Gérard
Quand je gare ma voiture de location devant la bâtisse, Paul et Marie sont sur le perron pour m’accueillir chaleureusement… Marie est rayonnante dans une tunique orientale qui moule son corps généreux au plus près de ses courbes sensuelles. La fente ouverte jusqu’à mi-cuisses laisse entrevoir la dentelle de bas arachnéens. Ses cheveux sont remontés sur sa nuque en un savant chignon dont quelques mèches s’échappent.
Paul m’invite à entrer en m’appelant cher ami’ ! et je découvre la salle de séjour dont le coin salon est meublé à l’orientale. Paul me confie que Marie a acheté tout cela lors de son voyage à Paris et qu’ils ont été livrés récemment…
Cette coquine a donc mêlé l’utile à l’agréable… ou inversement !
C’est une profusion de tapis, de coussins aux formes diverses, des meubles bas et des sièges tout aussi près du sol… des brûle-parfums desquels s’échappent des volutes de fumée parfumée… et dans un angle de la pièce, un feu à l’âtre consume doucement plusieurs bûches…
Sage précaution, car les soirées de printemps sont encore fraîches…
Paul et moi nous nous installons de part et d’autre de la table basse pendant que Marie fait le service – champagne bien sûr – avant de s’installer à côté de son époux. Elle est à genoux, la robe largement fendue révèle ses cuisses plus haut que la bienséance le voudrait !
Nous bavardons tous les trois de choses et d’autres… des expositions parisiennes, des nouveautés au théâtre, des raisons pour lesquelles je veux vendre mon studio, etc.
Pendant ce temps, Marie fait le service et nous arrivons à la fin du repas…
Marie/Sofie
Toutes les bonnes choses ont une fin. Gérard est reparti à son hôtel et moi je retourne à la maison rejoindre mon coquin de Paul que je n’avais pas revu. Je me sens bien, épanouie. Gérard est un excellent amant qui sait me satisfaire…
Paul m’attend tout sourire sur le pas de notre mas. Il vient m’ouvrir la portière et m’embrasse très fort en me caressant les fesses. Le cochon veut toucher mon sexe et recueillir mes sécrétions intimes mélangées à celle de mon amant. Il lèche ses doigts en me faisant un clin d’il et m’embrasse à nouveau. Nos langues se mélangent. Un frisson me parcourt tout le corps…
Paul me prend la main pour rentrer à la maison. Il m’annonce qu’il a une nouvelle. Il a invité Gérard à nous rejoindre ce soir pour un apéritif dînatoire. Je lui ai retourné un grand sourire et l’ai passionnément embrassé à mon tour. Mon Paul est unique.
Paul me propose de me doucher et de me reposer avant de me préparer pour notre invité. Il s’occupe de tout. Il défait les boutons de ma robe et je me retrouve nue. Il me mate le coquin. Vite, je m’échappe pour cette douche réparatrice.
Je prends beaucoup de plaisir sous le jet tiède de la douche qui ruisselle entre mes seins, mon ventre et mon sexe. Je repense à toutes les parties de mon corps qui ont accueilli Gérard et qui m’ont donné du plaisir. Mes tétons sont encore très sensibles. Je m’enroule dans une serviette et m’allonge sur le lit, la tête encore pleine de toutes les étoiles générées par mon amant et je m’endors sereine et heureuse.
Le bruit de la vaisselle me réveille. Je me lave les dents, me parfume légèrement, attache mes cheveux et enfile une tunique orientale qui ne cache pas grand-chose de mon anatomie, ainsi qu’une paire de bas.
Paul prépare l’apéro. Il place quelques petites assiettes avec des verres sur la table basse. Il a allumé un feu. J’ai l’impression qu’il veut que l’on reste habillé léger malgré les soirées encore fraîches.
Il me regarde souriant. Il semble apprécier ma tenue. Il s’approche de moi pour m’embrasser et ajoute avec un sourire entendu qu’il a mis du champagne au frais !!!
Il branche la chaîne. La voix unique et envoûtante de Madeleine Peyroux commence la playlist de Paul et me donne des frissons. Un bruit de moteur vient se superposer à la mélodie. C’est Gérard qui doit arriver.
Paul et moi l’attendons sur le perron. C’est Paul qui s’avance le premier. Bienvenue « Cher ami » lance-t-il tout sourire à Gérard en le prenant dans ses bras.
Nous nous asseyons sur des coussins posés à même le sol autour de la table basse. Paul me rappelle que le champagne est au frais et que l’on doit accueillir comme il faut notre « Cher Ami ».
