Le soir, lors de notre échange, mon maitre se montra bienveillant comme toujours. Il s’inquiétait surtout de la discrètion de Séverine car pour lui, il devait être le seul à avoir l’initiative de mes agissements. Je le rassurai sur le fait que Sev resterait discrète, et d’ailleurs qu’elle prenait aussi des risques. J’étais excitée devant mon ordinateur, toujours habillée en latex, avec le soutien gorge en plus, qui retenait les faux seins en 90D achetés en ligne il y a peu. Je portais aussi ma nouvelle perruque avec la coupe au carré, toute noire. J’attendais que mon maitre m’autorise à jouir, quand il lança la vidéo. Nous n’en faisions pas toujours et je ne l’avais encore pas vu, je ne connaissais pas son visage, mais lui me voyait et me reluquait, et cela me suffisait.
— Lève toi !
— Oui Maitre. Je me mis debout devant la caméra.
— Recule toi.
— Voilà Maitre.
— Tu portes ton plug ?
— Oui Maitre, le rosebud bleu de 8cm.
— Bien. Va chercher une assiette plate, de couleur foncée.
Je ne voyais pas ou il voulait en venir, mais je m’éxécutai. Je revins avec une assiette à dessert noire, assez petite, perchée sur les talons.
— Sort ton sexe, et masturbe toi. Reste debout.
— Oui Maitre. J’étais soulagée de pouvoir enfin me finir, après cette longue journée d’excitation. Je m’astiquais en remuant le corps, telle une catin qui danse du ventre en se donnant en spectacle. Je ne mis pas longtemps à sentir venir l’éjaculation.
— Tu éjaculeras dans l’assiette. Gare à toi s’il y en a à coté salope !
— Oh… oui Maitre…
J’étais habituée aux demandes diverses de mon maitre, et j’aimais qu’il me traite de catin, salope… mais il ne le faisait que lorsque je me masturbais devant lui. Dans l’excitation, je ne vis pas venir la suite.
— Aaaaaaaaahhh !!! Je dus arrêter de me caresser et tenir l’assiette devant mon clito pour ne pas en mettre à coté. J’étais en nage. L’assiette était parsemée de jets blanchâtres, j’étais comblée, sentant mes sphincters se serrer autour du plug.
— Tu vas lécher l’assiette et tout avaler.
— Oh !
— Comment ?!
— Oui Maitre…
La surprise m’avait fait oublier les règles élémentaires. J’avais souvent pensé à ce qu’il me demandait maintenant, mais sans oser le faire. Le sperme ne me répugnait pas, et j’étais consciente qu’une bonne soumise se devait de gouter le sperme de son maitre… mais le mien… Je me penchai lentement vers l’assiette, perchée sur mes talons, tendant le cul en le remuant pour sentir le plug bouger en moi, dans une position de soumission que j’affectionnais. Je n’eux qu’un très court moment d’hésitation et je léchai avec difficulté le sperme qui semblait ne pas vouloir se décoller de l’assiette. Je dus aspirer l’essentiel et terminer le nettoyage en léchant, les yeux levés vers la webcam. Je me sentais tellement femelle et soumise. J’aurais voulu qu’il soit là pour me combler avec son sexe.
— J’ai fini Maitre.
— Je vois. Tu es une bonne catin. J’estime que tu es maintenant prête. Tu m’acceuilleras chez toi vendredi prochain, à 18h. D’ici là plus de vidéo ni de masturbation. Je t’enverrai mes consignes par mail. Fait ce que t’as dit Séverine, nettoie les sous-vêtements en latex et donne les lui.
Suivaient les nombres de ma tenue du lendemain. Je réfléchis aux conséquences. Maitre venait dans 2 jours… Je devais tout préparer pour lui.
Je passai le reste de la soirée à ranger et commencer le nettoyage, ajoutant par dessus le latex une petite robe de soubrette.
Je nettoyai le tout avant de me coucher, et mis de coté ma tenue du lendemain avant de retirer mon plug et d’enfiler une nuisette pour m’endormir. La nuit fut courte et difficile car je pensais à mon maitre. Je me l’avais souvent imaginé et si j’avais jusqu’ici été attentive à lui plaire, je me demandais maintenant si lui allait me plaire… Mais c’était mon maitre après tout.
