Nous nous voyons de plus en plus souvent, il m’arrive même de sécher les cours pour le rejoindre. J’ai faim de son corps, j’adore quand il me prend et j’aime me sentir sa chose, son objet. J’ai très vite su qu’il était dominant et je me suis découverte docile et soumise. Jamais je n’aurai cru aimé obéir à un homme comme je lui obéis ? Je fais tout ce qu’il me demande, j’accepte tout ce qu’il veut faire.
Je sais qu’il me faut être attentive à ses souhaits et que tout manquement aux règles qu’il a érigées, implique une punition.
Quand je dors chez lui, au petit-déjeuner, je dois boire avant toutes autres collations son urine de matin et quand j’ai fini ce repas du matin, il me faut en guise de dessert boire ma propre urine. Je trouvais cela dégoutant au début, mais on s’habitue à tout et en plus j’ai vu sur internet que cette pratique, de boire son urine, était bonne pour la santé. Cela s’appelle l’urinothérapie.
Bien entendu, il continue aussi le récit de son aventure avec ma mère. À l’époque il était déjà dominateur, mais n’avait pas le savoir-faire qu’il a aujourd’hui. L’ascendant sur ma mère n’était pas aussi net que celui qu’il a sur moi. Elle semblait amoureuse de lui, elle venait le rejoindre chaque fois que cela était possible et sinon, c’est lui qui venait. Quand ma mère allait chez lui, ses parents, mes grands-parents, le savaient, par contre quand c’était lui qui venait dans la région, il le faisait discrètement, à l’insu de tout le monde.
Leur histoire était secrète et personne n’en savait rien. Elle semblait, au dire de Jean, amoureuse de lui et pourtant, un jour il reçut une lettre d’elle qui lui disait ne plus vouloir le revoir. Il lui avait répondu, mais ses lettres avaient toutes été refusées et quand il venait dans la région, il trouvait porte close.
Il s’est disputé avec son frère et tout le reste de la famille et il n’a jamais pu revoir ma mère.
– Ils m’ont dit qu’elle avait un fiancé et qu’elle ne pourrait donc plus venir en vacances chez moi.
– Mais elle n’a jamais été mariée.
– Oui, le fiancé est soi-disant mort dans un accident de voiture et ta mère se serait alors coupé du monde. De ce que l’on m’a raconté, il l’a mise enceinte peu avant.
En me racontant cela, je pouvais déceler dans sa voix une réelle tristesse.
– Tu es née peu après, à l’époque, fille mère faisait mauvais effet, mais ta mère refusa de se marier avec un autre.
– Mais elle est tombée amoureuse d’un autre homme et elle t’a laissé tomber sans aucune explication ?
– Même à l’enterrement de ton grand-père, j’ai essayé de lui reparler de cette époque, mais elle a tout simplement refusé de « rouvrir cette blessure » pour employer ses termes.
Il m’expliqua que soit elle a eu le coup de foudre, mais que le coquin n’était pas très patient soit elle a dû commencer sa liaison avec mon père alors qu’elle était encore sa maitresse.
Sur le coup, je n’ai pas trop réagit, surtout que lorsqu’il m’a dit cela, nous étions dans sa voiture, c’était un soir, nous sortions d’un restaurant et avions prévu de se faire une toile, mais il venait de prendre une petite route qui ne semblait pas être un raccourci pour aller au restaurant.
– Ce n’est pas le chemin ?
– Cela dépend pour aller où ?
– Et où allons-nous ?
– Surprise !
Ce changement de direction avait donc mis fin à notre discussion sur ma mère. Il sortit de la ville et se dirigea vers la forêt puis après quelques kilomètres, il emprunta un petit chemin cabossé pour enfin se stopper au milieu de rien.
– Que faisons-nous là ?
Sans répondre, il sortit de la voiture pour monter à l’arrière de celle-ci. Je n’avais pas bougé et le regardais surprise.
– Viens !
Me dit-il en tapotant sur la banquette arrière. Sans demander d’explication, j’ai donc été le rejoindre.
