Patrick m’accueille avec un grand sourire :
— Dis donc Pauline, avec ce tailleur, tu fais secrétaire de direction, dommage que c’est une serveuse que je cherche.
Il nous demande ce que l’on veut boire, Élodie un punch coco, et moi une bière.
Élodie me dit :
— Pas très féminin une bière, tu veux pas quelque chose plus en rapport avec ton nouveau look et peut-être ta nouvelle vie ?
— OK Patrick, plutôt un mojito !
— Pauline t’es déjà une vraie gonzesse tu changes aussi souvent d’avis que de culotte !
Je lui réponds avec un sourire :
— Il m’arrive aussi parfois de ne pas avoir d’avis !
Je ne reviens de ce que je viens de dire, quelle allumeuse.
On sirote tranquillement et j’observe le boulot qui me serait demandé par Patrick si j’accepte. Le but est simple je tourne dans la salle et dès qu’un verre est vide, je le débarrasse afin que le client en recommande un autre.
— Que risques-tu ? Essaye cela te fera de l’expérience.
Patrick me regarde et d’un clin d’il je lui donne mon accord. Élodie commence "tôt" le lendemain aussi elle veut rentrer, je me moque un peu d’elle sur le fait de "commencer tôt quand on bosse chez Pôle Emploi", en clair c’est 8h30 et quand même pas à 5h00.
Je discute avec Patrick, je commence le lendemain de vingt heures trente à minuit trente. Il me conseille de venir avec une tenue un peu comme aujourd’hui, il me prévient qu’il y aura des mains baladeuses aussi il faudra freiner toutes les ardeurs dès le début.
Élodie est contente de mon choix et effectivement il nous faut moins de 10 minutes à pied pour rentrer chez elle. Tout va très vite, on se déshabille, on se démaquille, et hop tout le monde au lit ! D’accord, elle commence tôt demain mais une grosse envie de câlin me vient, Élodie le voit alors elle me dit :
— Tu veux pas faire simplement l’homme ce soir ?
Mes doigts partent en balade dans son entrejambe, elle s’est fait une épilation totale, perso je ne trouve pas ça joli et je lui dis, cela fait trop petite fille et ce n’est pas du tout mon trip, elle me promet de se laisser pousser un ticket de métro pour me faire plaisir. Bon, il faut reconnaître que son pubis tout rasé est vraiment doux, aussi doux que ses seins.
Mes doigts continuent leur exploration, arrivent sur les lèvres qui sont déjà humides, aussi il m’est facile d’introduire un puis deux doigts très rapidement. Ils rentrent puis sortent puis rentrent puis s’amusent avec les lèvres comme si c’était les cordes d’une guitare.
— Je joue "jeux interdits", c’est le seul morceau que je sais jouer à la guitare. Lui dis-je.
Élodie éclate de rire puis me dit :
— Amène directement ta clarinette plutôt !
Mon sexe est au rendez-vous, fier il se tient droit, prêt à l’action, c’est donc sans soucis qu’il attaque sa mission spéléologique.
Quelques va-et-vient suffisent à déclencher chez Élodie des cris qu’elle ne peut retenir, tout va assez vite, j’ai l’impression qu’elle avait déjà eu ce qu’elle voulait mais moi je n’avais pas mon compte et mon sexe commençait à devenir demi-mou sans même avoir éjaculé.
Élodie s’en est aperçue et me met directement deux doigts dans l’anus et l’effet a été rapide, mon sexe est redevenu raide.
Élodie me dit :
— Je vais te finir en levrette du macho.
Et m’explique : elle vient coller ses fesses sur mon sexe et à grands coups de marche arrière, mon sexe lui envoie une dose de semence non négligeable peu de temps après.
Un petit tour aux toilettes pour nous deux, elle renfile sa nuisette et moi ma chemise de nuit et c’est accolés que nous nous endormons.
Au réveil, Élodie était déjà partie, j’avais toute la journée seule pour me préparer, choix des fringues, toutes les épilations à faire, c’est déjà long chez les femmes alors imaginez pour une travestie.
Quand Élodie rentre je suis prête, elle me propose de m’accompagner mais je préfère commencer seule.
