LE COLLIER
Nous déambulions toujours dans le centre commercial alors que les boutiques commençaient à fermer une à une. Les passants se faisaient plus rares et nous errions presque seuls, il était presque vingt et une heures et outre le désir insensé de prendre Doro, je commençais à avoir faim.
— Ce soir, jai envie de sortir, on fait la fête ! Dit-elle
— Pourquoi pas ! Quest-ce quon fête ?
— Ton arrivée chez moi !
De toute façon je navais rien à lui refuser, elle mentraina derrière elle et nous quittions le centre commercial. Nous marchâmes un peu en ville et arrivâmes devant un petit restau Japonais à lallure moderne. Lintérieur était chaleureux et cosy. On nous donna une table tout de suite et Doro commanda deux verres de vin. Elle me dit, coquine, que cétait bon de se lâcher de temps en temps et que de sêtre promenée avec moi ce soir lui faisait de sentir jeune et belle à nouveau. Je saisis la perche.
— Mais tu es jeune et belle !
Elle me remercia dun sourire quand un garçon nous apporta 2 verres de Chardonnay et une petite coupe dolives. Elle saisit son verre et tout sourire, trinqua avec moi portant une sorte de toast.
— A notre rencontre ! Je suis heureuse de taccueillir.
— Et moi dêtre venu !
Nous trinquâmes et buvions tout en nous regardant dans les yeux. Putain que cétait excitant.
Pendant quelle me faisait me présenter en Allemand et me corriger tous les trois mots, Je la regardais suçoter les olives et nosais en prendre de peur quelles ne viennent à manquer à sa bouche, à ses lèvres, à sa langue Javais du mal à me concentrer mais elle mécoutait attentivement raconter pourquoi javais tant besoin daméliorer mon Allemand. Mon accent lui plaisait assurément car elle répétait systématiquement les mots que jécorchais en mimitant.
Nous buvions entre ses éclats de rire quelle forçait un peu et là aussi je me sentais flatté. Elle voulait me faire me sentir bien, me faisant comprendre quelle était sous le charme du petit français. Jessayais de sourire le plus possible, je jouais de naïveté, d’une envie de découverte, comme pour exprimer le besoin dune maîtresse qui menseignerait à nouveau tout de la vie !
Au moment de la dernière olive elle remarquait quelle les avait toutes mangées et me demanda si je naimais pas ça.
— Si, je lui répondis
— Oh dit elle gênée, celle-ci est pour toi alors.
Et de ses doigts luisant dhuile dolive quelle avait sucés à maintes reprises elle moffrit lolive quelle portait jusquà ma bouche. Elle fit même durer la pression de son pouce sur ma lèvre inférieure. Elle me regardait droit dans les yeux. Il faisait très très chaud tout à coup. Elle me passa un doigt sut le bout du nez et là encore ce geste nétait pas innocent. Sous la nappe, je ne réprouvais plus aucune érection. Je la laissais trouver sa place comme elle pouvait dans mon jean et jespérais surtout ne pas avoir à me lever
Nous commandions un plat de sushis pour deux et de leau minérale. Elle adorait les attraper avec ses baguettes mais sy prenait vraiment très mal pour me faire croire quelle ne savait pas comment s’y prendre Jouant le jeu, je lui montrais mais rien à faire. Elle voulait que ce soit moi qui lui donne la becquée. Parfait. Je saisis loccasion pour lui montrer quelle me plaisait aussi. Si javais commis un impair jaurais tout mis sur le compte de lalcool Elle me regardait attraper un sushi et le coiffer dun peu de gingembre.
— Tu sais que cest aphrodisiaque Avançais-je, timide
Sa réponse me scia
— Doit-on en commander encore ?
Je me sentais prêt à lui répondre le plus sérieusement du monde que non, je nen avais pas besoin. Javais tout ce quil me fallait ici et maintenant. En souriant elle me demandait si javais une petite amie. Je lui dis la vérité, certes javais des copines, mais rien de sérieux. Je mamusais quoi.
— Évidemment, tu es jeune, il faut en profiter et faire un maximum dexpériences.
