Matin. Réveil. Ne pas regarder Thomas ni Fred. Ranger les affaires, voir Fred pianoter sur son téléphone qu’il recharge avec une batterie solaire, ne pas penser au téléphone. Se mettre en route. Rester tout le long de la rando à côté de Rémi. Se détendre progressivement dans la journée : Corse toujours magnifique, paysage apaisant…
Soir. Installation du bivouac près du refuge. Plaisanteries échangées avec d’autres randonneurs (c’est le troisième soir que nous les voyons, nous suivons le même itinéraire), notamment des Allemands. Je suis mal à l’aise quand Fred et Thomas discutent avec eux, en allemand : je ne connais rien à cette langue, Rémi non plus.
Repas, en commun avec les Allemands. Vaisselle. Il fait encore un peu jour, les Allemands vont quand même se coucher (dans leurs tentes de compétition, des trucs improbables que tu n’aurais jamais imaginés mais super pratiques, super légers, super résistants, super tout…). Thomas se dirige vers moi en souriant.
— Bon, alors, il faut qu’on discute, nous, de ce que tu vas faire ce soir…
— Dans tes rêves, oui !
Il me montra une barre fatidique sur son téléphone (en fait celui de Fred, comme je l’avais vite compris : Thomas n’avait pas pris le sien). Saleté de réseau. Jamais là quand il faut, mais quand tu ne veux pas…
— Hum, je ne suis pas sûr que les images passent, c’est juste une petite barre… Il n’y a qu’à essayer, on verra bien…
— Non, non, non, c’est bon arrête, ne les envoie pas…
Rémi serrait les poings en silence.
Thomas me regarda.
— Bien alors. On va s’éloigner un peu, près du refuge il y a trop de monde ; une petite balade paisible avant d’aller se coucher, loin des gens, c’est toujours sympa… Rémi, tu restes ici avec Fred, il ne faudrait pas que quelqu’un nous pique des affaires… Ah, les gens de nos jours, hein…
Son clin d’il provoqua un rire franc de Fred, tandis que Rémi blêmissait. Je haussai les épaules, résignée, et suivis Thomas.
Nous marchâmes 10 minutes environ. Le coin était magnifique, notamment près du torrent qui coulait dans les parages. C’était sur une des berges que m’emmenait Thomas. Le jour baissait, nous allumâmes nos lampes frontales. Il finit par s’arrêter au bord de l’eau. Un grand rocher mi-plat mi-arrondi se trouvait là, au-dessus duquel poussait un arbre.
— Bien. Alors pour commencer, on va faire ce que tu as si généreusement offert à ton grand pote Rémi. La nuit dernière, pendant que tu croyais qu’on dormait…
Merde.
— Allez, à genoux, Rémi avait l’air de beaucoup apprécier, montre-moi ça…
Il baissa son short et son slip. Il bandait déjà, sa queue n’était pas épaisse mais très longue. J’avais la nausée rien qu’en pensant à tout ça dans ma bouche.
— Allez !!! On n’a pas toute la nuit ! Suce-moi !
Je me mis à genoux et, pour la forme, commençai par le masturber. Puis je le léchai, en m’attardant sur son gland. Ca n’allait pas assez vite à son goût : il saisit ma tête et essaya d’enfoncer d’un coup sa queue dans ma bouche, que je n’avais pas eu le temps d’ouvrir.
— Putain fais pas chier, prends-la et c’est tout.
J’entrouvris mes lèvres, il pénétra d’un coup sec, m’étouffant, et commença à s’activer sans ménagement. Visiblement les préliminaires n’étaient pas son truc, y compris pour lui-même : il me baisait activement la bouche, ses mains forçant ma tête dans un mouvement ample et rapide me blessant les lèvres. Je suffoquais et avais des haut-le-cur à chaque fois qu’il me la mettait au fond. Le bruit de ma salive et de mes lèvres couvrait presque ses paroles.
— Aaaaah, enfin, c’est boooon… Putain je comprends, t’es vraiment bonne… Il doit t’en demander souvent, des pipes, Rémi, si tu suces comme ça… Prends-la bien, t’es une vraie bonne suceuse toi…
Il appuya son bassin contre mon visage de manière à me renverser en arrière, jusqu’à ce que je sois sur le dos. J’étouffais sous son poids et la longueur de sa queue. Cela dura encore quelques minutes, puis il gicla dans ma bouche, en criant et en me traitant de pute, de vide-couilles bonne à avaler. J’essayai de ne pas avaler, justement, mais il resta dans ma bouche et par réflexe je finis par déglutir. Ce qu’il semblait attendre : il se retira tout de suite après.
