En France, Harry Potter, c’est près de trois millions de livres vendues pour chaque tome. Tous les collégiens de la fin des années 1990 et du début des années 2000 ont grandi en suivant les aventures du sorcier à lunette. Et pour de bonnes raisons, Harry Potter était synonyme de magie, d’aventures extraordinaires, et chacun pouvait s’imaginer à la place des élèves de Poudlard, et disposer de redoutables sortilèges.
il y avait pourtant une population réfractaire à ces livres : les sorciers et sorcières de la fin des années 1990 et du début des années 2000. Pour eux Harry Potter et l’école de Poudlard étaient synonymes de devoirs, de cours interminables sur l’ésotérisme. Quant aux tribulations d’Harry, cela les rendait jaloux. Quand eux tentaient de vivre des aventures trépidantes, cela finissait invariablement par des heures de colle.
Un quidam pourrait donc s’étonner de voir les sorcières Julie, Claire et Delphine au salon des vingt ans d’Harry Potter. Mais ce n’était pas pour se faire signer des autographes qu’elles étaient là. Elles discutaient avec un des responsables du salon:
« Bonjour, on voudrait postuler pour l’offre d’hôtesse.
Le salon commence dans deux heures ! C’est maintenant que vous vous présentez votre candidature ?
C’est que euh on était occupée ?
Franchement, je devrais vous renvoyer chez vous
Mais vous n’allez pas le faire ?
Non, on manque trop de candidates pour faire les difficiles. C’est dingue ça
Peut-être que si on était payé plus et pas obligé de se déguiser en salop AÏÏE. »
Julie venait de donner un joli coup de pied dans le mollet de Claire la faisant taire d’un coup.
« Qu’est-ce que vous dites ? demanda le DRH.
Rien ! le rassura Julie. Elle trouve ça fou aussi ce manque de candidat.
Ah ça, c’est pas le travail qui manque ! Je connais un type, y a une boutique qui recrute dans la rue en face de chez lui. Il n’aurait qu’à traverser, mais il préfère rester sur son canapé à regarder la télé. Et vous par exemple
Ah non, nous c’est mort.
Mais non, mais non il y a quoi de l’autre côté de votre rue ?
Ben, le Père-Lachaise.
Ah bon… admettons c’est pas les morts qui vont vous donner du boulot.
Ben le dernier qu’on a croisé, il nous a bien fa Aïïïïe »
Delphine venait elle aussi de se recevoir elle un coup de pied au mollet.
« Alors, vous deux, je vous engage Mais elle dit-il en désignant Delphine. Je suis désolée, mais les mineurs c’est pas possible.
Mais… J’ai vingt ans !
Vraiment ? » il fixa des yeux la poitrine quasi inexistante de Delphine d’un air de doute. « J’aurais besoin de voir une carte d’identité…
Elle a vraiment vingt ans, soutint Julie. Montre ta carte Delphine. Et de toute façon, on marche en trio, on travaille ensemble ou on ne travaille pas.
Enfin moi, ça ne me dérangerait pas que tu travailles en duo avec Claire, précisa Delphine.
Ouais, je suis même sûr que tu serais formidable en solo, ajouta Claire. »
Julie eut la soudaine envie de donner de nouveaux coups de pieds dans les mollets de ses coéquipières. Elle avait pourtant bien précisé qu’elles avaient des factures à payer, un loyer à honorer et de la bouffe à aller acheter. Alors celles qui refusaient de travailler seraient au régime au pain sec et à l’eau. Les deux autres sorcières s’étaient bien sûr rebellées :
« Nous déguiser en fausse sorcière ?! Se faire payer pour faire de l’animation ?! Que Gaïa me maudisse si j’accepte de me prêter à cette mascarade ! » avait protesté Claire.
« C’est naze, on devrait lancer des malédictions sur les mortels et ricaner, pas sourire devant des geeks qui nous prennent en selfie. » avait pesté Delphine.
« Vous voulez de la communion avec la nature ? Vous voulez respecter les traditions ? C’est ça ? avait alors demandé Julie.
Oui ! avaient répondu avec enthousiaste les deux autres sorcières.
Alors c’est simple, vous faites vos valises et vous allez dans les bois vous trouver une cabane moisie. C’est bientôt l’hiver, mais je suis sûre qu’une vraie sorcière n’a pas peur de se geler les miches ? »
Ainsi convaincues, les trois sorcières partirent chercher du travail au Parc des Expositions, porte de Versailles. Une semaine auparavant, elles avaient reçu une offre d’emploi dans leur boîte mail. Pour une raison étrange, la personne chargée du recrutement des hôtesses avait pensé que leur agence "S.O.S. Sorcières" était parfaitement adaptée pour fournir des hôtesses d’accueil pour la spéciale "20 ans d’Harry Potter."
La réalité, était que Delphine, Julie et Claire étaient de vraies sorcières, des lanceuses de sortilèges prêtent à combattre les forces du mal. Ou même des forces pas trop maléfiques du moment qu’elles étaient payées. Mais pour le moment à l’exception d’un fantôme revanchard isolé, il n’y avait pas beaucoup d’activité. Les forces démoniaques préféraient bronzer en enfer, les morts-vivants dormir dans leur tombe, et les monstres rester cachés dans les armoires. Claire avait beau dire que le vrai mal c’était le chômage, la pauvreté et la société capitalistique, elles n’avaient pas vraiment les compétences pour affronter ces derniers fléaux.
