Chapitre 5
Il était plus de 6 heures du matin, lorsque Alex m’a déposée devant chez moi.
J’étais épuisée, après cette soirée et cette nuit torrides. C’est à peine si mes jambes me portaient. Je me souviens juste d’avoir eu du mal à ouvrir la porte de la maison de vacances familiale, d’avoir ôté dans l’entrée le chemisier noué et ma jupe, qui étaient mes seuls vêtements, et de m’être laissée tomber, nue, sur mon lit, avant de sombrer instantanément dans un sommeil profond.
Je viens de me réveiller, et je regarde l’heure: midi passé! Il me faut du temps pour recouvrer mes esprits, et je me demande si je n’ai pas rêvé tout ce qui m’est arrivé. Mais je sens que mon minou et mon petit trou sont encore un peu sensibles, tant ils ont été… sollicités pendant des heures. Alex est vraiment une bête de sexe!
Je me lève, et je file dans la salle de bains, pour une douche matinale. Au passage, je surprends mon reflet dans le miroir… Ohlala! Je crois que je n’ai jamais eu des cernes pareilles sous les yeux!
Rafraîchie, et le corps encore humide, je prends un yaourt dans le frigo et quelques fruits, et je sors en tenue d’Eve pour m’installer sur la terrasse. C’est alors qu’un SMS arrive sur mon téléphone. L’écran affiche un numéro que je ne connais pas…
Bonjour Ambre,
Alex m’a donné ton numéro de téléphone et ton adresse.
Je voulais te dire que tu me plais énormément, et que j’ai beaucoup apprécié notre courte "danse" d’hier soir.
J’aimerais te revoir.
Je suis de repos aujourd’hui. Me permets tu de passer chez toi?
Bisous,
Sandra
La surprise passée, je réponds aussitôt à Sandra. Elle peut venir quand elle veut, dès maintenant, je suis chez moi.
Mon message envoyé, je mange yaourt et fruits, avec un grand verre de jus d’orange. Je viens juste de terminer, quand la sonnette retentit… Déjà? J’attrape au vol un paréo qui traîne sur un fauteuil, je le noue autour de ma poitrine, et je vais ouvrir. C’est bien Sandra…
Elle se tient devant moi, son visage illuminé par un grand sourire, un petit sac de plage à la main. Sous le soleil, je la trouve encore plus belle que cette nuit. Sa peau veloutée de métisse, couleur caramel, ses traits fins Elle porte un débardeur court et très décolleté, qui moule ses formes comme une seconde peau, et laisse voir son ventre plat et ses reins. En bas, une minijupe, découvrant entièrement ses longues jambes fuselées. Et puis, des chaussures à fines lanières, avec des talons incroyablement hauts. Je la désire déjà…
Je la fais entrer, et au passage, elle dépose un baiser léger sur mes lèvres. Pendant que je la guide vers la terrasse, elle s’excuse de son intrusion, et elle m’explique comment elle a eu mes coordonnées.
— Je n’ai pas arrêté de penser à toi, cette nuit, après votre départ un peu précipité. Alors, il y a une heure, j’ai appelé Alex. Il dormait encore! Il ne m’a pas tout raconté, mais j’ai compris que vous avez passé une nuit, disons… agitée. A priori, Alex n’en est pas revenu, et il a du mal à récupérer! Le connaissant bien, il faut que tu aies un sacré tempérament pour le mettre dans cet état.
— Tu sais, moi aussi il m’a épuisée, dis-je en riant.
— Ça se voit… Je veux parler des cernes sous tes yeux!
Nous arrivons sur la terrasse, et Sandra jette un coup d’il circulaire.
— C’est génial, ces claustras qui entourent ta terrasse. Idéal pour bronzer, n’est ce pas ? Me dit-elle avec un clin d’il.
— C’est mon père qui les a installés, il y a plusieurs années, pour ma mère. Elle est adepte du bronzage intégral.
— Pas toi ?
— Si, évidemment !
— Je vois, telle mère, telle fille. Mais ne te gêne pas pour moi, si tu as envie de continuer à te dorer au soleil.
