Depuis ma rupture avec Laura, rien n’était plus pareil. Nous nous éloignâmes au fur et à mesure l’une de l’autre et je baisai presque sans désir, mais sans le savoir la période la plus critique allait bientôt arriver.
Ma vidéo avec David avait fait un sacré succès, le nombre de vues avait explosé et la vidéo avait été reprise par de nombreux autres sites de vidéos porno en streaming. La vidéo était désormais hors de tout contrôle en tout cas du nôtre.
David me contacta par téléphone, je crus tout d’abord que c’était énième tentative de sa part de remettre le couvert et ce malgré mes nombreux refus. Le succès était monté à la tête de David, il voulait rééditer son exploit et n’avait pas compris que cet exploit avait créé pour moi une situation critique au sein de mon couple.
David me rappela en boucle si bien que je dus me résoudre à répondre.
— Mais qu’est-ce que tu foutais ?
— Qu’est qui a encore, non on ne recommence pas David, ça fait dix fois que je te le dis…
— Mais non ce n’est pas ça. Voilà j’ai une productrice qui m’a contacté par message privé sur le site de notre vidéo et elle voudrait entrer en contact avec toi.
— Moi, mais pourquoi ?
— A ton avis, une productrice qui veut contacter une actrice d’un film.
— Je ne suis pas actrice, c’était juste un délire.
— Bah tu lui expliqueras, je te donne son mail. A plus ma belle, et tiens-moi aux nouvelles quand même.
Intrigué mais intéressé par ce qui se cachait derrière ce contact je décidai de me renseigner sur la personne qui voulait me parler. D’après la boîte mail cette personne s’appelait Natacha Syra, sûrement un pseudonyme au vu de l’originalité. Je googlisai son nom et je tombai sur une multitude de résultats avec des liens vers des sites X. C’était une magnifique blonde d’après les images que je pouvais voir. Elle avait même une fiche Wikipédia, celle-ci m’apprit que Natacha avait des origines slaves et qu’elle était âgée aujourd’hui de quarante ans. Elle avait tourné dans beaucoup de films et ce pendant près de douze ans avant de se retirer et de fonder elle-même sa boîte de production de film pour adultes.
Effectivement au vu des renseignements glanés le fait que cette femme s’intéresse à moi ne pouvait être que pour exploiter mon image. Intrigué, je décidai alors de lui envoyer un mail comme David l’avait convenu. Quelques minutes plus tard je reçus sur une réponse me demandant si j’avais le temps d’échanger avec elle pendant la prochaine heure via une messagerie instantanée. Après nous avoir connectées l’une à l’autre, elle commença par me féliciter pour mon carton fait avec ma vidéo, que pour une première et en amateur le rendu était de qualité. Puis elle commença à me bombarder de questions :
— Quel est ton style vestimentaire ?
— Clairement le glamour chic est mon look favori après dès que je peux être en femme tout me plaît.
— Chic, comme sur la vidéo, c’est ça ?
— Oui, vous aimez ?
— Tu ne peux pas imaginer à quel point, c’est d’ailleurs un point qui m’a donné envie de te contacter. Selon toi, tu passes combien de temps en femme à présent ?
— 50 % de mon temps, grâce à mon ex j’ai pris confiance en moi et j’arrive à sortir en femme. Il n’y a que pour le côté étude et travail que je suis homme.
— Ton ex ? Un homme, une femme ?
— Une femme, la plus belle rencontre de toute la vie. Elle a beaucoup contribué à ce que je m’accepte en tant que Sofia.
— Et vous avez rompu ?
— Oui.
— Vraiment désolé, l’amour fait toujours souffrir mais parfois celui-ci peut aussi nous jouer des tours. As-tu eu beaucoup d’expérience sexuelle en tant que Sofia ?
— Oui même si récemment depuis ma rupture c’est un peu le calme plat.
— Plusieurs partenaires en même temps ?
— Oui.
— Mais t’es une vraie perle toi, tu sembles connaître pas mal de choses.
— Oui comme votre filmographie…
— Ah tu t’es renseigné sur moi, c’est intelligent de ta part. Et alors ?
— Vous êtes magnifique.
— Merci, mais ma question portait sur mon activité professionnelle. Que penses-tu des films pornographiques ?
— C’est un bon exutoire et être dedans n’a rien à voir avec les regarder.
— C’est vrai. Et tu as déjà vu un film avec des travestis ?
— Non mais de toute façon je préfère vivre mes fantasmes que de les voir réaliser par d’autres.
— Cela tombe bien.
— Pourquoi ça ?
