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Trois étudiantes – Chapitre 1

Trois étudiantes - Chapitre 1



Christine :

Ce samedi de début juillet promettait une journée merveilleuse.

J’ai l’habitude de dormir nue, alors comme toujours lors de congés, je reste nue dans l’appartement. J’adore cette sensation de soleil dans la nature, c’est un vrai délice.

Ainsi je prenais mon petit-déjeuner nue, quand mon amie Maggy est arrivée. Elle était vêtue d’une petite robe légère présageant la chaleur de ce jour d’été. Maggy est une grande fille mince, un rien plus grande que moi, les hanches un peu étroites et une taille fine ajoute à l’impression longiligne de son corps. Avec son visage ovale un peu allongé, encadré de cheveux châtains assez foncés et ses yeux noisette, elle a un charme très particulier.

En entrant Maggy laissa tomber sa robe, puis ses dessous et vint prendre un café avec moi, tout en démêlant ses longs cheveux d’une main. Puis posant les doigts de l’autre main sur les lèvres de son sexe, elle me dit comme elle aurait dit bonjour : ’ je vais me refaire un lissage ’. Aussitôt elle entre dans la salle de bain. Je savais qu’elle allait égaliser son rasage intime.

En l’attendant, j’ai ouvert le store de la baie vitrée de mon petit studio.

J’habite une petite ville universitaire, une de ces villes nouvelles construite de toutes pièces dans les champs. C’étaient les années 70, alors que les francophones s’étaient fait virer par les Flamands de l’université de Louvain qui se trouve être en zone flamande. Vous savez les Flamands, les gens qui habitent la moitié nord de la Belgique. Ils parlent une langue qui ressemble au Hollandais, qui diffère un peu d’une ville à l’autre. Ils revendiquent de ne pas avoir de francophones sur ’leur terres’. C’est comme ça que fut construite Louvain la Neuve, ville nouvelle, qui a poussé dans les champs, à 20km au sud de Bruxelles, en zone bien wallonne et francophone. Voilà pour la petite histoire belge.

Toujours est-il que c’est une ville piétonne : les voitures circulent et se garent sous la ville.

L’imbrication des bâtiments et des ruelles la rend fort compliquée, et même si cela fait son charme, après un an comme tout le monde, je m’y perds encore et toujours.

En tout cas, la baie vitrée de mon petit studio plonge sur une de ces rues piétonnes et commerçantes, un étage plus bas.

Souvent je me poste derrière la vitre qui descend jusqu’au sol pour regarder les vitrines et les passants. Surtout, bien sur, les jeunes étudiants qui passent ici en majorité.

Avec l’habitude et comme personne ne faisait attention a moi, j’ai fini par me poster là en petite tenue, juste une petite culotte souvent, simplement pour regarder la vie dehors.

Mais cette fois en ouvrant le store je me trouvais nue devant la vitre, je le savais bien, et non seulement je m’en moquais, mais je trouvais cela délectable.

Je restais là en attendant Maggy, me laissant envahir par la sensation très agréable que me procure la vue des étudiants un étage plus bas. Comme d’habitude, personne ne me remarquait, sauf…

Sauf que ce matin-là, après un moment, une jeune étudiante toute blonde qui marchait distraitement vers moi…Une jeune fille avec un polo bleu marine et une petite jupe blanche, genre tennis, qui laissait apparaître ses longues jambes, elle semblait toute droite sortie d’un collège anglais.

Elle s’est arrêtée, elle a levé les yeux droit sur moi. Je suis restée figée là, alors qu’elle ne me lâchait pas d’un regard doux et rêveur.

Mélissa :

Je m’appelle Mélissa c’est moi qui passais dans la rue ce matin-là, en revenant du court de tennis. J’avais levé les yeux par réflexe, je ne sais pas trop pourquoi ni comment, et mon regard s’était dirigé tout droit vers cette fille nue, là juste aux dessus derrière une baie vitrée. Fascinée, je restais là avec l’envie secrète d’être à sa place, à la fenêtre. Ce n’est pas moi qui pourrais me permettre ça, chez mes parents, et dans leur cadre bien trop BCBG, pensais-je. Aussi pour moi, cette vision, c’était un comme un vent de liberté, mais soufflant derrière une vitre.

