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Tintin et le mystère de la dame de pique – Chapitre 2

Tintin et le mystère de la dame de pique - Chapitre 2



Tintin monte à larrière dune voiture de police avec les Dupont/d tandis que le capitaine et sa fille entrent dans celle qui suit. Tintin demande alors :

Alors, chers amis, dites men plus

Dupont toussote et séclaircit la voix avant dexpliquer :

Nous sommes sur une affaire bien délicate, Tintin. Il y a trois semaines, le corps sans vie de Lord Alexander Bradford, quarante-neuf ans, a été retrouvé dans sa salle à manger. Il était assis sur sa chaise, la tête dans lassiette qui venait de servir à son dernier repas. Nous savons quil a été empoisonné par un poison mortel assez rare et très efficace. Il a dû vouloir se lever en sentant que quelque chose clochait mais ce poison commence par paralyser tout le corps avant de sattaquer au système nerveux. Lord Bradford a eu le temps de se voir mourir, et lagonie a été douloureuse. Son manoir a également été cambriolé et saccagé. Dans son verre, il y avait une carte à jouer : une dame de pique, et sur la table, gravée dans le bois, linscription « La Dame de pique bat le roi de trèfle. »

Oui, dit Tintin, jai entendu parler de cette sinistre affaire mais je ne savais pas pour cette histoire de carte.

Personne nest au courant ; Scotland Yard y veille. Mais ce nest pas tout. Il y a trois jours, un des plus gros industriels anglais a également été assassiné : Charles Pelham. Sa maison a été cambriolée et dégradée également. Monsieur Pelham est mort dans sa baignoire, poignardé à quatre reprises et très profondément. Et comme vous devez vous en doutez, nous avons trouvé une carte de dame de pique ; collée au miroir de la salle de bain cette fois, et juste à côté, écrit au rouge à lèvres « La Dame de pique bat le roi de cur. » Charles Pelham avait fait fortune dans le commerce de voitures. Il possédait une des plus grandes richesses du royaume et il venait de fêter ses cinquante ans.

Tintin écoute avec attention et commence déjà à réfléchir et à rassembler les informations, puis :

Daccord, daccord Il faudrait que je puisse voir les lieux du crime si possible et ce que vous avez récupéré sur les scènes. Est-ce que ces deux hommes se connaissaient ?

Nous vous ferons voir tout ce que nous pouvons, cher ami, mais la première scène de crime nest plus visible ; cétait il y a trois semaines. Nous avons interrogé les entourages des deux hommes, et tout ce quon a appris cest quils étaient à Cambridge ensemble mais ils ne se sont pas revus depuis cette époque. Cest compliqué parce que ce sont des hommes riches et quils suscitent donc du ressentiment et de la jalousie chez beaucoup de gens, sans compter les ennemis en affaires également. Demain nous devons rencontrer le meilleur ami de Charles Pelham, qui était en déplacement et qui revient pour les funérailles. Il était aussi à Cambridge. Il est avocat : monsieur Jules Deveron. Peut-être quil pourra nous en dire plus. Nous le voyons demain matin. Voudriez-vous linterroger avec nous ?

Oh oui, répond Tintin, ce sera loccasion den savoir un peu plus sur cette affaire.

Ils se donnent rendez-vous le lendemain au bureau de lavocat, qui se trouve à quelques pâtés de maisons de lhôtel de Tintin et ses amis. Les policiers déposent nos héros devant leur hôtel et repartent aussitôt après avoir salué le capitaine et Sélène. Ces derniers et Tintin ainsi que Milou, bien sûr montent dans leurs chambres respectives pour sinstaller et se retrouvent à peine une heure plus tard au restaurant de lhôtel pour dîner. Tintin leur fait le résumé de laffaire pour laquelle les Dupont/d lui ont demandé son aide. Il est amusant de voir le capitaine, dordinaire si abrupt et colérique, essayer de se contenir et de rester calme devant sa fille. Il ne parvient pas à retenir quelques « Tonnerre de Brest ! ». Il finit par dire :

Aussi, quel bachi-bouzouk peut se faire appeler « la Dame de pique » pour commettre de tels meurtres ? Cest une drôle didée !

