A partir de ce soir-là, Frédéric revint tous les jours. Notre routine était bien huilée: comportements habituels le reste du temps, préparatifs intimes seule dans ma chambre, ma porte qui souvrait entre vingt-deux et vingt-trois heures puis mon beau-père me rejoignait sans m’adresser la parole pour un rapport exclusivement anal. Je me douchais ensuite puis j’utilisais mes crèmes réparatrices avant d’aller me coucher sans la moindre culpabilité.
Pourquoi mentir ? Chaque jour j’aimais un peu plus ce que nous faisions. Quel que soit la position qu’il me faisait adopter: sur le ventre, cassée en deux sur le bureau ou en levrette, la honte était partie; Ne restait plus que la satisfaction de briser l’interdit et de faire payer ma mère pour le mal qu’elle nous faisait.
J’aurais voulu connaître les pensées de Frédéric, savoir comment il ressentait le fait de me sentir vibrer et gémir d’aise son sexe plongé dans mes entrailles… mais nous avions nos règles: nous nen parlions pas, nous ne nous câlinions pas après le sexe et nous feignions de continuer à croire que nous n’étions pas amants.
Et puis le samedi soir est arrivé, ma mère revenait le lendemain, ce serait notre dernière étreinte. Je préférais ne pas compter le nombre de fois où je m’étais laissé sodomiser durant ses deux semaines; Il était temps que nous revenions à un mode de vie normal, nous ne pouvions pas continuer comme cela: Ne serait-ce que physiquement j’aurais fini par avoir des problèmes, j’avais même sans doute de la chance que ce ne soit pas déjà le cas.
Il était vingt-et-une heure trente quand j’ai rejoint ma chambre après m’être douchée et remaquillée. J’ai installé les bougies que j’avais achetées, changé l’ampoule de ma lampe de chevet pour un modèle assombri qui diffusait une lumière tamisée et je me suis regardée dans la glace; J’ai enlevé mon peignoir puis j’ai enfilé les grandes chaussettes roses et noires trouvées dans une boutique de lingerie l’après-midi même. Elles montaient quinze centimètres au-dessus du genou presque comme des bas et je les portais pour seuls vêtements. J’ai tiré mes cheveux en arrière pour former une queue de cheval et je les ai attachés ainsi. Je me trouvais jolie et sexy pour cette dernière fois qui me rendait déjà un peu nostalgique.
Je voulais boucler la boucle alors je ne me suis pas préparée préférant retrouver les sensations de la première fois où Frédéric s’était introduit dans ma chambre. De toute façon je n’avais pas vraiment le choix, j’avais fini le tube de lubrifiant la veille et je n’en avais pas racheté.
Quand il est entré, j’étais debout, les yeux baissés et les mains jointes devant mon ventre. Jétais la victime consentante de l’homme que jattendais avec impatience depuis plus de vingt minutes. Son regard a fait le tour de la pièce et il n’a pu s’empêcher de sourire en voyant tout ce que j’avais préparé; Je voulais le croire flatté et un peu touché par mes attentions.
Je mourrais d’envie de lui proposer que cette soirée soit différente, que nous fassions plus, que nous nous embrassions et qu’il dorme avec moi… mais il aurait sans doute refusé alors j’ai simplement souri puis en faisant tout mon possible pour me mouvoir avec élégance, je suis allé m’allonger sur le lit.
Je me suis mise sur le ventre, j’ai remonté mon genou droit sur le côté et j’ai tourné mon visage pour que Frédéric puisse me voir sourire. Il a caressé mon fessier avec douceur puis son index a glissé entre mes fesses, il a dû comprendre que je n’avais pas utilisé de gel contrairement aux jours précédents puisqu’il a approché son visage de mon postérieur.
Il a mordillé chacun de mes lobes puis lorsqu’il a glissé sa langue dans mon sillon je n’ai pu empêcher de tendre mon postérieur pour m’offrir encore plus. Il a fait s’assouplir mes muscles en me léchant avec application puis il a poussé la pointe de sa langue en moi d’abord timidement mais ensuite il alla jusquà me donner l’impression de me faire l’amour ainsi. Je me mordais les lèvres en soupirant et je ruisselais honteusement: le temps où j’aurais pu prétendre que tout cela se déroulait un peu contre mon gré était bien loin.
J’ai profité de cette sublime caresse aussi longtemps qu’il me l’offrait même si je mourrais d’envie que pour la dernière fois je le sente me pénétrer. Il a quitté mon fondement en faisant remonter sa langue dans la raie de mes fesses puis tout le long de ma colonne vertébrale. Je frissonnais d’excitation, j’étais à point.
J’ai senti le baiser qu’il faisait sur mon épaule, ce n’était pas sur mes lèvres mais c’était un vrai baiser et je ressentais toute la tendresse quil sefforçait de ne pas me montrer. Pour lui répondre, je me suis voûtée comme une chatte que l’on caresse et j’ai soufflé "merci".
