Comment la décrire ? ’Une gentille fille’’, tout simplement. De celles que l’ont aime inviter les après-midi d’automne pour regarder un film ou manger des crêpes. Elle avait cette étincelle enfantine dans les yeux qui tranchait avec ses cheveux noirs comme l’encre. C’était quelqu’un qui aimait ses amis et qui aurait tout fait pour elle. Elle avait cependant ses limites, comme tout un chacun il faut dire. Elle ne prenait pas beaucoup part aux envolées graveleuses dont j’étais capable et restait soigneusement en retrait lorsque la question du sexe arrivait dans les conversations. Elle ne nous avait amené qu’un seul garçon depuis toutes ces années, un grand blonds un peu pédant mais sympathique qui s’était révélé être une drama queen qui avait finit par la laisser tomber. En miette qu’elle était la pauvre. C’est déchirant de voir ces êtres pures autour de nous, recevoir les pires coups. Elle s’était remise sur pieds, mais je ne pouvais pas m’empêcher de penser qu’elle avait toujours en elle cette blessure, elle avait trop fait confiance, trop vite peut-être. Mais peut-on réellement lui en vouloir ? Après tout, si on ne se lâche pas quand on est aimé, quand le peut-on ?
Les mois étaient passé et elle avait retrouvé tout son peps. Je me dois d’être honnête, son énergie
douce me plaisait. Elle n’était pas une pile électrique qui part courir à 6h du matin et ne pense qu’à planifier son prochain saut à l’élastique, mais son esprit était vif. Elle avait une grande intelligence lorsqu’il s’agissait du comportement des autres. Cela me mettait parfois mal à l’aise, je n’aime pas que l’on suppose des raisons ou des motivations de mes agissements. Je ne suis pas un saint, mais les gens que j’aime n’ont pas à le savoir, ils n’ont pas à connaître les tréfonds de mon âme. En bref, cette fille qui me plaisait me faisait également peur parfois. Mais une étreinte et tout s’oubliait. Je prenais cette grande brune dans mes bras et je me sentais bien, c’était l’essentiel. J’aimais sa candeur et ses rougissements lorsque l’on restait un peu trop en dessous de la ceinture. Au-delà de l’amusement et des moqueries bienveillantes, j’avais en moi comme un écho bien plus obscure.
J’avais toujours en moi le souvenir de mes premières fois. Ces moments où l’on ne sait rien et où il faut improviser. On pense à tout, aux conseils des copains, à ce que l’on a vu dans les films, que l’on n’est pas dans un film. En fait, ça n’est pas une première fois, mais des dizaines parfois, la première fois que l’on touche, que l’on embrasse, que l’on lèche, que l’on ressent. Rien à voir avec ce qui se termine au fond d’un mouchoir en papier. J’aime repenser à ces moments qui sont bien plus forts que des baises anonymes dans l’obscurité et l’ivresse. Bien que j’ai eu au fil des années, des aspirations différentes, parfois je me disais que j’aurais aimé revivre ça. L’idée de devenir un de ces mecs qui sans vergogne vont cueillir des jeunettes à la sortie des lycées me mettait mal à l’aise. Je ne pense pas que j’aurais pu et que je pourrais m’y résoudre un jour. Non pas que certaines filles auraient des scrupules et, soyons honnête, que certaines m’auraient bien plus, mais j’en suis persuadé pour en avoir fréquenté lors de mes années lycée, mais je pense que je bloquerais. Mais alors, comment revivre ces sensations avec des filles de mon âge ? Je ne le cherchais pas activement, mais si l’occasion se présentait, je l’aurais accueilli à bras ouverts. La suite ne m’est pas tombé dessus, je savais parfaitement qu’Anaïs, cette jolie brune remplissait les critères. Mais je rechignais l’idée de tenter quoi que ce soit. C’était une amie chère, très chère. Je n’aurais pas voulu lui faire peur et de toute façon, elle m’aurait vu venir de loin. Je n’avais pas particulièrement la patte de velours. Alors, parfois je rêvassais, rien de plus, la main sur la couette. Cette lectrice avide avec du stylo plein les doigts au teint de lait. Je suis resté dans cet état d’esprit pendant quelques temps jusqu’à un soir d’été.