« Vous voulez voir nos C.V. ?
Vous savez ce que vous avez à faire ?
Bien sûr !
Alors ça suffira Vous avez juste le temps de mettre vos costumes, et vous attaquer. »
Julie essuya un peu de sueur qui lui perlait du front. Sur leur C.V. elles avaient indiqué avoir travaillé au Salon de l’auto. Mais c’était du bidon, elles n’avaient aucune expérience et s’étaient pointées au culot. Heureusement pour elles, le DRH semblait plus soucieux qu’elles aient un beau cul que des compétences réelles.
Elles allèrent jusqu’au vestiaire réservé au personnel. Un surveillant les laissa entrer après les avoir soigneusement matés en souriant.
Les sorcières, elles, sourirent beaucoup moins en observant l’uniforme qu’elles devaient porter : Le costume consistait en un grand chapeau pointu. Et quelques bouts de tissu.
Plus précisément une courte robe noire avec bustier, se serrant sur le devant avec un laçage sophistiqué. En bas, la robe s’arrêtait au quart des cuisses, et en haut le bustier offrait un décolleté pigeonnant sur les seins des sorcières pourvu de grosses poitrines. En complément, il y avait aussi des bottes à talon haut et des collants noirs à maillage « toile d’araignée. » Ainsi que de longs gants noirs en satin, un badge « hôtesse » ou écrire son nom et un balai traditionnel à emporter avec soi.
Le tout donnait un aspect de sorcières qu’on a plus envie d’inviter dans son lit que de craindre à cause de leurs malédictions.
« Au moins, c’est des déguisements noirs chercha à positiver Delphine. C’est dark, non ?
Oui c’est ça, et on est dans une convention Game of Throne, » ironisa Claire.
Les sorcières s’habillèrent rapidement, et ressortirent pour se retrouver sous le regard égrillard de l’agent de sécurité :
« N’oublier pas les balais, les filles.
Parce que tu crois quoi ? Qu’on allait se les enfoncer dans le cul ? »
Ainsi commença une longue journée de travail. Toute la matinée les sorcières se firent prendre en selfie, toucher le cul, demander où étaient les toilettes, peloter les fesses, demander quand aurait lieu la dédicace d’un doubleur, recevoir une claque sur le postérieur, demander leur numéro, se faire caresser l’arrière-train
À la mi-journée, elles finirent par se retrouver. Elles s’assirent avec plaisir au bar pour prendre un casse-croûte. Ça faisait du bien d’avoir un cousin sous les fesses, et pas une main baladeuse
« On m’a même touché les seins, se plaignit Claire.
Moi aussi ! répondit aussitôt Delphine.
On t’a touché quoi, au juste ?
Nan, mais c’est vrai ! mentis Delphine, qui était complexée par la comparaison entre son rien et l’énorme paire de mamelles de Claire.
De fait, non seulement personne ne lui avait touché ses minuscules nichons, mais on ne lui avait presque pas touché les fesses. Il faut dire que si le costume de sorcière donnait à Claire une apparence de bombe atomique, ses seins semblant presque déborder du corset. Et si Julie avait l’air sexy comme tout avec la robe s’arrêtant juste sous sa culotte. Pour Delphine, le costume semblait plutôt nager dans le vide au niveau de la poitrine, le chapeau faisait la taille de son torse, et la robe lui tombait presque au genou. Elle avait plus l’air d’un clown que d’une sorcière.
« Au fait, demanda-t-elle à ses consurs. Ça veut dire quoi Loli ?
C’est le dimunitif Geek pour Lolita, répondit Julie.
Ah ! Eh, bien les gens parlent de moi comme de la Loli-sorcière ! Ça veut bien dire que je suis sexy.
Euh C’est le diminutif de Lolita, dans le sens très jeune, sans sein et toute petite.
Maaaaiiiis ! »
Les sorcières finirent leur sandwich en bavardant, se plaignant surtout que l’essentiel du boulot soit fait par leur leurs fesses. Quand non loin d’elle, elles virent passer Lord Voldemort ou du moins quelqu’un qui portait son costume. Le cosplay était réussi, et son air menaçant avait de quoi impressionner. Cela n’empêcha pas Delphine de demander :
« Dites, si Voldemort n’a pas de nez. Comment il sent ?
Euh, il n’a pas besoin de sentir, il est immortel et à des pouvoirs démentiels, répondit Julie
Mais si, il sent ! insista Delphine, et moi je sais comment…
Ah oui ? Alors comment Voldemort sent ? demanda Claire.
Il pue !!! ah ah ah ! »
Claire et Julie se regardèrent puis dévisagèrent Delphine d’un air consterné :
« Tu sais, des fois, on a le droit de se taire.
Pfff »
Delphine leur tira la langue avant de se retourner et de se retrouver face à face avec Voldemort qui la regardait d’un air mauvais. Il la dépassa sans rien dire.
« Je sens quelque chose de bizarre avec lui.
Non, on a compris la blague, il sent mauvais Si on ne rigole pas, c’est pas parcequ’on est débile, mais parce que c’est pas drôle, expliqua Claire.
Non mais je suis sérieuse. Je vous dis ça en tant que médium Il y a clairement un envoûtement autour de lui.
Nan, mais t’as trop lu Harry Potter quand t’étais petite. C’est juste un cosplayeur, il n’a rien de particulier.
Je peux sentir quand il y a un sortilège dans l’air.
