Mais que m’arrivait-il exactement ? Pourquoi je l’ai laissé faire ? Il m’a fait mal ! Il m’a fait très mal… Je lui en voulais. Je le détestais !
Mais c’était moi seule qui métais mise dans cette situation. JE lui avais fait une fellation dans mon bureau et dans le sien. JE lui avais laissé ma culotte. JE lui avais donné mon adresse. Enfin ’je’… Plutôt l’autre moi. Je la détestais elle aussi.
Il fallait que j’aille me laver… de lui. Je fonçais vers ma salle de bain. Je quittais en quelques secondes mon jogging, mes chaussettes, les lambeaux de culotte qui tenaient encore à mes cuisses. Le miroir de ma salle de bain me renvoyait l’image de cette femme qui avait pleuré et avait joui de se faire sodomiser pour la première et seule fois de sa vie. Elle était sale, j’étais sale. Me regardant droit dans les yeux, je me suis promis de ne plus le laisser me toucher. Et j’ai filé sous la douche.
L’eau chaude me faisait du bien… jusqu’à ce qu’elle arrive sur mes fesses. Des picotements me rappelèrent alors l’état de mes fesses rougies par les claques de ce sombre idiot… de Damien. Je me penchais en avant de façon à mieux offrir ma croupe à la caresse piquante de l’eau. Je n’osais bouger, profitant de cette douce douleur. C’était si bon…
« Pauvre fille ! » lançais-je à haute voix.
Comment pouvais-je prendre du plaisir ? Il m’a fait mal ! Je filais dans ma chambre pour vite me couvrir. Aïe ! Il m’était impossible de mettre une culotte. Trop douloureux pour l’instant. Tant pis. Aïe ! Et le jogging non plus. Après une longue réflexion, j’optais pour une jupe qui n’épousait pas trop mes formes. Le contact étant léger entre le tissu et ma peau, c’était supportable.
Mais il fallait que je me débarrasse de lui et de ses perversions diaboliques. Mon père ! Je n’avais qu’à le dire à mon père ! Il comprendrait ce que ça voulait dire de se jouer de la fille d’un gars qui a le pouvoir de mon père. Un coup de fil, une explication et il serait sorti de mon paysage. Voilà ce qu’il fallait que je fasse : tout dire à mon père !
« Tout dire à mon père ? »
A haute voix, cela me sembla encore plus idiot que dans ma tête. Et s’il faisait en sorte que Damien ne revienne plus, alors… Impossible ! Il faut qu’il reste. Je veux qu’il reste… Je le veux.
Petit à petit, la douleur de mes fesses s’estompa. Je pus masseoir pour manger. Je faisais tout pour penser à autre chose. Mes comptes, du rangement… Tout était bon. Mon esprit était trop occupé pour penser à ce qu’il m’avait fait le matin. Et puis, j’avais des courses à faire. Ça me fera du bien de voir des gens… normaux. J’étais presque guillerette lorsque je faisais mes courses mélangée à ces gens normaux. Tout se passait à merveille presque jusquà la fin et le rayon des laitages. La fraîcheur du rayon me saisit… sous la jupe. L’air froid chatouilla mes fesses et mon sexe. Je l’avais oublié : je ne portais pas de culotte. Je n’avais pas pu en remettre une tout de suite et j’étais sortie sans culotte. Moi, J’ETAIS SORTIE SANS CULOTTE !
Je finis mes courses à vive allure, oubliant la moitié de ce dont j’avais besoin et suis retournée me réfugier chez moi. Sautant sur mon lit, je me suis recroquevillée comme si cela allait changer quelque chose.
Le reste du week-end, je n’ai pas osé sortir. Comme si ma mésaventure de la veille se lisait sur mon visage. Et quand arriva le lundi matin, je dus faire un effort surhumain pour me lever et me motiver à aller au travail. Devant mon armoire, je décidais de ce que j’allais mettre. Je choisis une robe bordeaux avec de longues manches et pour les dessous… Mince… Et ma culotte. Il voulait que je mette la culotte qu’il a souillée. Après tout ce n’était pas à lui à décider. Non, je… J’enfilais cette culotte sale. Mais ce n’était pas pour lui, c’était…
« Je ne peux pas me mentir… Je veux qu’il me voie avec… Mais il ne la touchera pas. C’est décidé. »
Sa voiture. Il était déjà là… Je grimpais dans lascenseur. Il était déjà là… Les portes s’ouvrirent sur notre étage. Il était déjà là… Je passais les bureaux pour aller jusqu’au mien. Il était déjà là… Au détour d’un couloir, je passais devant son bureau… Où était-il ? Sa chaise était vide. Tant pis… Je fonçais à mon bureau.