Il se releva et me mit debout.
— Bien, à ton tour maintenant. Petit remake de la première soirée, désormais… Fous-toi à poil, garde juste ton débardeur. Voilà, bien. Reste debout, jambes écartées, face à moi.
Je remarquai alors qu’il avait pris cette foutue lampe-torche. Il me la tendit.
— Je ne sais pas qui a fait quoi ce soir-là, je pars du principe que chacun a fait sa petite affaire, c’est moins dégueulasse pour vos conjoints respectifs… (clin d’il). Alors tu te la fourres dans la chatte jusqu’à ce que tu jouisses.
Je restai interdite, les jambes écartées, la lampe à la main, éclairée par sa frontale.
— Tu peux toucher tes seins en même temps, si tu veux… allez allez, on y va, dépêche-toi, ta lampe, bien profond ! Comme si c’était une bite bien dure !
Toujours debout, je commençai alors à m’insérer la lampe. Elle entrait difficilement. Je finis par me l’insérer en entier. Ca n’allait pas marcher comme ça… Il fallait que je sois lubrifiée… Je me mis alors à toucher mes seins de ma main libre, comme Rémi le faisait la veille, en imaginant ses mains sur moi. Au bout de deux minutes, la lampe commença à glisser : mon corps répondait… Je me masturbai alors, dans cette position insolite. La lampe m’excitait, je repensais à ce que nous avions fait avec Rémi quand nous étions à moitié bourrés… je laissai échapper un gémissement malgré moi.
— Oh c’est bon ça, tu prends ton pied, hein, petit cochonne, ça te plaît, un engin dans ta petite chatte…
Malgré l’obscurité, je voyais Thomas : ce connard avait allumé le téléphone et me filmait d’une main, de l’autre il se masturbait. Il posa son téléphone sur le rocher, contre l’arbre et le cala, pour ensuite s’approcher.
— Et un plus gros engin, ça te dit, hein ?
Je ne répondis pas. Il se plaça derrière moi et murmura, alors que j’avais arrêté mes mouvements de masturbation.
— Un autre engin… plus naturel… Moins technologique surtout, je sais qu’en ce moment tu n’aimes pas trop la technologie, hum, les réseaux… tout ça… hein… tu préfères pas, hein…
Je retirai la lampe de ma chatte et restai jambes écartées.
— Allez, dis-le… Je veux t’entendre…
J’éclaircis ma voix.
— Oui, je veux un autre engin…
— Développe.
— Je veux… Je veux ta queue dans mon sexe.
A peine l’avais-je dit qu’il m’empoigna les hanches et me pénétra, par derrière, d’un coup sec. J’envoyai mes mains derrière pour m’agripper à lui et ne pas tomber. Il s’activa tout de suite, sans ménagement, me défonçant la chatte. Heureusement, la position debout ne lui permettait pas de faire entrer totalement sa queue, trop longue pour moi.
— Aaaaaah, c’est encore mieux que ta bouche, t’es bonne à prendre, une vraie pute qui s’offre debout jambes écartées pour se faire baiser bien profond…
— Thomas, Thomas, s’il te plaît, retire-toi et mets une capote… J’accepterai de te reprendre dans ma chatte ensuite…
— Pas la peine, petite pute… On sait que tu es clean, on s’est renseignés discretos avant de partir… Petites conversations entre mecs avec Mathias, qui disait qu’il aimait pas les capotes et que vous aviez fait les tests tous les deux… et on ne baise sans capote que les filles qu’on sait clean, t’as pas à t’inquiéter… Je peux te balancer toute la purée que je veux…
— Pas dans la chatte, s’il te plaît, pas dans la chatte, je n’ai pas de contraception en ce moment…
(ce qui n’était pas vrai, mais l’idée de son sperme dans mon vagin me donnait la nausée)
La masturbation qui avait précédé m’avait excitée malgré moi, je ne pouvais retenir des gémissements en dépit de la brutalité de cette baise.
— Ca t’excite, hein, que je te foute, ça t’excite, une vraie baiseuse qui aime les queues, tiens prends bien la mienne, ça te plaît…
Il accéléra le mouvement et plaça une main sur mon clitoris. Malgré sa brutalité, il s’avéra qu’il savait y faire : en moins d’une minute, il me fit jouir. Il me mit alors à genoux puis m’allongea brutalement face au rocher. Couché sur moi de tout son long, il me bourrait violemment en poussant des cris rauques, forçant douloureusement l’écartement de mes jambes et me pénétrant bien plus profondément que lorsque j’étais debout. Sa queue, assez longue, me blessait à chaque insertion, me faisant geindre ; je finis par lui demander d’arrêter. Il accéléra au contraire. Je me redressai un peu sur mes coudes pour essayer d’avancer et de diminuer l’ampleur de ses pénétrations, mais il m’attrapa par les hanches pour me maintenir sous lui. En geignant et gémissant, je finis par le supplier en continu de jouir, vite. Il sortit enfin de ma chatte et éjacula sur mes fesses peu après, moins longuement que lors de la fellation. Son sperme coula tout de même sur mes cuisses.