Je pense que c’est aussi pour que j’expose mes atouts. Les deux cochons se rincent l’il et je les vois avec un sourire entendu.
Paul ouvre la bouteille et nous trinquons à … la belle Marie. J’en rougis de plaisir. Quelle chance de me trouver ainsi auprès de mon mari et de mon amant !
Nous grignotons, picorons les petites gâteries préparées par Paul. Nous parlons de tout et de rien. Nous buvons. La température monte. Gérard hésite. Il ne veut pas trop boire, car il devra rentrer. Paul le stoppe tout net. Mon Cher Ami, je pense que tu vas rester avec nous ce soir. C’est plus sûr, tu ne crois pas ? Refuserais-tu une nuit de plus près de Marie ajoute Paul avec un grand sourire ? Gérard ne peut résister bien évidemment.
La musique continue à nous émerveiller. Patricia Barber vient de succéder à Abbey Lincoln. Paul se lève et me tire pour quelques pas de danse. Dans ses bras, je me laisse aller. Ses mains voyagent sur mon corps. Ma tunique ne cache plus grand-chose. Gérard est tout sourire. Ses yeux pétillent et ce n’est pas que le vin…
Paul se détache de notre étreinte et avec un grand sourire, me dit :
Et si tu invitais Gérard aussi à danser ?
Gérard ne se fait pas prier. Il prend le relais. Notre étreinte est toute aussi charnelle. Je me colle tout contre lui. Je sens son sexe durcir. C’est bon. Ses mains naviguent sur mon corps. Ses mains empoignent mes fesses. Nous nous embrassons. Je suis ailleurs. Je n’ai plus de repère. C’est une petite ivresse qui me fait voyager au pays de l’amour. Paul se lève et vient se coller derrière mon dos. Je sens son sexe dur contre mes fesses. Me voilà prise entre deux hommes qui me désirent et que je désire.
Mon sexe est trempé. Ma cyprine coule le long de mes cuisses. Mes jambes flageolent. Deux paires de mains prennent possession de mon corps…
Gérard
Paul me laisse danser quelques instants, seule avec Marie…
Quelle n’est pas ma surprise lorsque je vois s’afficher sur le grand écran de la télévision une séquence vidéo filmée par un drone montrant la voiture de Marie quitter la propriété, la suivre au travers des vignes jusqu’au moment où elle s’arrête près de ma voiture !
Puis ce sont une série de plans fixes, parfois pris en rafales, qui se mettent à défiler !
Marie m’avait dit que son mari était un peu voyeur, mais de là à filmer ou photographier les ébats de sa femme avec un amant… c’était quand même un peu gros.
Marie n’en revenait pas non plus et je la voyais tordre ses mains et s’agiter sur ses talons…
Oh… le coquin ! Je t’avais vu en train de filmer et de photographier mes ébats avec Gérard, mais je ne m’attendais pas à ce que tu nous les projettes ce soir ! Je croyais que c’était ton ’jardin secret’ !
Cela, ajouté à l’ambiance un peu chaude que la danse avait fait naître chez nous, a achevé de m’électriser… Mon sexe bandait à nouveau sous le fin tissu de mon pantalon et je tentais de dissimuler cette bandaison inopportune à mes hôtes quand Marie s’est approchée de moi en disant :
N’aie pas peur… Ce soir, Paul a envie de me partager avec toi… Pour lui, ce sera une première fois !
Et Paul fait un signe de la tête marquant son approbation !
Marie se lève et commence à se déshabiller au son de la musique qui continue de jouer en sourdine…
Elle ôte sa tunique orientale et défaisant d’abord le col serré autour de son cou puis, un à un, elle défait lentement les petits boutons de nacre qui maintiennent la robe fermée. Cette coquine fait durer le plaisir et notre attente… Tantôt, elle ouvre deux ou trois boutons du haut puis elle en fait autant en bas de la robe qui glisse bientôt sur ses épaules et Marie nous apparaît nue, avec seulement une paire de bas de soie blanche qui gainent ses jambes… Le tout tranche sur la peau mate et bronzée de Marie : waouh qu’elle est belle ainsi dans la maturité de femme de cinquante ans !
Depuis le début de la soirée, je réalise que Paul mène la danse…
N’est-ce pas lui qui m’a téléphoné au moment où j’arrivais à mon hôtel après avoir passé une partie de la journée dans les bras de sa femme ? Il le savait puisqu’il avait filmé et photographié une grande partie de nos ébats…
N’est-ce pas lui encore qui a concocté cette soirée pleine de douceurs et de désirs refrénés ?
