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[Sci-Fi] L'évolution de la race humaine – Chapitre 59

[Sci-Fi] L'évolution de la race humaine - Chapitre 59



Un silence pesant régnait dans la pièce. Les caméramans, les fonctionnaires, les scripteurs, les informaticiens… tous contemplaient rêveusement Erika. Plus rien n’agitait leur cerveau court-circuité si ce n’est ces quelques mots : « Dieu qu’elle est belle ». Mais si leurs yeux exprimaient une adoration sans nom, leurs pantalons déformés par une bosse difficilement dissimulable leur trahissaient un tout autre type de sentiment…

La jeune fille descendit les marches du plateau comme un grand félin blanc repu et satisfait. Personne n’esquissa le moindre geste, de peur peut-être de briser le charme. Claire se retira des entrailles de la présentatrice qui ne put retenir un langoureux gémissement et se dirigea vers sa sur.

Et maintenant ?

Je… je ne sais pas trop.

Tu as encore du pouvoir ?

Erika réfléchit un instant avant de secouer la tête.

Je suis complètement vidée.

Nous devrions…

La porte du studio s’ouvrit à la volée et une série de cris jaillirent, forts et impérieux :

Police ! Que personne ne bouge !

Les trois hommes qui venaient d’entrer braquèrent aussitôt leur fusil sur les deux jeunes filles.

A terre ! Tout de suite ! Mettez vos mains sur la tête !

Claire et Erika se jetèrent un regard terrifié. Comment la police pouvait-elle déjà être là ? Elles n’avaient pas encore eu le temps de…

Maintenant ! s’époumona le flic. Et si vous faites le moindre geste de travers, on tire !

Les deux filles s’exécutèrent avec précaution. Une fois au sol, un policier leur passa à toutes les deux une paire de menottes.

E… Erika, qu’est-ce qu’on fait ? chuchota Claire.

Fermez-la ! Chris ! Mets-leur un bâillon.

Quoi ? s’insurgea Erika. Vous n’avez pas le droit ! J’ai…

Ta gueule ! Les droits concernent les gens normaux et vous deux êtes tout, sauf normales.

Mais vous mmhmMmh…

Les deux jeunes filles furent réduites au silence avant d’être soulevées de terre par des mains puissantes. Elles furent ensuite traînées dans les tortueux couloirs de la TVT dans lesquels quantité de policiers les lorgnaient avec suspicion.

Erika regarda sa sur. Son regard apeuré était gorgé de larmes. Qu’avaient-elles fait ? Croyaient-elles vraiment qu’elles pouvaient déclarer ainsi la guerre au monde entier ? Que leurs pouvoirs pouvaient-ils les « sauver » ? Les sauver de quoi, d’ailleurs ? Leur ridicule mouvement de rébellion venait de se solder par un cuisant échec. Tuer dans l’uf.

Une violente amertume brilla dans les yeux d’Erika tandis qu’elle était malmenée par les forces de l’ordre. Tous les travailleurs de la chaîne de télévision les observaient dans un silence sidéré. Une fois dans le hall, une nouvelle cohorte de force de l’ordre les attendait, arme à la main.

Ils ont levé une armée juste pour nous deux, s’ébahit Erika.

Les hommes les regardaient comme on regarde un dangereux serpent, avec inquiétude et dégoût. Avaient-ils regardé le direct ? Les avaient-ils vues baiser cette présentatrice pendant qu’elles jetaient leur menace au monde entier ?

Vu la manière avec laquelle ils les regardaient, certainement.

L’homme qui avait pris la parole lors de leur arrestation avait l’air d’être un haut gradé, étant donné la façon dont les flics se comportaient avec lui. Il lui suffit de lancer quelques ordres et le petit groupe qui escortait les deux jeunes filles se grossit de plusieurs hommes. A cet instant précis, les deux surs avaient réellement l’impression d’être des terroristes. Ce, en fin de compte, n’était pas si éloigné que cela de la vérité…

Eddy, viens par ici ! Tiens, prends ce taser. Si elles font un geste suspect, si elles te regardent de travers, si tu as ne fut-ce que l’impression qu’elles manigancent quelque chose, tu me les tases aussi sec ! Compris ?