Nous étions partis entre copains au bord de la mer pour quelques jours. Des moments heureux, des baignades, des parties de cartes à la fraîche, des apéritifs sûrement un peu trop longs. Des moments où on se laisse vivre et où il semblerait que l’on est comme sorti du temps. Un soir, le temps étant pluvieux, nous étions enfermés. Pour conjurer notre frustration, nous décidions de sortir un jeu de carte que j’avais acheté. Les cartes de divisaient en deux catégories, questions ou gages. Un concept peu novateur mais toujours aussi apprécié. Nous commencions une partie. Je tirais une carte, je devais citer les dates d’anniversaires de tous les convives. N’étant pas très bon à cela, j’échouais (merci les rappels automatiques des réseaux sociaux) et je tirais une carte gage. Je dû recevoir un verre d’eau glacée dans le dos que j’ai peu apprécié, je dois l’avouer. Il faut être clair, dans ce genre de jeu, c’est l’échec qui est amusant, malheureusement, la plupart de mes comparses étaient assez douées et elles trouvaient beaucoup de réponses. Certaines cartes possédaient trois questions de difficulté croissante. Plus la question était difficile, plus en rapportait de points, mais aussi, plus grand était le gage en cas d’erreur.
Anna tomba sur l’une de ces questions. Elle devait donner la marque de chacun de nos téléphones portable. La marque à la pomme étant quasi-omniprésente, je me dit qu’elle allait réussir, mais quand ce fut le tour du miens, elle bloqua. Mon téléphone était d’une marque asiatique peu connue mais très fiable. Elle échoua donc. Elle pris donc une carte « gage » et lu son intitulé : « Le joueur sur lequel vous vous êtes trompé doit vous mettre une fessée, gentille, ou non 😉 ». Ceci déclencha une hilarité générale. Anna, incertaine mais souriante s’allongea à plat-ventre sur mes cuisse. « Prépare-toi » lui dis-je. Clac ! Clac ! « Stop ! » Clac !.
Anna alla se rasseoir sous les applaudissements de l’assistance. Ce fut le tour de Michèle. Lors du restant de la partie, Anna se montra plus silencieuse et renfermée. J’eus peur que son gage l’ait plus marquée qu’il n’y paraissait. Au moment d’aller se coucher, elle ne dit bonsoir à presque personne. Je décidai de ne pas aller l’embêter, je lui parlerai demain. Je m’en voulais un peu. J’allais dans ma chambre et me mettait en tenue de nuit. N’ayant pas trop sommeil, je me mis tout de même dans mon lit et j’écoutais un peu de musique pour tenter de me chasser la culpabilité du crâne. Mon cur battait grâce à des gens comme elle. Je me doutais que si elle m’en voulais, ça n’était qu’une fessée et que ça passerait certainement, mais c’était déjà trop pour moi. Je n’entendais pratiquement pas la musique. J’imaginais mon amie triste ou en colère, sa confiance en miette. Je m’abrutissais à y penser, je regardai mon portable, cela faisait plus d’une heure que je ne pensais qu’à ça quand soudain, je vis la porte de ma chambre s’ouvrir tout doucement. Après un léger sursaut, je vis Anna entrer. J’allumai ma lampe de chevet.
— Qu’est-ce qu’il y a ma puce ? Demandai-je. Son visage semblait embarrassé. Elle ne répondit pas. Je suis désolé si je t’ai fait mal tout à l’heure ou bien si ça t’a mise mal à l’aise Elle restait silencieuse. Elle commença à se retourner vers la porte pour partir, alors je dis
— Écoute, si il y a un problème dis le moi, je suis ton ami, je peux tout entendre. Je ne suis pas quelqu’un de buté.
Elle se tourna alors vers moi.
— Je peux m’asseoir ? Me demanda-t-elle timidement.
— Bien-sûr, lui dis-je. Elle s’assit au pied de mon lit, les mains sur les genoux, elle ne me regardait pas, prend ton temps, respire et dit moi ce qui ne va pas, dis-je, me voulant rassurant.
Elle resta silencieuse une minute, puis elle finit par dire
— Je n’ai pas l’habitude de ce genre de choses tu sais. C’était un peu trop pour moi.
— Nous sommes amis, répondis-je. Il n’y a pas de soucis à ça.
— Mais si j’avais refusé, vous vous seriez moqué de moi. Elle baissa la tête et sembla glisser vers les ténèbres.
— Peut-être un peu, mais certainement pas méchamment. Sur le coup, je me demandai si ce que je venais de dire était vraiment à propos pour la rassurer, écoute, tu es notre amie, on ne t’aurait pas traité de rabat-joie, on est un peu plus mature que ça. A quoi bon passer ces moments ensemble si c’est pour que l’un d’entre nous ne les goûte pas.
Elle resta silencieuse quelques instants. Je posai ma main sur son épaule. Ne te détruit pas pour ça
Elle ne répondit rien, je tentai de la prendre dans mes bras mais elle me repoussa.
— Je dois vraiment passer pour la puritaine coincée du lot, se lamenta-t-elle faiblement.
