Sonia veut aller faire quelques courses, Marion veut venir avec nous, elle veut profiter de sa sur le plus possible avant notre départ pour Salou. Sonia achète deux jupes, des tee-shirts et un autre maillot de bain rouge aussi petit que celui offert par mes parents.
-Dis donc, tu vas faire une émeute sur la plage.
-Je dois te dire que jaime beaucoup la forme de ces maillots, en plus ils me vont très bien.
-Ca tu peux le dire.
Elle offre une mini-jupe, un maillot de bain blanc comme celui offert par mes parents et un tee-shirt à sa sur. Celle-ci veut absolument essayer le maillot de bain. Elle ressort dans ce minuscule maillot deux pièces, elle tourne sur elle-même en sautillant. Je suis subjugué, cette gamine dans ce maillot, cest Sonia à onze ans. Certes, elle est pratiquement formée, mais cest toujours une gamine. Elle est très jolie là-dedans.
-Je pense que je vois Sonia à onze ans, nest-ce pas ?
-Tu as parfaitement raison, jétais comme elle à son âge.
-Ok, je paye le maillot de Marion, et je prends le même pour Mélodie, comme ça, il y aura Sonia à onze, dix-sept et vingt ans sous le même toit.
Elles rigolent et choisissent un maillot blanc pour Mélodie.
Sonia lui achète en plus deux mini-jupes et deux corsages.
-Tu ne crois pas quelles sont un peu courtes ces jupes pour tes parents ?
-Il faudra bien quils sy fassent, cest la mode et Mélodie na que des jupes aux genoux, voire en dessous, ce nest pas très chouette pour une jeune fille de dix-sept ans. En plus elles ne sont pas si courtes que ça ces jupes. Tu verras la tête de ma mère quand elle va voir le maillot que tu lui offre, et celui de Marion.
-Très bien, autres courses ?
-Non, nous pouvons rentrer.
De retour à la maison, Sonia va vers Mélodie pour lui offrir ses jupes et son maillot. Elle est folle de joie et se précipite dans sa chambre pour les essayer. Elle ressort avec la première jupe, cest une jupe blanche droite, serrée arrivant à peine au milieu des cuisses. Elle fait ressortir la beauté de ses jambes. Elle porte un corsage rouge en satin que vient de lui offrir Sonia. Sa mère la regarde et sourit.
-Sonia, tu trouves la garde-robe de ta sur si démodée que ça.
-Oui maman.
-Bon, daccord jai rien dis, Mélodie, cette jupe et ce corsage te vont très bien, tu es très jolie dedans, fait voir à ta sur comment te va le reste.
Mélodie sexécute et ressort avec une jupe aussi courte mais plissée, elle fait beaucoup plus jeune fille. Une légère brise la fait un peu se lever et montre jusquà la naissance des fesses. Elle la mise avec le second corsage, blanc un peu transparent, en ayant enlevé son soutien-gorge. On devine ses seins ronds sous le tissu.
-Magnifique, tu es magnifique, ma chérie, mais tu ne sors pas sans soutien-gorge avec ce corsage. Remercie encore ta sur, et tu ne portes cette jupe que quand il ny a pas de vent.
Mélodie retourne dans sa chambre et ressort en maillot de bain. Cest Sonia en plus jeune, même allure, même silhouette, même couleur de peau, même jambes, elle est magnifique. Là, sa mère à un drôle dair.
-Sonia, cest quoi ce maillot de bain ?
-Cest un cadeau de Jean, le même que celui que ses parents mont offert.
-Tu as le même ?
-Oui.
-Il nest pas un peu trop petit ?
-Maman nous sommes au vingtième siècle, les corps se montrent, dailleurs Marion a eu droit au même, encore un cadeau de Jean.
-Marion ?
-Oui, pourquoi pas ?
-Oui, je suis peut-être un peu trop arriérée.