— Je vais t’expliquer. Comme tu l’as vu je suis une ex-hardeuse, je suis la PDG d’une nouvelle boîte de production de film X.
— OK mais je ne fais toujours pas le rapprochement avec moi.
— Comme on est une nouvelle boîte on cherche à diversifier notre offre autant que possible pour nous démarquer, et le secteur Transgenre n’est pas beaucoup exploité et particulièrement celui du travestissement.
— Ce n’est pas vrai, David avait raison, vous me voulez comme actrice.
— Tu es sublime, débrouillarde, tu as su te découvrir seul donc ton profil m’intéresse. En plus j’ai pu voir que jouer avec les caméras t’amusait beaucoup. Ma proposition t’intéresse-t-elle ?
— Pourquoi pas, je suis plus à cela près, Laura m’a quitté alors. Je suis rémunérée combien ?
— Une scène : à peu près 700 euros. Mais il faut que je te voie en vrai et te faire faire un essai d’abord.
— D’accord, quand nous voyons-nous ? Fis-je totalement excitée par la situation.
— Samedi à 14H, et bien sûr c’est Sofia que je veux rencontrer.
Le samedi arriva et je me levai frétillante d’impatience. Tout d’abord tout en prenant ma douche je vérifiai mon épilation de la veille pour être sûr de n’avoir rien oublié, je choisis alors une tenue mais : que choisir pour faire la meilleure impression. Après plus d’une heure de bataille acharnée, je choisis de mettre une robe d’un gris noir pailletée ceinturée. Je pris soin aussi de ne pas effiler mes bas résille, je mis de beaux talons aiguilles pour m’affiner d’avantages (autant se vendre le plus possible) et fis un joli chignon à mes cheveux désormais assez longs. Je finis tout ça par mon maquillage et par une touche de parfum, enfin à 13 H j’étais prête et je partis pour mon rendez-vous avec Natacha.
Arrivé devant le bâtiment, j’eus quand même un moment d’appréhension. Mais me disant qu’une occasion comme celle-ci ne se représenterait pas je m’élançai à l’assaut du bâtiment abritant la maison de production. La société de Natacha ne détenait pas la totalité des bureaux du bâtiment et chose assez cocasse, certains étages étaient occupés par des activités de secteur plus classique comme les assurances, la location de bien immobilier… Bref, arrivée près du bureau de la secrétaire, je me présentai comme Sofia lui disant aussi que j’étais attendue par Mme Syra.
Elle me fit immédiatement rentrée, j’aperçus alors Natacha habillée d’un tailleur-pantalon chic très seyant surtout au niveau de ses fesses, je compris devant cette splendeur blonde de 40 ans pourquoi elle avait fait du X et pourquoi elle avait eu tant de succès. Elle s’approcha de moi et me lança : "c’est vrai ce que tu es belle". Avant que je ne puisse répondre, elle me dit de m’asseoir et de l’écouter attentivement.
— Voilà ton casting va commencer, un homme va rentrer dans le bureau et je veux que tu t’occupes de lui, fais comme si tu faisais l’amour normalement mais en donnant le maximum. Je te donnerais quelques petits conseils pour t’aiguiller et accroître ton jeu avec la caméra. Attention la différence avec ce que tu as connu c’est que j’ai ici un cameraman professionnel et c’est lui et moi qui te suivrons. Tu es prête à te lancer Sofia ?
Elle ouvrit la porte et appela un homme qui entra, il était grand et assez musclé. Il s’approcha de moi et m’embrassa, une fois ceci fait je me dirigeai vers son entrejambe lui tirant son pantalon et son boxer. Je vis alors apparaître une énorme bite qui commença à gonfler devant ma tête, restant la regarder d’un air anxieux Natacha me fit signe de le sucer.
Je commençai à lui lécher le gland, puis je le pris en bouche et le pompai doucement pour le faire monter en pression, sa queue arriva au maximum de sa taille, elle mesurait bien 25 centimètres de long et était bien épaisse. Je le suçai alors plus vigoureusement, essayant de gober cette queue le plus possible. Natacha, toujours hors champ, fit alors un signe à l’homme et il me prit la tête entre ses mains et me bourra violemment la bouche comme s’il s’agissait d’une chatte. Au début je faillis m’étouffer mais ensuite c’est moi qui tins ces fesses pour qu’il continue.