Il commença à m’embrasser et à laisser ses mains trainer sur mon corps. Avant de se placer à l’arrière de la voiture, il avait éteins les phares de la voiture, il nous était impossible de voir ce qui se passait autour de nous dans cette nuit sans lune. Il me pelotait, m’embrassait et avait déjà ôté mon corsage. Ma jupe, elle était remontée autant que possible et mon tanga enlevé depuis longtemps. Le plaisir commençait à vraiment humidifier mes lèvres intimes, j’avais envie qu’il me prenne, mais il faisait durer le plaisir.
J’avais déboutonné son pantalon et je le masturbais, mais quand j’ai voulu m’approcher de sa queue pour lui faire une fellation, il m’a fait comprendre d’attendre encore un peu. Nous avons encore joué ainsi un petit moment, j’avais la poitrine à l’air, la jupe qui ne cachait plus rien et mes jambes bien écartées pour laisser ses doigts me visiter, quand il se décida à ouvrir la lumière du plafonnier.
La lumière était certes faible, mais suffisait à éclairer l’intérieur de la voiture. J’ai, dans un premier temps, cru qu’il voulait simplement me regarder, mais rapidement je me suis aperçue que son objectif était tout autre.
– Hiii, mais il y a quelqu’un !
Une tête était collée à la vitre de la porte arrière de la voiture. Jean éclata de rire.
– N’ai pas peur, cela fait un moment qu’il est là ?
– Quoi ?
– Il ne fait rien de mal, il se rince simplement l’il.
– Mais
– C’est pour qu’il puisse mieux voir que j’ai allumé.
Sur ces mots, il approcha à nouveau ses lèvres des miennes et m’embrassa. Ses mains caressèrent ma poitrine puis l’une d’elle vint s’occuper de mon petit bouton magique.
Cette découverte m’avait refroidie et je n’avais plus le même élan, mais Jean était un vrai expert et le désir recommencé à prendre le dessus. La peur passée, j’en arrivais presque à oublier le voyeur qui nous observait. Je reprenais un peu d’ardeur et finalement ma main reprit sa place sur le sexe de Jean pour le masturber.
– Tu aimes me branler ?
– Euh oui.
– Tu as déjà branlé beaucoup d’hommes ?
– Non, tu es le seul.
– C’est vrai ?
– Oui
– Tu n’as donc pas d’élément de comparaison.
– Non.
Je répondais naïvement à ses questions, sans même imaginer là où il voulait en venir.
– Il faut y remédier
Jean appuya sur le bouton d’ouverture de la vitre de la porte arrière de la voiture, le coquin fut autant surpris que moi et fit un petit pas en arrière. Puis, remis de ses émotions, il se rapprocha, une main se glissa à l’intérieur de la voiture sans chercher le contact avec moi. En fait il regardait Jean et attendait sa permission. Jean lui fit un signe de tête pour lui donner le feu vert. Un grand sourire illumina le visage du fripon.
La main se posa sur mon bras, mais s’immobilisa. J’avais effectivement eu un petit mouvement de recul à son contact, mais Jean chercha à me rassurer.
– N’aie pas peur je suis là rien de désagréable ne peut t’arriver.
Le coquin essaya une petite caresse sur mon avant-bras, puis voyant que cette fois je n’avais eu aucun geste hostile à son égard il osa se diriger vers ma poitrine. Il était maintenant penché à la fenêtre et s’était introduit autant que faire ce peu à l’intérieur de la voiture par la fenêtre entièrement ouverte. Il pelotait mes seins, mais ne pouvait atteindre mon bas-ventre. Jean parlait avec lui par geste de la tête, et il lui fit comprendre de s’écarter de la fenêtre et quand ceci fut fait, il ouvrit la portière. L’autre qui avait un moment cru que le jeu était terminé fut soulagé de voir qu’en fait Jean lui facilitait la tâche. Il s’approcha et s’occupa immédiatement de mon petit abricot. D’abord, avec ses doigts, puis avec sa langue. Jean n’était pas en reste et continuait à me caresser le corps et il avait remis ma main sur son sexe pour que je reprenne ma masturbation.
Nous n’avons pas été nous enfermé dans une salle obscure, mais le scénario qui se déroulait en ce moment était l’un des meilleurs films que je n’avais jamais vécu.