Quel connard ce Martin, me souhaiter une bonne Saint-Valentin. C’est vraiment un salaud. Il le sait que je suis seul et la Saint-Valentin, je serais tout seul dans mon appartement. Il le sait très bien. C’est à cause de lui si je suis seul. C’est lui qui a été voir ma femme pour lui dire que je la trompais.
Basse vengeance d’un cocu. A vrai dire, je ne regrette pas. La femme de Martin est un bon coup, alors que la mienne faisait la planche à repasser. Du jour au lendemain, je me suis retrouvé dehors. La femme de Martin est retournée chez elle et j’ai dû squatter chez un copain en attendant de trouver cet appartement. La seule chose qui me manque, c’est les petits plats que ma femme me faisait.
Je souris. N’empêche que je suis seul mais que Martin est cocu, parce que sa femme, elle a continué avec moi et d’autres d’ailleurs. Elle a élargi le cercle de ses amants. Martin, il a plusieurs cornes. On pourrait y étendre toutes les lessives du quartier et il y aurait encore de la place.
Je prends mon verre et le lève. Bonne Saint-Valentin, Martin. Je ris tout seul. La radio diffuse une musique douce. Mon loft est spacieux et agréable. J’ai une femme de ménage qui vient toutes les semaines. Je suis un homme heureux. Il me manque juste une femelle que je peux baiser quand je veux.
J’en suis là de mes réflexions quand la sonnette retentit. Je me lève, me dirige vers l’interphone. Je décroche, personne au bout. Je raccroche et commence à retourner m’asseoir. A ce moment on frappe à la porte. J’ouvre et aperçois une jolie brune. Je la reconnais tout de suite. Elle a ses yeux fabuleux, des yeux d’un vert très pale, très clair et son visage est illuminé par ce sourire qui ne la quitte pratiquement pas. C’est un visage qu’on ne peut pas oublier. La dernière fois que l’on s’est vue, elle avait le cul et les seins très rouges, elle se branlait pendant que je la fessais. C’était le 14 février, il y a vingt ans tout juste. C’était chez elle. Ces parents sont rentrés plus tôt que prévus. Je me suis enfoui par la fenêtre et je n’ai plus eu de nouvelle d’elle. Je lui ouvre en grand
— Bonjour, Max, tu permets, j’ai quelques courses avec moi.
Elle rentre, regarde et se dirige vers la cuisine. Elle n’a pas changé. Elle revient.
– J’ai vu ton ex-femme. Elle m’a dit que tu étais seul et m’a donné ton adresse. Je me suis dit, que je n’allais pas te laisser seul pour cette Saint-Valentin. Alors, si on la faisait notre Saint-Valentin. La dernière fois, elle a été écourtée.
Elle a un grand sourire, s’approche, et m’embrasse sur la bouche
— Je me souviens d’un jeune fesseur très prometteur. Je suis sur que vous vous êtes améliorés et pas uniquement sur ce plan-là.
Elle retourne dans la cuisine
— Avez-vous des flûtes. J’ai amené le champagne et tout ce qui faut pour manger.
Je sors deux flûtes, m’assoie dans mon fauteuil, elle continue
— Je préfère vous vouvoyer.
Un silence s’installe pendant qu’elle sert le champagne
— En fait, je suis très impressionnée. Vous vous souvenez la dernière fois quand vous vous êtes sauvés par la fenêtre pour pas que mon père ne vous surprenne.
Je hoche la tête
— j’avais envie que vous restiez. J’étais majeur, mais, je me suis dit que vous aviez bien fait. Et puis, comme cela, j’ai pu fantasmer régulièrement sur vous, sur ce que vous me feriez. Quand mon mari me prenait, oui, j’ai été mariée, je pensais à vous, à vos mains si fortes, à votre voix si impérieuse. Je rêvais aux ordres que vous me donniez, je vous imaginais me fessant en me traitant de putain, de salope ou tout autre nom à votre convenance et je jouissais. Mon pauvre mari pensait que c’était sa performance sexuelle qui me rendait heureuse. S’il avait su qu’il n’était qu’un sex-toy pour moi.
Vous voyez, je ne vous ai pas oublié. Quand vous êtes partis, je me suis mise sous les draps très rapidement. Mon père est rentré et m’a dit. Déjà couché. Je lui ai répondu que j’étais fatiguée. Il m’a souhaité bonne nuit et a refermé la porte. Alors, j’ai touché mes fesses. Elles étaient brûlantes, mes seins aussi étaient chauds, mes tétons tous durs, ma chatte trempée. Je n’étais plus qu’une femelle en chaleur et je n’avais qu’une envie, jouir. Vous n’y aviez pas été de mains mortes. J’entendais encore le bruit des claques sur mes fesses, mes cuisses, mes seins et j’ai adoré. J’ai adoré cette sensation entre plaisir et douleur, cette envie que cela continue ou s’arrête, cette impression de ne plus rien contrôler, d’être à votre merci. Je me caressais en me demandant si vous seriez d’accord. Je me suis dit que vous me donneriez l’ordre de me caresser et que vous vous amuseriez à maltraiter mes tétons et j’ai joui très vite.
