Notes de l’auteur :
Porté à la fois par les encouragements d’une lectrice et le retour de l’inspiration, j’ai décidé de reprendre les aventures de Marc et Nina là où elles en étaient. Pour rappel, le couple d’amoureux sans tabou a quitté Lyon pour se lancer dans un grand roadtrip européen. Après avoir traversé visité Rome et traversé l’Italie, après avoir traversé l’Adriatique et visité Athènes, ils sont, à leur septième jour de voyages, sur le point de se rendre dans les Cyclades pour rendre visite à un couple d’inconnus rencontrés sur le ferry.
–
N’étant pas du matin, Nina a relativement mal vécu notre départ d’Athènes pour les Cyclades. Notre ferry partait à huit heures du port de Rafina, où il fallait être une demie heure avant le départ, et qui était à quarante cinq minutes de route. Le calcul était simple, il fallait se lever tôt. Aussi, j’avais dû tenter par trois fois de la réveiller. Elle gisait dans le lit, entièrement nue, tandis que je rangeais nos affaires et me préparais. Seule l’odeur du café frais a fini par la faire émerger. Je lui ai apporté une tasse, qu’elle a bue au lit, puis quand il a fallu qu’on parte, elle s’est levée et a simplement enfilé une robe et ses chaussures. Elle a évidemment dormi jusqu’au port, et n’a commencé à se réveiller qu’une fois dans le bateau, après un deuxième café. Ses cheveux ébouriffés et ses grosses lunettes de soleil sur le nez, elle regardait la mer tandis que le soleil réchauffait lentement sa peau, et moi je la regardais plus amoureux que jamais.
Qu’elle était belle ! Comment m’en lasser ?
Le ferry s’est d’abord arrêté à Tinos, puis Mikonos, où est descendue une bonne moitié des passagers, pour la plupart de jeunes gens en quête de fêtes. Puis, enfin, nous sommes arrivés à Naxos. Il était un peu moins de quinze heures et Nina était cette fois complètement en éveil. Après avoir regagné la voiture, et malgré l’attente dans la cale du bateau et la chaleur qui y régnait, elle chantait à tue-tête sur l’une des chansons de notre playlist. Je la regardais avec de grands yeux, la trouvant belle et folle tout à la fois. Posant une main sur sa cuisse, je n’ai pas pu m’empêcher de l’arrêter dans sa chanson pour l’embrasser.
Comment est-ce qu’on va la trouver ? m’a-t-elle dit alors que nous quittions enfin le ferry.
Je sais pas. On va voir à la sortie.
Elle m’a rien dit dans le message.
La veille, avant de nous coucher, nous avions envoyé un message au couple d’inconnus rencontrés dans le bateau entre l’Italie et la Grèce, en leur disant qu’on arriverait dans l’après-midi sur l’île. Pour seule réponse, on avait reçu un message disant «Super!». Aucune autre information.
On les appellera en sortant d’ici, ai-je dis à Nina. Ou au pire on ira se balader.
On n’a cependant pas eu beaucoup d’effort à faire pour la trouver. Blonde comme les blés, vêtue d’une courte robe d’été bleu turquoise, et immobile à côté de l’arrêt de bus qui se trouvait à la sortie du quai, elle était facilement reconnaissable malgré la foule. Elle nous a d’abord souri en reconnaissant le van, puis nous a fait un signe de la main. Nina s’est décalée vers moi pour la laisser monter, et elle nous a lancé un grand «Hello!» assorti d’un autre grand sourire.
Je vais vous guider jusqu’à la villa, a-t-elle dit en anglais, c’est à quarante minutes environ.
J’ai acquiescé et suis sorti du port, attendant ses directives. Nous sommes ainsi sortis de Naxos, et avons pris la route allant au nord. Une route faite de virages et de paysages magnifiques, mer turquoise à gauche, massifs rocheux et secs à droite. Cependant, au bout d’une dizaine de minutes, je me suis rendu compte qu’il y avait une question que je devais vraiment poser.
Pardon, ai-je commencé, mais je me suis rendu compte que je ne connaissais même pas vos prénoms !
Oh mon Dieu ! a-t-elle répondu en mettant ses mains devant sa bouche. C’est vrai ? Désolé ! Je m’appelle Kriestin ! Et l’homme que vous avez vu, c’est Simon. Mais moi je l’appelle Maître, plutôt. Et vous ?
Euh, moi c’est Marc.
Et moi Nina, a répondu l’intéressée.
Nina et Marc. Kriestin et Simon. Ça va sonne bien, on va bien s’amuser !