— Arrête, ne dis pas ça. Tu n’as pas la même tolérance que nous, il n’est pas question de savoir si c’est mieux ou moins bien.
— Mais j’ai l’impression que l’on me surprotège. Je ne suis pas aussi fragile que ça ! Elle semblait vraiment blessée et embarrassée. J’avais peur qu’elle ne pleure, elle me tournait le dos sur le bord du lit.
— On fait attention, mais si on te surprotégeait vraiment, je ne pense pas que l’ont t’aurait fait jouer à ce jeu, dis-je, me voulant rassurant.
— Mais il était drôle comme jeu, il n’y avait rien de bien méchant, répondit-elle. Bon la fessée était surprenante. J’imagine que sur le moment, ça t’a fait rire toi, me fit-elle. Sur le moment, je ne savais pas vraiment quoi dire. Je n’arrivais pas à savoir si c’était un reproche.
— C’était comique, mais si ça t’a fait mal, c’est différent, ça n’est plus drôle alors, lui dis-je, sincèrement. Il faut accepter les différences et les seuils de tolérance de tous le monde, sinon, nous ne sommes pas des amis, mais un groupe voué à l’échec. Tu supportes mon humour parfois peu fin, mes blagues limites. Nous acceptons que certaines aient un caractère colérique et s’emportent pour des choses qui nous feraient à peine hausser les épaules. Aux yeux de quelqu’un qui nous aime, il n’y a pas de défauts, juste des traits de personnalité.
— On est accepté car on sait que l’on ne montre que ce qui est acceptable, dit-elle d’un ton sec.
— C’est vrai, mais au fur et à mesure, on fait confiance, répondis-je. Après , reste le jardin secret.
— Tout l’inavouable quoi..
— C’est amusant car on pose notre regard, subjectif donc, personnel, sur une chose dont l’acceptabilité dépend du regard que les autres lui porteront.
— C’est-à-dire ?
— L’enfer pour une mouche, c’est le paradis pour une araignée. Tout est une question de point de vue. On ne peut jamais être certain des réactions de ceux qui nous entourent.
— Oh quand même, des fois
— A moins que l’on tombe dans l’extrême, le meurtre etc.
— Oui, mais même, sans parler de ça. Elle ne me regardait toujours pas, ses mains agrippaient le drap.
— C’est peut-être un peu hypocrite de ma part, mais si on ne devait vivre en ne pensant qu’à ce que les autres penseront de nous, on finirait dingue. Il faut parfois se lâcher. On ne peut pas empêcher, ni s’empêcher d’avoir une opinion de toutes les façons. Autant y aller et être soi-même.
— Tu as raison. Tu sais trouver les mots. Je ne décelais pas d’ironie dans sa voix mais il n’y avait pas non plus de gaîté ou de soulagement. Alors, on peut accepter, tout en jugeant selon toi ?
— Je pense que de toutes les façons, le jugement ne sert qu’à synthétiser son opinion pour soi-même. Et on n’est pas obligé de le balancer en pleine tête de celui ou de celle que l’on juge si on désapprouve. Tant que personne ne souffre et que les gens sont content, chacun fait ce qu’il veut.
— Tu es quelqu’un d’ouvert.
— Je ne vois pas pourquoi j’irais critiquer quelqu’un qui fait quelque chose d’inoffensif pour le seul motif que ça n’est pas de mon usage. Regarde les naturistes par exemple, je ne me trimballerait pas à poil comme ça, c’est pas mon truc. Mais je ne vais pas faire mon prude. Tant qu’ils ne font pas ça dans mon salon, ça me va.
Anaïs ria franchement, se retenant malgré tout, les autres dormaient sûrement dans les chambres à coté. Elle se tourna enfin vers moi. Elle souriait.
— Te connaissant, je suis sûre que tu ne les engueulerais même pas et tu leur paierais une bière.
— Ouais en fait, tu as raison. Par contre, ils se couvrent avant.
— Bah non, ils sont naturistes, me dit-elle, cherchant gentiment à me coincer.
— Bon, et bien, ils se tournent. Ils ne veulent pas être forcément vu à tout prix, juste être nus. Sinon, ce serait des exhibitionnistes.
— Oui c’est vrai, admit-elle.
— Tu vois, ils ne le feraient certainement pas si ils se préoccupaient de ce que pourraient penser les gens, même leurs proches. Pas sûrs que tout le monde approuve, mais ils font ce qu’ils aiment. Il font passer leur bonheur avant tout, ce n’est pas de l’égoïsme, c’est au contraire un comportement très sain je trouve. Alors tu vois, si j’accepte que des gens se baladent à poil pour le kiff, je ne vais pas te juger parce que tu ne m’es pas en tout point similaire au niveau de l’humour etc.
