibre, la pose sur des épaules. Il marque un temps darrêt, tourne la tête, observe la forme allongée derrière lui, saisit le haut du drap, tire et se penche sur Louise.
Je tire Chloé hors de la chambre, je la pousse au salon, je my enferme avec elle. Que vont penser les passants des cris de femme battue qui sortent de ma maison. Chloé voudrait intercéder. Je le lui déconseille vivement, Jérôme ne semble pas épuisé et pourrait lui demander des comptes sur la présence de Serge et de Louise dans notre lit. Ce nest pas le moment de lexciter davantage.
-Laisse les époux sexpliquer et songe plutôt à me raconter ce que tu espérais comme fruits de ta complicité. Battons le fer pendant quil est chaud. Agenouille-toi devant le canapé
-Oh ! Non, mon chéri, je nai pas fauté ave eux. Ne me bats pas toi aussi. Jai tellement mal aux fesses.
Je magenouille derrière elle, je rabats sa robe sur le bas de son dos, souris de la belle couleur de sa chair. Je réussis à extraire ma verge raidie par lévénement, durcie depuis mon arrivée, et dun coup, dun seul, je pénètre des chairs humides et brûlantes :
-Ton premier bénéfice est une excitation très forte, jai vu tes gestes quand tu as espionnés les amants. Ne nie pas, tu te caressais les seins et tu appuyais ta main sur ton sexe. Tu es dans de bonnes dispositions, profitons-en.
Bientôt les gémissements de Chloé couvrent les pleurs de Louise. La porte de la maison se ferme, Jérôme et Louise ont compris que nous nous aimons et nous quittent discrètement. Que deviendra ce couple ? Je ny pense guère, trop occupé à calmer les sens de Chloé. Elle ne boude pas son plaisir.