Ah oui ? Parce que si le sortilège à une odeur de patchouli, c’est que tu sens mon parfum, répliqua Claire.
T’es vraiment trop bête.
Du calme les filles, interrompit Julie. Si Delphine ne se trompe pas,
Je me trompe pas, et je parle comme médium ; alors, appelle-moi Morticia.
Alors, il faut qu’on enquête. Et puis, je sais pas pour vous, mais moi je préfère voir de quoi il retourne plutôt que de passer l’après-midi à me faire coller des mains au cul.
Allons-y ! »
Les trois sorcières se mirent à suivre discrètement Lord Voldemort, se cachant derrière les stands, se plaquant aux angles des couloirs. Avant de se rendre compte que cela était parfaitement vain. Trois sorcières avec des costumes ultra-sexy ne peuvent qu’attirer l’il d’autant plus si elles prennent des poses bizarres.
« Dis Julie, demanda Claire. Ce ne serait pas futé de lancer un sort de dissimulation ?
Sauf que si Voldemort est un être magique comme Morticia le dit, il pourrait détecter quand on lance un sort. Et non seulement on serait repérées, mais en plus il découvrirait que nous sommes de véritables sorcières.
Alors qu’est ce qu’on fait ?
On continue de le suivre. Mais au lieu de se cacher, on sourit comme de ravissantes idiotes, et on laisse les gros geeks se prendre en selfie avec nous et nous toucher le cul. On passera nettement plus inaperçu comme ça »
Les trois sorcières avancèrent ainsi, attirant toujours l’attention de la foule, mais cette fois pour la seule raison de leur sex-appeal. Alors qu’un énième cosplayeur d’Harry Potter leur disait « Cheese ! » Voldemort s’arrêta au milieu d’une grand espace vide. Il installa une chaise et posa un gros sac au sol.
Il parla alors très fort, une parole qui pouvait s’entendre d’un bout à l’autre du hall d’exposition. Sauf qu’il n’avait même pas crié. C’était comme si un silence s’était fait, que seul le son de sa voix était audible. Et sa parole était simple :
« Remplissez ce sac avec votre pognon. »
Aussitôt les gens s’interrompirent dans leur mouvement, et comme un seul homme, ils se dirigèrent vers la chaise où trônait Voldemort. Ils firent comme une queue, et chacun se présentait devant l’homme assis et disait :
« Prenez mon argent Lord Voldemort. »
Avant de vider le contenu de son portefeuille dans le grand sac.
« Je vous avais bien dit qu’il y avait anguille sous roche, s’enorgueilli Delphine.
Ouais, enfin découvrir que Voldemort c’est un méchant, excuse-moi, mais c’est pas vraiment du spoiler, répondit Claire.
Ah ouais ? Alors pourquoi tu l’as pas dit avant ?
Parce que je m’en fiche qu’il vide les comptes en banques de ces peloteurs de cul.
Non, il faut agir. Combattre le mal, c’est notre job je te rappelle, intervint Julie.
Sauf pour que ce soit un "job", faudrait qu’on soit engagées et payées
On a été payé pour jouer les sorcières. Et c’est ce qu’on va faire.
Rhô l’autre.
Il faut qu’on établisse un plan
On n’a qu’à l’attaquer ! proposa Delphine.
Quand je dis un plan, c’est quelque chose avec une stratégie et de la réflexion.
Eh bien, on l’attaque, on lui fait très mal. Et on gagne. C’est mieux ?
Non d’abord imagine que ce soit un démon
Alors on l’attaquera en restant sur nos gardes.
Tu te souviens quand Monsieur Polux a attaqué un Fourchu ?
Oui, mais
Il disait que si on préparait ses sorts, c’était du gâteau.
D’accord, mais
Et tu te souviens quand le fourchu a ouvert le crâne et dégusté la cervelle de Monsieur Polux ?
Oui.
Donc, pas de précipitation. Qu’est ce qu’on sait ?
Un individu ou un démon se fait passer pour Voldemort, et a hypnotisé la convention et se remplit les poches.
Je sais, décida Delphine. On n’a qu’à briser son contrôle mental.
Et on se fera immédiatement remarquer, et rien ne l’empêchera de manger nos cervelles.
Bah, il ne pourra pas manger celle de Claire, rétorqua Delphine.
Pourquoi ? demanda celle-ci.
Parce que t’en as pas !
Petite peste ! Tu crois que
Un peu de concentration s’il vous plaît…. Delphine tu vas
Morticia, s’il te plaît, on est de retour aux affaires.
Delphine n’aimait que peu son prénom et préférait qu’on utilise son alias de sorcière. Elle avait très mal vécu qu’à l’école on fasse rimer son prénom, généralement cela tournait autour de : « Delphine suce des pines ! »
Morticia, est-ce que tu peux créer une barrière psychique face à Voldemort pour éviter qu’il nous mette sous contrôle mental quand on s’approchera de lui ?
Facile.
Bien. Une fois à côté de lui, Claire, tu feras pousser le bois de sa chaise pour l’immobiliser. Et moi pendant ce temps je lui lance une boule de puissance magique en pleine face. S’il est sonné, on lui met la pression à coup de sorts et de tatanes. Si ça échoue… on s’enfuit. Avec toute cette foule, il ne pourra pas nous rattraper. On se retrouve devant le stand Manga comme point de rendez-vous, d’accord ? »
Après avoir hoché la tête, les trois sorcières s’avancèrent dans le grand hall, faisant la queue derrière une file déjà bien longue. Chaque personne s’avançait, offrait son argent que Lord Voldemort acceptait, puis repartait comme si de rien n’était. Delphine sondait l’espace psychique autour de la salle. Elle pouvait presque voir un nuage d’octarine, la couleur de la magie, planer au plafond. Mais rien qui lui fasse peur, sa barrière mentale était bien dirigée contre Voldemort, et les rayons mentaux s’écraseraient avant de pouvoir atteindre leur cerveau.