Kriestin débordait visiblement d’énergie et de joie de vivre. Durant la demie-heure de route restante, elle nous a raconté leur histoire. Elle était néerlandaise, Simon était allemand. Ils avaient fait connaissance sur un site de rencontre, comme bien souvent de nos jours, et avaient commencé leur histoire par une longue relation virtuelle, faite d’e-mails enflammés et de conversations par webcams interposées. Le courant passait plus que bien, et puisque chacun d’eux vivait près de la frontière germano-néerlandaise, ils ont décidé de se retrouver dans la vraie vie. Ça a été le coup de foudre, instantanément. Comme ils en avaient parlé avant de se voir, chacun connaissait les penchants de domination et de soumission de l’autre. Aussi, il ne leur a fallu que quelques rendez-vous avant que Kriestin ne demande de devenir la soumise à temps plein de Simon. Elle n’avait que vingt-et-un ans mais savait, à cet instant, que c’est ainsi qu’elle voulait vivre sa vie, soumise à un homme de dix ans son aîné. A présent, cela faisait deux ans qu’ils vivaient ainsi et elle était plus heureuse que jamais de pouvoir servir son Maître. Kriestin nous a ensuite expliqué que Simon était d’origine grecque, et que c’était le deuxième été qu’ils passaient dans cette maison familiale.
Si ça se passe comme l’année dernière, vous ne serez pas déçus ! a-t-elle rajouté avec un sourire.
Peu après avoir passé le village d’Abram, Kriestin m’a dit de m’engager sur une petite route à gauche. C’était plus un sentier qu’une route, à vrai dire, et je remerciais mon van d’avoir de bonnes suspensions. Au bout du chemin se dressait une maison de taille tout à fait honorable, blanche au toit bleu, typique du coin. Je me suis garé devant, et Kriestin nous a guidés à l’intérieur. A peine avait-on passé la porte qu’elle a passé sa robe au-dessus de sa tête, sous laquelle elle ne portait rien.
C’est une des règles de la maison, nous a-t-elle dit en souriant. Je dois toujours être nue quand on est ici.
J’ai senti Nina frapper mon épaule, elle avait bien vu que j’avais du mal à détacher mon regard du fessier de notre hôte. Kriestin nous a ainsi fait traverser la maison, jusqu’à la terrasse qui donnait sur une magnifique piscine et la mer, et où nous attendait Simon. Elle s’est aussitôt mise à genoux à ses pieds, en position d’attente, tandis que son Maître lâchait son journal pour nous accueillir.
Bienvenue ! a-t-il crié en nous ouvrant ses bras. Bienvenue chez moi à Naxos !
Merci beaucoup pour l’accueil, a répondu Nina ! C’est super ici !
Oui vous verrez, c’est très sympa, a-t-il répondu avec un sourire équivoque. Votre voyage a du vous crever. Je vais vous montrer votre chambre, et ensuite on pourra manger autour de la piscine si vous voulez. Kriestin va nous préparer un apéritif.
Oui Maitre, a répondu l’intéressée.
Simon nous a montré notre chambre à l’étage, avec vue sur la mer et salle de bain privative. Le genre d’endroit qui vous donne envie d’y séjourner un long moment.
C’est la plus belle chambre de la maison, nous a-t-il dit en souriant. Bien, je vous laisse vous installer et vous décrasser si vous le souhaitez, je vous attendrais sur la terrasse.
Nous l’avons remercié puis je suis allé chercher nos affaires dans la voiture. Quand je suis revenu dans la chambre, Nina était nue et s’apprêtait à prendre une douche. Je me suis évidemment proposé de l’aider à se savonner, et j’ai passé un long moment sous l’eau à caresser son corps, dans le moindre de ses recoins. Nous ne nous sommes pas trop attardés, par respect pour notre hôte, et sommes sortis de la douche un peu plus propres et un peu plus excités qu’en arrivant.
Nina n’avait enfilé qu’un petit short en jean et un débardeur très échancré, mais elle paraissait bien vêtue en comparaison de Kriestin, qui était en train de nous servir des verres de vin sur la terrasse, entièrement nue. Simon aussi, avait opté pour une tenue légère, et ne portait qu’un petit short en coton à peine plus grand qu’un sous-vêtement. Pas de doute que ces deux là n’avaient pas de problème de pudeur.
Kriestin nous a servi trois verres de vin blanc bien frais. Voyant notre surprise de la voir ne pas se servir, Simon nous a précisé qu’elle avait un régime spécial. Nous avons trinqué, et dès lors que Simon était installé dans son siège, Kriestin est venue s’agenouiller entre ses cuisses. Elle a alors tiré sur l’élastique du short, et sorti le sexe de son Maître.
