A la maison, je m’enferme dans ma chambre, mon cur battant toujours à tout rompre dans ma poitrine. Exquise sensation de plaisir, qui m’a prise tel un ouragan. Je n’arrive pas à réfléchir, constamment des images qui reviennent, les doigts qui me caressent, la bouche qui m’embrasse la peau, la langue qui menivrent de doux picotements, le souffle chaud entres mes cuisses qui me fait exploser de plaisir. Je deviens folle, c’est du n’importe quoi, il faut que cela s’arrête.
Je me dirige vers la salle de bain, me glisse sous la douche, je laisse couler l’eau sur moi, qu’elle me lave, qu’elle m’apaise, qu’elle m’enlève la sensation de plaisir que j’ai éprouvé. En sortant, je me regarde dans le miroir. J’ai les joues enflammées, la bouche gonflée et rose, mes seins sont durs. Je passe la main sur mon corps, en me disant qu’il y a quelque chose de changer, mais je ne vois pas quoi? c’est pourtant toujours moi, moi !!
J’entends un bruit de roue sur le gravier de la cours, vite je cours me changer dans la chambre et descend avec un sourire, ne rien laisser voir, surtout ne rien laisser voir. Ma tante et mon oncle ont les bras chargés, je les aide à prendre les paquets et les déposent dans la cuisine.
— Ma chérie, j’espère que tu ne t’es pas ennuyé, durant notre absence me dit ma tante
— Non, tantine, je suis restée près de la piscine prendre un bain de soleil (surtout ne rien laisser voir, mots qui martèlent ma tête).
Ma tante s’affaire dans la cuisine, avec mon oncle qui lui donne un coup de main. Pour ce jour, je ne mettrais pas la main à la pâte, après tout c’est ma journée, 16 ans. Vers 20h, tantine prépare la table et me dis qu’on aura trois personnes de plus à dîner, les voisins. Je ferme les yeux, oh, non pas lui. Et pourtant c’est le cas, une dizaine de minute plus tard, sonnerie à la porte et c’est Monsieur Vincent qui entre avec Madame Blend et son mari. Chacun me prend dans ses bras, bisous, des bons anniversaires qui pleuvent et moi toujours dans mes pensées. Monsieur Vincent qui me souhaite bon anniversaire, deux gros baisers sur chaque joues, et discrètement comme si de rien n’était, passe une main sur mes fesses. Une onde de plaisir me gagne.
A table, j’essaie de me montrer joyeuse, mais je sens son regard, un regard qui me pénètre au plus profond, une sensation de chaleur qui monte brusquement d’entres mes cuisses, un liquide qui me brûle en découle. Je m’excuse un moment, je me lève, vais dans ma chambre. A bout de souffle, je caresse mon sexe au travers de ma culotte, tout d’abord lentement, je glisse la main et me pénètre un petit doigt qui parcours les contours de mon sexe mouillée. Je me caresse lentement, en fermant les yeux, retrouver cette sensation, ressentir encore du plaisir. Mon doigt appuie et agace le petit bouton, qui me fait démarrer à chaque passage sur lui. Je caresse, j’agace encore et encore, jusqu’à éprouver un sentiment de plaisir qui se perd dans mes gémissements . Je me sens mieux, mais je ne retrouve pas la même sensation, je suis exténuée. Je passe dans la salle de bain, me passe un peu d’eau sur le visage et descend.
La soirée se passe sans histoire, rire, joie, bonne humeur, cadeau, et regard appuyé d’une certaine personne. J’essaie d’ignorer la présence, c’est ma journée, 16 ans. Au bout d’un moment, chacun rentre chez soi, j’embrasse tante et oncle, remonte dans ma chambre et essaie tant bien que mal à trouver le sommeil.
Le lendemain est une belle journée, par le fenêtre de ma chambre, mon regard se dirige vers la maison du voisin, personne ! tant mieux, je vais pouvoir me prélasser à nouveau près de la piscine. Je descends petit déjeuner familial dans la bonne humeur.
Je m’allonge sur le transat, je profite de ce doux et chaud soleil qui me chauffe et me fait tant de bien. J’ai du m’assoupir quand j’entends des voix qui s’approchent, mon oncle accompagné de Monsieur Vincent.