Le dénommé Eddy approuva vivement du chef et braqua son regard sur Claire et Erika.

Section trois et cinq, poursuivit le chef de ce ton qui ne souffre d’aucun refus, suivez-moi et tentez de… Nom de nom ! Qu’est-ce que c’est que ça ?

Une puissante alarme venait de retentir dans tout le bâtiment et une série de petites trappes disséminées dans le plafond s’ouvrirent automatiquement. Une seconde plus tard, ce fut le déluge : des litres d’eau tombèrent du toit en fines gouttelettes.

L’alarme incendie venait d’être déclenchée.

Bon sang, qui a fait ça ? s’égosilla le chef de police.

C’est qu’il doit y avoir le feu quelque part, Greg, lança une femme.

Tu me prends pour un débile, Cat ? Comme par hasard, le jour où ces deux malades se pointent, l’alarme incendie se déclenche toute seule parce qu’ « il doit y avoir du feu quelque part » ??

J’en sais rien, moi, je dis simplement…

Si tu sais pas, tu fermes ta gueule, point ! Section deux, il doit y avoir des complices dans les parages. Fouillez les lieux, contrôlez les passes de tout le monde s’il le faut. Section une, bloquez l’entrée ! Que personne ne sorte d’ici ! Toi et toi, allez bloquer les sorties de secours !

Une dizaine de policiers s’élancèrent rapidement vers les travailleurs les plus proches pendant qu’une autre dizaine se dirigeaient vers les portes principales pour faire barrage de leur corps.

Section trois et cinq, placez-vous autour des deux bonasses… enfin… des deux captives je veux dire et… hum… faites en sortes qu’elles ne s’échappent pas. Cat, fous-toi à poil !

Les policiers s’arrêtèrent immédiatement, interloqués par cette étrange directive. La flic qui se prénommait Catherine en resta bouche bée. Elle avait les yeux vrillés sur son chef de section, ne sachant absolument pas comment réagir. Pendant un instant, seuls le chuintement des arroseurs et le cri de l’alarme résonnèrent dans le calme qui venait de s’abattre.

Heu… je voulais dire : « Cat, qu’est-ce que tu fous ? », tenta de se rattraper le chef.

Tu… tu voulais me demander ce que je foutais et, à la place, tu m’as demandé de me foutre à poil, c’est ça ?

Je… ce n’est pas ce que je voulais dire, enfin… j’ai… ma langue a fourché et… Putain, Cat, on en discutera après l’opération. On a plus impo… mais… mais…

A nouveau, un puissant silence s’empara du studio tandis que Cat exécutait les ordres qu’on venait de lui donner et lentement… se foutait à poil.

Mais Cat… qu’est-ce que… qu’est-ce que tu fous… ?

Bah, j’enlève mes vêtements, répondit-elle le plus naturellement du monde.

Elle venait de retirer son pantalon et s’attaqua à son blouson. La vue de la culotte détrempée de la femme fit une drôle d’impression auprès des hommes présents. Lorsqu’elle se retrouva en petite tenue, trempée jusqu’aux os autour de tous ces hommes, elle eut une sorte d’hésitation. Pourquoi faisait-elle cela déjà ? Ah oui, c’est Greg qui venait de la lui demander. Et pourquoi lui avait-il demandé cela ? Là, pour le coup, elle n’en avait aucune idée. De toute façon, c’était son chef, elle n’avait pas à discuter ses ordres. Et puis, elle n’était pas la seule à se déshabiller. Quelques mètres devant elle, Jeffe commençait lui aussi à se désaper. Elle ôta son soutien-gorge.