Frédéric m’a fait me déplacer sur la couette, je me suis retrouvée sur le dos, les fesses au bord du lit et les cuisses ramenées de part et d’autres de mon buste. J’étais un peu comme une grenouille que l’on aurait retournée mais j’essayais de rester élégante tout de même en tendant mes chevilles et en me cambrant.
La position offrait parfaitement mes fesses ou mon vagin et mon beau-père installé à genoux devant moi était à la hauteur idéale pour profiter de mon corps. Cétait tellement adapté à ce quil aimait me faire que j’en étais surprise qu’il nait pas utilisé cette position les jours précédents.
Il a présenté son gland couvert de bave contre ma petite porte et il a fait pression doucement en imprimant de discrets mouvements circulaires. Je m’ouvrais autant que je pouvais sans le quitter des yeux et c’est mon regard plongé dans le sien que j’ai miaulé pour accompagner la verge qui écartait mes chairs.
Frédéric m’a baisée ainsi lentement mais en progressant irrémédiablement jusqu’à être aussi loin en moi qu’il le pouvait. Je soufflais, je gémissais, je m’abandonnais totalement à cette façon de faire l’amour que j’avais appris à aimer.
Je me faisais enculer et cela me plaisait, je nen étais pas fière mais cétait ainsi. Une petite sensation de douleur restait présente comme pour me rappeler que c’était mal mais j’aimais briser tous ces interdits à la fois: accepter cette pratique "contre-nature", l’identité de mon partenaire et le fait de me laisser aller à y prendre goût.
Mes cris ne laissaient plus aucun doute: je n’aurais pas voulu être ailleurs et comme les jours précédents j’avais rêvé de ce moment toute la journée.
Quand mon beau-père s’est enfoncé de nouveau au plus profond et qu’il n’a plus reculé que de quelques centimètres avant de revenir lentement dans mes entrailles, je ne me suis plus cachée: j’ai soufflé "Oui comme ça" et j’ai rouvert les yeux pour qu’il voit dans mon regard que je ne trichais pas.
Il a profité de moi ainsi plusieurs minutes et c’était vraiment bon. Il m’a ensuite installée sur le lit à quatre pattes et j’ai lâché un soupir plein d’envie qui même moi m’a surpris quand Frédéric est revenu entre mes fesses. Je l’ai laissée faire quelques vas et viens puis j’ai répété la phrase que j’avais préparé tout l’après-midi:
— "Tiens moi par les cheveux; je les attachés pour toi".
Pour une fois, mon beau-père ne m’a pas dit "de la fermer" comme à chaque fois que je lui avais adressé la parole lors de ces moments particulier. Je me suis cambrée pour en rajouter et j’ai gémi quand Frédéric a saisi ma queue de cheval à la racine.
Il m’a tenu comme cela en faisant des vas et viens complets et je l’ai senti bander encore plus fort. Il soufflait du plaisir et de l’excitation de me sodomiser ainsi, cela m’encourageait à m’ouvrir encore plus. C’était si bon que pour la première fois je me sentais capable d’en jouir vraiment. J’ai glissé une main entre mes cuisses et j’ai trouvé mon clitoris malgré mon corps secoué de toute part.
Mon bouton n’avait jamais été aussi sensible, sans doute parce que le plaisir montait déjà confusément en moi. Je me suis stimulée maladroitement tant l’équilibre était instable en appui sur un seul bras. L’effet était pourtant là et mes cris sont devenus de vraies démonstrations de plaisir.
Semblant deviner mes désirs, Frédéric a cramponné ma queue de cheval encore plus fermement et il s’est mis à me pénétrer vraiment durement. Nos peaux claquaient à chaque contact et mon pauvre petit cul s’offusquait d’être agressé ainsi.
Je retrouvais les sensations de notre première fois et c’était ce que je voulais. J’avais mal de nouveau mais les doigts crispés sur mon clitoris j’étais au bord du plaisir. J’ai fait monter mon extase encore une minute puis j’ai reposé les deux mains devant moi et fermé les yeux. Tout mon ventre s’est mis à être traversé de spasmes et quelques secondes plus tard l’orgasme m’a foudroyée mélangeant le plaisir que je m’étais moi-même donné à mon envie de jouir en sentant mon beau-père cogner entre mes fesses.
Frédéric n’a pas résisté en me voyant réagir ainsi et il a éjaculé au fonds de moi sans cesser de tirer mes cheveux. Nous sommes restés tous deux immobiles et à bout de souffle avant que mon amant ne se retire lentement de moi.
Comme il l’avait toujours fait, il s’apprêtait à quitter la pièce sans me dire un mot. Je l’avais toujours accepté mais pour ce dernier soir j’espérais autre chose.
— "Frédéric, attends !"
Il sest retourné nu comme un ver et surpris que je brise nos habitudes, je n’ai pas attendu son autorisation pour me blottir contre lui; Après tout, je l’avais amplement mérité. Après une brève hésitation, il a serré ses bras autour de moi et j’ai caché mon visage dans son cou. J’avais attendu longtemps ce simple câlin alors j’en profitais.
