Le lendemain matin je pars bosser. Dans la chambre contiguë à la mienne, elle dort encore. Je la vois en passant puisque sa porte est restée ouverte. Elle dort à poil, son corps à moitié découvert par le drap.
Je ne la réveille pas, la laisse roupiller cette feignasse.
Elle a de la chance, je ne suis pas du matin. Et je n’ai pas trop de temps. Mais bon, si j’avais eu envie, je lui aurais fourré ma queue dans la bouche pour qu’elle la suce bien et lui redonne de la vigueur, tout en lui enfonçant un doigt dans le cul. Elle est là, disponible, offerte, pourquoi me priver ? Et elle doit payer sa pension.
Mais j’ai un peu mal à la bite, à force de l’avoir défoncée par tous les trous hier.
Elle ne perd rien pour attendre. On verra ce soir, ou demain.
Vers dix-huit heures je rentre du taf. Elle est à la maison, je constate avec ravissement qu’elle n’a pas bougé de chez moi, et qui plus est, elle s’est faite belle. Elle est bien coiffée, bien maquillée.
Elle arbore une tenue plaisante (un pull coloré et une jupe en toile qui lui arrive au genou) et porte des chaussures d’été à talons, très jolies.
En même temps, elle a dû en profiter pour se prélasser, ne rien glander.
En effet, elle a regardé la télé, lu quelques revues, et s’est empiffré : ma réserve de mes meilleurs cookies a descendu sérieusement. Elle peut toujours parler sans arrêt de régime, il y a loin de la coupe aux lèvres.
Bon, je me dis, elle a repris des forces, elle a raison. Elle va en avoir besoin.
Elle me confirme qu’elle n’a rien fait (j’avais deviné) mais que demain elle a des démarches administratives à faire, des gens qu’elle doit voir. Elle va partir pour la journée.
Je me dis qu’elle va trouver quelqu’un chez qui se faire inviter pour déjeuner, cette pique-assiette.
Evidemment, elle n’a même pas fait un brin de ménage, n’a rien préparé pour le dîner (même s’il y avait tout ce qu’il fallait dans le frigo), et même pas mis la table.
Je doute même qu’elle m’aide ce soir, mais je suis sans doute mauvaise langue.
Enfin, je suis de bonne humeur. Je ne me plains pas.
Après tout, elle sait comment elle doit payer son séjour, elle a compris le deal et tient à en rester là. Ça lui convient finalement. Elle n’a pas l’intention d’en faire plus. Donner son cul ça doit lui aller, ça n’est pas trop fatiguant, et en plus, elle y trouve son compte.
Elle ne m’a pas sauté au cou – faut pas rêver – mais elle m’a quand même accueilli en m’embrassant. Pas avec une bise sur la bouche, non, mais en me roulant carrément une pelle. On dirait que ça commence à lui plaire.
C’est agréable même si ça me donne l’impression troublante qu’on est tous les deux en couple.
Oui bah ça, jamais. Cinq jours à la tringler, c’est bien, mais c’est suffisant.
En fait, je suis crevé. Et il faut me mettre à faire le dîner. Pas question de compter sur son aide.
Je m’y mets, et commence à préparer le repas.
Je suis mauvaise langue, elle met la table, m’aide sans que je lui demande quoi que ce soit. Elle me raconte sa journée, je la trouve très volubile, presque enjouée.
Bien entendu elle ne me demande pas comment s’est passée la mienne. Pas dans ses habitudes de s’enquérir des autres, ça le je sais.
Mais elle est souriante, semble très en forme, elle chantonne presque.
Je vais bientôt servir le repas, elle est appuyée le dos contre la table, me regarde avec un air charmeur. Elle a son sourire énigmatique, des faux airs de Maria Pacôme (enfin, quand elle était jeune), j’ai l’impression qu’elle est en train de me faire son grand numéro de charme, de séductrice ; elle sait qu’elle me plait physiquement, elle en joue, c’est sûr.
Je pose un saladier sur la table, tout près de l’endroit où elle se trouve. Elle m’agrippe au passage, avec un geste langoureux, m’attrape le cou, m’attire à elle. Elle me roule à nouveau une pelle. Je la prends par la taille, automatiquement. Le patin s’éternise, elle se love contre moi, ondule, fait durer ; son baiser est vraiment passionné.
Ma main descend et lui palpe les fesses, je la sens frissonner ; ma main arrive à passer sous la ceinture, et même sous le slip, je lui pelote ses fesses nues, elle ne se plaint pas.