— Encore Mamzelle qui prend un bain de soleil dit Monsieur Vincent
— C’est vrai qu’il faut qu’elle en profite, rétorque mon oncle, encore un mois et on arrive en septembre, les jours seront un peu plus fraîches.
Je ne réponds pas, j’ai les yeux dans le vague, encore cette sensation qui m’envahit, il faut que cela cesse. J’ignore toujours "les intrus" et me conforte sur le transat, avec l’esprit un peu embrouillé tout de même par Monsieur Vincent. Je sens alors des doigts qui m’effleurent, j’ouvre les yeux.
— Tu t’es endormi, tu risque d’attraper une insolation, tu n’as pas mis de chapeau
— Ou est mon Oncle?
— Il revient il est parti cherché des boissons fraîches. Tu es très mignonne dans ce maillot, celui d’hier était bleu….
— Ecoutez, ne dites rien à ma tante et mon oncle, s’il vous plait, je suis assez perturbée comme ca
— Oh, alors je te perturbe, tu as envie qu’on en parle, n’hésites pas, il faut toujours s’exprimer, c’est pas bon de tout garder dans le cur, dis moi ?
Je vois à son regard qu’il est troublé, yeux rétrécis et souffle un peu saccadé. Je lui fais remarqué que ce n’est pas le moment de discuter, mais que je passerais le voir tout à l’heure, quand mon oncle et ma tante irons faire leur promenade quotidienne sur la plage, je prétexterai un mal de tête, car il faut que cela cesse !!!
Aussitôt fait, aussitôt dit, je me retrouve seule au bout d’une heure. Je suis dans ma chambre, la sortie vas durer près de deux heure, comme tous les jours. Ma tante et mon oncle sont désolés que je ne puisse pas venir, il faut que je me repose.
Toute la journée, j’ai pensé à ce qui s’était passé, j’en ai pas dormi de la nuit, j’arrêtais pas me me caresser en pensant à ses doigt et sa langue dans mon sexe. Ça m’énervait car je retrouvait pas les même sensations.
J’arrive par le petit portillon chez Monsieur Vincent, celui ci est assis près de l’entrée de son salon, il me regarde arrivée vers lui. Je lui dis de but en blanc, que je voulais parler avec lui de ce qui s’était passé la veille. Il m’invite à entrer chez lui et me dit qu’il ne me ferait pas peur comme hier, qu’il m’écouterais.
On s’est installé sur le petit canapé, et il me demande de quoi j’avais envie de parler. Et je lui dit carrément qu’hier, il m’avait fait beaucoup de bien, mais que ça me faisait peur. Que j’avais pas dormi de la nuit, et j’arrêtais pas de penser à ses doigts et sa langue, et à la façon dont il m’avait tripoté les seins. Il m’a demandé si je voulais qu’il recommence. Et je rougissais quand il disait ça.
Il s’approche de moi, m’enlève mon t-shirt et commence à s’occuper de mes seins, mes tétons sont dures. Il me dit que c’est normal que j’aime ça, que c’est naturel, que les femmes sont faites pour être aimer. Il m’attrape par les hanches, fait glisser mon short le long de mes jambes, frotte son nez sur ma culotte, entres mes jambes . il écarte un morceau de tissu et glisse une langue qui me farfouille, des soupirs, des gémissements. Il môte ma culotte et il me caresse et lèche le sexe, enfin ! sensation retrouvée, je suis bien, je ressens une multitude de picotement dans le bas du ventre, sensation mouillée de plaisir, qui me conduit à une jouissance sans pareil. Je devais déjà être salope à mon avis à cette époque, et ne devais pas le savoir.
— humm,tu as aimé comment je t’ai caressé, ça te plait ma chérie !
— euh, oui, mais c’est trop bizarre cette sensation, je n’arrive pas à expliquer ce que j’éprouve et…
— c’est normal, tu es encore jeune, il te reste beaucoup à apprendre.
Et l’après midi n’est pas terminé, je sens que je vais aller de découverte en découverte !