Elle me regarde. Elle est debout devant moi. Je tends ma flûte qui est vide, elle la remplit
— le lendemain, reprend elle, je me suis levée et j’ai regardé mon corps, toutes traces avaient disparu. Je l’ai regrettée. J’aurais aimé avoir votre marque sur mon corps. Il n’ y avait que mes tétons qui était sensible mais trop légèrement à mon goût. Le temps a passé, sans nouvelle de vous, je me suis lancée dans une quête de quelqu’un vous ressemblant, de quelqu’un qui pourrait me faire vibrer comme vous, mais ce n’était que de pâle ersatz. Je n’ai pas trouvé. Vaincue, je me suis rabattue sur un gentil jeune homme, je l’ai épousé et je me suis ennuyée. L’année dernière, il s’est tué dans un accident de voiture. J’étais triste, j’avais fini par l’apprécier. Après une année de veuvage, j’ai décidé de prendre le taureau par les cornes et m’inscrivant sur un site de rencontres. Je n’ai trouvé personne qui me convienne. Je préfère rester seule qu’être mal accompagnée. C’est en allant chez le coiffeur que j’ai rencontré votre ex-femme. Nous avons discuté et quand elle m’a dit que vous étiez seul, j’ai décidé de tenter ma chance.
Elle se tait, elle est toujours debout en face de moi. Je la détaille. Elle porte une robe noire qui lui arrive à mi-cuisse avec un décolleté qui me permet d’admirer sa poitrine. Elle porte des escarpins et des bas avec porte jarretelle. Je peux le voir au niveau des chevilles, il y a un léger pli. Elle a les bras le long du corps, les ongles avec du vernis rouge. Je regarde son visage. Elle se baisse pour poser sa flûte , se redresse, commence à soutenir mon regard. Au bout de quelques secondes, elle baisse les yeux et met les mains dans le dos. Je me lève, lui prends les cheveux derrière la nuque et je l’embrasse. Je la sens fondre.
— Tu dois avoir des choses à préparer pour le repas.
Le repas prêt et la table mise, je m’installe. Elle me sert, debout, à côté de moi. J’en profite pour lui caresser les fesses. Elle se colle. Je passe ma main sous sa robe. Je sens les jarretelles, arrive au string. Elle a écarté un peu les cuisses. Ma main passe sur sa chatte. Elle frissonne. J’enlève ma main. Elle va s’asseoir. Nous mangeons. C’est très bon. Elle m’explique qu’elle est passée chez un traiteur et que la seule chose qu’elle a à faire, c’est de réchauffer les plats. Nous passons rapidement au dessert. Nous le gouttons à peine, nous sommes pressés, nous n’avons qu’une envie, faire l’amour. On est tous les deux debout, je l’emmène dans la chambre. Elle enlève sa robe. Je l’admire, elle est vraiment très sensuelle. Je m’approche, enlève son soutien-gorge à balconnet, m’amuse avec ses seins, ses tétons pointent, durent, un appel à être trituré. Je ne me gêne pas, les prends entre le pouce et l’index et serre très fort, je les lâche, claque ses seins, reprends les tétons et serrent de nouveau en les tirant vers le haut, recommence à claquer ses seins. Je fais cela plusieurs fois. Je lui enlève son string et je la fais mettre à quatre pattes sur le lit, le cul bien haut, les cuisses écartées, sa chatte luisante de mouille bien visible, très tentante. Je m’approche, lui administre une vraie fessée, enfin quand j’ai les mains chaudes et que son cul est écarlate, je m’approche, pantalon baissé, et la pénètre doucement. Ma queue rentre dans cette chatte chaude, très accueillante. Une fois au fond, j’attends un peu, ressort complètement et rentre d’un coup. Je lui ordonne de jouir pendant que je la besogne tout en lui claquant les fesses. Une fois fini, je m’écroule à côté d’elle. Elle me regarde, les yeux brillants.
— Merci, dit elle. J’avais peur d’être déçue, et en fait, c’était encore meilleur que ce que j’avais rêvé.
Je luis souris.
— Merci à toi pour cette superbe soirée qui ne fait que commencer.
Elle rit, se précipite sur moi, va vers mon bas-ventre et entame une superbe pipe. La nuit est agitée, fatigante, merveilleuse, jouissive.
Le lendemain, je retourne au bureau, des cernes sous les yeux. Au café, je croise Martin et lui dit :
— décidément, tu me portes chance, j’ai passé une superbe Saint-Valentin, et toi?
A sa mine renfrognée, je n’ai pas besoin d’écouter sa réponse.