Provisoirement calmés, nous rencontrons dans le couloir les jumeaux et leur mère sortir de la chambre de Francis. Anémone retient sur les hanches sa jupe à moitié déchirée. Ses enfants se sont rhabillés. Je suis un peu inquiet. Ne va-t-elle pas nous faire des reproches ? Si elle était seule en cause je men ficherais, mais les jumeaux avec qui elle semble avoir fait la paix, ne vont-ils pas séloigner de nous ?
– Veux-tu quAnnie aille te chercher des vêtements propres ? propose Fabienne. Pendant ce temps, tu prendras une douche.
— Euh Cest pas de refus.
Le silence sinstalle. Nous regardons tous la porte par laquelle la jeune fille est sortie. Anémone se décide enfin :
— Euh Les enfants mont raconté je savais pas Je mexcuse pour tout à lheure On vous remercie
— Aucun problème, limportant est que nous soyons réconciliés, dis-je. Notre porte te sera toujours ouverte, nest-ce pas chérie ?
— Et pour moi non ? sinquiète André.
— Mais si gros bêta, intervient Fabienne. Toi et ta sur vous êtes toujours les bienvenus. En attendant je pense que tu as aussi besoin de te laver. Va avec ta mère dans la salle de bain et montre lui comment on se douche ici.
— Oh oui ! Viens Maman !
Il entraîne une Anémone interloquée. Nos enfants sortent de la chambre de Florence.
— On va dans la salle de bain.
— Attendez, elle est occupée.
— Par qui ? Anémone ?
— Oui avec André.
Les enfants sourient. Ils savent ce que cela veut dire. Annie arrive avec un sac remplit de vêtements.
— Où est ma mère ?
— Avec ton frère sous la douche. Rejoins-les, invite Fabienne.
— Tout de suite !
Nous sourions aux exclamations qui fusent à travers la porte, suivies par des rires, des couinements et des gémissements de plaisir. Il est réconfortant dapporter la joie autour de soi
Rien ne change dans notre quotidien, les jumeaux sont toujours aussi assidus. Les labours terminés, finies les galipettes dans les champs. Dailleurs les derniers jours, la fraîcheur automnale a contrarié le bon déroulement des étreintes et nous devons nous replier dans la maison. Il faudra attendre la saison des foins pour recommencer
A la fin du mois, Anémone ma prié de lui apporter le fermage au lieu lexpédier par virement. Je doute que recevoir largent soit la seule motivation. Fabienne également ! Elle tient à maccompagner. Le sourire de bienvenue dAnémone sefface en la voyant.
— Euh Tu es là Fabienne ?
Ma femme met tout de suite les choses au point !
— Anémone ma belle, je ne me laisserai pas voler mon mari.
— Euh Jen ai pas lintention.
— Tant mieux car jy tiens ! A la rigueur je veux bien te le prêter mais à condition dêtre présente.
Je tente une interruption, cela me regarde quand même !
— Vous pourriez demander mon avis
— Pourquoi faire ? Toi, tu feras ce quon te dira ! Embrasse-la !
— Euh On ne pourrait pas régler les comptes avant ?
— Si, tu as raison, donne-lui son chèque.
Une fois celui-ci rangé, Fabienne enlace Anémone. Voilà pourquoi elle tenait tant à maccompagner !
— Déshabille-nous mon chéri.
— Euh On ne peut pas aller dans ma chambre ? suggère Anémone.
Sitôt dit sitôt fait. Jôte un a un les habits des femmes qui ne cessent de sembrasser et de se caresser. Une fois nues, au lieu de me rendre la pareille, elles se couchent tête bêche sur le lit dans un voluptueux 69.
— Hé ! Vous pourriez me déshabiller à mon tour.
— Tu peux le faire tout seul ! rétorque mon épouse.
Le spectacle émoustillant me console. Le dard prêt à lemploi je grimpe sur le lit. Le cul dAnémone mattire. Ma femme ne ma-t-elle pas conseillé de me défouler dedans ? Elle ne va pas me le refuser Ben si ! Ses doigts guident ma queue vers le vagin ! Anémone grogne. Je menfonce dun coup de rein, tant pis, ce sera pour une prochaine fois
— Arrête mon chéri, une seconde.
Elle retire la queue de lorifice. Quoi ? Elle veut mempêcher de baiser ?
— Recule juste un peu.
Oui ! Ma douce présente le gland face à la rosette brune. Je pousse, le bouclier pénètre.
— Aaaah !
— Ça entre mieux quand cest lubrifié, nest-ce pas ?
Brave Fabienne qui a permis à ma queue de senduire de cyprine avant lenculage ! Oh ! Quest-ce qui marrive ! Je sens un doigt, des doigts qui tentent de saisir ma queue ! Mon épouse a introduit la main ! Cest délicieux euh Est-ce quAnémone na pas mal ? Il ne semble pas. La tête entre les cuisses de ma femme elle sactive à lui procurer du plaisir. Puisque cest ainsi, pas de scrupule à jouir de la situation ! Je pistonne lentement. Cest que labdomen dAnémone est encombré, je ne voudrais pas lui faire du mal. Laction conjuguée des muscles anaux et des doigts de ma femme me transporte au septième ciel. Quel plaisir divin ! Je sens la jouissance grimper dans la tige. Je me retiens daccélérer. Jai peur de blesser Anémone.
— En Aaah ! enlève ta main ma chérie je je viens
— Tout de suiteOh ! Je je peux pas je peux pas !