La queue avançait vite, tout le monde semblait presser de donner son argent. Claire s’avança la première. Elle allait lancer son sort pour utiliser le bois Elle s’approcha encore plus près et et elle dit :
« Je n’ai pas d’argent Lord Voldemort
Tu viens les mains vides devant ton seigneur ?
Je suis désolée, votre grandeur.
Et les deux autres sorcières derrière toi ? »Delphine se demanda s’il disait ça parceque’il avait reconnu leur puissance magique, ou si c’était simplement qu’elles portaient la même tenue de sorcière. « Elles ont de l’argent ? »
Julie s’avança. Delphine espéra qu’elle balance une putain de boule de feu dans sa face. Mais à la place elle s’excusa platement :
« Nous sommes navrées, votre Seigneurie, nous n’avons pas un sou
Nous sommes complètement à sec, maître, précisa Claire. À part cet anneau
Elle détacha un anneau de son doigt et le jeta dans le sac.
« Euh, j’ai les poches vides aussi, ajouta Delphine.
Vous osez venir devant moi sans offrande Ce n’est pas acceptable. Je suis Voldemort, maître des sorciers et Seigneur des Ténèbres ! »
La salle se mit à applaudir à tout rompre devant cette vantardise, même les cosplayeurs d’Harry Potter.
« Je ne peux laisser cet affront impuni, vous trois, mettez-vous à genoux. »
Aussitôt ces paroles prononcées, les trois sorcières ployèrent les genoux. Seule Delphine prit une demi-seconde de plus que ses camarades.
« Comme vous n’avez pas d’argent à m’offrir, je pourrais vous tuer d’un coup de baguette magique » baguette qu’il sortit et agita d’un air menaçant, la foule devant lui poussa des "ho !" et des "ha !" intimidée par la puissance autoproclamée du seigneur des ténèbres. « Mais même les plus lamentables de mes disciples peuvent avoir quelque chose à offrir. Non, je ne vais pas vous tuer avec ma baguette magique, par contre vous allez recevoir quelque chose de mon autre baguette Ouvrez grand vos bouches, sorcières. »
Deux des sorcières ouvrirent immédiatement la bouche, Delphine sembla rester un moment bouche close avant d’ouvrir.
Voldemort pendant ce temps souleva sa toge, révélant ses origines écossaises. Il s’approcha de Julie et fit retomber la toge par-dessus la tête de la sorcière.
« Prends ma baguette dans ta bouche, sorcière et pompe. Je veux qu’elle soit dure comme du bois de chêne. »
Sur cette simple parole, Julie enfonça sa bouche sur la queue du maléfique magicien et commença à sucer. La queue prit immédiatement une position horizontale. Il faut dire que Julie suçait comme un vrai robot, sa tête allait et venait le long de la tige avec une belle régularité et un dévouement certain. Sa salive enrobait toute la grosse queue sur laquelle passait sa langue. Ses joues se creusaient en cadence à mesure qu’elle suçait le chibre, le tout avec une volonté de bien faire les choses.
De l’extérieur, le visage de Lord Voldemort restait de marbre, et ce malgré la superbe pipe qu’il recevait. Peut-être était-ce dû au maquillage qui camouflait ses traits, ou peut-être avait-il un secret pour dissimuler son plaisir, mais il aurait été bien difficile de deviner qu’il était en train de se faire pomper. Tout juste pouvait-on observer les remous de la toge causés par les mouvements de tête de Julie.
Voldemort, sans se démonter, fit signe à la foule de continuer à venir déposer leur argent dans son sac.
Les deux autres sorcières attendaient respectueusement à genoux, leur bouche ouverte prête à gober des mouches.
Cependant deux minutes plus tard, ce ne fut pas un insecte que Claire reçut dans sa bouche. Voldemort voulant varier les plaisirs s’était retiré de la bouche de Julie pour entrer dans celle de la plantureuse sorcière.
Claire se mit au travail dès que le bâton fut introduit dans son orifice. Elle plongea tête la première dessus jusqu’à ce que tout le vif fut enfoui dans sa bouche. Elle resta immobile, attendant l’ordre de Voldemort de commencer à pomper. Mais celui-ci prenait plaisir à avoir sa queue entièrement engouffrée dans la gueule de la sorcière. On put même le voir esquisser un sourire de plaisir. Et ce ne fut pas la sorcière qui se mit à prodiguer la fellation, mais le seigneur du mal qui commença à aller et venir dans la bouche. Il pratiquait un mouvement de rein baisant la bouche charnue de la jeteuse de sort. Il accéléra le rythme à mesure que son sexe gonflait de plaisir.
À l’extérieur de la toge, Julie restait la langue pendante. La foule continuait à déverser son flot de richesse et ignorait la scène de fellation publique qui avait lieu devant elle. Tout semblait normal. Sauf pour Delphine.