« Bonjour, Mademoiselle Craux… me dit sa voix, il était là.
— Bonjour…
— Vous avez passé un bon week-end ?
— Je… A quoi tu joues ?
— Je ne joue pas… Et moi, c’est ’Monsieur’. Tu m’as obéi ? »
Cette question me glaça le sang. Je lui avais obéi. C’était un fait. Je n’avais rien décidé. J’avais fait comme IL voulait, LUI… Monsieur…
« Je l’ai mise… Monsieur.
— Montre-moi. »
Il était tôt mais je ne pouvais pas lui montrer. Pas ici, pas maintenant, pas comme ça. Cétait impossible, impensable. Mais il ferma la porte. Mes mains attrapèrent le bas de ma robe. Presque malgré moi, je fis remonter le tissu le long de mes jambes. Jusqu’à ce que cette fichue culotte sois visible. Cette fichue et sale culotte dans laquelle il avait posé son sperme. Une sale culotte pour une sale fille.
« Parfait… Bonne journée. »
Et il sortit du bureau me laissant à peine le temps de remettre de l’ordre dans ma tenue. Toute la journée, j’eus l’impression que mon excitation faisait coller le jus de Damien à mon sexe. J’imaginais à quel point mon entre-jambe devait être dégueulasse. Et j’eus même peur que l’odeur se répande. Et pourquoi m’avait-il demandé de la mettre. Il m’évitait. C’était n’importe quoi ! Je faisais n’importe quoi.
Enfin 19h30. Je me décidais à partir. Je filais rapidement vers le parking sous-terrain de l’entreprise pour récupérer ma voiture. J’allais rentrer chez moi pour quitter cette horreur qui me collait au sexe. J’allais me libérer. Mais… il était là.
« J’ai raté mon bus. Tu me ramènes.
— Je ne sais pas où vous habitez, Monsieur.
— On va chez toi. »
Et il s’installa dans ma voiture, à la place passager. J’ai pris place à ses côtés, derrière le volant. Le parking était désert à cette heure. Il posa sa main sur ma cuisse et fit remonter ma robe le plus haut possible. Une fois mes cuisses nues, il m’invita à prendre la route. Il ne quitta à aucun moment ma cuisse et la caressa pendant tout le trajet. Cette douce caresse me fit fondre. Je sentais ma culotte s’humidifier au fil des kilomètres. Ce trajet me parut durer une éternité.
Il me suivit jusqu’à mon appartement. Nous sommes passés devant la table de la salle à manger. Il s’y arrêta et me regarda avec un air démoniaque qui voulait dire « Tu te rappelles de ce qui t’est arrivé juste là ? ». Il m’entraîna dans la cuisine et m’invita à préparer notre repas. Je m’attelais à la préparation d’une salade composée, ma spécialité dès qu’il commence à faire chaud. J’ai mis la table alors que Damien restait assis sur le canapé à me regarder faire.
« A table, Monsieur.
— D’abord, caresse-toi… »
Un peu interloquée, je ne sus pas comment réagir. Devant mon immobilisme, il m’ordonna de remonter ma jupe, de retirer ma culotte et de me masturber devant lui. Adossée à la table, j’écartais mes cuisses et glissais mes doigts entre mes poils. J’étais déjà luisante. Mes poils semblaient aussi collants qu’humides. J’étais très sensible, une simple caresse m’électrisait. Je me touchais doucement mais assez précisément. Mes lèvres, mon clitoris, tout y passait. Je commençais à prendre un plaisir immense. Je me suis mise à gémir d’abord document puis de plus en plus fort. Mais j’avais besoin de me sentir comblée. J’ai fait entrer mes doigts dans mon sexe. Je me suis masturbée puissamment. Mon orgasme arrivait à grand pas. Sur le canapé, Damien me regardait fixement. Ce regard froid sur moi me ramenait à ma condition. J’étais en train de me masturber devant un homme dont je n’étais pas sûre d’avoir envie. Il me commandait, il me dirigeait. Plutôt que de le mettre à la porte, je lui avais fait à manger et je me caressais devant lui. Je finis par jouir violemment. Je sentais mon sexe se serrer autour de mes doigts. J’avais l’impression d’être épuisée.
Lorsque j’ai rouvert mes yeux, Damien n’était plus sur le canapé mais à table en train de manger. Il m’invita à m’installer avec lui. Sans prendre la peine de me nettoyer, je me suis mise à manger. Mes doigts encore luisants saisirent ma fourchette et laissèrent des traces sur mon verre quand j’ai bu. A chaque fois que je portais quelque chose à ma bouche, mon odeur emplissait mes narines.