— Ne te gêne pas non plus, si tu veux te "mettre à l’aise", répondis-je en dénouant mon paréo.
Mon cur commence à battre un peu plus vite, pendant que Sandra croise ses bras pour enlever son débardeur, et mon regard n’arrive pas à se détacher de ce corps qu’elle me dévoile. Ses magnifiques seins apparaissent ou plutôt, semblent jaillir fermes, en poire, avec des pointes sombres et saillantes.
J’installe un deuxième matelas près du mien, sans la quitter des yeux. Elle enlève ses chaussures, et elle dégrafe sa minijupe en me souriant. Elle sait qu’elle m’excite, et elle fait durer un peu l’attente, comme une strip-teaseuse. Enfin, le vêtement glisse le long de ses hanches, de ses cuisses. Le string qu’elle porte est aussi minuscule que le mien, hier soir. Elle se tourne pour poser sa jupe sur un fauteuil de jardin, et m’offre ainsi le spectacle de son cul, cambré, mis en valeur par la finesse de sa taille.
Elle se retourne encore, face à moi, pour détacher les petits crochets qui tiennent son string, elle le lance à côté de sa jupe. La voici nue, et je suis subjuguée par sa toute petite toison noire, taillée courte, en ticket de métro, qui prolonge la ligne de sa fente.
Nous nous allongeons côte à côte, sur les matelas, et la conversation s’engage entre nous. D’abord, des questions banales, sur mes séjours dans la région, mes goûts en matière de musique, de fringues (sexy) C’est moi qui amène la conversation sur un terrain plus intime.
— Alex m’a dit que tu étais bi
— Tu as pu t’en rendre compte hier soir ! Lorsque je me suis collée contre toi, pendant que tu dansais avec Alex.
— Oh oui ! J’ai adoré quand tu as massé ma chatte ! Tes doigts tout froids Avec les gens autour Putain ! Qu’est ce que tu m’as excitée.
— J’ai vu.
— Mais comment as-tu deviné que j’étais bi aussi.
— Un SMS d’Alex. Après que tu lui aies fait quelques confidences au resto.
— Le salaud !!
— Tu regrettes ? Me demande Sandra, pendant qu’elle commence à caresser mes hanches, mes seins et mon ventre, du bout des doigts.
— Non dis-je en laissant, à mon tour, courir ma main sur ses seins, que je sens durcir.
Je crois que je n’ai jamais vu une poitrine aussi belle, à la fois généreuse et ferme, pointant avec autant d’agressivité, provocante. J’en serais presque jalouse
Sandra approche son visage du mien. Son regard se trouble, ses lèvres humides, entrouvertes, sont une invite. Nos bouches se rejoignent, se découvrent. La pointe de sa langue s’insinue entre mes dents. Je passe mon bras autour de son cou pour l’attirer contre moi, et nous nous embrassons, voluptueusement.
Nos corps se serrent l’un contre l’autre. Je sens cette poitrine qui me fait rêver appuyée, écrasée contre la mienne. Elle doit deviner ce que j’éprouve, car elle frotte ses tétons contre mes nichons, et elle caresse mes fesses, en partant du creux de mes reins, jusqu’à la naissance de mes cuisses.
Nous nous mettons à gémir. Discrètement, mais sentir le souffle de Sandra sur mon visage me rend folle de désir. Ma main se glisse entre ses cuisses, qu’elle ouvre pour moi. Elle s’offre à ma caresse. Je sens sa chatte humide, palpitante, et je fais aller et venir mes doigts le long de sa fente. Ses grandes lèvres s’écartent, sans que j’ai besoin d’appuyer, et son petit bouton est déjà sorti de son étui.
— Laisse moi m’occuper d’abord de toi, m’ordonne-t-elle d’une voix douce et suave.
J’obéis, subjuguée par sa beauté et sa sensualité. Elle peut tout me demander. Je m’allonge sur le dos, et j’ouvre en grand le compas de mes jambes repliées, mes pieds posés de par et d’autre du matelas. Elle vient s’agenouiller entre mes cuisses. Elle pose ses mains sur mes genoux, pour les écarter encore plus, et contemple mon abricot juteux.