— Voilà, Madame est servie : pas dans la chatte. Pas la peine de te rhabiller, tu ne ferais que tout salir. Allez, on rentre.
Je m’essuyais tout de même tant bien que mal en frottant mes fesses contre le rocher.
Dix minutes de marche au retour, où il était derrière moi, à mater, à me dire que j’avais un sacré cul, que le sperme m’allait bien. On s’arrêta trois ou quatre fois parce qu’il voulait me doigter un peu (deux doigts plantés dans ma chatte, un troisième posé sur mon anus), puis me toucher les seins (doucement d’abord, puis brutalement, en pinçant les tétons, en les tirant) et les lécher, puis me mettre sa queue molle entre les lèvres quelques instants pour que je le suce. Je crois qu’il voulait surtout que je sente à nouveau le goût de son sperme, il n’était plus en état de bander après les deux éjaculations.
Juste avant notre arrivée au bivouac, il m’autorisa à remettre ma culotte et mon short.
Rémi se précipita vers moi et me serra contre lui. Thomas sourit :
— Eh, les mecs, sympa la petite balade avant d’aller se coucher ! On a pris de belles images par là-bas… Venez, on va regarder ça ensemble…
Il nous fit asseoir, Rémi et moi, à côté de Fred et lui. Il sortit le téléphone et mit la vidéo, le son au minimum pour que les autres randonneurs (déjà dans leur tentes) n’entendent pas. Je me vis, debout, me pénétrant avec la lampe (la vidéo tremblait au peu, sans doute parce que Thomas se masturbait lorsqu’il tenait le téléphone). J’avais l’air d’aimer.
Puis seconde vidéo, un angle légèrement différent. Je dis que je veux sa queue dans mon sexe. On le voit me baiser (la position montre bien sa queue qui s’active en moi, avec un bruit mouillé), on me voit jouir en m’agrippant à lui. On me voit allongée et accepter sa pénétration violente ; ma tentative pour lui échapper semble un sursaut de plaisir. Mes geignements de souffrance passent très clairement pour du plaisir, surtout quand je le supplie à plusieurs reprises d’une voix étouffée de jouir. Enfin on le voit éjaculer sur mes fesses. Je me blottis contre Rémi, qui me serre très fort.
Fred malaxe son sexe à travers son short et se mord les lèvres en me regardant.
— Hum, c’est vrai, très cool cette balade pour se détendre avant de dormir, j’en ferais bien une avec toi demain, jolie Emilie… Mais pour le moment, dodo !
Il se lève, Thomas aussi.
— Allez, bonne nuit les aaaaaaamoureux !!
Ils rigolent et s’installent dans leurs duvets.
Je me lève à mon tour, entraînant Rémi toujours muet avec moi. Nous installons nos matelas à l’écart, bien loin des autres, en silence. Je mets le duvet en couverture, enlève mon short et me glisse dessous. Rémi me suit et nous commençons à murmurer.
— Ecoute, c’est juste pas possible, on peut pas les laisser te faire ça. Demain tu diras non et tant pis pour les conséquences. On expliquera à Lilou et Mathias ; s’ils ne nous croient pas… on assumera. Je ne veux pas qu’ils te fassent ça pendant encore 4 jours.
Je ne dis rien. Je pensai à ma vie avec Mathias, qui se passait au mieux, à Lilou qui me disait qu’avec Rémi ils comptaient se marier mais n’arrivaient pas à se mettre d’accord sur la date et la cérémonie… Ca ficherait tout en l’air, forcément. Je préférais cette baise forcée pendant quelques jours à nos couples ruinés.
— Rémi…
— Ma puce ? (il se blottit contre moi et m’embrassa dans le cou)
— Prends-moi.
– …
Brusquement, je craquai. Je me serrai contre lui en tremblant.
— Ils vont me baiser tous les deux, jusqu’à la fin de la rando : c’est le seul choix qu’on ait… J’ai besoin que tu le fasses, toi, parce qu’avec toi j’ai le choix et avec toi, je veux…
Je baissai ma culotte et collai mes fesses contre son bassin.