Je pensais avoir réussi à dissiper ses doutes et ses craintes, mais au contraire, elle sembla s’assombrir à nouveau et baissa la tête.
— Ce n’est pas ça le souci, dit-elle au terme d’un lourd silence.
— Alors quel est le souci ? Demandais-je en lui souriant.
Elle leva alors les yeux vers moi, elle semblait apeurée. Je lui souriais alors.
— En fait je crois que j’ai aimé ça quand tu m’as fessée. Puis elle baissa à nouveau la tête. Je lui releva délicatement la tête par le menton. Je ne savais vraiment pas comment faire pour ne pas l’effrayer.
— J’imagine que c’était compliqué pour toi de l’avouer. Elle hocha la tête lentement, son regard fuyait le mien. Hey, repris-je, que je sache, ça n’est pas un crime. Et de ce que je sais, beaucoup de gens aiment ça. J’adoptais un ton détaché. Franchement, à quel type de réaction de ma part t’attendais-tu ?
— Je ne sais pas, que tu me traites de perverse ou bien que tu te moques de moi, dit-elle, regrettant visiblement sa confidence.
— Oh c’est assez coquin mais je ne vais pas m’esclaffer non plus. C’est plutôt cool de découvrir quelque chose que l’on aime, non ?
— Oui mais là c’est particulier tout de même, c’est presque en contradiction avec moi.
— Quoi ? Tu essayes de me dire que les êtres humains seraient complexes et parfois agiraient de façon qui va à l’encontre de la logique évidente ? Je vais tomber du lit là ! Elle eut un léger sourire.
— Oui Mais du coup, je ne sais pas tout tourne dans ma tête depuis tout à l’heure, j’y repense, ce que j’ai ressenti Je me trompe peut-être, je ne sais pas, je suis perdue là. Elle semblait en effet totalement submergée.
— C’est normal de ne plus savoir où on est après ce genre de première expérience. On ne touche plus terre, on ne sait plus trop où on en est. Tu devrais aller te coucher, essaye de ne plus y penser, demain tu auras les idées claires.
— Tu es gentil, mais j’ai le cur qui bat la chamade, mille voix dans ma tête, je pense pas réussir à fermer l’il de la nuit, se lamenta-t-elle.
— Ou alors, je te remet une fessée et tu vois si tu aimes vraiment ça, dis-je pour plaisanter.
Elle me regarda alors dans le yeux, les siens étaient grands ouverts, l’espace d’une seconde, je cru qu’elle allait s’énerver. Je m’apprêtais à dire quelque chose pour désamorcer la situation quand lentement, je la vis se tourner vers la porte, se mettre à genoux, puis à quatre pattes, appuyée sur les coudes, le visage contre ses avant-bras. La faible lueur de la lampe de chevet m’offrait un spectacle des plus envoûtants. Son ample robe de chambre blanche pendait et la lumière créait un superbe jeu d’ombres chinoises, je voyais la courbure de son petit ventre, le galbe de ses fesses et le début de ses petits seins qui se perdaient, s’écrasaient contre le matelas et ses bras. Bien que bouche-bée, je ne pu m’empêcher de regarder si cette position favorisait la dé couverture de ses jolies fesses rondes. Je fus un peu déçu de voir qu’elle commençait son travail de dissimulation juste avant cet objet de convoitise charnu. Je tremblais, j’avais la bouche sèche et les mains moites. Je me rendis compte que mon sexe avait commencé à durcir. Quelque part, je m’en voulais, elle dépassait très certainement ses limites pour obtenir des certitudes qui potentiellement pouvaient la bouleverser, le tout en me faisant une confiance totale, et moi je cherchais à voir son cul et j’étais excité par cette situation. Sa candeur m’avait bien souvent faire dire que j’aurais aimé qu’elle soit mon ingénue.
— S’il te plait, dit-elle, tendue. Pas trop fort.
Je levai alors ma main et l’abattu doucement mais fermement sur ses fesses. Au moment ou ma main s’enfonça dans sa chair, j’eus comme une décharge dans le bas-ventre. L’espace d’une demi-seconde, je touchai ce graal, ces fesses rondes, leur chaleur, leur tendresse. Anaïs poussant un petit gémissement étouffé.
— Un peu plus fort, demanda-t-elle timidement. S’enhardissait-elle ?
Je frappai alors son derrière un petit peu plus fort. Le claquement fut plus clair et distinct tout comme la réaction de mon amie.
— Ah humff !