Hé là, comme vous y allez rétorque Tintin ; cest peut-être bien parce que le tueur est une femme, mon cher Capitaine. Cela paraît plus logique par rapport à cette carte et ce mot laissés à chaque fois. Les femmes sont de plus en plus fortes et indépendantes, vous savez.

Ha ha ha ! sesclaffe le capitaine. Oui, mais de là à tuer deux bonshommes de sang froid La seule femme que je connais qui pourrait assassiner quelquun, cest la Bianca Castafiore, mais ce serait involontaire : elle les pousserait au suicide, ha ha !

La remarque fait sourire Tintin mais il se reprend très rapidement et ajoute :

Eh bien, nous verrons bien ; mais moi, je suis sûr que cest luvre dune femme. Je vous le redis, mon cher ami, elles sont tout aussi capables que les hommes dans bien des domaines.

Mais à peine a-t-il terminé sa phrase quil sent quon appuie sur sa jambe. Il croit que cest Milou, mais en se tournant il laperçoit à côté de sa chaise. Il se dit que cest probablement Haddock ou Sélène qui ont tapé sa jambe par accident. Mais juste après, il sent à nouveau un contact sur sa jambe, et ce contact se transforme vite en caresse. Il jette un coup dil sous la table et se rend compte que, malheureusement, cest bien ce quil craignait : cest Sélène, qui a retiré sa chaussure et frotte son pied contre sa jambe. La gêne lenvahit. Il essaye de la regarder de travers pour lui faire comprendre, mais elle fait comme si elle ne le voyait pas. Tintin tente de reculer sa chaise, mais cest compliqué sans éveiller létonnement de son ami.

Finalement, le serveur arrive avec laddition, et cest heureux pour notre héros qui va enfin pouvoir se dégager de lattention tactile de la jeune femme.

Chacun rejoint sa chambre. Tintin, perturbé par ce qui vient de se passer, file sous la douche pour se vider lesprit. Il ressort quelques minutes après en sifflotant. Il noue une serviette à sa taille et revient tranquillement dans sa chambre. Mais en y entrant, il aperçoit Sélène debout devant lui, vêtue uniquement dune nuisette très courte qui laisse apparaître ses cuisses et qui est dotée dun décolleté qui laisse entrevoir ses magnifiques seins. Tintin sexclame avec colère :

Mais enfin, que faites-vous dans ma chambre ? Je suis à peine habillé, et vous non plus de surcroît !

Ma nuisette nest pas à votre goût, Tintin, ou cest peut-être moi qui ne vous plais pas ? Vous naviez pas lair en colère pourtant quand vous mobserviez, nue, dans ma chambre à Moulinsart. Et à voir votre regard en ce moment et la bosse sous votre serviette, il me semble que le spectacle vous intéresse. Je ne suis pas naïve ni inexpérimentée, vous savez ; jai grandi dans un tripot, entourée dhommes souvent alcoolisés, et je sais reconnaître un homme qui brûle de désir. Je voulais juste vous dire que jai aimé votre façon de parler des femmes tout à lheure.

Ah oui ? Eh bien vous auriez pu me dire cela demain matin, et habillée : il nétait pas urgent de me faire part de cette information, réponds Tintin, toujours aussi en colère.

Maintenant vous savez au moins. Et pourquoi vous navez répondu quà la fin de ce que je vous ai dit. Avouez que je vous trouble et que vous mourez denvie de me toucher

Écoutez, jeune fille, vous êtes très belle, certes. Mais vous êtes aussi presque une enfant, et surtout la fille de mon meilleur ami. Non, je nai pas envie de vous toucher.

Sélène le défie du regard et descend les bretelles de sa nuisette pour laisser apparaître sa poitrine parfaite aux yeux de Tintin qui nen revient pas mais qui a du mal détacher son regard des sublimes globes de chair de la jeune femme. Elle savance lentement vers lui quand il reprend ses esprits :

Veuillez cesser ce petit jeu et vous rhabiller maintenant ! Ou faudra-t-il que je vous donne la fessée comme on le ferait avec une petite fille qui se comporte mal ?

Gardez-vous bien de minfliger une telle punition ; cela pourrait bien mexciter davantage encore ! Cest le seul prétexte que vous avez trouvé pour enfin venir toucher mon corps ?

Mais pas du tout ! Alors plutôt que de faire cela, je vais peut-être vous envoyer un seau deau glacée afin de calmer vos ardeurs.