Mais déjà deux garçons arrivaient derrière moi, et, attirés sans doute par la direction de mon regard, ils levèrent aussi les yeux.

Christine :

Je vis arriver les garçons. Quand les ils sont arrivés à la hauteur d’Mélissa, suivant son regard, ils ont levé les yeux sur moi. Et quand ils m’ont vue, qu’ils ont éclaté d’un rire que je devinais graveleux, ce fut un réflexe : je me glissais de côté.

Mélissa :

Je vis disparaître la fille de sa fenêtre alors que les garçons continuaient leur chemin en blaguant. Je suis sûre qu’ils n’en revenaient pas de ce qu’ils avaient vu. Aussi ne pouvaient-ils s’empêcher de se lancer de blagues stupides sur ce qu’ils avaient surpris.

Je restais là, un peu estomaquée moi aussi, en regardant la fenêtre vide. Mais la fille de la fenêtre réapparut. À ce moment, très émue, j’ai eu un sentiment excitant de complicité.

Cela me rappelait les chambrées entre filles des voyages scolaires, quand on se laisse aller entre copines.

Christine :

J’avais glissé un regard en coin, et comme les garçons continuaient leur route je revins devant ma baie, la jeune fille blonde était toujours là, rêveuse, elle semblait si nature, sympa, si belle.

Je me surpris alors à lui faire signe de me rejoindre…

Un geste : ’ viens, viens !’. Puis par signes, je lui désignais l’entrée de l’immeuble pour accéder à mon appartement. Ces années 70 ont vraiment fait des immeubles compliqués, vous savez !

Mélissa :

J’aperçus son geste, ce geste d’invitation. Il me semblait si spontané, si naturel, que je ne sus faire autrement que d’approuver de la tête, et me diriger comme une somnambule vers l’entrée de l’immeuble. J’étais abasourdie, qu’est-ce qui m’arrivait ?

Christine :

Aux coups de sonnette, je tirais la porte sans même un allô. Je découvris Mélissa, un peu plus petite que moi ou Maggy, plus jeune aussi. Elle était légère et sexy avec les cheveux blonds mi-longs et des yeux bleus pétillants d’excitation et de vie. Sourires et bonjours, mélange de gêne et de complicité, je me présentais : ’ Christine ’, elle répondit, ’ Mélissa ’.

Mélissa :

En entrant, je découvris le petit studio de Christine. Il me parut si intime et agréable, comparée à ma chambrette chez mes parents… Je jetais un oeil sur la baie vitrée où j’avais aperçu cette fille avec ses cheveux châtains très clairs, presque blonds et ses yeux d’un bleu très foncé. Mais mon regard fut attiré sur quelque chose de beaucoup plus intéressant…

Christine

?videmment, en me découvrant, Mélissa eut le regard irrésistiblement attiré par les lèvres lisses de mon sexe. Comment aurait-elle pu faire autrement ? Mais son regard était étonné, comme amusé. Sa grâce à fleur de peau, la rendait intensément touchante. Comme je le savais, comme je l’avais deviné, le temps qu’elle monte à l’appartement, ce regard vers mon sexe m’était très agréable, je savais qu’elle ne pourrait pas regarder ailleurs.

Tout cela n’avait pas duré suffisamment de temps pour permettre à Maggy de sortir de la salle de bain. Aussi la nouvelle venue ne tarda pas à découvrir mon amie Maggy sortant de ses activités, disons, hygiéniques. Elle nous rejoignait, toujours nue, mais maintenant redevenue lisse.

Maggy, quant à elle était à peine étonnée, cela correspondait bien à son caractère aventureux, négligé, curieuse aussi. Elle me demanda seulement : ’ qui est-ce ? ’ en découvrant la jeune fille toute blonde et pétillante d’excitation.