Je retire ma main et je remonte sa jupe tout en continuant à la galocher. Je plaque ma main sur son mont de Vénus bien renflé et je commence à le malaxer à travers le fin tissu : elle se met à gémir.
Mais elle est train d’y prendre goût, la garce !
Je me détache d’elle d’un coup : « merde, ça va cramer. » Ça n’est pas qu’un prétexte, ça va vraiment arriver si je n’enlève pas mon poêlon du feu.
Je nous sers le plat, elle s’assoit ravie, me fait même des compliments. Mais je perçois dans son œil qui s’est allumé et un sourire inhabituel qu’elle a des idées derrière la tête.
Moi qui ai eu mon compte hier, je suis presque pris à mon propre piège.
Nous dînons lentement, je prends mon temps pour faire suivre les plats. Je compte sur sa fatigue. Mais la salope n’est plus franchement fatiguée : elle a pu se prélasser au lit toute la matinée. J’aurais mieux fait de la réveiller en me levant et de la sauter encore ensommeillée. Mais objectivement, je n’avais pas le temps, dommage. Maintenant c’est moi qui suis rincé.
Pour le dessert j’ai prévu des fraises à la chantilly. Je fais d’abord la chantilly en versant la crème liquide dans le robot.
Elle est restée assise à table. Quand je jette un coup d’œil derrière mon épaule, je vois qu’elle me regarde avec un air sensuel, presque lubrique.
Merde, je n’aurais pas dû la regarder, elle a dû prendre ça pour une invite, ça l’a attirée. Elle se lève nonchalamment.
Moi j’ai sorti les fraises, les lave et commence à les équeuter. (Pour l’heure c’est moi qui ai l’impression d’être un peu équeuté…)
Elle est déjà derrière moi, se colle à moi, avec la sensualité d’un reptile. Elle me susurre :
« – Tu veux que je t’aide…?
— Non, non » dis-je de l’air le plus placide possible, « ça va. »
Je sens bien qu’une proposition d’aide de cette feignasse ça sent forcément l’embrouille.
Elle passe ses mains de chaque côté de moi, me colle son ventre contre mes fesses, ainsi que ses nichons pulpeux qu’elle presse doucement contre mon dos.
Je sens son souffle, son visage est tout près de mon cou.
« – Elles sont bonnes…?
— Je ne sais pas je les ai pas encore goûtées… »
Du bout de ses doigts fins, aux ongles soignés et vernis de frais, elle a saisi délicatement une fraise encore entière, entrouvre ses lèvres et très lentement, comme au ralenti, elle l’introduit dans sa petite bouche si bien dessinée comme si elle allait la sucer. Elle arrondit sa bouche au maximum – on dirait la photo d’une pub – je vois ses beaux yeux gris-verts qui brillent, à demi fermés, comme elle seule sait le faire. C’est un monstre de sensualité. Elle sait bien jouer d’autres rôles que celui de la parfaite conne immature.
La fraise disparaît totalement entre ses lèvres puis ressort, re-rentre à nouveau pour ressortir à moitié : enfin elle mord du bout de ses incisives dedans et me met le fruit ainsi amputé sur les lèvres que fatalement j’aspire.
Elle sait y faire avec moi. Je vois ses mâchoires bouger lentement, elle écrase sur son palais le bout de fraise avec dans les yeux un air gourmand. J’en fais de même.
J’acquiesce du chef :
« – Hum, est elle bonne…
— Oui » approuve-t-elle d’une voix feutrée, « et si fraîche… »
Evidemment elle me donne sa bouche que je ne refuse pas. Elle est encore toute sucrée du fruit, sa langue glisse dans la mienne ; je suce cet autre fruit frais et délicieux.
Ses bras sont passés autour de mon cou, je l’enlace de mon bras libre. On dirait qu’elle a repris goût aux activités sexuelles (avec un homme, du moins, je ne sais pas ce qu’elle a fait toute seule depuis des années) et que ça a réveillé sa libido.
Si ça continue, elle va finir par être insatiable.
Tout en la galochant, je me demande si elle a envie de manger ses fraises avec de la crème, ma crème je veux dire.
J’ai fini par lâcher mon couteau, la moitié des fraises seulement sont coupées.
Ma main droite va directe au petit renflement entre ses cuisses, puis trouve rapidement un passage entre son ventre et sa jupe, puis sous le slip et mes doigts glissent dans sa fente que je trouve déjà toute mouillée.
Deux de mes doigts jouent un ballet endiablé entre ses fines lèvres sexuelles, descendent jusqu’à l’orifice de sa conque, s’y engouffrent et commencent à la fouiller avec passion : elle se met à geindre tandis que je lui suce la langue.
