Les deux hommes nus au corps ruisselant d’huile, s’empoignaient avec puissance et grâce.
Leurs muscles bandés luisent sous les projecteurs où chacun essaye de dominer l’autre dans un corps à corps ardent d’une esthétique parfaite.
On aurait dit deux apollons de la Grèce antique en train de s’affronter à l’image de certaines sculptures, telle celle des Lutteurs de l’École Française XIX ème siècle ou celle Hercule et Diomède.
Autour du tatami, cinq femmes VIP ont payé le prix fort pour assister, médusées, à ce spectacle exclusif d’un érotisme insoutenable.
Comment en est-on arrivé là ?
C’est quelques semaines plus tôt que l’idée d’organiser des spectacles érotiques pour femmes avait germée dans mon esprit.
Lors de ma période américaine, j’avais remarqué toutes ces femmes excitées comme des puces qui se rendaient aux soirées Chippendales de Los Angeles.
J’avais donc distribué à la sortie de ces établissements, des cartes de visite les invitant à prendre contact pour une soirée privée réservée à cinq femmes seulement pour voir de près, de très près puisqu’elle pourraient même les toucher, deux lutteurs nus dans un combat au corps à corps dont le perdant serait celui qui jouirait le premier…
J’avais d’abord sélectionné deux candidats dans un des nombreux bars gays de la ville, mais j’avais été très strict.
Il me fallait tout d’abord des bisexuels, bien dans leur tête avec une plastique irréprochable, musclés mais pas trop, avec une bonne hygiène, imberbe évidemment, et sportif.
La souplesse était la qualité première pour ce genre de combat.
Mais il me fallait aussi vérifier le resteà savoir, pouvoir bander longtemps et surtout pouvoir éjaculer puissamment et massivement
C’est un spectacle et il faut que ce soit spectaculaire car vu le prix payé, ces cinq femmes sont en droit d’en avoir pour leur argent.
Après plusieurs semaines à sillonner la ville, j’ai trouvé un adorable blond tout mignon et un brun viril taillé comme un adonis.
Je ne dirais pas que je les ai essayés, mais après vérification de leurs dires, je dois avouer que j’avais trouvé mes oiseaux rares.
Et en plus, ils étaient très sociables et même charmants.
Ensuite, dans les jardins d’une luxueuse villa située hors de la ville, j’ai aménagé, un tatami très spécial.
Il est rond et surélevé, à hauteur de poitrine des spectatrices qui se tiennent debout tout autour.
Il est en cuir rembourré avec une rigole circulaire pour retenir l’huile et pour permettre aux lutteurs d’avoir un point d’appui pour ne pas tomber. Il n’est pas grand, environ 2 mètres cinquante de diamètre, afin qu’à tout moment, en allongeant le bras, les spectatrices puissent les toucher à leur guise.
Mais le plus excitant pour les cinq femmes, c’est de pouvoir prendre du plaisir physique elles-mêmes pendant le show si ça les "démangeait" trop.
Alors, j’ai installé cinq machines au sol…. cinq dispositifs équipés d’un gode monté sur une machine à piston qui s’active verticalement lorsqu’elles se tiennent debout, juste au niveau de leur entrejambes ainsi que de petites ventouses à succion au niveau des seins sur le pourtour du gros cylindre sur lequel se tient le tatami.
Bien sûr, aucune obligation de s’en servir. Elles peuvent juste regarder le spectacle.
Mais au cas où l’envi leur prendrait, un petit écran de contrôle leur permet de démarrer l’engin… et de réguler sa vitesse, ses vibrations, son orientation, sa course…et aussi de s’appuyer sur le mur devant elles, sur les multiples mini ventouses aux succions insupportables….
Bref, tout est fait pour leur bien être qu’elles peuvent contrôler en totale liberté.
Quelques femmes, intriguées par ce mystérieux mais excitant spectacle n’ont pas tardé à appeler pour plus de renseignements.
