Étudiante en langue à la fac de Bordeaux 3, je n’avais, cette année là, qu’une passion moderée pour mes études mais une envie phénoménale de croquer la vie !
A 18 ans, dépucelée depuis assez peu de temps, je n’avais pas encore vraiment éprouvé d’orgasme digne de l’idée que je m’en faisais.
Sur un campus universitaire nombreux sont les jeunes hommes de tous genres, de toutes origines, curieux comme moi de connaître le piquant d’un érotisme naissant.
Dans le logement
, nous étions cinq, d’âges variables, de styles très différents (un métalleux aux cheveux longs étudiant la musique, un marocain au look très classique finissant ses études de pharmacie, une étudiante en sciences po pleine de culture et d’humour, un etudiant en hygiène et sécurité et moi, la plus jeune de tous, étudiante en lettres et civilisations espagnoles).
Voilà, je vivais là, entourée de gens d’horizons variés où la mixité ne faisait pas peur et où nous cohabitions de façon évidemment décalée les uns par rapport aux autres, dans un joli bordel organisé ! Une auberge espagnole, quoi !
Mais l’essentiel ne s’est pas déroulé là, ni avec eux. Je partais chaque matin à la fac, cherchant désespérément dans les regards des étudiants que je croisais, celui qui serait un partenaire capable de me faire vivre l’aventure sexuelle que j’espérais tant !
Les semaines défilaient sans m’apporter l’espoir d’une issue favorable. Mon érotisme était une fontaine qui n’abreuvait personne, simplement parce que personne n’avait encore trouvé cette source merveilleuse !
Je me désespérais de pouvoir découvrir ces nouveaux territoires vierges pour moi lorsqu’un jour je decouvris à la sortie de mes cours, un stand tenu par deux jeunes, plus vieux que moi de quelques années seulement.
Ils proposaient aux étudiants des abonnements divers et variés suivant nos spécialités.
"Ah, ben voilà deux beaux parleurs ! prêts à nous baratiner sur tout et n’importe quoi pour nous refourguer un de leurs abonnements !"
Finalement, comme je n’avais rien de mieux à faire dans l’immédiat, je restais en compagnie d’autres étudiants à écouter leur laïus sur tel ou tel sujet qui était très bien abordé dans telle revue !
Je les observait dans doute un peu différemment des autres, avec un oeil disons plus "intéressé" que mes homologues du campus.
Et si ces deux là étaient d’aussi bons baiseurs que leur duo improvisé mais bien senti de vendeurs, ce serait quelque chose quand même !
Très différents, ils m’avaient aussi remarquée, sans doute à cause de mes joues qui s’empourpraient à l’idée de ce qu’ils pourraient faire de moi….mais j’étais encore bien loin du compte.
Leurs regards complices se croisaient puis me devisageaient, alors qu’ils parlaient aux étudiants situés devant moi.
Je sentais bien qu’il se tramait quelque chose d’autre que l’envie de me faire souscrire un abonnement !
Ils avaient aussi saisi que j’avais compris.
Une fois le groupe dispersé, il ne restait pour ainsi dire plus que moi, enhardie par nos échanges de regards et décidée que j’étais à expérimenter d’autres thématiques érotiques que mon inexpérimenté de chéri ne saurait me faire découvrir.
"Allons, me dis-je, c’est le moment, jette toi à l’eau !"
"Bonjour, messieurs !
— Bonjour mademoiselle! Qu’est-ce qu’on peut faire pour vous ?
Ah, ça démarrait bien là, s’ils savaient à quoi je pensais, là tout de suite!
Et me voilà de nouveau rouge de honte à cette idée d’un trio érotique ! Je suis foutue me dis-je !
— Ne soyez pas timide, on ne va pas vous manger !
Oh non, ça recommence ! Si à chaque phrase qu’ils vont prononcer je pense sexe, ça va devenir compliqué de tenir une conversation normale !
Et puis me voyant mal à l’aise, ils me sourirent. Quelles belles dents ! Des yeux coquins, surtout le brun ! Et l’autre, le plus grand, un beau regard bleu-vert… quel régal pour mes yeux de les inspecter ainsi, quelles perspectives aussi ! Les deux différents mais à croquer !
Un grand blond, assez fin, cheveux aux épaules, et un brun, plus musclé et visiblement rieur, les cheveux courts. Je n’osais espérer ce qui allait suivre.