— Alors ? Demandais-je, soucieux de ne pas faire plus que nécessaire.
— Continue, dit-elle dans un souffle timide.
J’avais de plus en plus de mal à avoir moi-même les idées claires, cependant, je tentais de garder autant que faire se peut ma lucidité, afin de graver ce moment dans ma mémoire. Je frappai à nouveau ses fesses fermement, elle étouffa un autre gémissement, un autre claquement se fit entendre, suivi de l’excitant son de douleur et de plaisir d’Anna. J’allais frapper une troisième fois de suite quand je la vis lever son bras, je pensais qu’il s’agissait de sa façon de dire ’’pouce’’, mais c’est alors que je la vis porter sa main au bas de sa robe de chambre pour la remonter jusqu’à mi-dos. J’avais devant moi un spectacle fantastique. Ces jolies fesses rosées dans leur écrin de fille : une petite culotte (l’un de mes fétiche) en dentelle avec de petites fleurs rouges qui ne couvrait que la moitié de ses globes charnus.
— Tant qu’à faire, dit-elle, vas-y, d’une voix que je ne lui connaissais pas.
Un nouveau claquement se fit entendre dans la chambre. Le contact direct avec sa peau était un nouvel électrochoc, je me dis que si ça continuait, j’allais jouir dans mon caleçon. La peau de ses fesses était si douce, de nombreuses idées se bousculaient dans ma tête. Je claquais son postérieur à nouveau, cette fois son gémissement fut plus fort que les autres.
— Attention, lui dis-je, elles vont nous entendre.
Elle ne répondit que part un petit rire amusé au milieu de sa respiration qui devenait doucement haletante. Je décidais alors de profiter de ma position. La fessée suivante fut nettement plus fort. Elle poussa un nouveau gémissement proportionnel, je la vis alors se saisir d’un pan de la couette pour la mordre et étouffer la fin de son cri. Elle se redressa ensuite sur ses genoux et fit redescendre sa chemise de nuit. Elle me regarda un instant. Je souriais un peu. Elle repris alors un air légèrement inquiet.
— Ça reste entre nous hein ?
— A ton avis ? Lui-dis dans un clin d’il. Mais dis moi alors, qu’en as-tu pensé ?
Elle se remit alors à rougir un peu, avala sa salive et me dit :
— Je crois que c’est clair, j’aime ça. On se figure toujours une espèce de dingue en cuir qui va te fesser en t’insultant et en te crachant dessus. Je vois maintenant que ça peut être fait avec beaucoup de douceur et sans être dégradant.
— Je suppose que ça peut l’être, mais ça n’est pas mon truc, lui répondis-je.
C’était vrai, le coté donjon, latex, et humiliation n’était pas mon délire. J’ai beau avoir des penchants et un coté sombre (qui s’était par ailleurs régalé ce soir), j’ai aussi des limites et des domaines qui ne m’intéressent pas.
— Merci d’avoir fait ça pour moi, dit-elle en me prenant dans ses bras. Je ne fis pas attention et sa cuisse entra en collision avec mon sexe dardant. Impossible qu’elle ne l’ait pas senti. On dirait que ça t’a plu aussi, me dit-elle avec un petit sourire gêné.
— Je suis désolé. Oui, je ne te le cache pas. J’étais assez embarrassé. Je ne savais pas si elle avait déjà vu le loup ni même touché un sexe d’homme.
— Oh ce n’est rien, c’est flatteur. Elle semblait quelque peu euphorique. Ses doutes s’étaient envolés.Je comptais bien en profiter.
— Tu sais, si tu veux découvrir d’autres trucs…Commençai-je
— Doucement cowboy, coupa-t-elle en souriant. Elle me serra alors contre elle, me fit un bisou sur la joue, se leva et sorti pour rejoindre sa chambre.
C’est moi qui me retrouvais comme une andouille avec la certitude de ne pas pouvoir dormir. L’espace de quelques instants, je mettais une fessée pour gamine pas sage à mon amie fantasme. Je repensais alors à ces quelques instants et saisissais mon sexe qui débordait déjà. Il ne me fallu que quelques vas et viens pour jouir longuement. Je dû remettre ça quelques minutes plus tard. Ensuite, je réfléchissais sur ce qu’il venait de se passer, j’étais heureux que mon amie pris du plaisir dans une pratique soft mais malgré tout pas si banale. Je revoyais le moment où elle me dévoila sa croupe, c’était à ce moment qu’elle s’était abandonné à son plaisir. Il fallait que cela continu, il fallait que je trouve un moyen. A force de me triturer le cerveau, je m’endormis rapidement, la tête qui résonnait de claquements et de gémissements aphrodisiaques.