Celle-ci venait d’avoir une sorte de pet mental. Elle se réveilla encerclée par la foule, accompagnée de ces deux amies qui pour l’une semblait immobile comme une statue, et pour l’autre était en train de se faire piner la bouche par leur ennemi. Visiblement il y avait eu une couille dans leur plan, et maintenant elles se trouvaient à devoir les lui lécher. Elle n’avait pas si tôt fait cette constatation que la toge noire lui tomba dessus et que s’offrit devant ses yeux la queue bien raide de Voldemort et ses grosses roubignoles.
« Sorcière, suce la puissante baguette de ton maître. »
Delphine dut réfléchir très vite. Ses deux consurs ne semblaient guère en état de l’aider, et vu la puissance du sortilège, mieux valait ne pas affronter la créature seule. À ce propos, il y avait un élément positif : la bite et les couilles placées devant elle étaient définitivement humaines, même si elles avaient de quoi inspirer une certaine stupeur par leur grosseur. Si ç’avait été un démon, elle aurait eu à faire face à une queue de cheval couverte de pustule, elle s’en sortait bien tenta-t-elle de se persuader
Elle posa les lèvres sur le gland et commença à lécher timidement. Elle sentait les pulsations dans la bite et devinait qu’il devait être prêt à jouir. D’un côté, ça signifiait qu’elle n’aurait pas longtemps à avoir la pine gonflée de Voldemort dans sa bouche, d’un autre, ça voulait dire qu’il risquait de lui gicler à tout moment dans la gueule.
Elle pensa le branler avec la main, mais avant qu’elle n’ait le temps d’analyser la justesse de cette démarche, Voldemort lui mit les mains sur le crâne et poussa jusqu’à enfoncer son gros chibre à fond dans la bouche de la sorcière. Celle-ci fut bien obligée de sucer ce qui se présentait à elle, aspirant l’épais chibre tout en essayant d’inspirer un peu d’air. Sa langue frottait contre le sexe, et les petits mouvements de pression qu’exerçait Voldemort faisaient glisser le membre entier dans sa bouche. Ce qu’elle avait craint arriva. Une puissante éruption de foutre finit par inonder sa bouche. Elle chercha à bloquer le passage de tout ce déferlement de sperme vers sa gorge avec sa langue, mais échoua complètement. Elle savait que ce n’était qu’un humain, mais la quantité de jus de couille lui semblait des plus impressionnante, les jets de foutre se succédaient elle étouffait avec toute la semence qui s’engouffrait en elle et qu’elle était contraindre d’ingurgiter giclée après giclée.
Une fois qu’il eut fini de se soulager dans la bouche de Delphine, Voldemort se retira et remarqua que le sac posé à terre était plein d’alléchants billets de banque.
Se rendit-il compte qu’il avait eu l’opportunité, offerte à bien peu d’hommes, de se vider les couilles tout en se les faisant remplir la bourse ? En tout cas, il n’en montra rien Il attendit que les derniers esclaves à sa volonté vident leur portefeuille et il ferma le gros sac. Il l’empoigna par une bandoulière et repartit dans les travées du grand hall.
Delphine se mit debout alors que ses deux amies restaient à genoux. Elle était sûre que le sortilège allait bientôt cesser de faire effet maintenant que Voldemort était parti. Mais si elle le laissait s’enfuir, il n’était pas sûr qu’elle puisse le retrouver et lui faire payer son offense. Elle crachouilla par terre et se mit à suivre Voldemort.
Sa filature fut à peine plus efficace que la première, pendant cinq minutes elle ne put s’empêcher de tousser. Elle trouvait dégoûtant d’avoir eu une grosse queue enfoncée dans sa gorge, mais ce n’était rien par rapport au moment où elle avait senti le sperme lui ruisseler dans la gorge. Et maintenant, son estomac était en train de digérer le foutre, c’était humiliant Elle n’était pas loin d’en avoir un haut-le-cur.
Pendant ce temps, les deux sorcières restées agenouillées finirent par reprendre leur esprit. Et furent assez surprise de se retrouver dans cette position, la bouche ouverte et le menton plein de bave. Elles se relevèrent, ne serait-ce que pour éviter d’être la cible des regards des visiteurs qui ne se gênaient pas pour les prendre en photo. Puis Julie demanda :
« Euuuuh Tu l’as immobilisé comme prévu ?
Honnêtement, je me souviens juste de m’être approchée de lui Et puis… plus rien, répondit Claire.
Comme moi… Où est Delphine ? Qu’est-ce qui a bien pu se produire ?
Ce qui s’est passé, j’en sais rien. Ce qui va se passer, par contre, c’est quand je retrouve Delphine, je lui donne deux belles paires de baffes.
Tu crois que son sort de barrière mentale a échoué ?
Plutôt oui et putain, j’ai la gorge en feu, comme si
Tu ne crois quand même pas qu’il aurait devant tout le monde ?
Si c’est le cas, non seulement Delphine va se prendre des baffes, mais je lui fais avaler son gode
Ah la voilà justement »
Delphine arrivait vers ses amies en courant, ce qui n’était pas si facile avec son costume. Les bottes avaient des talons hauts, et elle se tenait le chapeau pour ne pas le perdre. Ça lui donnait un aspect grotesque des plus comiques.
« Les filles ! Il faut que je AÏÏÏÏÏÏEEE ! Pourquoi tu m’as giflée ?!
Parce que t’es une boloss ! Ton sort n’a pas marché.
Mais si !