— Alors, vous faites quoi à la fac ? Étudiante ? me demanda le blond.
— Oui, c’est ça, en lettres et civilisations espagnoles. Je suis en 1ere année. Et vous, vous faites toutes les facs du Sud Ouest pour vendre des abonnenents ? Pas passionnant comme boulot, non ?
— Ah ça c’est clair que vendre des abonnements ce n’est pas vraiment un choix, mais ça permet au moins de faire de jolies rencontres ! me répondit le brun avec un regard appuyé sur mes seins qui devaient commencer à pointer.
Heu, là je me sentais découverte ! Ils avaient bien saisi mon émoi.
— Et sinon, cette jolie étudiante blonde s’appelle comment ?
-Sybille balbutiai-je.
Bonjour l’originalité les gars !
-Très joli prénom mademoiselle ! me dit le brun.
— Moi c’est Paul, me repondit-il, avant même que je puisse poser la question, et mon pote, c’est Mathieu.
Voilà, les présentations étaient faites. Je les sentais de plus en plus insistants et cela me dérangeait autant que de me sentir désirée, comme une proie qui n’échappera pas à des prédateurs.
Un sentiment mitigé entre désir d’aller voir plus loin ce qui allait se passer et la "peur de voir le loup" comme on dit. En l’occurrence, ils étaient deux loups visiblement affamés !
Bon, soyons clairs, j’étais une proie parfaitement consentante ! Rien de forcé dans tout ça, rien ne m’avait obligé à m’arrêter leur parler, à me faire mettre à nue du regard et surtout pas à accepter la proposition qu’ils allaient me faire…
Rien n’arrive jamais par hasard, tout est tracé, du moins c’est ma façon de voir les événements de ma vie.
Et voilà Paul qui me dit :
"On va bientôt plier le stand, vous n’avez pas l’air pressée alors ça vous dirait de nous rejoindre un peu plus tard dans la soirée ? On irait boire un verre et discuter tranquillement. Nous repartons demain pour un autre campus."
— Heu, oui, pourquoi pas ? On se retrouve où et à quelle heure ?
Je regrettai déjà ma réponse, sortie plus vite de ma bouche que je ne l’aurai voulu.
— On pourrait se retrouver dans un café proche de la gare ? me dit Mathieu.
— Ok pour moi ! repondis-je.
Bon sang, mais je suis malade !! Me retrouver seule avec deux parfaits inconnus jusqu’à pas d’heure, deux gars forts beaux garçons, qui me font clairement du rentre dedans, Je suis dingue, oui voilà, totalement dingue !!
De toutes façons plus le choix, maintenant c’est dit. Et puis je tiens toujours mes engagements, je déteste qu’on me pose un lapin, alors je ne me vais pas en poser deux d’un coup !
Je n’avais de toutes façons aucun moyen de les joindre (et oui, il existait un temps où le portable n’était pas encore arrivé jusqu’à nous !), donc je n’avais plus qu’à me préparer pour le rdv du soir.
Je me sentais tremblante, repassant dans cesse les scènes de l’après-midi dans ma tête.
Quelle conne quand même, quelle folie, mais qu’elle excitation aussi !
Tous ces sentiments se mêlaient, se contredisaient mais il était clair que je devais en avoir le coeur net : Vais-je ou non être déçue par ces deux lascars ?
Que vont ils bien faire de moi ?
Je me préparais, alliant une tenue sexy avec jupe au genou, chemisier, des chaussures à talons, et dessous un joli ensemble récemment offert par mon cher et tendre.
Tout ça n’était pas au top du sexy et reflétait aussi mon manque d’assurance. Il fallait intéresser mais pas trop en faire. Du coup, j’optais pour un maquillage assez naturel, seules mes lèvres étaient teintées de rouge vif, ce qui faisait ressortir mon sourire, c’était parfait pour ce genre de rdv !
Le stress m’empêchait d’avoir les idées claires, mes tempes battaient et mon coeur s’emballait alors que je prenais le bus pour les rejoindre au lieu indiqué.
Arrivée sur place, ils avaient choisi une table au fond de la salle, question de tranquillité, sans doute. Il faut dire qu’il y avait beaucoup de monde. L’endroit était fréquenté essentiellement par des voyageurs qui partaient ou arrivaient de la gare toute proche. La présence de nombreux bagages en témoignait.