Pfff fait Sélène en se rhabillant, visiblement vexée ; vous nêtes même pas drôle, et en plus vous nassumez pas davoir envie de moi.

Sélène, vous ne pouvez pas vous intéresser à moi. Je suis plus âgé que vous et je suis lami de votre papa. Voyons, soyez sérieuse. Vous êtes belle et désirable, oui, je ne peux pas le nier ; mais il ne se passera rien entre nous. Enlevez-vous cette idée de la tête. Et à présent, retournez dans votre chambre sil vous plaît.

Déçue, elle fait demi-tour après lavoir salué brièvement puis elle se dirige vers la porte. Avant de sortir, elle tourne son visage vers Tintin, lui adresse un clin dil et soulève sa nuisette pour faire admirer son fessier bombé pris dans une jolie culotte. Tintin apprécie, même sil se garde bien de dire quoi que ce soit.

Une fois la jeune femme sortie, il se détend enfin et ne peut sempêcher de se dire quheureusement elle na pas insisté plus parce quil aurait pu finir par craquer. Il est obligé de défaire sa serviette tant son sexe est compressé par le tissu. La fille du capitaine lui fait de leffet, cest évident. Il est ravi de se dire que le lendemain il passera la majeure partie de la journée avec les détectives tandis que le capitaine visitera Londres avec sa fille. Elle est quand même terriblement aguicheuse et excitante, pense-t-il encore Il sadresse alors à Milou :

Eh bien, mon Milou, je vais encore passer une nuit compliquée à cause de ta nouvelle amie !

Le lendemain matin, après sêtre préparé, Tintin se dépêche daller voir le capitaine avant que sa fille ne sorte de sa chambre pour lui souhaiter une bonne journée et lui dire quil lui donnait rendez-vous dans le hall de lhôtel pour 18 heures le soir même. Quand le capitaine lui demande dattendre que Sélène arrive pour lui dire bonjour, Tintin prétexte être déjà en retard.

Il file dans les rues londoniennes avec Milou à ses côtés et essaye de penser à son enquête. Il est tout proche de chez monsieur Jules Deveron ; il est même contre sa propriété, mais il se trouve du côté du parc : il ne lui reste plus quà arriver au bout de la rue, tourner à gauche et faire quelques pas pour se retrouver devant la porte principale de la maison et rejoindre les Dupont/d.

Il est tellement absorbé par ses pensées quil ne fait pas attention à la femme vêtue tout de noir qui se trouve sur le trottoir juste devant lui. Milou essaye de lui aboyer dessus pour le prévenir, mais Tintin lui fait signe de se taire parce quil réfléchit.

La femme en noir, alertée par les aboiements, se retourne, mais elle na pas le temps déviter Tintin qui fonce sur elle tête baissée. Le choc est inévitable. PAF ! Leurs têtes se heurtent. Tous deux ont un mouvement de recul, et la femme en fait tomber la mallette en bois quelle transporte avec elle. Elle pousse un petit cri sous leffet de la surprise plus que de la douleur. Les deux accidentés se frottent la tête et se regardent enfin.

Tintin est surpris de découvrir une très belle femme dune trentaine dannées. Elle est entièrement vêtue de noir, des pieds à la tête. Elle porte de petites chaussures plates, des collants opaques et une robe qui lui arrive un peu au-dessus des genoux. Elle porte également une petite veste noire aussi pour couvrir ses bras. Elle est plutôt petite, et elle est toute mince. Mais elle a un visage superbe : les traits fins et délicats, des yeux vert émeraude brillants et en amande, une peau très blanche et des cheveux châtain quelle porte tirés en arrière et noués en queue-de-cheval.

Elle dévisage alors Tintin, qui se confond en excuses :

Pardonnez-moi, Madame, jétais perdu dans mes pensées et je ne vous ai pas vue.

Tout va bien, répond la jeune femme dune voix douce ; jétais bêtement plantée au milieu du trottoir moi aussi.

Attendez, laissez-moi vous aider avec ceci, dit Tintin en se penchant vers la mallette.

Non, non, ça ira, rétorque prestement la jeune femme en se jetant sur sa petite caisse de bois. Je peux me débrouiller toute seule.

Très bien. Jespère quil ny a rien de fragile à lintérieur.