La tenue décrétée pour la journée par Jean était minimaliste. Une paire de bas autofixants blancs, un string blanc, et un de mes plus gros rosebud, blanc lui aussi mais avec un diamant noir. Il mesurait 10cm de long et 4cm de diamètre. S’il passait assez facilement ma rondelle bien exercée, les mouvements étaient par contre plus compliqués. Il était lourd et je le sentais bouger… ce que j’adorais, d’ailleurs…
Je consultai mes mails avant de partir. Il y avait un mail de Jean, mais pas concernant la soirée de vendredi, sur aujourd’hui :
Bonjour soumise,
Séverine devrait gagner son "concours" aujourd’hui. Mais j’exige que tu lui fasses deviner ce que tu portes en plus des bas et du string. Si elle devine, et si elle le demande, tu lui montreras ton ornement anal. Ne le fait pas de ta propre initiative, je connais tes penchants exhibitionnistes.
Tu pourrais peut-être gagner le "concours", avec un peu de chance…
Jean
Je serrais mes sphincters autour du plug et cela m’excitait. Tout m’excitait. Mais si Séverine avait éé gentille jusqu’ici, qu’allait-il en être si elle découvrait que j’étais "remplie" en permanence ou presque ?
Heureusement pour moi, les hommes passèrent presque toute la journée au bureau, et l’un d’eux mangea avec nous le midi A 16h30, le dernier quitta pour un quelconque rendez-vous, et sitôt qu’il eut passé la porte, Séverine se jetta sur moi :
— Enfin ! J’ai cru qu’il ne partirait jamais. Alors ?
— Alors quoi ?
— Comment ça alors quoi ?! Notre challenge quotidien. Tu portes quoi ?
— Toi d’abord.
— Ok… Tu vois, pas de jupe aujourd’hui ! Mais sous mon pantalon j’ai une combinaison intégrale en résille, ouverte à l’entrejambe evidemment. Un cadeau d’un ex. Et pas de soutif ! A toi !
— Euh ben tu gagnes alors, moi j’ai juste un string et des bas.
— Ha ! Bon, euh… je ne sais pas si je vais te montrer…
— Et euh, un troisième truc vite fait. Je me devais de l’interrompre, pour me conformer aux consignes de mon maitre.
— Quel troisième truc ? Qu’est-ce que tu as encore trouvé ? Je te préviens si…
— Tu dois deviner, et je te montrerai. Dis-je en l’interrompant une nouvelle fois.
— Quoi ?! Elle se tut puis ajouta : Ok, j’accepte le deal.
Passèrent 20 minutes durant lesquelles elle égrena des dizaines de vêtements, sans réussir évidemment à trouver. Elle s’énervait.
— Je te préviens, tu ne gagnes pas comme ça !
— On est d’accord.
— Ah… c’est bizarre que je ne trouve pas, tu n’as pas menti ?
— Non, mais tu fais fausse route avec les vêtements ! Je n’avais pu m’en empêcher…
— Comment ça ? Autre chose qu’un vêtement ?!
Elle ne disait plus rien, réfléchissait, et il était maintenant l’heure de rentrer. Je commençai à me lever quand elle hurla :
— Un piercing !
— Ah non !
— Un bijou alors ! Tu as les oreilles percées maintenant, tu dois bien en porter ? Dit-elle en se levant aussi pour partir.
— Parfois oui… Mais pas là, enfin…
— Bon ben je gagne de toute façon.
— Oui. Tiens, ce que tu m’avais demandé.
Je lui rendis un sac plastique contenant toute ma garde robe en latex. Du soutif aux bas. Séverine le prit, et nous quittâmes le batiment ensemble. Au moment de se faire la bise elle me dit :
— Si je devine lundi, tu me montre ?
— Oui, bien sûr. Mais tu ne travaille pas demain ?
— Non, j’ai pris mon vendredi.
Je regrettais presque qu’elle n’ait pas deviné, et j’aurais bien mis le même plug le lundi suivant, mais cela allait dépendre de Jean… que je verrais dès le lendemain.