Mélissa plus petite, légère et sexy, avec un corps pulpeux aux formes très féminines (même si visiblement elle avait de très petits seins) avait un visage triangulaire, doux et rêveur, entouré par ses cheveux mi-long, blonds comme les blés et des yeux d’un bleu profond à se noyer dedans.

’ Une fille qui passait en bas ’ répondis-je à Maggy, ’ je l’ai invitée à monter, elle s’appelle Mélissa. ’

’Ah bon, bienvenue, moi c’est Maggy ’ répondit-elle sans se démonter le moins du monde, en tendant déjà sa joue pour la bise de bienvenue.

C’est à ce moment seulement que je pensais à fermer la porte d’entrée.

Mélissa :

La nudité de mes nouvelles amies confortait encore mon impression nouvelle de liberté. Cette sensation qui m’était apparue si excitante depuis la rue tout à l’heure. Même si je vais souvent me cacher dans la nature pour me mettre nue, dans les bois attenants à la propriété de mes parents, là il y avait quelque chose de particulier dans cette liberté à ne pas se cacher.

Christine :

’ Tu prends le petit-déjeuner avec nous ’ décidais-je pour Mélissa, en prenant la chaise du petit bureau de mon ordinateur pour l’installer avec nous à table.

Mélissa demanda alors : ’ vous vivez ensemble ? ’ Sa vivacité et le ton naturellement gentil de sa voix me poussaient à la confidence. De toute façon, l’inattendu de la situation nous obligeait à aller vite dans la conversation. Il était évident que nous ne pouvions, moi et Maggy nues, Mélissa inconnue entrant ici pour la première fois, échanger des banalités.

’ Non pas du tout, nous nous connaissons depuis l’enfance, répondis-je, toutes petites nous prenions déjà le bain ensemble, je pense que l’on devient pudique par éducation et que ce n’est pas forcément inscrit dans nos gènes. Mais je pense aussi que l’amitié au féminin peut être très profonde si on la laisse s’épanouir.

’ Les choses ont vraiment changé pendant un été passé ensemble il y a 6 ans, les parents de Maggy m’avaient invitée à partir en vacances avec eux.

’ Ils ont une petite maison en Provence, continuais-je.

’ Il y a un cours d’eau qui passe dans la propriété, ajouta Maggy, et nous étions toujours fourrées là, alors un jour que nous étions toutes les deux en robe d’été le long de l’eau, dans un endroit à nous, très isolé… Continuait Maggy emballée par ses souvenirs.

’ Avec le soleil, la nature et l’eau, cela avait quelque chose de très érotique, j’étais accroupie devant la rivière et j’ai vu se refléter ma culotte sous la robe dans l’eau.

’ Maggy m’a dit : ’vient voir’, racontais-je à Mélissa amusée par son regard captivé.

’ On s’est retrouvée toutes les deux à se regarder dans l’eau. Alors, à ma grande surprise Maggy a retiré sa culotte. Avec beaucoup d’hésitation, et parce qu’elle insistait, je finis par faire la même chose. Quand nous nous sommes relevées, j’ai constaté que c’était incroyablement agréable, de sentir l’air circuler sur nos sexes en écartant les jambes, et je ne pouvais m’empêcher de le faire, pour profiter pleinement de cette sensation.

’ Maggy me dit alors : ’plus haut je connais un coin vraiment tranquille où l’on pourrait se mettre toutes nues si ça te fait envie. Pour ma part j’ai très envie d’essayer’.

’ ?a c’est une bonne idée, répondis-je après avoir vaincu une dernière hésitation.

’ Nous avons remonté la petite rivière, et par un accès en escalade par-dessus une grosse roche, je découvris un peu plus haut un petit espace, superbe le long de l’eau, en partie sous les arbres qui parsemaient le lieu de taches de lumières apaisantes, et dissimulaient l’endroit.

La suite bientôt

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