Oh non, ne vous inquiétez pas : il sagit seulement de mon nécessaire à couture.

Daccord. Tant mieux, alors. Je vais devoir vous laisser à présent, Madame

Mademoiselle Pallas ; Emily. Et vous êtes ?

Tintin, reporter en visite à Londres.

Eh bien, bonne journée, Monsieur Tintin.

Au revoir, Mademoiselle.

Tintin repart de son côté et mademoiselle Pallas du sien. Machinalement, il se retourne une dernière fois en arrivant au bout de la rue ; il saperçoit alors quEmily na fait que quelques pas mais quelle est à nouveau immobile sur le trottoir. Il se dit quelle attend probablement un ami ou quun taxi passe la prendre. En tout cas il se sent tout drôle, comme sous le charme de cette inconnue quil vient de bousculer.

Cest en entendant la voix de ses amis policiers que Tintin retrouve ses esprits. Ils le saluent et lentraînent vers la maison de Jules Deveron qui les attend pour leur parler des deux premières victimes.

On les fait entrer et patienter un peu dans le corridor, puis le secrétaire particulier de lavocat vient leur indiquer quils vont être reçus. Monsieur Deveron les accueille dans un immense bureau décoré de tableaux et autres sculptures ; le mobilier est luxueux.

Cest un type énorme, avec peu de cheveux sur la tête et des rabats par-dessus son crâne pour tenter de cacher sa calvitie, mais il est plus ridicule encore ainsi. Il porte de grosses bagues, un costume hors de prix (mais taché), et il allume un énorme cigare ; bref, il affiche vulgairement ses signes extérieurs de richesse. Il va sasseoir en face deux à son bureau, dos à la fenêtre qui donne sur limmense parc privé, ouverte pour laisser entrer le doux air du printemps.

Tintin le trouve immédiatement antipathique. La conversation commence. Il en fait des tonnes sur la mort de son ami mais prétend quil connaît très peu la première victime, quil la juste croisée de temps en temps à lépoque de Cambridge, mais quelque chose sonne faux

Les deux policiers lui apprennent alors que les deux meurtres sont liés et quils ont été signés par un même assassin. La nouvelle a lair de troubler Monsieur Deveron qui sempresse de demander :

Mais quel genre de signature lassassin a-t-il laissée ?

Alors que les Dupont/d sapprêtent à répondre, on frappe à la porte. Lavocat sursaute et hurle « ENTREZ ! » Cette fois, Tintin en est sûr, cet homme a quelque chose à cacher ; sa nervosité le prouve. Le secrétaire entre dans la pièce en sexcusant, mais il précise à son employeur quun coursier vient dapporter une lettre, et quelle est marquée Urgent ; le coursier lui a même dit que cest de la plus haute importance.

Jules Deveron, en grognant, lui fait signe dapprocher puis le congédie après avoir récupéré lenveloppe. Il louvre avec précipitation. Il en sort un simple papier avec un rectangle cartonné collé dessus. Le visage dordinaire rougeaud de lavocat pâlit à vue dil. Il tend la feuille aux policiers qui la prennent et sécrient :

Sapristi ! Tintin, regardez !

Mais comment est-ce possible Non, ça ne se peut Cest impossible Nous étions bafouille lavocat, bien moins fier et hautain que tout à lheure.

Sur la feuille, Tintin reconnaît la carte de la dame de pique collée, et un message écrit en rouge sang : « La Dame de pique bat le roi de carreau. » Tintin relève la tête est sadresse à Deveron :

Vous savez ce que ça veut dire ! Parlez-nous à présent !

Euh oui, je vais vous dire mais cela paraît impossible et il faudra me protég

BANG ! BANG ! BANG !

Trois coups de feu retentissent. Par réflexe, Tintin et les Dupont/d se jettent au sol. Un silence, puis un grognement indistinct et un énorme boucan se fait entendre : cest le bruit du corps de lavocat qui seffondre sur son bureau. Sa tête heurte le meuble de plein fouet, mais il ne le sent même pas ; lhomme est déjà mort : les trois balles ont fait mouche, le frappant dans le dos au niveau du cur.

Milou ne cesse daboyer tandis que les trois amis se relèvent et courent vers lhomme abattu pour senquérir de son état. Cest trop tard : il est bel et bien mort.

La dame de pique vient de faire une troisième victime.

A suivre

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