Ah oui ? Alors pourquoi on était à genoux et qu’est-ce qui nous est arrivée au juste ? »
Delphine se mit à rougir. Visiblement, elle seule avait le souvenir de l’humiliation qu’elles avaient subie. Et elle n’avait vraiment pas envie de leur faire savoir qu’elle avait encore de grosse rassades de jus de yogourt dans l’estomac.
« Ça n’a pas d’importance ! Ce qui est important, c’est qu’on s’est trompée !
Que TU t’es trompée ! Si tu sais même pas lancer un sort, t’es vraiment la pire des gourdasses !
Nan, mais le sort que j’ai lancé a marché. Le problème c’est que j’ai érigé la barrière mentale entre nous et Voldemort. Mais en fait, le coupable, c’est Harry Potter !
Comment ça ?
J’ai repris connaissance plus vite que vous, vu que j’ai un mental plus résistant et
C’est juste que ton cerveau est tellement petit qu’il n’y a pas grand-chose à remettre en route…
En tout cas, j’ai suivi Voldemort jusqu’à ce qu’il arrive dans un recoin à la sortie du hall. Là, il s’est arrêté sans bouger, comme une statue. Il a laissé le sac plein de fric par terre. Et il est reparti comme ça. Il est passé devant moi, j’avais vachement la trouille, mais il n’a rien dit, comme s’il ne me reconnaissait pas. Alors que, quand même, vu ce qui s’est passé Enfin, tout de suite après Harry Potter est arrivé, il a pris le sac et a filé Alors voilà, je suis revenu voir comment vous alliez.
Hum Je crois que je commence à comprendre. Oui ! tout ça est limpide C’est Harry Potter le méchant ! s’exclama Julie. Morticia a senti de la magie autour de Voldemort, mais pas parce que c’était un sorcier, mais parce qu’il était ensorcelé. C’était un leurre, si quelque chose tournait mal, c’est sur lui, Voldemort, que tout serait retombé. Le seigneur du mal était un coupable tout trouvé Cet envoûtement que subissait Voldemort devait être un sort de contrôle mental, lui disant comment se comporter : comme le ferait Voldemort, et était aussi ajouté un ordre pour lui faire demander des sous Puis lorsqu’il est arrivé au milieu du grand hall, le méchant Harry Potter a lancé un nouveau sort de contrôle mental sur la foule pour qu’elle obéisse à Voldemort. Notre barrage mental a peut-être fonctionné au début, mais il a remarqué notre protection Et cette protection avait un point faible, elle nous protégeait des sorts venants de Voldemort, mais pas d’ailleurs C’est comme ça que nous sommes tombées sous son emprise
Tout s’explique en effet, constata Claire. Alors on en a fini avec cette histoire ?
Eh bien, il y a un méchant sorcier à l’uvre ; c’est notre devoir de l’arrêter, répondit Julie.
C’est ce que je me suis dit, ajouta Delphine. C’est pour ça que j’ai noté un signe distinctif sur le méchant Harry Potter pour qu’on puisse le repérer il a une cicatrice sur le front !! »
Claire et Julie se regardèrent dépitées.
« Morticia Tous les cosplays d’Harry Potter ont une cicatrice sur le front. C’est le principe d’un cosplay Harry Potter
Ah ? Mais c’était une cicatrice particulière ! Une cicatrice en forme d’éclair ! C’est quan Aïïïïïïe ! Pourquoi tu me frappes !
Pauvre cruche ! » répondit Claire après lui avoir donné une tape sur la tête. « Tu as lu un des livres au moins ? Tous les Harry Potter ont une cicatrice en forme d’éclair Je crois qu’on le retrouvera jamais. On abandonne ?
Il y a autre chose ! déclara Delphine.
Et quoi encore ? Il avait des lunettes ? Une baguette magique ? Une écharpe jaune et rouge ? Laisse tomber
Non, c’est ce qu’il y a dans le sac. Juste avant que je succombe moi aussi au contrôle mental, j’ai vu que Claire avait placé sa bague wiccan dans la valise.
Ma bague !? Mais c’est vrai, Je l’ai plus Quel salaud cet Harry ! Mais t’as raison, avec ça je peux le retrouver. Cette bague a été bénie par la déesse Gaïa.
Cool ! s’exclama Julie. Vite, lance un sort qu’on parte à sa poursuite.
Mouuis mais je me dis aussi. Pour quoi faire ? Est-ce bien prudent d’aller à l’assaut d’un sorcier qui a des sorts de contrôle mental aussi puissant ?
Plus il utilise son pouvoir pour faire le mal, plus il est nécessaire qu’on l’arrête. Et pense au sac
Le sac ? Oh ! Le sac plein de billets… réagit soudainement Claire.
Qu’on ne pourra pas restituer à leur propriétaire
Il faut qu’on l’arrête !!! » et immédiatement elle prononça une phrase que seules les praticiennes de la sorcellerie Wiccan étaient capables de prononcer : « GAIA AIdE mOI A rEtrOUvE lA bAgUE qUE tU As bEnIE ! »
Invisible aux yeux de tous, mais pas à ceux de Claire, une traînée blanche apparut dans les airs. La sorcière, courue en suivant ce fil d’Ariane surnaturel. Ses deux amies lui emboîtèrent le pas, cavalant dans les allées du hall au mieux de leur possibilité. Car avec leur paire de bottes à talons, ce n’était pas vraiment du sprint qu’elles pratiquaient, mais plus du trot, manquant de tomber au sol tous les cinquante mètres.
