Ils traversèrent la forêt, profitant de la nature richement colorée en ce début d’été. Après deux bonnes heures de montée, Sélène et Gustav, son frère, débouchèrent enfin sur les prairies annonciatrices d’un changement de végétation, passant des forêt touffues aux simples bouquets d’arbre rabougris par les rigueurs de l’altitude. Ils se dirigèrent vers la combe située juste après un verrou rocheux où se trouve une petite rivière limpide et un petit lac. Ils furent alors saisis par la beauté et le calme de ce lieu. Mais soudain, ils aperçurent un corps gisant sur le sol. Il s’approchèrent pour l’examiner.
— Il est blessé ? Demanda Sélène.
— Non, je ne lui vois aucune égratignures. Mais sa tête a dû heurter une pierre ! Il semble avoir perdu connaissance.
En effet, l’inconnu gisait, la tête contre une grosse pierre de chemin.
— Dieu qu’il est beau ! ! Il est tellement beau !
Du revers de la main, Sélène essuya une fine sueur sur le front lisse de l’inconnu. Elle sourit, ses yeux en amande se fermèrent un instant, une petite fossette se dessina au creux de sa joue, lui donnant un air d’enfant espiègle.
— Qu’allons-nous faire ? Interrogea Sélène.
— Nous ne pouvons pas l’abandonner ainsi, répondit son frère.
Tous les deux contemplèrent l’inconnu toujours évanoui. C’était un magnifique jeune homme, habillé avec beaucoup de goût. Jamais Sélène n’avait vu d’aussi belles bottes de cavalier ! Le noeud de la cravate était fort élégant ; son frère n’hésiterait sans doute pas à le copier ! Tout ce que portait le cavalier était chic, classe, coûteux ! C’était une aventure palpitante qu’ils vivaient, sans commune mesure avec la monotonie de leur existence habituelle ! Ils devaient sauver ce jeune homme… Ils fabriquèrent un brancard de fortune et repartirent avec leur superbe blessé.
Il fallut ensuite plus d’un quart d’heure à Gustav pour aller chercher le médecin et le même temps pour revenir. Pendant ce temps, Sélène observait les traits de son protégé. Comme elle avait déjà pu le constater, il était fort beau. Ses traits, quoique bien dessinés, reflétaient un certain cynisme et la jeune femme en conclut qu’il devait être autoritaire. La blessure à la tempe, qui avait légèrement saigné, s’étendait jusqu’au milieu du front. D’ici demain, le coup ne serait pas beau à voir ! Le soleil couchant inonda la chambre. Sélène alla tirer les rideaux pour faire de l’obscurité, il lui faudrait installer un sofa cette nuit pour veiller le malade. Ce gentilhomme blessé lui inspirait tant de nouvelles émotions. C’est à ce moment là qu’il ouvrit les yeux.
— Je suis tellement heureuse de vous avoir trouvé ! Comment vous sentez-vous ?
— Très bien ! Je ne me souviens pas de ce qui s’est passé.
— Je vous raconterai plus tard, quand vous serez mieux. Comment vous appelez-vous ?
— Fred Tyrone
— Maintenant, il faut vous reposer ! Tâchez de dormir et ne pensez plus à rien..
— Je me sens très fatigué articula-t-il lentement.
Puis il sombra dans un profond sommeil à nouveau. Le lendemain, la blessure qu’il avait reçue au front n’avait pas encore disparu et virait au noir. Mais il avait incontestablement meilleure mine. Alors Sélène quitta la chambre pour voir si les journaux étaient arrivés. Il y avait le Times et Le Washington Post, les deux journaux qu’ils lisaient chaque jour, et plusieurs autres gazettes.