La vue de cette paire de nichons eut un effet immédiat sur l’ensemble des observateurs béats. Il y eut comme un frisson qui parcourut la foule en éclair. Certains s’avancèrent pendant que d’autres commençaient à se dévêtir sous la froide pluie artificielle.

Une bouche se posa dans le creux du cou de Catherine et une main passa sur son ventre plat avant de finir sa course autour de son sein droit. Elle ne se déroba pas, bien sûr, c’est ce que Greg venait de lui demander. Etait-ce réellement ce qu’il venait de dire ? Elle eut un doute, mais ce dernier fut rapidement effacé par la main qui se posa sur sa croupe.

Oh ! fit-elle, surprise.

Elle souffla bruyamment : la bouche contre sa gorge se montra plus ardente et commença à remonter jusqu’à atteindre son oreille qu’elle mordilla avec une envie sauvage.

Quelqu’un prit sa main et la posa sur quelque chose de dure et chaud. Une queue en érection, elle le devina aussitôt, qu’elle branla instinctivement. Une nouvelle hésitation s’immisça en elle, plus présente cette fois-ci. Greg lui aurait-il vraiment ordonné de faire cela ? C’était délicieux, certes, mais que dirait son mari ?

Non, ce n’est pas possible que Greg m’ait demandé de faire ça ! s’insurgea-t-elle en ouvrant les yeux. Il est beaucoup trop…

Son chef de section se trouvait devant elle. Il était nu, lui aussi, et la détaillait avidement des yeux. C’était son sexe que Cat caressait inconsciemment.

Toute incertitude l’abandonna sur-le-champ : si son chef de section se retrouvait également tout nu, c’est que, forcément, c’est lui qui avait ordonné tout cela. Et s’il avait ordonné tout cela, elle devait obéir. Logique.

Elle lui sourit et l’entoura de ses bras pour l’embrasser, pressant sa poitrine contre son torse.

Elle ne réagit pas lorsque les mains qui massaient fiévreusement ses fesses entreprirent de retirer sa culotte. Elle n’en avait de toute façon aucune utilité, si Greg ne portait rien sur lui, alors elle non plus. Elle envoya valser le dernier rempart de sa nudité d’un coup de pied désinvolte, et remonta sa cuisse le long du corps musclé de son patron.

Soudain, elle sentit une bite toute dure s’insérer entre ses fesses rendues glissantes par la pluie et commencer des va-et-vient le long de sa raie.

Mmh ouii… c’est agréable…

Son patron empoigna sa queue et se mit à caresser le sexe de Cat avec le bout de son gland. Elle mouillait comme une folle. Heureusement que c’était Greg qui avait ordonné tout cela sinon elle n’aurait jamais su comment l’expliquer à son mari.

Son patron s’enfonça en elle d’un coup de reins, mettant un terme à ses pensées parasites. Elle soupira de bonheur et un sourire ravi éclata sur son visage.

Aah c’est boonn, minauda-t-elle en se pressant davantage contre Greg.

Ce dernier commença ses allers-retours en maintenant la cuisse de sa belle employée contre lui. Rapidement, de langoureux gémissements se firent entendre.

Rendu fou par ces petits cris orgasmiques, le policier qui se branlait dans la croupe de sa collègue ne put se retenir davantage. Il écarta les fesses d’une main et perfora sans autre forme de procès le petit anus de Catherine.

Non ! s’écria celle-ci en serrant instinctivement son sphincter. Pas là. C’est… mmh… non !

L’homme s’arrêta tout au fond de la jeune femme, sa queue compressée dans un puissant étau anal. C’en était presque douloureux, mais il était si bien logé que pour rien au monde il ne serait sorti de cette bouillonnante caverne.

Alors que Catherine maintenait fermement serré son anneau anal, Greg continuait de la pilonner allègrement. Il était bien trop investi dans sa tâche que pour se soucier des problèmes de double pénétration de son employée.