Nous avons mangé sans un mot. Puis Damien m’a demandé de le ramener chez lui. Sans prendre la peine de mettre un sous-vêtement, je l’ai conduit chez lui. Je suis ensuite rentrée chez moi. En arrivant, je me suis écroulée sur le canapé et me suis mise à pleurer… de chagrin mais aussi de bonheur… J’étais heureuse qu’il n’ait pas voulu rester et déçue qu’il ne l’ait même pas exigé.
Mardi matin, ma résolution : j’allais lui montrer que j’étais une femme forte. Joli ensemble de lingerie ivoire, pantalon noir, débardeur bleu décoré de dentelles aux manches, escarpins bleus. Une vraie femme sûre d’elle. Au boulot, je toisais tout le monde. Je me montrais froide, distante. Surtout avec Damien. Il semblait s’amuser de la situation.
« Tu es superbe aujourd’hui.
— Pas tant de familiarité, Damien. »
Je lui avais coupé le sifflet. Pas de vouvoiement, pas de ’Monsieur’. Ce jour-là, il avait de nouveau affaire à Mademoiselle Craux !
Fière de moi, je réitérais le mercredi. Ensemble gris et rouge, jupe droite marron, chemisier beige, escarpins noirs. Même attitude, même distance. J’avais réunion avec Damien. Je l’attendais avec impatience.
« Éloïse, tu es franchement bandante aujourd’hui…
— C’est ’Mademoiselle Craux’. Et ce genre de phrase, tu peux les garder pour toi.
— Mais pour qui tu te prends ! Lança-t-il avec des éclairs dans les yeux.
— Pour ton chef… Assis !
— Je ne suis pas ton chien. La seule chienne de cette pièce, c’est toi ! »
A cette phrase, j’ai senti mon sexe se mettre à couler. Mais que m’arrivait-il ? Étais-je vraiment cette chienne qu’il voyait en moi ? Pour toute réponse, je l’ai renvoyé à son bureau sans autre forme de procès. Tant pis pour le point projet mais mon intégrité physique et intellectuelle était plus importante.
Toute la journée, je n’ai été incapable de penser à autre chose qu’à ses mots et ma réaction. En rentrant le soir, j’étais lessivée. Je suis partie directement dans la chambre. Allongée sur mon lit, mon esprit n’arrivait pas à se dégager de mon sexe coulant à l’insulte de Damien. Chienne…
Mes mains étaient posées sur ma poitrine. Je commençais à caresser mes seins. Ils ne demandaient que ça. Ils réagissaient… mes seins de sale chienne. J’ouvrais mon chemisier. Mes mains jouaient avec la dentelle de mon soutien-gorge. Ma peau était électrisée. Je sentais mes tétons durcir. Mes jambes s’écartaient presque malgré moi. Ma main gauche continuait à jouer avec ma poitrine et ma droite descendait vers mes jambes. Je tirais sur ma jupe, la remontant le long de mes cuisses. Puis elle descendit entre elles. Ma culotte était déjà humide. Depuis ce matin ? J’ai glissé mes doigts sous l’élastique. Glissant entre mes poils, j’ai atteint mon sexe ouvert et trempé. Un simple contact avec mon petit bouton et j’eus l’impression de défaillir. Mes lèvres, mon clitoris… Tout était prêt à exploser. Presque sans le vouloir, mes doigts glissèrent à l’intérieur de moi. Ils m’y caressèrent. Je masturbais avec avidité mon sexe de sale chienne en chaleur. Rapidement mon plaisir fut trop grand, trop puissant. Un orgasme vint m’ôter mes dernières forces…
A mon retour sur terre, je me redécouvrais. Les jambes écartées sur une culotte que je ne pouvais plus garder tant elle était mouillée, mon chemisier ouvert sur mon soutien-gorge duquel mes seins sortaient presque. Je sentais plus que nue… Et à lui…
Jeudi matin, il ne m’était plus possible de cacher mon émoi. En tous cas, plus à moi-même. Il était temps de me préparer. Je choisis une robe bleue. Et pour les dessous, j’optais pour un ensemble noir. Je m’habillais devant le miroir de ma chambre. Je me trouvais jolie… Très jolie… Mais ce soutien-gorge. Il était inutile. Je l’enlevais. Je suis très jolie… Et un peu plus avec mes seins libres sous ma robe.
« Bonjour… Bonjour… Bonjour… »
Les talons de mes escarpins bleus rythmaient mon avancé dans les couloirs. Passant dans ceux-ci, je saluais tout le monde. Je ne m’étais jamais sentie aussi désirable.