-Mais non maman chérie, mais tu es peut être juste un peu trop protectrice.
-Ok, ok, jabandonne, Mélodie tu es merveilleusement belle dans ce maillot, garde le et va remercier ta sur et jean.
Mélodie vient se jeter dans les bras de sa sur pour lembrasser.
-Merci Sonia chérie, merci.
Elle vient vers moi et membrasse.
-Super ton maillot, merci beaucoup.
-Tu sais, il a de petits inconvénients, demande à ta sur.
-Tu crois que je ne sais pas quil devient transparent quand il est mouillé ? Cest ça qui me plais, je suis moins prude que ma sur, je nai pas été dans son école de bonnes surs. Merci encore, je vais être la reine chez mes cousins, je vais les avoir à ma botte, les réduire en lesclavage. Tu me plais de plus en plus comme futur beau-frère toi, tu sais ?
Elle me refait une bise et sen va vers sa chambre en faisant rouler ses adorables fesses, à demi cachées par son maillot.
Lheure avance et il est temps de prendre lapéritif et de faire la surprise à Sonia. Nous nous installons sur la terrasse, latmosphère est joyeuse et détendue, je sens Jacques de plus en plus tendu. Sur mon signe, Véronique se lève et va chercher la bague, elle me la glisse discrètement pendant que Mélodie détourne lattention de Sonia en lui montrant quelque chose derrière elle. Quand elle se retourne, je suis un genou à terre devant elle en lui tendant un paquet cadeau. Elle me regarde ébahie ne comprenant pas tout de suite ce qui se passe.
-Sonia, acceptes tu de partager ma vie et de devenir ma femme.
Elle ouvre de grands yeux, me regarde ébahie, ses yeux se remplissent de larmes, elle respire un grand coup, tombe à genoux devant moi, me serre dans ses bras.
-Oh oui, mon chéri, oui, oui, oui je veux devenir ta femme.
Nos bouches se joignent sous un tonnerre dapplaudissements. Nous nous remettons sur nos chaises et Sonia défait le nud et ouvre la boite. Ses yeux sécarquillent, elle me regarde, regarde la bague, me regarde, retourne à la bague. Elle reste là, sans rien faire, fixant la bague en essayant de réaliser ce qui se passe. Je mempare de la boite, prend la bague et la glisse à son annulaire gauche.
-En gage de mon amour.
-Oh chéri, elle est splendide.
-Cest une émeraude taillée en pavé au dix-neuvième siècle.
-Une émeraude, elle est superbe, elle vient de ta famille ?
-De mon arrière-grand-mère, cest un cadeau de ma mère, elle appartenait à sa grand-mère.
Mélodie et Marion viennent voir la bague. Sonia leur montre et va la faire voir à son père. Celui-ci me regarde.
-Maintenant que Jean est entré dans la famille, il est comme mon fils, Jean, je vais te tutoyer, et tu vas en faire autant envers moi.
-Cest comme tu veux Jacques.
Il rit de ma réponse, Véronique savance vers moi, membrasse, me serre dans ses bras et me glisse à loreille.
-Rends ma fille heureuse, elle le mérite.
-Ne vous en faites pas, je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour quelle soit le plus heureuse possible.
-Tu es de la famille, ne loublie pas.
-Ne ten fais pas, je men souviendrai.
-Cest mieux.
Marion amène sa sur vers sa mère.
-Regarde maman, la bague de Sonia est assortie ses yeux.
-Tu las fait exprès Jean ?
-Je pense que quand ma mère la choisi, elle y a pensé, ça me parais même une évidence.
Jacques se lève et se dirige vers la cuisine, il en ressort avec une bouteille de champagne et six verres.
-Que la fête commence. Célébrons ce jour de joie.
La soirée est très détendue, le champagne coule à flot, nous avons ouvert une seconde bouteille. Après avoir diné, je suis quand même un peu fatigué malgré le confort de la voiture et nous allons nous coucher très vite. Sonia est sur le lit, nue, elle regarde sa bague.