Cat, quant à elle, avait le cerveau cotonneux et engourdi par le plaisir de cette baise intense. Pourquoi son patron ne réagissait-il pas ? Il allait la niquer longtemps comme cela sans rien dire ? Et… mon Dieu, que c’était bon ! Cette queue en elle, qui entrait et sortait avec force, la rendait littéralement folle ! Mais l’autre… elle lui faisait un peu mal, quand même… Est-ce que c’est Greg qui avait demandé cela ? Ce serait étrange de sa part, pourtant…

Mais s’il ne réagit pas, songea la jeune femme, c’est sûrement qu’il a également ordonné cela ! Cat se surprit à éprouver de la fierté face à son raisonnement implacable. Elle était certaine que même son mari se montrerait admiratif quand elle lui raconterait tout, ce soir.

Doucement, elle desserra les muscles de son cul et entreprit même de coulisser onctueusement le long de cette chaude hampe. C’était un peu douloureux, mais elle le faisait avec joie puisque c’était pour Greg.

Ooouuh… geignit-elle. C’est… c’est… mmhmM…

Petit à petit, une chaleur moite gagna son bas-ventre, transformant la gêne qu’elle ressentait dans ses entrailles en une savoureuse pénétration. Cela, combiné à ce que son patron lui faisait subir par-devant, fit grimper son plaisir à une vitesse vertigineuse.

Au bout d’un moment, les deux hommes s’accordèrent sur un même rythme sans avoir à se concerter l’un l’autre. Cat percevait, avec une vive acuité, les deux membres virils élargir ses petits trous, dans un même mouvement puissant avant de se retirer. Chaque invasion lui tirait un petit cri qu’elle ne parvenait pas à réprimer tant elle vibrait de bonheur.

Ah… Ah… Mmh oui ! Ah… Ah… encore, encore !

C’était si bon qu’elle se mit à son tour à monter et descendre sur ces deux piliers de chair. Elle se fit bientôt pilonner dans les règles de l’art. Sa bouche laissait échapper une longue plainte tandis que ses yeux se révulsaient dans leur orbite.

OooOoooohhh…

Greg fut le premier à éjaculer. Pendant tout le temps que dura son orgasme, pas un instant, il ne cessa de baiser son employée prise en sandwich. Sous le coup du plaisir, il augmenta même la puissance de ses coups de boutoir.

Catherine sentit tout le plaisir qu’elle avait accumulé pendant la double saillie gonfler encore et encore jusqu’à exploser subitement. Son corps se tendit sous le coup des ondes de bonheur qui l’assaillirent. Alors qu’elle croyait sa jouissance au summum, l’homme dans son cul accéléra à son tour le rythme.

Ce fut comme si une seconde bulle de plaisir explosait en elle. La déflagration se propagea dans tout son être et réduisit sa conscience déjà grandement entamée en cendre.

AaaAAaaahhh, jouit-elle.

Lorsqu’elle rouvrit les yeux, elle était étalée sur Greg, le sexe de ce dernier toujours profondément enfoui en elle. Elle n’avait aucune idée de comment, ils s’étaient retrouvés dans cette position ; mais elle ne s’en plaignait aucunement. Son cul était vide à présent et seul un filet blanchâtre coulant à l’orée de son anus trahissait le bonheur qu’elle venait d’avoir. Elle se rendit compte que l’eau avait fini de couler : quelqu’un avait dû couper l’alarme incendie.

Pour la première fois depuis qu’elle avait commencé à se déshabiller, elle porta son regard tout autour d’elle et sourit. Tout le monde avait correctement suivi les directives de Greg. Il y avait des groupes un peu partout dans le hall, avec souvent une femme au milieu et des hommes qui l’assaillaient allègrement. Parfois, il y avait plusieurs femmes pour un homme et même des groupes composés uniquement de femme ou d’hommes.

Elle sentit un mouvement dans son vagin et baissa les yeux sur son chef de section. Il souriait mesquinement, un éclat lubrique au fond des yeux. Cat lui rendit son sourire.