Elle retourna auprès de Fred. Il était éveillé et souriant, si bien qu’elle alla s’asseoir près de lui sur la couche. Naturellement, il l’entoura de ses bras et la serra contre lui, puis, doucement, comme pour cueillir une fleur, il se pencha sur elle et ses lèvres se posèrent sur les siennes. Pour elle, c’était la musique de ses rêves les plus secrets qui résonnait. Elle se sentit peu à peu soulevée de terre, transportée jusqu’au ciel où la lumière du soleil les enveloppa d’un glorieux halo doré. Il la serra davantage et introduisit sa langue fougueuse dans sa bouche pour un baiser violent. Les langues s’entremêlèrent dans un véritable ballet. Tout ce qu’elle avait espéré, imaginé, cette émotion et ce sentiment de beauté qui avait enivré son coeur et son esprit, elle le vivait maintenant dans ce baiser. L’homme resserra son étreinte, embrassant les lèvres douces, tendres et innocentes qui s’offraient à lui avec plus de passion. Il la serrait de plus en plus fort, ses baisers se firent plus possessifs, plus impétueux.. Ainsi commença leur amour ! !
Un soir qu’elle était d’humeur égrillarde, vêtue d’une paire de mules à talons et d’une nuisette transparente et si courte qu’elle dévoilait la bas de ses fesses, elle se dirigea vers la chambre. À la vue de ce cul rebondi, une érection comme il n’en avait pas eu depuis longtemps tendit le pantalon de pyjama de Fred. Il resta bouche bée. Sélène lui sourit et lui demanda ce quelle pouvait faire pour lui. Il remarqua immédiatement la transparence au niveau de ses seins et son regard se fixa longuement sur les grandes aréoles qui se dessinaient sous le tissu.
Il resta un moment silencieux en ne cessant de la dévorer des yeux. Gustav, percevant le jeu, sortit discrètement de la maison par derrière. Il en profita pour contourner la maison, passer la grille et il se dirigea le plus naturellement du monde vers la chambre, sachant que la fenêtre du blessé était ouverte et qu’il pourrait tout voir et tout entendre. Ses jambes tremblaient et il eut l’impression de trébucher à chaque pas. Fort heureusement la fenêtre était assez grande et il se cacha derrière un buisson pour les observer. Sélène était maintenant toute nue sur le lit.
— Dis-moi Fred ! Est-ce que tu me trouves attirante ! Je veux dire physiquement ? Lui demande-t-elle d’une voix chaude en se frôlant sexuellement la poitrine d’une main et en ouvrant bien les jambes de façon à exposer négligemment son pubis.
— Je te trouve très belle Sélène ! Tu le sais.
La jeune femme écarta alors davantage les jambes. Elle se caressa la partie inférieure de la vulve tout en regardant le jeune cavalier avec un sourire coquin. Il s’écarta d’elle, défit son pantalon et exhiba une superbe queue rigide et longue. Alors Gustav put voir le sexe de Fred. Il bandait et était beaucoup plus gros que le sien. Fred prit la main de Sélène et la posa sur son membre. Son frère vit ses doigts commencer à le branler, d’abord doucement, puis de plus en plus vite. À ce moment, Fred appuya sur la tête de Sélène et elle prit en bouche la queue de cet homme, tout en continuant à lui masser les bourses d’une main. Elle le suça pendant un temps qui lui paru très long ; l’homme gémit, puis la repoussa.
— Oh putain c’est bon ! Ohhhh… C’est bon ça… Oh oui…
Il devait être au bord de la jouissance. Gustav se masturbait comme un fou devant ce spectacle. À ce moment, il avait déjà envie de lui. Cette scène était absolument délicieuse. Plus il se branlait, plus le gland de Fred pressait les lèvres du vagin de Sélène, leur chair délicate et lubrifiée s’écarta avec une douceur accueillante, les muscles de son vagin enserrant le noeud, puis la queue toute entière. Sans attendre, elle écarta au maximum ses lèvres et Fred le pénétra d’un coup. Elle eut un petit cri en relevant la tête.