L’attente est insupportable. Je lui jette des regards implorants, en jouant avec les aréoles de mes seins, que je tourne entre mes doigts.
Enfin, elle plonge sa tête entre mes cuisses. Lentement, sa bouche s’approche de mon sexe affamé. Elle dépose d’abord des petits baisers humides, puis ses lèvres s’appuient plus franchement sur ma chatte, et je me mets à feuler.
Simplement avec sa bouche, elle m’ouvre. Alors seulement, sa langue commence à aller et venir le long de mes petites lèvres, remontant de plus en plus haut, jusqu’à lécher mon clito. Ce contact me rend folle. Je prends sa chevelure entre mes mains, pour guider ses caresses.
Elle se concentre sur mon petit bouton, avec ardeur, semblant savoir ce que j’attends. Elle le suce, l’aspire, le mordille même, m’arrachant de petits cris. Au bout de quelques instants de ce traitement, je ne sais même plus qui je suis, où je suis. Seules ma chatte et la bouche de Sandra, la montée de mon plaisir, existent pour moi.
Sandra ne me laisse aucun répit. Je sens deux de ses doigts s’enfoncer dans ma grotte. D’abord juste la première phalange, massant la porte de mon intimité, tournant, s’écartant. Puis, insensiblement, allant de plus en plus profondément, pendant qu’elle continue de sucer mon clito. Je geins, je la supplie :
— Oh Sandra ! Oh ouiii ! Continue Plus profond, fourre moi tous tes doigts
Mais elle continue à son rythme. Elle sait où trouver mon point G, et elle l’atteint juste au moment où elle introduit un troisième doigt. Cette fois, je suis incapable de me contrôler. Je gicle sur le visage de Sandra. Je jouis…
Je ne suis pas rassasiée, et à son tour, Sandra succombe au désir. Elle veut son orgasme.
Elle vient sur moi, à genoux, en 69. Je découvre en gros plan, entre ses cuisses, son abricot sombre. D’une main tremblante, j’écarte les grandes lèvres, plus foncées que le reste de sa peau, au creux desquelles s’ouvre son petit coquillage, d’un rose nacré, brillant des filets de cyprine qui en coulent.
J’embrasse cette chatte aux effluves épicées, sensuelles, et je bois sa sève. Au contact de mes lèvres et de ma langue, Sandra se cabre comme une pouliche sauvage, en gémissant. A mon tour, je dévore sa chatte, son petit bouton. J’y mets toute mon envie de la combler à mon tour.
Elle se frotte sur mon visage barbouillé de sa mouille, tout en me doigtant encore et encore, en suçant et en massant mon clito, le tournant entre ses doigts, le pinçant, le mordillant. Nous ne sommes plus que deux chiennes en chaleur. Plus rien ne compte.
Sandra jouit la première, en criant de bonheur. C’est la première fois que je fais l’amour avec une "vraie" femme fontaine, et elle m’inonde littéralement de sa sève. Je viens aussitôt, surprise par un orgasme soudain, qui me fait hurler, et me terrasse complètement.
Sandra s’écroule sur moi, pendant que je continue de caresser ses fesses, hypnotisée par son petit illet plissé. Une pensée me traverse : Alex l’a-t-il prise, elle aussi, par son petit trou ?
Il nous faut plusieurs minutes pour récupérer. Lorsqu’elle se relève enfin, je vais chercher une serviette de plage, et nous nous essuyons mutuellement.
Après avoir bu un grand verre d’eau, nous nous allongeons de nouveau côte à côte. Je contemple le corps nu de Sandra. Je ne m’en lasse pas
— Tu as aimé ? Me demande-t-elle.
— Tu en doutes ? Tu ne m’as pas entendue crier ? Tu n’as pas vu ma chatte couler.
— Si Et ça ne t’a pas dérangé, quand j’ai giclé sur toi ?