Je trempais le sushi au gingembre dans la sauce salé et portait la bouchée à ses lèvres. Elle sourit, mutine, et mordait dans le sushi sans le prendre en entier. Je ne la quittais pas des yeux et mis lautre morceau dans ma bouche. Lespace dun court instant, un ange est passé à notre table et jai saisi une étincelle dans son regard, pas exactement ce que je voulais, mais autre chose, de plus fort encore ! Elle avait compris à cet instant que jétais prêt à faire tout ce quelle me demanderait, que je jouerais à tous ses jeux, que je madonnerais à toutes ses expériences et au moindre de ses caprices. Sacré sushi…
Comme pour me mettre à lépreuve, elle me parla du regard des gens sur nous. Daprès elle, certains nous mataient depuis notre arrivée dans le restaurant et ils devaient nous trouver dégueulasses.
— Pourquoi ? Demandais-je.
— Parce que tu es bien jeune pour sortir avec une femme comme moi.
Je lui répondis que cétait la même chose dans la boutique de lingerie, quon nous avait regardé beaucoup. Mais pas uniquement parce que notre couple choquait, mais parce que nous les rendions jaloux. Les hommes surtout, devaient être jaloux, de moi. Cest là que je faisais mouche à nouveau. Elle mavait déjà touché le visage dans la boutique mais la caresse langoureuse qui a frôlé ma joue à cette dernière réplique ma presque fait éjaculer dans mon jean. Ses yeux étaient grands ouverts sur moi, mon compliment lavait complètement chamboulée. Faut dire, javais mis la forme pour être sûr de la toucher, comme elle lavait fait avec moi devant la cabine dessayage. Je ne lavais pas quitté des yeux et javais comme plongé dans son regard.
— Tu es vraiment, mais vraiment Hmm ! Et elle na rien dit dautre. Elle sest contentée de pousser un petit gémissement en mordillant sa lèvre inférieure. Mon estomac était plein de papillons.
— Vient on part maintenant. Dit-elle. Ce nétait pas une demande, c’était sans appel.
Heureusement, avant de filer réellement elle sest levée pour aller se repoudrer le nez et jen avais profité pour réprimer mon érection en pensant à des choses affreuses. Javais demandé laddition. Je payais directement et à son retour je me levais et lui tenais sa veste pour lui enfiler. Elle me dit tout bas.
— Tu vois, tout le monde nous regarde.
Et cétait vrai, ils avaient tous leurs yeux rivés sur nous. Elle sapprocha de mon oreille et me susurra.
— Jadore ça
Elle avait un port de tête fier et embrassa la salle du regard. Elle posa sa main sur ma joue et membrassa les lèvres dun petit bisou mouillé comme je les aime, juste ce quil fallait. Ses lèvres avaient un gout sucré de fruit rouge. Ma queue grossissait à nouveau, et à vue dil. Dorothéa lavait remarquée mais cette fois, plutôt que de sortir et cacher mon érection, je restais là, fier devant elle. Elle eut un sourire en coin et je revis cette étincelle étrange dans le fond de ses yeux. Nous sortîmes en prenant notre temps, essayant elle et moi de croiser le plus de regards possible.
Elle avait froid et voulait rentrer vite se réchauffer chez elle. Elle se calait contre moi et je mis mon bras sur ses épaules. Elle me dit que jallais adorer son coin cheminé. Quune fois à la maison elle allait nous installer près de son feu et quelle nous ferait un thé accompagné de quelques douceurs. Jadorais ce mot, Süssichkeit
Pour descendre au parking, nous prîmes un ascenseur. Elle lâcha mon bras et se plaça de dos devant moi. Elle tourna sa tête vers moi et ondulait son corps lascivement. Elle adoptait des positions sensuelles, roulait des fesses, écartait les cuisses, passait sa main sur son entrejambe. Je ny tenais plus et mapprocha delle. Mais elle me repoussa violemment. Javais eut peur davoir mal interprété les ondulations de son corps devant ma trique que je ne cachais plus. Mais elle avait cette lueur dans les yeux, jétais subjugué.
— Cest moi qui te dit si tu peux me toucher ou pas !
Et elle plaqua une main sur mes couilles. Je fus surpris et lâchais un bref soupir. Habile, elle pressait mon membre pour sen faire une idée.