Je vois qu’on redevient toute dure, minauda-t-elle. Ça tombe bien, j’avais encore envie…

Elle prit appui sur ses abdos et releva son cul. Son con racla la verge de Greg sur toute la longueur et elle put voir le plaisir naître à nouveau sur son visage avant de s’empaler en soupirant bruyamment.

Alors qu’elle se masturbait avec joie sur la bite de son patron, du sperme s’écoulait délicieusement de ses deux orifices détrempés. Son cul rebondissait gaiement sur le bassin de Greg tandis que ses seins étaient ballottés de bas en haut comme pour montrer leur vive approbation pour cette baise sauvage.

C’était un spectacle absolument sublime qui ne laissa pas de marbre deux hommes. Bien qu’ils étaient déjà occupés avec une femme, ils la laissèrent pour venir présenter leur queue à une Catherine déchaînée. Cette dernière engloutit la première verge sans une once d’hésitation pendant qu’elle s’emparait de l’autre pour lui prodiguer une masturbation digne de ce nom.

MmmHhmmMM, gémit-elle en s’empalant encore et encore sur la bite de son chef.

Elle alterna ensuite, dévorant le sexe sur sa gauche puis sur sa droite. Elle en demandait toujours plus, c’était un désir impérieux auquel elle ne pouvait et ne voulait pas résister. C’était bien trop bon.

Viens dans mon cul ! supplia-t-elle à l’un des hommes, bien qu’elle ne le connaisse ni d’Eve ni d’Adam.

Ce dernier se précipita derrière Cat et l’enfila aussi sec.

Aaah Oui ! Vas-y, encule-moi ! Oui ! Oui !

Son anus, déjà lubrifié et étiré par la précédente pénétration, accueillit avec régal ce nouveau membre viril en son sein et l’engloutit voracement.

Aaah c’est bon, put…

Le dernier homme saisit la tête de Cat et planta sa queue dans sa bouche, mettant fin à ses suppliques. Il lui baisa la glotte avec une ardeur qui aurait pu donner la nausée à n’importe qui, mais Catherine se trouvait à un point d’excitation tel qu’elle n’y prit que du plaisir. Elle alla même jusqu’à lancer sa tête à l’assaut de ce sexe pour l’enfourner plus violemment tout au fond de sa gorge.

Ooh, tu aimes ça, hein ! Tu suces si bien, Catherine ! Tu vas me faire venir !

Sous elle, le corps de Greg se tendit alors qu’il éjaculait une seconde fois dans les tréfonds de sa belle employée. Cat continua malgré tout à s’empaler sur lui avec une fébrilité animale. Deux grognements retentirent et son rectum ainsi que sa bouche se remplirent dans un timing parfait. Elle avala avec délice tout le sperme chaud et enroba le gland de sa langue pour en extraire les dernières gouttes aux saveurs si entêtantes.

La tension retomba lentement. Les corps nus et couverts de sueur se reposaient sur les dalles froides et inondées par la pluie artificielle de l’alarme incendie. Cat couvait son patron d’un regard émerveillé. Leur sexe était encore imbriqué l’un dans l’autre dans une glissante étreinte.

Mon mari sera si fier de moi quand je lui raconterai, s’extasia Catherine.

Ah oui ? Pourquoi cela ? s’enquit Greg, un sourire satisfait plaqué sur le visage.

Eh bien, pour… enfin, tu sais quoi…

Heu… non, je ne sais pas, Cat.

Mais si. J’ai fait tout ce que tu m’as dit de faire. Et je l’ai bien fait en plus !

Ah oui, c’est sûr que tu l’as bien fait. Mais… Je n’ai rien dit qui…

Le patron fronça les sourcils, comme s’il ne savait plus ce qu’il voulait dire. Il regarda autour de lui, puis lorgna son employée qui était toujours vautrée sur lui.

Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ? s’enquit-elle.