— Non. Au contraire. Ça m’a excité d’en être la cause, et j’adore boire ta mouille.
— Tu es super. Alex a vraiment bon goût. J’avais prévu un cadeau pour toi
— Qu’est ce que c’est ?
— Attends, me répond Sandra en se levant, pour aller chercher son sac de plage. C’est mon jouet préféré
Intriguée, je la suis des yeux. Elle sort de son sac un superbe sextoy. Un gode double, aspect cristal, rose, imitant deux sexes d’hommes, leur veinure, les glands.
— Tu veux l’essayer avec moi ? Me demande-t-elle avec une moue gourmande.
— Tu poses la question ? J’ai hâte, rien qu’en le voyant.
Sandra s’installe face à moi, et me guide. Elle veut que nous mettions en ciseaux, face à face. Les fourches de nos jambes s’emboîtent l’une dans l’autre et, avec des petits mouvements de nos bassins, nous rapprochons nos sexes.
Sandra enfonce la première une extrémité du double dong dans sa fente, en se mordant les lèvres tant elle est excitée. Puis j’avance vers elle, en ouvrant ma chatte avec mes doigts. Je recommence à couler, et l’autre extrémité du sextoy me pénètre facilement. Je ferme les yeux pour goûter cette sensation incroyable.
En ondulant des hanches, nous nous rapprochons encore, nous empalant mutuellement sur le gode, jusqu’à ce que nos grandes lèvres se touchent. Sandra me regarde alors, avec une expression coquine, et commence à bouger ses reins. Chacun de ses mouvements soulève une vague de plaisir, qui naît dans mon ventre, diffuse dans mes cuisses et mon dos, et fait saillir mes seins.
A mon tour, je me mets à bouger, et là c’est un festival de sensations. Nous nous excitons l’une l’autre, sans limite, chacune pénétrant l’autre, bougeant en elle. Ce gode diabolique semble vivant.
Je commence à caresser mon petit bouton, mais Sandra écarte ma main, qu’elle remplace par la sienne. Et je lui rends sa caresse.
Je ne saurais pas dire pendant combien de temps nous nous sommes baisées mutuellement. Le registre des variations de nos sensations semble infini. Nous sommes sur une autre planète.
La souplesse du gode nous permet de nous redresser, sans cesser d’aller et venir dans nos minous en feu. J’en profite pour caresser les seins de Sandra, pincer ses tétons, et je m’aperçois qu’elle aime que je la fasse souffrir.
— Oui, continue Ambre Pince moi plus fort, n’aies pas peut Oh oui, c’est bon. Pince mon clito aussi Oh oui !!!
— Je veux essayer aussi Pince moi Oh oui, putain ! C’est bon !!! Plus fort ! Oui.
Je jouis, au moment où Sandra écrase et tourne mon petit bouton entre ses doigts. Elle me suit de près. Et nous continuons ainsi. Longtemps. Je jouis de nouveau, mais je continue de faire bouger le gode dans la chatte de Sandra, jusqu’à ce qu’un ultime orgasme la laisse épuisée, pantelante, allongée sur le dos, les bras et les jambes en croix.
— Tu es très douée pour t’en servir, me fait-elle remarquer.
— Merci ! Ça ne te dérange pas si je montre ton cadeau à Alex, et si je lui dis que tu es venue ?
— Pas du tout. Mais au fait, tu n’as pas cours de voile avec lui, cet après-midi ?
— Si. Ohlala, c’est dans un quart d’heure !
— Dépêche toi de te préparer, si tu ne veux pas être en retard.
— Mais au fait, dis-je J’ai une idée : si on lui faisait une surprise Tu viens avec moi au cours.
— Mmmmmh, c’est une bonne idée ! J’ai envie de voir sa tête quand nous arriverons toutes les deux.
— Tu as un maillot ?
— Juste un bas. Un string, mais ça ne déplaira pas à Alex.
— Et à moi non plus !
Nous éclatons de rire, et je rentre pour me préparer. Quelques minutes plus tard, Sandra et moi arrivons au club de voile, où Alex m’attend déjà.