Tu parles oui, c’était surtout pour entamer gentiment les hostilités qu’ils avaient choisi cet emplacement !
Assise entre eux, forcément, cela facilitait grandement leur tâche.
Ils ne se firent pas prier, les deux amis, pour commencer le ballet des baisers dans mon cou alternant avec des mains se balladant joyeusement sous la table et des compliments dans le creux de l’oreille !
— Tu es à croquer !
— On va te savourer ma belle, tu es terriblement sexy !
— Tu nous mets dans tous nos états jeune fille, tu sais ?
— Tu aimes te faire caresser, ta peau est si douce !
Je ne répondais plus, j’étais rouge de honte et de plaisir mêlés.
Alors que le rouge me montait aux joues ma jeune chatounette se gonflait en constatant le désir de ces deux là !
Mon café refroidissait alors que je tentais de faire retomber un peu la tension par des questions bateau qui ne les intéressaient finalement pas plus que moi.
Ils ne prirent pas vraiment beaucoup de temps pour discuter avec moi, l’important était ailleurs.
Bientôt Paul me suggéra de finir la soirée ailleurs, le café à cette heure avancée devenait un brouhaha où il était difficile de s’entendre chuchoter à l’oreille.
Aussi je me contentai d’acquiescer, ce qui mit de nouveau la boule au ventre à la jeune débutante que j’étais, en pensant à l’étape suivante qui nous attendait.
Voilà nous étions dehors et ils me tenaient tous deux par la taille dans la rue qui menait à l’hôtel Terminus. Ils étaient plein d’humour et de complicité, j’allais donc intégrer ce duo pour le transformer en trio, ce n’était qu’une question de minutes !
Arrivés devant la porte, pas de bruit pour ne pas faire savoir au veilleur qu’une invitée surprise était là.
Nous nous glissames dans la chambre, Mathieu refermant derrière moi, il m’invitèrent d’abord à boire un verre d’alcool fort, du whisky je crois, que je ne refusais pas, mes jambes flageolantes avaient besoin d’un encouragement !
Pendant que je buvais, mon chemisier se faisait délicatement ouvrir bouton par bouton et le zip de ma jupe descendre dans le creux de mon dos. Ils savaient où en venir, comment s’y prendre pour organiser mon effeuillage. De telle sorte qu’à la fin de mon verre je me retrouvais en sous vêtements. Puis bientôt plus rien !
J’entendais des "mmmhhh", de contentement lorsque mon corps entier fut découvert. Ils me degustaient avec les yeux, je les sentais me reluquer de haut en bas et derrière comme devant !
Paul était devant moi et il était nu, visiblement déjà prêt à en découdre !
Mathieu, toujours dans mon dos, se plaquait contre moi et je sentais son sexe tendu contre mes fesses.
Je savais que le moment approchait, j’étais encore humide de tout à l’heure et subitement je me rendais compte que les 4 mains qui se balladaient sur mon corps, me donnaient l’impression d’être plus nombreuses encore, c’était une sensation nouvelle et très agréable car ils étaient, je pense, habitués à de telles séquences ces deux là !
Toutes ces mains sur moi, ma peau hypersensible de jeune amante, couverte de caresses et de baisers c’était sublime comme début !
Paul commença à descendre ses caresses vers le bas de mon ventre qui n’en demandait déjà pas autant.
Je voulais que le temps se suspende pour vivre plus intensément encore ce moment rare. Je m’offrais à leurs baisers, Mathieu dans mon dos me claqua les fesses, ce qui me fit sursauter et me laissa échapper un léger cri.
Ils me sirotaient comme une boisson précieuse et j’en chavirai de plaisir. Je sentais le long de l’intérieur de mes jambes s’écouler ma cyprine. Les baisers de Paul sur ma chatte l’encourageaient à donner davantage, sa langue m’explorant avec douceur.
Mathieu s’occupait de sa queue, qu’il avait soigneusement calée entre mes fesses. Il se frottait à moi et je sentais son souffle dans mon cou et ses mains sur mes seins tendus par le désir. Mes tétons me faisaient presque mal tellement j’étais bouillonnante.
Quel bonheur d’avoir affaire à de tels partenaires. Ces préliminaires entamés je me mis maintenant à les caresser aussi. Mathieu me dit : "Oui, ma belle, c’est ça, fait toi plaisir et profite de nous !