— Hmm, jaime ton grosse bite, dit elle en français quand les portes de lascenseur souvrirent sur deux employés de ménage. Comme si de rien nétait, Doro lâcha mon paquet et passa devant les deux hommes, fière. Derrière, je suivais comme un petit toutou à la gaule à létroit depuis trop longtemps.
Nous arrivâmes près de sa voiture mais elle sarrêta à quelques pas de celle-ci. Elle se retourna et me montrait les clefs, sans dire un mot. Jen concluais que javais été suffisamment gentil et je tendais la main en le remerciant mais elle les garda dans la main.
Je ne saisis pas Elle sapprocha de moi et désigna mon petit paquet rose.
— Si tu veux être mon chauffeur, il faut porter ça.
— Quoi ici ?
— Ce nest pas gentil que je te veux, mais obéissant. Enfile ça !
Elle avait un regard dur, létincelle était devenu brasier et elle me jeta le boxer en dentelle à la figure.
— Si tu ne fais pas exactement tout ce que je te demande, je te vire de chez moi, si tu ne te soumets pas à mes exigences, tu retournes dans ton pays et je dis à ta mère que tu as essayé de me violer.
— Quoi ?
— Je veux que pendant ces quelques semaines tu sois mon esclave, mon jouet. Je ferai tout ce que je veux de toi et tu nauras pas dautre choix que dobéir. Tu enfiles ça ou tu te casses, décide-toi !
Cette femme me faisait un effet dingue depuis des heures, elle était mature, dominatrice, canon et allait faire de moi son jouet ! Je ne réfléchis pas longtemps, jaurais été un idiot me refuser à une telle proposition.
En guise de soumission, jôtais mon manteau, le jetais sur le capot et commença à me déshabiller dans ce parking souterrain. Doro sadossa contre sa portière et salluma une cigarette, vamp comme jamais. Il faisait froid mais ma queue ne se désengorgeait pas. Même nu comme un ver, elle était dressée au garde à vous devant ma maîtresse qui semblait en apprécier les proportions.
Jenfilais le boxer en dentelles sombres qui emprisonna mes couilles gonflées, mais mon sexe turgescent maintenant calé contre mon ventre sortait toujours sa grosse tête.
— Cest la première fois que je soumets quelquun daussi jeune, mais ça en vaut la peine. Tu es beau, musclé, bien équipé et influençable comme jaime. Tu as surtout besoin d’apprendre. Tu crois savoir comment donner du plaisir aux femmes parce que tu en as baisé quelques unes, des jeunes filles qui elles non plus ne connaissent rien. Je vais te faire découvrir des choses dont un mec de ton âge na pas idée. Je vais te souiller, te faire faire des choses sales mais je sais que tu vas y prendre du plaisir.
Droit comme un « i » jécoutais en me concentrant au maximum sur ce quelle me disait pour être sûr de bien comprendre. Elle continua.
— Je ne suis pas une sadique, je ne te ferai de mal que si je me sens obligée de te punir. Tu ne mappelleras plus que Mistress, ou encore Herrin et ça devant tout le monde, tout le temps. Je veux que tu sois docile comme un chien !
— Un chien ?
— Ferme la et approche !
Je lui obéissais. Elle jeta sa cigarette, se releva et fouilla dans son sac à main. Elle en sortit un large collier pour chien en cuir noir, serti de clous et muni dun anneau à lavant.
— A partir de maintenant tu le porteras en permanence, et partout. Cest ton signe dappartenance. Dans la rue, au restaurant, dans les boutiques je veux quon te voit mappartenir. Tu ne le cacheras pas.
— Oui, Herrin
Elle me sourit, narquoise.
Elle me tendit les clefs de sa voiture et prit la place du passager avant. Je ramassais rapidement mes affaires et les jetai à larrière. Une fois dans la voiture elle ajouta :
— Demain on ira chercher quelques accessoires, que tu paieras toi-même.
Presque nu contre le cuir de ses sièges, la bourse prête à éclater et la queue en fusion, je démarrais. Sous sa directive, je conduisais jusquà chez elle sans débander.