« Bonjour Monsieur, murmurais-je à Damien en me penchant pour qu’il profite de la vue de mes seins.
— Bonjour. Tu devrais essayer de te tenir. »
Je savais qu’il avait vu. Je pensais qu’il avait compris… Mais compris quoi finalement ? Quel message voulais-je lui faire passer ? Que j’étais à lui ? Non, mais que j’étais… enfin, je crois… Cette journée fut longue. Je sentais belle, désirable mais je me sentais regardée, épiée. Je voulais plaire à Damien mais il me semblait qu’il n’était pas le seul émoustillé.
« Bonsoir Mademoiselle Craux…
— Da… Monsieur… Voulez-vous venir chez moi ce soir ?
— C’est si humblement demandé que je ne peux refuser.
— Je vous conduis ?
— Bien sûr. Je vais à ta voiture. »
Et je rangeais mes affaires rapidement pour le rejoindre dans le parking. Je l’y retrouvais avec un bonheur et une excitation indescriptibles. Nous nous sommes installés dans la voiture et je me suis mise à rouler.
« Ça te prend souvent d’oublier ton soutif ?
— Non, je l’ai fait pour vous, Monsieur.
— En tous cas, ça nous a fait un bon sujet de discussion à la machine à café.
— Vous avez parlé de moi ?
— Oh oui ! Si tu savais !
— Mais qui ?
— Déjà, tu vas mieux me parler et tu n’as pas à le savoir.
— Puis-je savoir ce qui a été dit ? S’il vous plaît, Monsieur…
— Que tu étais bandante… Et que tu devais venir sans culotte au boulot souvent… S’ils savaient tous. »
J’étais honteuse. Est-ce que lui aussi me trouvait bandante ? Est-ce que je lui faisais de l’effet comme ça ? Était-il en route pour chez moi pour moi ou pour ce qu’il voulait que je lui donne ? Était-il tombé…
La porte de mon immeuble, lascenseur, la porte de mon appartement. Plus un mot n’a été échangé depuis que j’ai su que j’avais fait fantasmer tous les hommes du boulot. Ne voulant pas perdre du temps à cuisiner, j’ai proposé à Damien de nous faire livrer des sushis. Il accepta et j’ai décroché mon téléphone pour passer commande. Une bonne heure était devant nous avant que le repas n’arrive.
« On prend un apéritif ?
— Si vous voulez. Vous voulez boire quoi, Monsieur ?
— Si tu as un whisky. Sans glace.
— Oui. Moi, je vais prendre…
— Toi, un autre apéritif t’attend. Sers-moi. »
J’ai préparé l’apéritif et j’ai servi Damien. Il commença à boire, visiblement déçu par la qualité de la boisson. J’attendais patiemment qu’il m’ordonne ce qu’il avait en tête pour moi. Ses yeux se sont posés sur moi puis, d’un geste, me montra sa braguette.
« Prends ton apéritif. »
J’ai doucement ouvert son pantalon. Son boxer était déjà gonflé par l’envie. Délicatement, j’ai sorti son sexe de son boxer. Je commençais à caresser sa verge. Fermement, il appuya sur ma nuque signifiant son envie que je le prenne en bouche. J’ai alors ouvert mes lèvres et ai fait entré délicatement son gland. Mes mains, mes lèvres, ma langue, son sexe, son goût… J’étais à lui autant qu’il était à moi. Il ne me caressait pas. Je ne sais même pas si son regard était posé sur moi. Je lui donnais tout le plaisir qu’une femme pouvait offrir à son homme. J’entendais sa respiration entrecoupée de déglutition. Il dégustait ce moment et je le dégustais tout autant. Son plaisir était bien trop fort pour pouvoir être contenu. Je calquais le rythme de ma succion sur celui de sa respiration. Soudain, un premier jet vint frapper le fond de ma gorge. Les autres suivirent rapidement et ma bouche fut pleine de plaisir de Damien, mon ’Monsieur’… Je me sentis alors aussi chienne qu’il le voyait en moi. J’avalais tout son jus jusqu’à la dernière goutte que j’aspirais de son gland.
Lorsqu’il fut propre, je redressais la tête. Son regard était, pour la première fois, doux. J’étais heureuse. Son verre était vide tout comme lui.