Il parut hésiter, chercha ses mots un moment, hésita encore, ouvrit la bouche, la referma.

Oulah, t’es bizarre, Greg. Ça va ?

Qu’est-ce qui vient de se passer ? parvint-il enfin à demander.

Eh bien, on a suivi tes ordres.

Mes ordres ? Quels ordres ? J’ai rien dit, moi. C’est toi qui as commencé à te mettre à poil devant tout le monde et… Putain de merde ! Les gonzesses !

Il écarta Cat sans ménagement et courut entre les groupes en plein ébat.

Eddy ! Eddy ! Putain, Eddy tu m’écoutes bordel !?

Le dénommé Eddy se trouvait étalé au sol encore tout habillé, visiblement assoupi depuis un bon moment. Greg le prit par le col et lui donna une violente claque. Il lui en fallut une paire de plus pour qu’Eddy commence à papillonner douloureusement des yeux.

Elles sont où ?!

Qu… quoi ?? De qui ? Qui ça, « elles » ?

Elles, putain ! Les filles ! Les terroristes ! Tu devais les taser, elles sont où ?!

Les… les filles, je… enfin, elles…

Réponds-moi ! Si tu me dis que tu les as laissées filer, je te bute !

Eddy tenta tant bien que mal de rassembler ses idées, mais le regard noir que son patron lui servait l’empêchait de raisonner convenablement.

La… les terroristes, elles sont… heu… j’ai… elles m’ont…

Elles t’ont quoi ? Parle, allez !

Elles m’ont tasé !

Quoi ? Mais comment ?

Mais j’en sais rien, moi ! Elles se sont débrouillées pour retirer leur bâillon, puis y en a une qui a commencé à me sucer et l’autre se frottait à moi, et puis… et puis, je… enfin, elles se sont libérées, je pense…

Tu penses ?

Greg regarda autour de lui et vit deux paires de menottes qui reposaient un peu plus loin dans une flaque. Il jura silencieusement.

Oui, je ne me souviens pas bien… j’étais pas moi-même ! Puis, il y en a une qui m’a pris mon taser et elle m’a tasé. Après je ne sais plus.

Putain d’incapable !

Mais… je ne sais pas ce qui s’est passé… Tu étais où toi ?

Qu… quoi ? Tu m’accuses de glander ?! Je faisais mon job, figure-toi !

Pardon, pardon… mais pourquoi tu es tout nu, alors ?

Greg se rendit compte qu’il n’avait pas pris la peine de se rhabiller. Il voulut objecter quelque chose, mais il se rendit bien vite compte que, quoi qu’il puisse dire, cela se retournerait fatalement contre lui. Il dirigea un doigt menaçant sur son employé :

Ne prends pas ce ton accusateur avec moi, Eddy. Dis à tout le monde de se rhabiller, grogna-t-il avec mauvaise humeur.

Un peu plus loin, Catherine était en larme : elle venait de prendre conscience de ce qu’elle avait fait. Lorsque Greg parvint à sa hauteur, elle eut un geste de recul.

Greg, je… je ne voulais pas… Ce n’est pas moi qui…

Tu n’y es pour rien, Cat.

Comment ça, je n’y suis pour rien. Je me suis déshabillée devant tout le monde, j’ai commencé à… à…

Je sais, je sais, répliqua Greg d’un ton apaisant. J’ai vu tout ça… C’est… ce sont ces filles. C’est à cause d’elles que tout cela est arrivé.

Les… les filles, mais…

Je ne sais pas comment. Je ne sais rien d’elles, tout ce que je sais c’est que le gouvernement les veut absolument. De toi à moi, je commence à comprendre pourquoi… Maintenant, habille-toi, on va faire ce qu’on a à faire ici et puis on décampe avant de nous taper la plus grosse honte de notre vie… si ce n’est pas déjà trop tard…

***

Mon Dieu, les filles ! Vous étiez grandioses ! s’exclama Mathilde. Claire, quand tu as commencé à baiser cette présentatrice… Waouw ! Je n’ai pas pu m’empêcher de me doigter. Mais le plus fort c’est quand Erika a commencé à parler. Et même si ta voix est moins efficace à travers l’écran d’une télévision ; je me suis sentie excitée comme une dingue !