Quand mon besoin de tendresse fut satisfait, j’en profitais pour lui dire ce que j’avais en tête.
— "Tu ne m’as pas forcée et tu ne m’as pas traumatisée"
…
— "Je ne sais pas ce que tu vas faire avec maman. Est-ce que tu lui vas lui mettre dans la gueule que tu mas baisée tous les soirs pendant qu’elle te trompait et la quitter ou est-ce que c’est une façon de mettre les compteurs à zéro pour vous laisser une chance ? Tu feras ce que voudras"
…
— "Dans tous les cas, je ne regretterai rien"
Puis j’ai soufflé encore plus doucement à son oreille:
— "Ça m’a plu chaque jour un peu plus Je naurai pas cru".
Il m’a embrassé sur la joue puis il m’a lâché pour s’échapper; Définitivement cette fois.
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Épilogue
Le lendemain matin je n’ai pas entendu Frédéric partir et lorsque je me suis levée j’étais seule dans la maison. J’étais triste: ma famille allait sans doute exploser dans les prochaines heures et mes deux semaines de folie sexuelle avec mon beau-père étaient finies.
J’imaginais que Maman et lui devaient être en train de commencer à régler leurs comptes sur le trajet retour depuis l’aéroport; J’en étais à souhaiter quavant tout ils n’aient pas d’accident de voiture.
J’étais mal quand j’ai entendu la porte du garage: Dans le pire des cas ma mère était déjà au courant de mes activités nocturnes en son absence et il allait falloir lui faire face dans quelques secondes.
La porte s’est ouverte et Maman a couru vers moi pour me serrer dans ses bras. Apparemment Frédéric n’avait pas encore ouvert les hostilités. Elle a monté un de ses sacs à l’étage et il en a profité pour me dire quelques mots:
— "Je ne lui ai pas encore parlé, je vais le faire maintenant"
…
— "Je ne lui dirai pas pour nous deux. Tu pourras le faire si tu le souhaites… je n’ai rien à t’interdire après ce que je t’ai fait"
Je lui ai souri et j’ai répondu encore plus doucement:
— "On l’a fait tous les deux; Je suis une adulte moi aussi… Et je ne lui dirais rien si toi tu n’en parles pas".
Il est monté à l’étage et avant d’entrer dans la chambre il m’a regardée; Il semblait triste, c’était touchant. Je n’ai rien entendu les deux premières minutes puis des éclats de voix me sont parvenus. Ma mère pleurait, elle criait ses regrets mais cela n’avait pas l’air de suffire. Elle a supplié beaucoup, promis encore plus mais finalement Frédéric est parti, un sac de voyage sur le dos.
Quand il est passé à côté de moi, il m’a serré contre lui pour poser un baiser mes cheveux. Le bruit de la porte qui claquait m’a fait sursauter et quand j’ai repris mes esprits Maman était à côté de moi, en larmes. Elle a voulu me prendre dans ses bras mais je l’ai repoussé.
— "Putain Maman tu fais chier ! Il a toujours été génial avec nous"
Elle était pétrifiée
— "Tu… tu sais aussi ?"
Je l’ai regardée avec un air moqueur.
— "La prochaine fois que tu as le feu au cul, apprends au moins à sécuriser ta messagerie".
— "Mais comment tu me parles? Je suis ta mère"
J’ai levé les yeux au ciel et je l’ai plantée au milieu du salon pour aller me réfugier dans ma chambre.
Ma mère a erré comme une âme en peine pendant quinze jours puis finalement Frédéric est revenu. Ils ont fait chambre à part plusieurs mois mais un jour tout a semblé redevenir normal entre eux. Avec moi, mon beau-père était aussi prévenant qu’il l’avait toujours été et nous nous comportions comme si rien n’avait jamais eu lieu entre nous.
Je n’étais pas amoureuse de lui ni jalouse de ma mère mais souvent je repensais à ce qu’il m’avait fait vivre: J’avais dépassé toutes mes limites et j’avais fini par adorer cela. A côté de ces moments, le retour à la vie normale était bien terne. Je ne fréquentais pas de garçons de mon âge non plus, il n’y avait aucune chance que l’un d’entre eux puisse me donner ce dont j’avais besoin.
J’en étais là quand arriva un mercredi soir où Maman était invitée à une soirée entre filles chez ma tante. Le matin, elle nous l’a rappelé au petit déjeuner en précisant qu’elle irait directement depuis le travail et rentrerait vers minuit. Frédéric a souri plus qu’il ne le fallait puis il a plongé son regard dans le mien. Il n’avait pas besoin de parler, mes yeux se sont illuminés et j’ai hoché la tête discrètement pour répondre un grand "oui" à la proposition quil navait pas eu besoin de formuler.
Il s’est tourné vers ma mère.
— "Ne t’inquiètes pas chérie. On arrivera bien à s’occuper"
La suite… Ai-je vraiment besoin de la raconter ?