Il sortit sa queue de ma bouche, s’assit sur le canapé et me demanda de monter sur sa queue dos à lui, Natacha se mit en face de nous sur une chaise pour continuer à mater tout en dirigeant son cameraman. Nous avons dû nous y reprendre à trois fois et à beaucoup d’eau gélifiée pour faire entrer sa queue en moi au vu du calibre de mon amant. Une fois fait, il resta sans bouger pour que mon cul s’habitue à cette présence. Il mit alors ses mains autour de ma taille et commença à me faire glisser le long de son membre, pour plus de facilités je mis mes pieds sur ses genoux pour aider à la flexion de mon corps sur sa queue. Sans trop m’en apercevoir, une fois de plus, je n’arrivai plus du tout à me concentrer et un léger orgasme pointa le bout de son nez, je fermai les yeux et me mis à gémir.
Au bout d’à peine minute, voyant que je ne me contrôlai plus, Natacha intervint et sur ses conseils mon amant me guida dans un changement de position. Je me mis le ventre allongé sur le bureau et il vint me pilonner par-derrière. La jouissance monta au fur et à mesure en moi, ne voulant pas refaire la même erreur j’essayai de retenir mes cris, voyant cela Natacha me dit de me lâcher et de crier comme une grosse salope. L’écoutant je me laissai totalement aller, mes forts gémissements accompagnaient ma jouissance que procurait cette énorme bite en moi. Je touchai enfin l’extase et me cramponnai de toutes mes forces au bureau.
Sentant qu’il allait défaillir en moi, il sortit brusquement sa queue de mon sexe et il se mit à se branler au-dessus de mon visage. Et là, il se mit à éjaculer mais pas comme les autres hommes, c’est-à-dire deux ou trois giclées plus ou moins grosses, mais de longues lampées de foutre sur ma figure. Cela faisait comme un jet. Jamais je n’avais vu cela, j’avalai une majeure partie du breuvage mais il en resta qui coulait sur mon corps et mes vêtements.
Natacha fit sortir l’homme et me montra sa salle de bain personnel dans son bureau et me dit qu’elle allait chercher des habits propres. Elle revint avec un tailleur-pantalon blanc avec de petites rayures noires, un haut noir en satin et des sous-vêtements noirs en dentelles. Me les tendant elle me dit :
— Tiens glamour chic, ça devrait te plaire. Considère cela comme ton cadeau de bienvenue.
J’enfilai ma nouvelle tenue effectivement très classe et refis un peu mon maquillage, puis j’allai m’asseoir au bureau :
— Alors est-ce que cela t’a plu ? Demanda Natacha.
— Oui c’était énorme tout comme sa queue d’ailleurs, et vous ? Vous m’avez trouvé comment ?
— Déjà, je t’ai vu baiser comme une salope alors tu peux me tutoyer et m’appeler Natacha, ensuite pour un début cela était plutôt prometteur surtout quand tu t’es lâché. J’ai pu remarquer que tu aimais le sperme, c’est bien, pas trop surprise quand même ?
— Un peu, je n’avais jamais vu un homme éjaculer autant. Mais c’était amusant.
— Voilà j’ai édicté un contrat, il stipule que tu deviens une actrice de ma boîte de production avec les montants de tes cachets selon le type de scènes et la durée…
— Je signe quoi exactement, pour une scène, un film ?
— Eh ne t’emballe pas ma belle, tu signes juste le fait d’être recruté comme une de nos actrices de notre label avec une clause de non-concurrence. Mais ne t’inquiète pas j’aurais peut-être un beau projet à te proposer prochainement.
— OK.
— Il ne te reste plus qu’à marquer tes noms, ton véritable nom pour que le contrat soit valable, ne t’inquiète pas il s’agira de notre secret. Et ton nom d’actrice et à signer.
— Mon nom d’actrice ? Je n’y avais jamais pensé.
— Comment tu te fais appeler d’habitude ?
— Sofia.
— Maintenant pour le nom tu as plusieurs choix soit prends celui d’une star, ça marche assez bien, soit un nom qui pourrait résonner avec ton prénom.
— Ou un mantra ? C’est-à-dire quelque chose qui me définit.
— Je ne comprends pas bien mais je t’écoute.
— Hi no ishi, la volonté du feu.
— Pourquoi pas mais on va le condenser sans espace en Hinoishi. Humm Sofia Hinoishi, ça sonne bien.
Après avoir lu le contrat de long en large et en travers je signai.
— Bon, j’ai une scène pour toi samedi prochain si tu es d’accord.
— Ce sera quoi ?
— Une surprise.
Natacha se leva et vint me raccompagner jusque-là porte de son bureau, elle me claqua la bise tout en me disant que nous resterions en contact au cours de la semaine.