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Senteur de cannelle – Chapitre 1

Senteur de cannelle - Chapitre 1



En février de cette année j’ai accueilli avec joie l’idée d’aller une semaine au Sénégal pour un travail bien précis. Ca consistait, avec d’autres ingénieurs a recenser les besoins en matériels du pays. C’était pour moi l’occasion de partir, de quitter le train train quotidien. A Dakar j’ai été déçue ; la plupart des Français se comportent comme d’anciens colons, barbotant dans l’eau tiède des piscines d’hôtels luxueux en parlant à tord et à travers des africains. Dans cette ambiance j’étais complètement perdue. J’étais seule aux milieux de sept hommes délivrés de leurs ’bonnes femmes’ et bien décidé a en profiter un maximum. Comme je suis plutôt pas mal, vous comprenez sans peine que ces messieurs étaient empressés autour de moi. Cependant je ne suis pas une fille qui aime ’tirer son coup’ ou ’se faire mettre’. Il me faut un certain romantisme et de plus je mélange jamais le travail et le plaisir. Par contre les bosses des jeans ou des pantalons de toile, elles, me renseignaient assez sur les désirs de leurs propriétaires ! Pas question de céder. A tout prendre, je préférais me caresser dans la moiteur de ma chambre plutôt que de céder à ces ’mâles triomphants’.

A la piscine de l’hotel il y avait beaucoup de blanches d’un certain âge pour pas dire d’un âge certain, et quelques noires assez belles, mais manifestement employées par le personnel masculin soucieux de les exploiter. Elles avaient ce balancement des hanches que seules peuvent avoir les Africaines. Quand un petit cul chaloupait devant mes collèges, ils en avaient le souffle court la langue pendante et le slip prêt a craquer. J’ai rapidement remarqué une jeune fille. Elle avait un visage très fin, avec des lèvres un peut grosses, mais qui parlent aux mecs. Elle était très effrontée et ne cachait pas son métier. Un soir, ce devaient être le mardi, j’en ai eut assez des regards vicieux de mes confrères. Je suis montée dans ma chambre pour respirer une autre odeur. Dans l’escalier j’ai rencontré la jeune fille. Assise sur les marches elle pleurait toutes les larmes de son corps. Cela ma attendrie, et je lui ai demandé ’je peux faire quelque chose pour vous ?’ Elle a essayé de me cacher ses yeux tuméfiés en fouillant son sac pour y pécher une paire de lunettes de soleil, mais j’avais tout vu. ’Allez venez’ ai-je commandé. Je vais vous passer de l’eau fraîche sur le visage. Elle s’est laissé faire docilement. Elle sentait la cannelle, ce qui me donnais envie de la manger, ou de la sucer longuement, comme un bonbon. Son aspect fragile étai encore accentué par sa tenue petite jupe ultra légère, corsage moulant ses seins fermes et appétissants et de longues jambes fines. J’aimerais avoir le même ! Je l’ai d’abord rafraîchie avec de l’eau glacée sortie du mini-bar, puis j’ai passé de l’onguent d’Arménie…. Et quelque chose a dérapé. Je ne sais pas encore l’expliquer. Je ne suis pas habituellement attirée sexuellement par les gens de couleur. Peut-être était-ce dû à son aspect fragile. J’ai doucement massé sa nuque, j’avais envie de mettre mes lèvres sur cette peau et de ne plus bouger. Ses cheveux frisés m’attiraient. Elle a relevée la tête et son regard a plongé dans le miens. Nous nous sommes comprises. Elle a tournée la tête et nous nous sommes embrassées. J’avais l’impression de vivre un rêve. Sa bouche était douce et sa langue agile s’est nouée autour de la mienne. Le plaisir est venu presque immédiatement. C’était si bon de se laisser enfin aller. Sur le lit, plus tard bien plus tard, alors que nous prenions un peu de repos et que je suçotais gentiment un de ses seins. Je me sentais pleine d’amour pour cette fille alors que je savais que je la reverrais sûrement plus. L’odeur de son sexe, si forte, si tendre, je l’avais sur tout le visage car je m’en étais goinfré. Je me sentais comme ivre d’amour, le corps moulu et extraordinairement détendue. Elle m’avait longuement léchée, sa langue cherchant à faire jaillir milles étincelles de mon clitoris. Elle s’était nouée autour de moi comme une liane agile, et je ne voyais plus que ses pieds menus et son ventre qui enflait et désenflait au rythme de sa respiration oppressée. Le plaisir nous rapidement inondées. Nous étions collées l’une a l’autre par notre cyprine également abondante. Nos chairs étaient salées et nous nous effleurions du bout des doigts pour le seul plaisir de nous sentir frémir de désir.

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