Mais leurs efforts ne furent pas vains et elles débouchèrent à l’air libre. Toujours suivant le fil magique, elles se rendirent jusqu’au parking. Claire ne montra aucun signe d’hésitation, elle désigna du doigt un coupé Audi : « C’est celle-là ! La valise est dedans ! »
Les trois sorcières se mirent sur leur garde. Dephine se concentra pour créer un barrage mental tandis que Julie agita sa baguette et cria : « noitasilibommI ! »
Elle expliqua : « C’est bon, il ne pourra plus s’enfuir.
T’es sûr ? demanda Delphine, je veux pas te vexer, mais j’ai pas senti de magie.
Bah, pourtant j’ai bien tout fait normalement J’ai agité la baguette et AH MERDE ! C’est la baguette fournie pour le cosplay de sorcière. J’ai laissé ma vraie baguette au vestiaire.
C’est malin
Vous en faites pas, intervint Claire, j’ai prié Gaïa pour transformer l’essence de son réservoir en alcool. La voiture ne devrait plus pouvoir démarrer. »
Claire enthousiasmée par la réussite de sa magie se précipita vers la voiture. Les vitres étaient teintées et elle ouvrit la portière conducteur d’un mouvement sec.
Et elle vit une jeune femme une bite dans la bouche. La queue appartenait à un homme installé au volant et en cosplay d’Harry Potter. Celui-ci regarda Claire et ne parut pas plus inquiet que ça. La femme sur le siège à côté n’avait pas pu manquer l’ouverture de la portière, pourtant cela ne la fit pas le moins du monde tressaillir. Elle continuait à sucer, sa bouche s’enfonçant rythmiquement sur le manche en chair.
Cela coupa les moyens de Claire :
« Euh vous euh »
Vous êtes une des trois sorcières qui ont voulu attaquer Voldemort ? » demanda le faux Harry Potter tout en se faisant impeccablement pomper. « Et je vois vos deux consurs derrière vous C’était très bête de votre part de faire ça. Vous êtes venu pour vous excuser ?
Hein ? Pas du tout ! On est là pour te botter le cul.
Je vois » Il claqua des doigts et la jeune femme arrêta soudainement de déguster le chibre. « Mélanie, tu vas retourner voir ton mari, tu lui diras que tu t’es égarée et tu oublieras ce que tu viens de faire. » La jeune femme quitta la voiture et s’éloigna comme un zombie.
« Alors Vous voulez me botter le cul ? C’est plutôt ambitieux étant donné que vous n’avez même pas réussi à résister à mon contrôle mental tout à l’heure.
Tout à l’heure, on a été surprise. Et tu nous as pris en traître Cette fois, tu n’as plus l’avantage de la surprise.
Ah oui ? Alors, pourquoi vous ne m’avez pas empêché de lancer ce sort ?
Ce sort ? quel sort HHIIIIIII ! »
Les trois sorcières se mirent à glapir quand elles se rendirent compte que leur vêtement avait disparu et qu’elles se retrouvaient à poil sur le parking.
« Je n’aime pas me battre contre d’autres utilisateurs de la magie, poursuivit le mage. Et j’aurais vraiment peu de gloire à vaincre des fillettes. Alors rentrez chez vous, et ne faites pas d’histoire. »
Les trois sorcières se regardèrent. Delphine tenta de se cacher la chatte de ses mains, Julie avait l’air effrayée. Puisque c’était comme ça, Claire se rendit compte que c’était à elle d’avoir l’initiative. Elle laissa tomber les jeux magiques et se jeta sur le faux Harry Potter. Delphine voyant ça se rua à sa suite puis Julie. S’il était plus fort qu’eux avec la magie, il n’était pas dit qu’il gagne contre trois sorcières toutes griffes dehors.
Sauf qu’il n’y aurait pas de combat. Les trois sorcières s’étaient figées sur place. Le sorcier se frotta le menton et se montra goguenard :
« Vraiment, c’est lamentable. Comment avez-vous pu croire que vous aviez une chance contre moi. Je suis Nathaniel Frodumont, j’exerce la magie depuis cent cinquante ans. Et vous vous lancer sur moi comme ça c’est à mourir de rire. Je crois que vous avez besoin de vous détendre, vous êtes vraiment trop violente Faites donc l’amour. »
Les trois sorcières s’aperçurent qu’en prononçant ces derniers mots il les soumettait à un ordre mental. Elles tentèrent de le combattre, mais l’ordre magique était trop puissant pour qu’elles puissent résister longtemps. Claire la première succomba au charme, elle s’approcha de Julie et se mis à genoux alors que celle-ci restait debout, immobile. Sa bouche s’approcha de la chatte de son amie. Elle frissonna, mais malgré son dégoût pour les pratiques lesbiennes, sa langue commença à caresser la fente de Julie. Son esprit était de plus en plus obnubilé par l’ordre "Fais-lui l’amour ! Fais-lui l’amour !" et elle commença à mettre la bouche autour de la crevasse rasée, elle enfonça sa langue en profondeur et se régala de la moiteur qu’elle sentait naître chez Julie.