— Regarde comme tu nous fait bander, tu ne vas pas regretter de nous avoir suivis ! renchérit Paul.
— Je le pense aussi, leur répondis-je.
Mathieu me prit la main pour m’entrainer enfin vers le grand lit au fond de la chambre.
Paul m’enserra les hanches de ses mains pour m’accompagner aussi.
Ils étaient doux, certains de l’effet que leurs gestes avaient sur moi…je ne regrettai pas d’être venue, ça non !
Maintenant j’étais à genoux sur ce lit, avec deux beaux mâles qui allaient me faire connaître une nuit que jamais je n’oublierai !
Je prenai Mathieu en main, commençant à le masturber alors que Paul me saisit doucement les cheveux pour m’orienter vers son sexe tendu à son maximum. Je commençais à lui lécher le membre, à le prendre aussi loin que possible, ma bouche avide de cet unique objet de mes désirs.
Enfin quand je dis unique, ils sont deux, chacun étant unique pour moi.
Je prenais un plaisir mon dissimulé à m’occuper à tour de rôle de chacun. Ils s’étaient placés côte à côte de façon à ce que je puisse les prendre en bouche chacun leur tour. Ils s’occupaient aussi de mon cul en le claquant régulièrement, surtout Paul, visiblement très intéressé par cette partie de mon anatomie.
Mathieu venait se frotter contre moi, me prenant aussi les seins, me tétant avec délicatesse pour faire monter encore mon envie.
Je ne pensais plus qu’à eux, j’étais à eux, ils devenaient mes guides pour m’emmener vers des chemins jamais explorés. Quelles sensations intenses !
Leurs yeux me devoraient alors que leurs mains m’exploraient, me malaxaient, me claquaient ou me caressaient. Ce mélange était incroyablement addictif.
Paul s’approcha pour me faire basculer sur le dos. Il me prit les jambes pour bien les ecarter tout en me caressant et me tapant la chatte de son gland.
C’était si doux… j’avais la chair de poule. Leur peau sentait délicieusement bon et l’odeur de leurs sexes étaient une stimulation supplémentaire pour moi.
Je voulais en finir, j’étais si excitée ! Mes lèvres cherchaient celles de Mathieu lorsque Paul s’engouffra d’un coup ! J’étais tellement prête que ce fut très simple pour lui de glisser directement très loin en moi.
Quelques allers et retours bien profonds me tirèrent des gémissements que je ne connaissais pas, j’étais au summum de mon plaisir ! J’en profitais pour sucer allègrement Mathieu, jusqu’à ce qu’il ne puisse plus se retenir. Sa queue était très gonflée et je sentais toutes ses reliefs dans ma bouche et sur ma langue lorsque quelques jets de sperme chaud vinrent souiller mes lèvres et mes seins.
Je recoltai cette semence avec les doigts pour la savourer, à sa grande surprise. Il me sourit de me voir ainsi délurée !
J’étais au bord aussi, Paul me laminait tellement bien, ses boules tapant sur mes fesses, ma chatte clapotant à chaque mouvement….bientôt je le sentit se raidir alors que je prenais un pied phénoménal, comme jamais avant !
J’étais devenue une petite salope et contente de l’être. Je me laissais aller dans tabou, sans retenue, j’osai enfin !
Toute la nuit durant, mes deux amants me firent jouir, me souillant par tous les orifices. Ils étaient incroyablement vigoureux ces deux là !! Je donnai le meilleur de moi même et en recevai autant.
J’ai toujours été une élève attentive et généreuse !
C’etait la première fois aussi le sexe anal ! Je découvrais ainsi avec Paul que le plaisir pouvait avoir de nombreuses origines.
Cette chambre d’hôtel, dans laquelle flottait une forte odeur de sexe et de sueur était devenue "LA chambre", celle où je ne reviendrai jamais, mais celle qui est restée comme un endroit magique, faisant découvrir à la jeune femme que j’étais, ce que pouvait être les plaisirs du sexe.
A compter de ce jour, de nouvelles portes érotiques s’ouvraient donc pour moi, de nouvelles possibilités et je décidai donc à l’avenir, de suivre toujours cet instinct primaire si puissant. J’étais dès lors convaincue, et je le suis toujours, que rien n’était plus addictif que celà !
Je n’ai jamais revu ces deux merveilleux amants, ni même su comment les recontacter. J’ose simplement espérer leur avoir laissé un certain souvenir aussi…