— Je vais les laisser faire, jusqu’au bout, parce que tu sais bien que sans ça ce sera fini avec Lilou et Mathias. Mais j’ai besoin que tu m’aides. S’il te plaît. S’il te plaît, Rémi, s’il te plaît, ne me laisse pas tomber, s’il te plaît.
Il ne répondit pas. Puis il recommença à m’embrasser dans le cou en me léchant et me mordillant, puis il baissa son boxer. Son érection ne me trompa pas : il était déjà bien excité, peut-être par la vidéo malgré ce qu’il en disait, peut-être de me sentir allongée contre lui.
— Tu es sûre ?
— S’il te plaît… J’en ai besoin, vraiment… Sauf si tu ne veux pas…
— Tu sais bien que je veux… qu’au fond j’ai toujours un peu craqué pour toi… C’est pas ça qui m’arrête…
— J’en ai envie, vraiment…
Nous étions toujours allongés sur le côté, mes fesses contre son sexe. Je soulevai ma jambe droite. Sans plus rien dire, il m’enfila sa queue dans la chatte, lentement mais entièrement. Je sentis avec délice et soulagement sa pénétration.
— Oh, comme ça Rémi, maintenant baise-moi à fond, comme ce salaud a fait…
Il empoigna ma taille et me fit coulisser sur lui. Chaque coup de queue était une délivrance, je haletais sans retenue.
— Oui prends-moi fort, c’est bon, c’est bon, je te veux bien profond en moi…
— Tu es bonne, oh putain oui tu sais, j’avais jamais osé imaginer te baiser comme ça… En plus tu es étroite. Tu aimes que je te fourre, Emilie ? Ma queue dans ta chatte, bien au fond, tu aimes ?
— Vas-y, tu me fais du bien, plus fort !
Sous la puissance de ses mouvements, je basculai sur le ventre. Rémi continua à me bourrer violemment, au-dessus de moi comme Thomas précédemment, m’écartant tellement les jambes des siennes que ma culotte (toujours baissée au niveau de mes genoux) craqua en partie. Il me baisait sans retenue, m’écrasant de son poids, en agrippant mes épaules, murmurant que je l’excitais, qu’il allait me faire jouir, me léchant et mordant le cou. J’avais saisi ses hanches derrière moi pour amplifier sa pénétration, tentant de gémir le plus silencieusement possible. Après 5 minutes à me baiser de plus en plus rapidement, il murmura :
— Je me retire, ma puce, je vais jouir…
— Non… c’est bon, tu peux venir en moi… Ce sera encore meilleur… je vais jouir aussi…
— Oh trop bon, je vais juter dans ta chatte, tout mon foutre va te remplir…
Un dernier coup de hanche et il éjacula, en plusieurs fois, avec un cri étouffé : je sentais sa queue se contracter à répétition, à chaque giclée. Il resta en moi, son corps plaqué au mien. Je n’avais pas encore joui.
Je me mis à bouger les hanches, autant que son corps m’écrasant le permettait, pour sentir sa queue encore bandée coulisser. Sous le mouvement, son sperme commença à couler entre mes cuisses.
— Rémi, s’il te plaît, ça m’excitait quand tu… quand tu me disais des trucs…
Encore essoufflé, il répondit :
— Quand je te disais à quel point tu es bonne ? Ta chatte aussi est bonne, et ma queue encore dure qui t’enfile, c’est bon aussi, hein ?
Il s’était un peu redressé et avait repris ses mouvements, passant ses mains sous moi pour pétrir mes seins.
— Mon Emilie… Tu aimes que je te prenne la chatte…
— Oui… (je gémissais désormais en continu)
— Tu aimes que je te pénètre, que je te tringle, que je te défonce, hein ?
— Ouiii…
Je ne l’entendais plus maintenant, le plaisir montait trop. Je finis par lâcher un long gémissement étouffé, entrecoupé de paroles sans suite. Rémi fit encore quelques mouvements en moi avant de s’arrêter. Je ne bougeai pas. J’avais envie de rester pleine de lui, pour oublier que l’autre salaud m’avait remplie de sa queue. Il se déplaça légèrement, je sentis la chaleur de son sperme couler un peu plus entre mes jambes.
— Non, s’il te plaît, reste… Ta queue en moi me rassure… Continue à me remplir, Rémi.
Je pris toutefois un peu de son sperme pour le mettre sur mes fesses, là où Thomas avait joui plus tôt dans la soirée. Rémi m’aida à l’étaler puis me serra contre lui sans rien dire, bien enfoncé dans ma chatte. Il bascula sur le côté en m’entraînant avec lui et resta dans mon sexe. Nous nous endormîmes.