J’arrive Patrick m’attend, je signe un mini contrat d’une semaine pour essai et je peux si tout va bien, transformer cet essai en contrat de trois ou six mois. Il m’explique mon travail, je débarrasse tous les verres vides et fais signe au serveur de passer à la table ou certains clients se retrouvent sans breuvage afin de refaire le plein. Apparemment le système de Patrick fonctionne bien, les clients détestent se retrouver sans verre surtout quand ils sont en groupe et donc cela les pousse à offrir une nouvelle tournée.
Les premiers habitués arrivent et systématiquement Patrick présente sa petite nouvelle "sur équipée" dit-il, "et c’est pour cela qu’elle a une voix grave !" rajoute-t-il.
La soirée se passe globalement bien, effectivement quelques mains viennent frôler mon postérieur et de suite en voyant mon regard leurs propriétaires s’excusent, prétextant une maladresse.
La soirée se termine, petit bilan avec Patrick, il me rassure en me disant que tout était bien, me fait la bise en me disant :
— A demain ma grande !
Je pars direction l’appartement d’Élodie, un groupe de jeunes hommes me siffle juste à la sortie de "l’autre monde", un plus hardi que les autres m’interpelle :
— Eh Mademoiselle tu m’ferais bien une p’tite pipe ou alors j’te saute ?
D’une voix grave je lui réponds :
— C’est moi qui vais t’enculer, jeune embryon !
Le groupe part en faisant des commentaires sur le "travelo".
J’arrive chez Élodie, elle m’attendait pour avoir des nouvelles de cette première soirée. Je lui raconte, les clients, le rythme et l’anecdote du groupe de jeunes. Elle les connaît aussi, des petits roquets me dit-elle, ça gueule de loin mais dès que tu en mets un au défi, ils se défilent.
Petite douche pour moi, Élodie part au lit, arrivée dans la chambre, je vois à ses épaules qu’elle a oublié sa nuisette, ça augure d’un bon moment. Je retire donc directement ma chemise de nuit et la rejoins.
— Pour fêter ton nouveau boulot, je nous ai acheté un nouveau jouet, me dit-elle
Je soulève la couette et je vois qu’elle est équipée d’un double gode ceinture, une partie déjà en elle et l’autre attend de venir visiter mon petit intérieur.
Elle me dit :
— Les deux godes sont interchangeables, j’ai gardé le plus petit pour moi.
J’attrape ce gros sexe, aussi gros que celui de Romain, je le bouge dans tous les sens et je vois Élodie réagir, son petit devant déjà bien faire son travail.
Je m’amuse, je bouge le gode comme si je passais des vitesses en faisant les commentaires, première, deuxième, troisième, etc.
— Bon ça suffit, dit Élodie. A moi de te faire faire voir à quelle vitesse les pistons peuvent aller, allez en position levrette !
Je m’exécute, me voilà donc à quatre pattes, la croupe en l’air prête à me faire prendre. Élodie enduit mon anus de gel juste avec un puis deux doigts, elle va très vite et se retrouve déjà avec son gros membre à taper sur mon orifice. Il est vraiment gros, c’est chaud, elle continue, je lui dis de se calmer mais elle s’en fout, elle continue de plus belle, chaque coup lui procurant à elle aussi des sensations.
Je sens mon anus commencer à mouiller, c’est la première fois je crois, ça y est son nud en plastique vient de rentrer, je pousse un cri comme si je venais de perdre mon pucelage hors ce n’est pas ma première bite ni en plastique ni en vrai mais jamais ce ne fut aussi gros et aussi dur.
Elle prend son pied comme pas possible, je sens sa ceinture toucher mes fesses, le gode est complètement dans mon cul, elle envoie des allers-retours à une vitesse que moi-même homme je n’arriverai pas à tenir, elle crie, se calme, ré accélère, j’ai l’impression de ne plus rien sentir, d’être juste un trou. Je commence à trouver le temps long, je vois le radio-réveil devant mon nez, cela fait déjà 20 minutes qu’elle me bourre.
Enfin elle fatigue et se retire, toute souriante elle me dit :
— Il est pas mal ce jouet non ?
Ne voulant pas lui casser son bonheur, je lui réponds d’un simple "oui".