Tu étais complètement folle oui ! s’écria Juliette. Tu m’as obligé à te faire un cunnilingus !

Parce que tu n’as pas apprécié, peut-être ?

Ça je ne dis pas, sourit Juliette. Moi aussi, j’étais extrêmement excitée, je te ferais remarquer…

C’est vrai que c’était irrésistible, confessa Eugénie. C’est simple, on a fait une petite séance de baise devant la télé. Et les cris de la présentatrice, ils sonnaient si vrais, si authentiques. Ça m’a donné des frissons.

En tout cas, c’est stupéfiant ce que vous faites avec vos… étranges pouvoirs, admit Nadine, la maman de Benjamin.

C’est vrai que je ne suis pas peu fière du résultat, rougit Erika. Mais on a failli ne pas s’en sortir, hein…

Mais oui, racontez-nous ça, les filles.

Cela faisait quelques heures que le direct était passé à la télé ; et Claire et Erika venaient seulement de rentrer à la maison. Le problème, c’est que Ben n’était toujours pas là…

Eh bien, jamais nous n’aurions pu sortir vivantes de ce maudit studio sans l’aide de Ben.

Roh, j’espère qu’il ne lui est rien arrivé de grave, s’inquiéta Nadine.

Voilà ce qui s’est passé, débuta Erika. Alors que le direct venait de finir, les flics ont débarqué. Ils nous ont bâillonnées, menottées, puis amenées jusque dans le hall. A ce stade, on était persuadée qu’on allait finir le restant de nos jours en prison. Mais vous vous souvenez que, les dernières semaines, on est parvenu à récolter plusieurs litres de notre cyprine.

Comment l’oublier, rigola Mathilde, on vous y a aidées. C’était d’ailleurs de très plaisants moments…

Eh bien, juste avant que le direct ne commence, on avait demandé à Ben d’aller mélanger notre cyprine à la réserve d’eau dédiée à l’alarme incendie. On s’était rendu compte qu’il n’était pas relié au système principal de l’écoulement des eaux, mais bien à une grande réserve située en haut du bâtiment. Enfin bref, Ben s’en est occupé à merveille.

C’est ça qui a fait qu’il vous a sauvées ?

Non, enfin oui, mais ce n’est pas le plus important. Donc, Claire et moi étions encadrées par tous ces hommes, incapables de faire le moindre geste et donc incapables de déclencher l’alarme incendie. Et c’est là que je l’ai vu. Il m’a souri en brandissant un briquet. Il avait dû mettre le feu à une poubelle quand il a vu les policiers débarqués, ou quelque chose dans le genre. L’alarme a retenti et il a commencé à pleuvoir un mélange d’eau et de notre cyprine.

Mais non ? Et après ? la pressa Mathilde.

Après, les policiers sont lentement devenus excités comme jamais, on s’est occupées d’un gars à notre façon et on s’est taillées dès qu’on a pu. On est restées cachées le temps que ça se tasse un peu puis on est venu ici. Je ne sais pas ce qu’on aurait fait sans Ben…

Magnifique, les filles, tout simplement incroyables ! approuva Eugénie. On a eu peur pour vous !

Et maintenant, qu’est-ce qu’on fait ? demanda Juliette.

Pour l’instant, rien. On observe les dégâts que va faire notre bombe médiatique et l’on agira en conséquence.

D’accord, j’espère que Benjamin va bientôt rentrer…

Erika regarda par la fenêtre, la mine inquiète.

La personne pour laquelle je me fais le plus de soucis, c’est Cindy. J’espère qu’elle est cachée là où elle se trouve… j’espère de tout cur que tu es planquée ; frangine…

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