Vous ne serez pas choqués par nos murs j’imagine, a dit Simon tandis que sa soumise commençait à le sucer. Ici nous n’avons pas de tabou, et libre à vous d’en faire de même.
Ne sachant pas bien quoi répondre, je l’ai remercié, et je lui ai promis qu’on suivrait son conseil. Tout en sirotant son vin, Simon nous expliquait l’histoire de sa famille et de cette maison. Il nous a informé également que des amis risquaient de passer à un moment ou à un autre. J’ai acquiescé, mais en réalité, ni Nina ni moi n’étions vraiment concentrés sur la conversation, bien trop occupés à regarder Kriestin s’étouffer en enfonçant le sexe de Simon au fond de sa gorge. Lorsqu’il s’est arrêté de nous parler, on a compris qu’il était en train de jouir, et que c’était au tour de Kriestin de prendre son apéritif. Les lèvres engluées, elle a retiré le sexe de sa bouche et a remercié son Maître. Celui-ci nous a regardés avec un petit sourire en coin, très fier de sa soumise.
Et si on allait profiter un peu de la piscine avant de manger ? a proposé Simon.
Il s’est alors levé et à retiré son short, puis a plongé nu dans la piscine.
J’imagine qu’on a pas besoin de maillot ? m’a dit Nina.
Je lui ai souri, et ai commencé à me déshabiller. Le spectacle de nos amis avait titillé mon excitation, mais voir Nina se jeter entièrement nue dans la piscine m’a donné une belle érection. La remarquant, Simon me dit :
J’imagine que Madame sait y faire, mais au cas où, Kriestin peut vous aider également.
Nina m’a alors lancé un clin d’il, me faisant comprendre qu’elle n’y voyait pas d’inconvénient. Nina était un tantinet jalouse, mais tant qu’elle était présente, elle acceptait volontiers d’autres partenaires de jeu. C’est ce que j’aimais chez elle. Elle était aussi belle qu’ouverte d’esprit. Et puis il faut dire que nous jouions en terrain connu. Deux jours avant, et alors que nous ne connaissions même pas son prénom, je pénétrais le sexe offert de Kriestin tandis que Nina jouissait en se frottant contre sa bouche.
Je me suis alors assis au bord de la piscine, les pieds dans l’eau, tandis que Kriestin se mettait entre mes cuisses, et que Nina nageait vers nous pour nous rejoindre. Sans poser plus de question, la jeune blonde a pris mon sexe entre ses doigts fins, puis dans sa bouche. Pendant un instant, elle a ainsi tété mon gland, mais Nina, arrivée derrière elle, avait d’autres projets, et a poussé sur l’arrière de son crâne jusqu’à ce que je pénètre au plus profond de sa gorge. Kriestin a toussé un instant, mais visiblement habituée à ce genre de traitement, s’est mise à aspirer mon membre, allant et venant dessus, m’arrachant des grognements de plaisir. J’avais une main dans la chevelure blonde de Kriestin, l’autre dans la chevelure brune de Nina, et la mer face à moi. J’étais incontestablement au paradis. Nina aussi tenait Kriestin par les cheveux, imprimant le rythme de ses allers et venues sur mon sexe, et je pouvais apercevoir sa deuxième main s’activer entre les cuisses de la jeune soumise. Ses yeux, par contre, étaient rivés dans les miens.
Dis moi avant de jouir, m’a-t-elle dit.
J’étais déjà sur le point de non retour. Moins d’une minute plus tard, je soufflais à Nina que le temps était presque venu pour moi. Aussi, elle a tiré d’un coup sec sur la tête de Kriestin, libérant mon membre, mais pour un temps très court seulement. Comme une vorace, Nina a pris la place de la blonde, et enfoncé mon sexe au fond de sa gorge. Mon sexe lui appartenait et elle comptait bien le montrer. Je n’ai pas mis longtemps avant d’éjaculer abondamment dans l’sophage de Nina en grognant. Celle-ci, avec ses deux mains posées sur mes cuisses et ses yeux dans les miens, m’a avalé jusqu’à ce que la source soit tarie. Alors elle a retiré mon membre de sa bouche, passé sa langue sur ses lèvres en souriant, et plongé à nouveau dans l’eau.
Votre amie a du caractère, m’a dit Simon qui était retourné s’assoir à table.
Je vous le fais pas dire… ai-je répondu en reprenant mon souffle. Elle est tout à fait incroyable.
Je comprends. J’ai la même ici.