Elle prend mon "oui" comme une déception aussi elle me dit :
— On fera encore mieux la prochaine fois.
Je pars aux toilettes, je tords du cul comme pas possible, elle me dit :
— Tu roules des fesses comme une bonne salope qui a bien ramassé.
Je la remercie pour ce moment de poésie.
La nuit est calme, le réveil douloureux, je sens mon anus à chaque pas, Élodie se demande si elle n’y est pas allée un peu trop fort pour une première fois. Je la rassure j’ai la journée pour m’en remettre car je ne travaille que le soir. Je choisis la tenue pour le soir, une petite robe patineuse très légère, comme je tords encore du cul, on va croire que cela vient de la robe comme cela.
J’arrive donc à "l’autre monde", Patrick me demande si en plus de débarrasser, je peux m’occuper de servir aussi de la table des solitaires. C’est une table ronde de huit places ou les gens seuls qui ont envie de discuter s’assoient. Il y a déjà un homme attablé, qui attend son whisky, Patrick m’explique que c’est Antoine, un habitué, il va prendre deux ou trois verres puis rentrer. Je peux si j’ai le temps, discuter avec lui me demande Patrick, il sera reparti avant les heures les plus chargées.
Le barman me montre comment doser le whisky, l’ajout d’un seul glaçon pour Antoine. J’apporte le verre et en profite pour me présenter, Antoine en fait de même, il me propose de prendre un verre, j’allais pour refuser mais Patrick me fait signe d’accepter, je vais me chercher un jus d’orange et viens m’asseoir face à lui.
On sent chez Antoine une grande éducation et culture générale, il parle un français avec un vocabulaire soigné. Il a 55 ans, a repris une petite société dans le coin il y a quelques mois après son divorce afin de changer d’air. Il a des enfants adultes qu’il ne voit que rarement, les semaines et mois défilant trop vite. A mon tour je lui raconte ma vie et comment malgré mon diplôme en mécanique, je me retrouvais en ce moment à faire la serveuse en travesti.
21h15, Antoine doit rentrer pour appeler un de ses enfants, il me remercie pour notre conversation, me donne une poignée de main, j’étais prête à lui faire la bise, et me demande si je serai là le lendemain pour continuer à faire connaissance, je lui réponds que ce serait avec plaisir.
La soirée se passe tranquillement surtout que je n’ai pas eu de travail supplémentaire, la table des solitaires restant vide après le départ d’Antoine.
Les jours passent assez vite, cela fait déjà plus de deux mois qui je bosse à "l’autre monde", c’est assez tranquille, tous les jours une petite demi-heure de discussion avec Antoine, j’adore sa culture générale, j’apprends plein de choses, mon innocence le fait rire, il en profite pour me donner des conseils, par exemple de ne pas me laisser endormir dans la situation ou je suis, sans doute assez amusante et confortable mais pas viable. Patrick est d’accord avec lui bien que je sois son employé.
Les nuits passent aussi assez vite car Élodie tient son programme, les godes étant de sortie pratiquement tous les soirs. Comme convenu aussi elle s’occupait de mon gourdin du matin, j’avoue que se faire réveiller le matin par une belle pipe c’est royal. Le rituel était fixé, ses doigts venaient caresser mes bourses rasées, mon sexe prenant de l’ampleur, sa langue venait humidifier les lèvres de mon gland, puis elle englobait mon gland avant de faire une gorge profonde. L’action était presque chronométrée, comme dit Élodie : "il faut respecter le planning, 10 minutes pour avaler ta vitamine E, 20 minutes de salle de bain puis cinq minutes pour un café et c’est parti !"
Antoine et Patrick ont raison, il faut que je me pose les bonnes questions sur mon avenir, cela fait plus de deux mois que je marche sur des talons, que je n’ai plus mis de pantalon, qu’après ma culotte c’est un soutien-gorge que j’enfile, que je me maquille aussi vite qu’une femme désormais mais est-ce une vie ? Et est-ce une vie de se faire sodomiser par un membre en plastique tous les soirs ?
Je raisonne à voix haute, Elodie me dit
— Que tu es chiant quand tu te poses trop de questions ! Viens plutôt m’aider à trier nos culottes et soutiens-gorges qui sortent du sèche-linge, ça c’est du concret !