« Va vite prendre une douche avant que le repas n’arrive. »
Et j’ai fui vers la salle de bain. L’eau chaude me fit un bien fou mais j’avais besoin de retourner auprès de lui. Je m’enroulais en vitesse dans une serviette et sortais de la salle de bain. Je tombais nez à nez avec Damien qui m’attendait. Doucement, il passa sa main sur mon visage, mes épaules puis descendit jusqu’à ma serviette. D’un coup sec, il l’ouvrit me laissant totalement nue face à lui. Enfin, totalement, pas vraiment. Je portais ces chaussons que je n’ai jamais trouvés aussi horrible qu’aujourd’hui. Je suis sortie de ces chaussons et me suis avancée. Il se mit alors à tourner autour de moi. Je me sentais jugée… Froidement jugée… En repassant devant moi, il attrapa les poils de mon pubis.
« Il va falloir tailler tout ça…
— Vous voulez que je coupe tout, Monsieur ?
— Non, que tu tailles. Que ce soit plus propre, moins laissé à l’abandon. Ca te gêne ?
— Pas du tout. Si tel est votre envie, je le ferais. Mais je n’ai pas ce qu’il faut.
— Débrouille-toi. »
C’est à ce moment que la sonnette de la porte retentit.
« Remet ta serviette. J’ai mis l’argent sur la table.
— Vous voulez que j’y aille comme ça ?
— Non. Bien sûr que non. Met ta serviette. »
Et j’obéis. Je remis ma serviette et allais ouvrir la porte. Le livreur sembla un peu perturbé par ma tenue mais resta très professionnel. Quand le repas fut mis à table, Damien m’ordonna de quitter ma serviette. Et c’est ainsi, nue, que j’ai pris mon repas. Ma nudité semblait encore plus indécente car lui était totalement habillé. Je me sentais diminuée, humiliée mais heureuse de dîner avec lui. Notre conversation fut d’ailleurs très agréable et loin de toute considération physique et sexuelle.
A la fin du repas, il se leva et me tendit la main. Je le suivis alors jusque dans ma chambre. Il m’allongea sur le lit et se dévêtit. Pour la première fois, je pus voir enfin son corps délicatement musclé et légèrement poilu, ses fesses fermes et son sexe non encore bandé. Une fois nu, il me rejoignit sur le lit. Nous nous sommes embrassés tendrement puis sa main descendit vers mon sexe. Je fis de même et me mis à le masturber doucement. Quand nous fûmes tous les deux prêts, il me fit basculer sur le côté. Il se mit derrière moi et plaça son sexe à l’entrée du mien. Il me pénétra en douceur. Il s’enfonça en moi déclenchant une vague de plaisir insoupçonnée. Sa bouche se posa sur mes épaules. Il commença à m’embrasser et à me mordiller. Sa main prit possession de mon sein et le caressa. Je me laissais porter par le plaisir qu’il me donnait. J’étais heureuse… Tout simplement heureuse…
« Met-toi à quatre pattes sur le lit. »
J’obéis. Il se mit derrière moi et entra de nouveau en moi. Il se mit à me prendre tout d’abord lentement puis en accélérant. Ses coups de butoir étaient de plus en plus puissants et mon plaisir montait crescendo. C’est alors que je sentis son doigt sur mon petit trou. Il se mit à me caresser doucement. A mon grand étonnement, je trouvais ça agréable…
Mais ? Je n’aime pas être prise par là ! La dernière fois, il avait forcé. J’ai eu mal… Je vais avoir mal… Ce n’est pas normal. On ne fait pas ça à la femme qu’on aime… Il ne m’aime pas. Il me baise, c’est tout…
Et son doigt entra en moi. C’était trop… Bien trop… Il s’enfonça entre mes fesses lentement mais inexorablement. Mon plaisir était trop fort et je me suis mise à crier mon bonheur… Lorsque j’eus fini de jouir, j’étais sur le dos. Damien me chevauchait tenant fermement sa verge entre ses mains. Il se masturbait au dessus de moi. Soudain, un premier jet de plaisir s’échappa de son sexe et tomba sur mon visage. D’autres suivirent maculant mon visage.
Il se leva prestement et se rhabilla.
« Remet ce que tu portais aujourd’hui. Ramène-moi chez moi. »
Mécaniquement, je me suis levée, nettoyée et rhabillée. Puis nous sommes retournés dans ma voiture. Sans un mot, je le raccompagnais chez lui. Il me quitta sans un mot et rentra chez lui. Dès qu’il fut hors de mon champ de vision, je me suis mise à pleurer à chaudes larmes.
Pourquoi ? Pourquoi j’accepte qu’il me traite comme ça ? Je ne l’aime pas, ce n’est pas possible… Il est si… anormal. Pourquoi je ne peux pas me détacher de lui ?… Pourquoi me fait-il ça ?