Elles finirent d’être convaincues lorsque je leur ai expliqué qu’elle pouvait toucher n’importe quelle partie du corps des lutteurs.
J’ai bien dit, "n’importe quelle partie"…
Et oui, elles avaient le droit de « finir » et le perdant et le vainqueur de la manière qu’il leur plairait s’ils ne s’en étaient pas déjà chargés par eux-mêmes…
Voir des Chippendales danser nus est une chose.
Voir deux apollons essayer de se faire jouir de force en luttant en était une autre.
Les cinq femmes totalement conquises rongeaient leur frein dans l’attente de la communication de la date fatidique de l’évènement.
Avec mes deux lutteurs, on avait répété et répété des heures afin de pouvoir offrir un spectacle digne de ce nom.
Ils avaient appris de nombreuses prises classiques et leur force étaient très comparables.
Aucun vainqueur ne serait désigné à l’avance. Aucun arrangement. Le combat devait être libre et naturel. Au meilleur de l’emporter.
Mais durant les répétitions, ils n’avaient fait que lutter. Avec des shorts et sans huile. Rien de sexuel.
Je voulais qu’ils découvrent les sensations de lutter nus le jour même du spectacle afin que les effets soient nouveaux et maximums.,
Très vite, le spectacle était sur pied et la première soirée était programmée.
Les cinq femmes étaient d’âge et de corpulence variés.
Afin de respecter l’hygiène, une douche était obligatoire, et j’avais prévu de fournir des toges pour plus d’aisance.
Et pour l’intimité autour du ring, une cloison séparait chacune d’entre elles de sa voisine.
Elles pouvaient seulement voir les visages de celles d’en face qui dépassaient du tatami surélevé.
Le temps de les accueillir avec une boisson, de la musique afin de les mettre à l’aise, mes deux athlètes, dans les vestiaires, enfilaient un slip en Nylon blanc.
Par prudence et afin de ne pas prendre de risque, je leur avais interdit toute activité sexuelle pendant une semaine avant le spectacle et je leur ai fait boire une boisson terriblement aphrodisiaque afin d’être sûr que le show soit à la hauteur.
Puis, les femmes se sont mises en place autour du podium et après quelques instructions pour le fonctionnement de leur machine à gode, la lumière s’est éteinte.
Mis à part le ciel étoilé de la chaude nuit Californienne, c’est le noir complet.
La musique change, légèrement rythmée, puis s’accélère.
Les femmes poussent quelques cris pour faire démarrer le spectacle et la pression monte.
Soudain, les spots s’allument et mes deux adonis, accrochés à une corde, se laissent glisser l’un après l’autre verticalement d’un portique sur le petit ring de cuir rond.
Ils se tiennent debout sur le gros cylindre uniquement vêtus du petit sous-vêtement blanc.
Les slips en Nylon ont été mis dans l’eau bouillante pendant des heures afin de fragiliser leurs fibres.
Du coup, les slips déjà tendus par leur début d’érection, risquent de craquer à toute nouvelle sollicitation.
Les femmes hurlent de joie et applaudissent tandis que les deux hommes les saluent aimablement.
Un détail nous a échappé… un détail psychologique ; les deux jeunes hommes ne se sont jamais exhibés nus en public, surtout devant un groupe de femmes et… surtout pour effectuer une performance sexuelle…
Résultat : avec les effets de l’aphrodisiaque en plus, ils ne contrôlent pas leur excitation et leurs slips sont déjà bien remplis de leurs verges gonflées qui se calent horizontalement comme elles peuvent dans l’étroit sous-vêtement.
Je me tiens dans la pénombre sur une chaise haute à distance pour commenter et régler le son et les lumières.
Et pour commander l’appareillage qui va déverser l’huile sur leurs corps pendant le match.
Les femmes retiennent leur souffle.
A mon signal, je fais sonner la cloche. Les deux hommes s’empoignent.
Le combat sexuel du siècle est parti !