Depuis combien de temps vous ne l’avez pas autorisée à jouir ? ai-je demandé en regardant Nina et Kriestin discuter dans l’eau.
Deux mois.
Et comment ça se passe ?
Elle est un peu plus chienne chaque les jours. La situation est parfaite pour nous deux. Vous n’avez pas essayé avec Nina ?
Parfois, mais jamais très longtemps. J’adore bien trop la voir jouir.
Je peux comprendre. Installez-vous, je vais chercher de quoi manger.
Nina est sortie à ce moment de la piscine pour s’assoir sur une chaise au soleil, le corps encore dégoulinant. D’un geste de la tête, je lui ai demandé si tout allait bien, ce à quoi elle m’a répondu oui par un sourire. Parfois on a pas besoin de se parler. Je l’ai regardée fermer ses yeux, et laisser sa main glisser le long de son ventre, jusqu’au haut de sa cuisse. Là aussi, je n’ai pas eu besoin de mot pour comprendre qu’elle était encore très excitée. Avec le temps, nous avions appris à ne plus avoir beaucoup de limites, aussi je n’ai pas été étonné de voir la main de Nina se loger entre ses cuisses, et commencer à titiller son sexe.
Je vois pourquoi vous aimez la voir prendre du plaisir, a dit Simon en revenant sur la terrasse avec dans les mains un plateau rempli de nourriture. Kriestin, sors de la piscine et rend toi utile s’il te plaît.
La jeune blonde s’est exécuté et d’un geste de la tête, Simon a désigné Nina, qui avait reposé ses mains sur les accoudoirs de la chaise. Kriestin est immédiatement allée vers ma belle, lui a souri, et s’est mise à genoux. Nina a écarté les jambes, elle savait bien où tout cela mènerait. A peine avait-elle posé sa main dans les cheveux blonds qu’elle sentait une langue se faufiler entre ses lèvres, puis venir titiller son clitoris. Les gémissements de Nina résonnaient sur la terrasse, et me faisaient bander à nouveau tandis que Simon nous servait de la salade à chacun, apparemment désintéressé par la scène. Durant plusieurs minutes, j’ai assisté à ce magnifique spectacle, Nina avait ses mains dans les cheveux de Kriestin, je voyais ses doigts se crisper au fur et à mesure que ses gémissements devenaient des grognements. Puis ses jambes se sont relevées, ses grognements sont devenus des cris, et Nina a joui contre la bouche de la soumise hollandaise. Celle-ci nous avait fait jouir tous les trois, et j’aurais aimé la voir jouir aussi. Après deux mois, j’imaginais déjà l’explosion de plaisir que cela aurait pu être. Dans l’avenir, peut-être que je pourrais profiter d’un tel spectacle.
Bon, a lancé Simon, et si nous mangions !
Kriestin s’est relevée en essuyant sa bouche et est venue se placer à côté de son Maître, assis en bout de table. Nina s’est relevée, pantelante, et est venue s’assoir en face de moi. Ce n’est qu’une fois que nous étions tous installés que Kriestin a demandé à Simon si elle pouvait s’assoir aussi, ce qu’il a accepté. J’ai pensé que les règles étaient tout de même dures, que les libertés de Kriestin étaient tout de même sacrément réduites. Mais le sourire sur son visage d’ange valait mieux qu’un long discours. Elle adorait cette situation.
Enfin, nous avons pu manger, et dans le calme. Nous avons parlé de tout et de rien, de notre voyage, de notre rencontre avec Nina, comme si de rien n’était, comme si nous n’avions pas tous joui dans la bouche de Kriestin quelques minutes auparavant, comme si nous n’étions pas tous encore nus. La salade composée préparée par Simon était délicieuse et rafraichissante, et le vin rouge qu’il nous a servi avec était un peu plus assommant. A l’heure du dessert, je commençais à tomber de fatigue, ressentant soudain le contre-coup d’une semaine sur les routes. Après le café, j’ai dû m’excuser auprès de nos hôtes en leur expliquant qu’il me fallait une petite sieste récupératrice.
Vous êtes ici chez vous, m’a répondu Simon, faites comme bon vous semble.
Je suis monté dans la chambre et fermé les volets, sans pouvoir m’empêcher d’admirer la vue quelques minutes. Puis, alors que je m’allongeais en travers du lit, Nina est entrée dans la chambre. Elle m’a souri, d’un air compatissant, comme si j’étais malade, et est venue s’allonger à côté de moi. Sa main posée sous mon nombril, nous avons fermé les yeux, et nous sommes assoupis avec le son des sauterelles et du vent dans les oliviers.