Je lâche sa bouche, ressors mes doigts : ils sont tout luisants de sa sève. Je prends une fraise encore intacte et l’enduis de cette liqueur translucide et brillante, puis la mets entière dans ma bouche.
Je la savoure tout en regardant les yeux de Patricia qui commencent à rouler d’excitation, comme affolés, puis lui dis, bien dans les yeux :
« – Hum, moi c’est comme ça que je les préfère ! »
Elle est comme pétrifiée, un sourire figé un peu stupide sur les lèvres, terriblement troublée. Etonnée comme si elle ne savait pas qu’on pouvait inventer des jeux sexuels.
Je ne me démonte pas et lui dis :
« – Enlève ta culotte. Mais sans enlever ta jupe. »
Elle hésite une seconde, mais semble pour une fois bien décidée à me suivre dans mon jeu.
Je la vois se contorsionner et descendre sa culotte sans relever sa jupe. La jolie culotte rose en dentelles – elle m’a gâté – tombe sur ses chevilles. Je lui ordonne :
« – Donne-la moi. Avec ta jambe. Sans t’aider de tes mains. »
Elle sourit. Elle est encore souple. Elle lève son genou, puis la cuisse, amenant finalement son pied encore chaussé à hauteur de ma taille où, là, je daigne me saisir de son sous-vêtement.
Je le regarde, le retourne, et constate avec un sourire satisfait qu’il a une petite tâche de mouille. Je le porte à mes narines, renifle avec délectation les effluves sexuelles de Patricia.
« – Hum… Tu sens la chienne en chaleur… »
Je m’approche d’elle, la prends par la nuque, et lui mets le tissu léger sous le nez :
« – Sens. »
Elle a un petit mouvement de recul, un peu écœuré.
« – Ne prends pas cet air dégoûté, ma chérie, je ne vais pas te demander de la lécher. Je ne vais pas t’obliger à goûter à ta cyprine… »
Je pose la culotte sur la table. Je passe un bras autour de sa taille, ma main descend vite fait sous la jupe puis remonte, lui palpant ses fesses nues, tandis que l’autre a fait de même par devant, mes doigts retrouvant leur place, bien au chaud entre ses lèvres vulvaires.
Tandis que je lui pelote ses belles fesses charnues, je glisse deux doigts dans sa chatte et commence à lui astiquer le point G, d’abord lascivement, puis vigoureusement.
Ma bouche a repris sa bouche, je la gamelle avec fougue, elle geint, pousse des petits cris étouffés puisque ma langue la bâillonne efficacement.
Je laisse sa bouche pour lui dire :
« – Reste là. Ne bouge pas. »
Je vais au frigo, je prends une belle carotte.
Ma main gauche reprend sa place sous sa jupe et sur ses fesses, de l’autre je guide la carotte jusqu’à ce que je trouve l’entrée de sa conque. Et je commence à lui enfiler, doucement. Puis de plus en plus vite et de plus en plus loin je lui gode la chatte avec la racine ferme.
Je la regarde dans les yeux, ses beaux yeux verts qui palissent, j’embrasse ses joues, les bords de sa bouche, vicieusement.
Elle prend ma bouche, je lui suçote les lèvres, elle se met à haleter.
Ma main gauche ne reste pas inactive, elle s’insinue dans son sillon fessier, commence à lui caresser le petit cratère. De la main droite je lui baratte la chatte de plus en plus vite, sa respiration est courte, saccadée.
Quand mon majeur gauche force son petit orifice, elle se met à jouir violemment, elle en tremble sur ses jambes ; mon doigt bien planté dans le fond de son trou du cul la maintient debout, sa tête révulsée en arrière lui donne un air éperdu ; on dirait qu’elle est partie.
Je finis par retirer mes doigts et la carotte, elle reprend peu à peu ses esprits.
Elle me regarde avec un sourire un peu béat, euphorique. Je la mate droit dans les yeux et je croque dans la carotte :
« – Et… quoi de neuf, Docteur ! »
Elle rit brièvement. Elle aussi connaît Bugs Bunny.
C’est bon pour ce soir. Je mange mes fraises et la laisse tranquille, espérant qu’elle a eu sa dose et qu’elle ne va pas me sauter dessus.
Manifestement, la fatigue chez elle se fait sentir juste après, et vu l’orgasme qu’elle a eu (et qui a dû la vider), elle a rapidement les yeux qui se ferment à moitié et va se coucher de bonne heure.
Ça m’arrange. Je lui dis bonsoir et la laisse aller se coucher.
Elle me demande juste de la réveiller demain matin quand je pars bosser.