— C’est de ça que tu avais envie… Une belle bite dans le vagin…
— Oh oui… Me faire baiser comme ça… J’aime ça…
Quand il fut bien enfoncé, elle poussa un gémissement, c’était trop bon ! Il la lima avec force, elle allait au devant de ses coups de boutoirs elle se mordait les lèvres, elle avait peur de hurler son plaisir dans le silence de l’étage. Cette première étreinte fut courte mais inoubliable ! !
Quelques jours plus tard, Fred était dans la salle de bain et Gustav lui demanda pour baiser avec lui. Fred sourit et lui répondit qu’il avait un super petit cul musclé, fort appétissant.
— On t’a déjà bourré le cul avec une vraie bite ?
Gustav rit et répondit que la sienne était un peu grosse pour son petit cul. Là, il vit sa bite qui commençait à grossir sous la douche. En deux secondes son coeur s’emballa. Il battait très fort dans sa poitrine. Gustav sentit sa carotide sauter sous les pulsations de son coeur. Fred le regarda en souriant tandis qu’il se savonnait le sexe. Sa bite était très jolie. De belle taille et relativement épaisse avec un beau gland qu’il s’amusait à décalotter sous ses doigts, faisant rouler la peau du prépuce. Son regard changea, il devint profond et très doux. Il le fixa doucement. Gustav eut l’impression d’être une de ces jeunes femmes à qui l’on s’apprête à faire l’amour alors qu’elle est encore pucelle. Il était très troublé et il rougit. Il trembla un peu, c’était irrépressible. Il s’en aperçu et sourit davantage. Fred était très calme. L’eau coulait, tiède, délicieuse, sur leur corps.
Fred était magnifique. Il le détailla du regard pendant qu’il se lavait les cheveux. Ses muscles roulaient sous sa peau mate et quelques poils sur le torse lui donnaient un air très mâle. Fred sentait le regard de Gustav. Son sexe frôla ses fesses. Il ressentit alors une montée soudaine d’adrénaline dans le creux des reins. Le souffle excité et chaud de Gustav glissa sur sa nuque. Fred lui sussura à l’oreille :
— Touches ma bite, elle durcit ! Tu me fais autant d’effet qu’une jolie nana. C’est ton cul, il est si splendide !
Autant dire qu’à cet instant. Gustav était au bord de l’évanouissement. Fred lui fit complètement tourner la tête. Il fut incapable de répondre. Il était entièrement sous le charme de Fred. Il savoura le toucher de ce magnifique postérieur bien tendu. Sa peau était d’une extrême douceur. Sa position était trop suggestive…
— Je n’ai jamais essayé avec un mec. J’aimerais essayer avec toi, Fred !
— T’es un beau mec, un mec que j’apprécie beaucoup et tu me fais bander grave ! J’ai une furieuse envie de te sauter comme une gonzesse…
Il accompagna ses paroles d’une pression de son bassin sur les reins de Gustav. La tentation fut trop forte, Gustav ne put résister. Il se frotta contre ses fesses et il se cambra pour mieux le sentir contre lui, plein de désir. Gustav lui répondit qu’il avait très envie de le sentir en lui. Il lui caressait le cul avec sa bite et se frottait à sa croupe. Fred était super excité.
— Oh oui, vas-y !
Gustav mouilla du fion et se masturba aussi. Le corps de Fred se fit de plus en plus imposant sur le sien et il continua à se masturber…
— Oh oui, je vais jouir…
Et il sentit bien son orgasme l’envahir. Fred ne reconnu plus soudain le lieu, le décor semblait s’effacer, tout n’était plus que chair, odeurs et sexe. Il ne voyait plus que ce trou béant qui se faisait assiéger par sa tige tendue. Lorsqu’il éjacula enfin, les deux jeunes hommes tomb`rent d’épuisement sur le sol. À son réveil, Gustav ne trouva pas Fred. Il avait disparu. Et il ne revint jamais…