Les muscles vaginaux doivent être tétanisés. Lenvie de la perforer de violents coups de rein est trop forte, je vais me laisser aller non ! Cest dangereux ! Je serre les dents et parviens à extraire le dard. A peine je le touche des doigts que la semence gicle sur les fesses blanches
Nous libérons Anémone qui git sur le coté en position ftale le souffle court.
— Alors mon chéri ? Ça va ? me demande Fabienne.
— Oh moi ça va ! Mais elle ?
— On va lui demander Anémone ma chérie que penses-tu de notre visite ?
— Mmm Merci merci beaucoup.
— On reviendra alors ?
— Oh oui !
Sur le chemin de la maison jinterroge Fabienne.
— Comment tes venue lidée de mettre la main ?
— Tu nas pas aimé ?
— Oh que si ! Cétait merveilleux, mais que lui as-tu fait pour quelle accepte ?
— Euh Nous avons eu loccasion de nous rencontrer depuis notre réconciliation.
— Alors toi je te retiens ! Tu refuses que je la rencontre seul et toi pendant ce temps Y-a pas de justice !
— Non mon chou, et cest ainsi ! En matière de sexe dans la famille je ne délègue à personne, même à toi.
— Dis donc ! Jai mon mot à dire je pense.
— Pas du tout ! Tout ce qui nous est arrivé ses derniers temps cest parce que je lai bien voulu.
— Quand même
— Tu regrettes ? Tu veux que nous nous conduisions comme par le passé ?
— Euh non.
— Nous sommes donc daccord. En ce qui concerne Anémone, je marroge le droit de la voir en tête à tête mais gare à toi si tu mimites !
Nous cheminons en silence. En y réfléchissant depuis le ramassage des foins, je réalise que Fabienne a guidé toutes nos décisions. Cest elle qui a convaincu Florence de revenir sur le tracteur après sa fuite, elle qui nous a poussés à faire lamour en famille, elle encore qui a entraîné Anémone dans notre délire sexuel. Ah si ! Jai impliqué les jumeaux, ma seule contribution. Avec Florence et Annie, elles me mènent par le bout du nez le bout de la queue plutôt Que dis-je me mènent ? Cest nous mènent quil faut dire car Francis et André sont logés à la même enseigne ! Dans la famille les femmes, sous limpulsion de mon épouse, ont organisé le matriarcat ! Je ne suis plus le maître, mon orgueil de mâle en prend un coup ! Et alors ? Suis-je plus malheureux pour ça ? Je nai jamais été plus comblé que ces derniers mois, pourquoi vouloir changer ? Fabienne veut diriger mes plaisirs ? Si cest de cette manière je nai rien à redire ! Quelle continue ! Je lenlace et lui inflige un baiser passionné auquel elle répond.
— Quest-ce quil te prend ? demande-t-elle lorsque nous reprenons notre respiration.
— Javais envie.
— Comme ça en pleine rue, devant tout le monde ?
— Je nai pas à cacher que je taime, jen suis fier.
— Moi aussi je taime
Arrivés à la maison, nous nous enfermons dans notre chambre sous le regard moqueur de nos enfants
Nous avons recommencé avec Anémone. Elle semble apprécier cette double pénétration. Fabienne par contre a poussé les hauts cris quand jai émis timidement lhypothèse dune permutation. Pas question de se faire élargir le con au point daccepter une main !
— Ta queue ne me ferait plus deffet, cest ça que tu veux ?
Peut-être quAnnie ou Florence Non pas Florence, elle a la même morphologie que sa mère, sa chatte ne sera pas assez souple On verra plus tard
Je trouve que les femmes sont particulièrement resplendissantes ce printemps. Serait-ce une conséquence de notre sexualité débordante ? Je félicite Fabienne. Elle mavoue quavec Florence et Annie, elles ont arrêté la pilule. Elles sont enceintes ! Toutes les trois !
— De qui ?
— Mais de toi, Francis et André mon chou !
— Mais toi en particulier ?
— Aucune idée, jai baisé plusieurs fois avec chacun de vous pendant ma période fertile. Il en est de même pour ta fille et Annie. Nos enfants auront trois pères chacun !
— Et Anémone ?
— Elle ne nous a pas suivies.
Pour préserver la respectabilité de la famille, Florence et André se sont pacsé ainsi que Francis et Annie. Les jumeaux sinstallent à la ferme, il y a assez de place. Chaque fille possède sa chambre. Elles sentendent à merveille pour se partager les garçons, tantôt avec lun ou avec lautre. Moi, je conserve ma place dans le lit de Fabienne. Quand elle choisit de passer la nuit avec son fils ou André, je vais réconforter celle qui, de ma fille ou dAnnie, est délaissée ce soir là
Les ventres des femmes sarrondissent. Francis et André sont fiers comme des paons. Les accouchements sont prévus à lautomne, en pleine saison des labours. Pas question cette année demmener les femmes sur le tracteur. Dommage, cela reporte à lannée prochaine Peut-être en attendant avec Anémone qui ne connaît pas cette expérience ? Euh à condition que Fabienne lautorise
Ma femme aura un garçon, Florence et Annie accoucheront dune fille. Je me prends à rêver Dans dix huit ans, on les fera participer aux réjouissances familiales Combien aurai-je à ce moment là ? euh 63 ans, si je compte bien. Ce nest pas vieux Peut-être serai-je capable de me fabriquer un arrière petit-fils ou petite-fille
Fin