Celle-ci avait de plus en plus de mal à se concentrer et à lutter contre l’ordre magique. Elle sentait qu’elle se faisait lécher, qu’une gouinasse était en train de se repaître de sa chatte. À elle non plus ça ne plaisait pas, mais ça avait beau la répugner rationnellement, ça ne l’excitait pas moins physiquement. Sa petite chatoune devenait bien juteuse, et quand Claire lui mordilla le clito, elle ne pu plus se contenir et oublia qu’elle luttait contre un mage sombre. Elle ne pensait plus qu’à une chose : "Faire l’amour !" Elle releva Claire de son cunnilingus bien entamé et l’embrassa à pleine bouche. Leurs langues se chatouillèrent, leur salive se mélangea. Elles se tenaient le visage pour que leur galochage ne cesse jamais.
Quand Delphine arriva, elle se plaça derrière Claire et commença à lui peloter ses gros seins, pendant qu’elle-même se frottait la poitrine sur son dos.
« Regardez ce que j’ai fait de vous, se moqua le sorcier Vous pensiez être de redoutables sorcières, je vous ai changé en de grosses lesbiennes en manque »
Les trois sorcières se trouvaient ainsi l’une contre l’autre à se toucher, s’embrasser et à mouiller comme si elles étaient en chaleur. Nathaniel s’approcha d’elles et commença à leur flatter le cul, à mettre ses paluches sur leurs seins, à caresser leur visage. Il passa ses doigts sur les chattes bien attirantes des jeteuses de sorts il enfonça sa baguette dans la fente de Julie et dit : « ruelahC ! » aussitôt du jus se mit à couler l’abricot de la sorcière. Celle-ci enfonça sa main dans son antre dégoulinant pour se masturber frénétiquement. Le sorcier se rapprocha de Claire et lança le même sort magique. Les deux sorcières étaient l’une contre l’autre, chacune avait mis sa main dans le trou baveux de son amie réciproque et elles se frictionnaient leurs seins comme des nymphomanes en manques.
« Ah ah ah ! Vous savez quoi, je vais vous filmer et publier ça sur Youporn sous le titre « Conasses qui se prennent pour des sorcières et qui se gouinent en public», ça vous fera de beaux souvenirs de moi
Nathaniel ne quittait plus des yeux le spectacle érotique qu’offraient Claire et Julie en train de se chauffer et de faire tout un tas de cochonneries prohibées par la décence. Il s’approcha de Delphine sans la regarder et commença à mettre sa baguette dans sa chatte. Sauf que cette fois il reçut un coup de coude dans le plexus solaire lui coupant la respiration, puis un coup de pied dans la main qui tenait la baguette.
Trop confiant, le sorcier n’avait pas remarqué que Delphine avait eu le temps d’élever une barrière magique pendant son immobilisation. Et elle avait juste fait semblant de se prêter au jeu pervers du mage maléfique en attendant d’avoir une occasion de se rapprocher de lui. Le coup de pied qu’elle avait donné fit voler la baguette jusqu’aux pieds du duo de sorcières toutes absorbées par le fait de s’enfoncer des doigts profondément dans leur douce caverne spongieuse.
Le sorcier avait le souffle couplé. Delphine en profita pour se jeter sur la baguette. Nahaniel se reprit, courut après elle et l’agrippa par les pieds. La sorcière agita la baguette. Elle n’était pas une spécialiste de la magie physique, mais elle pouvait lancer un sort tout simple comme : « eluceR !» ce qui força le cosplayeur d’Harry Potter à lâcher prise et s’éloigner. Delphine fit alors un énorme effort psychique pour dissiper le contrôle mental exercé sur ces deux amies. Au même moment le maléfique sorcier se concentrait pour reprendre son emprise sur Delphine. Les deux cerveaux accomplirent leur prouesse au même moment. Delphine eut soudain le cerveau vide, pendant que Claire et Julie retrouvaient le plein contrôle de leur volonté. Julie vit la baguette dans la main de sa consur, et n’hésita pas, elle s’en saisit. Au contact avec la branche, sentit dans la baguette un sort stocké là, un sort qu’elle connaissait bien. Elle dirigea la baguette en direction du sorcier qui avait continué de reculer jusqu’à sa voiture et relâcha le sort. C’était un des plus basiques, mais d’une efficacité toujours redoutable
Une orbe de feu d’un mètre de diamètre se forma dans les airs et fonça en direction du sorcier laissant derrière une trainée de flammes. Nathaniel se jeta à terre évitant la boule de feu de quelques centimètres, celle-ci entra en contact avec la voiture. Elle s’enflamma aussitôt et quelques secondes plus tard, explosa dans une déflagration assourdissante. Claire eut le temps de voir le sorcier toucher sa bague et disparaître alors que les flammes commençaient à le faire griller sur place.
Avec l’évaporation du mage, Delphine reprit le contrôle de ses esprits et tomba sur ses fesses devant l’intense spectacle pyrotechnique qui s’offrait à ses yeux. Claire, eut une soudaine révélation. Elle s’élança vers la voiture en flamme en hurlant : « L’Argent !!!! Il était dans la voiture, abrutie ! » . Julie, elle, regardait autour d’elle et remarqua que l’incendie commençait à attirer du monde, et qu’elles étaient toujours complètement nues. Utilisant la baguette du sorcier elle cria : « noitatopéléT ! » et les trois comparses se retrouvèrent instantanément dans le vestiaire où elles avaient enfilé les costumes de fausse sorcière.
« On a perdu l’argent ! se lamenta Claire.
Et on a surtout perdu notre dignité lui rappela Delphine.
Non, on a vaincu un être maléfique. Ce n’est pas perdre sa dignité de faire ça, même si on a pu connaître des revers, affirma Julie.
Mais on n’a pas re%