N’est-ce pas lui qui m’a invité à danser ce slow langoureux avec sa femme qui s’est littéralement collée contre moi et sentir mon sexe dressé bandé dans mon pantalon ?
N’est-ce pas lui qui a préparé ce dîner avec des mets épicés, propres à nous exciter ? N’y a-t-il pas mêlé quelque aphrodisiaque ?
N’est-ce pas lui qui, dès que Marie est nue devant nous, la prend par la main et la guide vers l’épais tapis qui est étendu devant l’âtre ? Docile, elle s’étend parmi les coussins en s’étirant comme une chatte ?
N’est-ce pas elle qui, comme dans un scénario prévu, nous tend les bras en nous disant de la rejoindre en disant qu’elle a envie de nous… ensemble !
Paul et moi nous sommes nus rapidement… Polos, pantalons, slips s’entassent bien vite sur le sol dans un joyeux désordre, et riant, nous constatons que nous bandons comme de jeunes puceaux qui vont déflorer une vierge !
Paul est un beau quinquagénaire, sa haute stature aux épaules larges est impressionnante, son sourire carnassier montre des dents d’une blancheur éblouissante dans un visage hâlé. Je me sens un peu ridicule devant lui… Proche de la soixantaine, j’ai un petit ventre rond… mais ce que je remarque chez Paul, c’est son sexe qui se balance doucement, à moitié dressé sur son pubis : il est nettement plus long que le mien, mais aussi moitié moins gros pour se terminer par un gland proéminent qui fait pratiquement le double du diamètre de son membre…
Nus tous les deux, nous nous agenouillons près de Marie, un de chaque côté. Elle s’empare de nos sexes qu’elle masturbe longuement avec des yeux pleins de malice et de lubricité avant de me dire :
Allonge-toi sur le dos, je vais m’empaler sur toi… Paul me prendra le cul ensuite !
Je revois en un instant la position que nous avions eue l’après-midi… Marie écarte ses cuisses et enfonce mon vit dans son vagin qui est complètement noyé de cyprine. Elle colle son buste contre le mien… Je sens ses seins s’écraser sur les miens…
Paul nous regarde puis il se penche sur les fesses de Marie… J’imagine qu’il va pénétrer le sphincter de sa femme… Mais presque aussitôt, il brandit un Plug doré, un peu comme un trophée en disant que Marie s’était bien préparée !
Paul s’est approché des reins de sa femme et peu à peu, j’ai senti au travers de la fine paroi qui nous séparait, la progression de son sexe dans le boyau étroit de Marie qui l’encourageait à mi-voix…
Que de sensations… Je ne suis pas trop adepte de ce genre de choses, car je préfère les tête-à-tête aux ébats à plusieurs, que ce soit avec deux femmes ou comme ici avec un autre partenaire masculin… mais Marie est tellement bonne que pour une fois, c’est avec plaisir que je la partage… et en plus, avec son mari et sa bénédiction !
Ma position en dessous du couple ne me permet pas beaucoup de mouvements, mais la sensation des muscles intimes de Marie et les va-et-vient du sexe de Paul dans son conduit anal sont très excitants…
Mon sexe bandé comme jamais il ne l’a été (je suis de plus en plus persuadé que j’ai pris sans le savoir quelque excitant…) navigue dans la chatte de Marie chaque fois que son mari fait mine de se retirer et elle en profite pour faire aller son bassin dans une danse lubrique.
Elle est vraiment douée et je suis certain qu’elle doit avoir beaucoup d’amants avec lesquels elle joue de son charme et de son corps…
Notre plaisir monte… Paul va-et-vient de plus en plus vite dans le sphincter de Marie dans lequel il finit par jouir en poussant un grand cri… Je sens les pulsations de son sexe au travers de la fine paroi et quand il sort de cette gaine étroite dans laquelle il s’est libéré, je jouis à mon tour en déclenchant le plaisir de Marie…
Nous nous désunissons et récupérons quelques instants tous les trois sur le dos… les jambes quelque peu emmêlées. Puis au bout de quelques minutes, Marie se relève en nous disant :
Vous m’avez tuée ! Mais je suis tellement pleine de vos foutres que je dois passer à la salle de bains… Je vous retrouve dans notre lit ! À tout de suite !
L’invitation est claire… La chambre d’amis est oubliée… Paul me guide vers l’étage où Marie nous attend déjà, allongée nue au milieu d’un lit rond !
Après avoir échangé quelques baisers et caresses, nous sombrons tous les trois dans un profond sommeil…