-Elle est splendide.
-Oui, et je nai rien demandé à ma mère, cest elle qui a deviné que jallais te demander en mariage et a décidé de te donner cette bague de sa famille.
-Cest un merveilleux cadeau, merci mon chéri, merci. Je téléphonerai demain à tes parents pour les remercier.
-Ok, mais moi, jai envie de toi.
-Moi aussi.
Elle se tourne vers moi, menlace, repli une jambe sur mes cuisses et me caresse le torse. Je lembrasse et réussi à la mettre sur moi. Elle est à plat ventre sur moi. Je sens son pubis proéminent sur le mien. Elle ondule du bassin et ma bite se redresse petit à petit jusquà venir frotter sa vulve. Elle se redresse un peu sur ses bras, me regarde.
-Je taime, je taime.
Elle descend doucement sur mon sexe. Une gaine chaude et humide me lenveloppe, me le serre et me le masse. Sonia arrive à comprimer son sexe, elle me serre et se détend, cest une technique très difficile, cest la première fois quelle me le fait. Elle mapprendra en Espagne quelle sétait entrainée avec son doigt. Je ne résiste pas longtemps, elle le sent, se couche de nouveau sur moi, me serre très fort et est secouée de spasmes, ce qui déclenche ma jouissance. Je me vide en elle.
-Oui mon chéri, je taime, je taime, viens en moi, jaime te sentir te vider en moi.
Quand nous sommes plus détendus, elle se laisse glisser sur le côté. Elle regarde son annulaire gauche.
-Tu es obnubilée par cette bague.
-Tu ne sais pas ce que ça veut dire pour moi chéri. Je suis enfin une femme, ta future femme, rien ne peut me rendre plus heureuse. Et cette magnifique bague en est la représentation.
Nous restons enlacés en silence, dans les bras lun de lautre jusquà ce que le sommeil nous gagne.
Le lendemain, nous nous levons assez tard, vers neuf heures. Tout le monde est sur le pied de guerre, Marc doit arriver vers onze heures. Cest un militaire, il rentre de trois mois de campagne au Tchad, il est lieutenant dans larmée de lair, pilote davion de transport. Quand nous arrivons dans la cuisine, Véronique prépare déjà le repas de midi, un couscous. Sonia est heureuse, elle na pas vu son frère depuis plus dun an. Il nétait jamais là quand elle rentrait pendant les vacances, la dernière fois quils sétaient vus, cétait juste après son agression. Il lavait laissé complètement effondrée et prostrée.
Véronique nous demande de prendre notre petit déjeuner dans la salle à manger. Sonia narrête pas de regarder sa bague. Elle téléphone à mes parents pour les remercier, leur apprend ma demande en mariage. Mes parents sont rassurés que tout se soit très bien passé. Sonia est intarissable sur la bague, je dois linterrompre par un baiser pour pouvoir leur parler. Ils mapprennent que mon frère Paul est déjà à Salou, dans leur lappartement, avec sa copine Julie et quils nous attendent, tout sera prêt à notre arrivée. Ma mère est très heureuse à la perspective de notre mariage. Elle me dit avoir quelques idées ce à quoi je lui réponds quon a le temps, nous voudrions nous marier en décembre. Je les quitte pour aider Véronique à préparer le couscous, le plat préféré de marc.
-En plus tu sais cuisiner.
-Oui et qui plus est, le couscous est une de mes spécialités, avec le homard à laméricaine et le saumon à loseille.
-Tu sais maman, cest un véritable chef, jai déjà gouté à sa cuisine, je peux te dire que tu te régale, à tel point que chez ses parents, sa mère préfère le laisser faire la cuisine.
-Très bien, très bien, je vois que je vais pouvoir me reposer un peu quand tu nous rendras visite.
-Sans aucun problème.
A suivre