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Tu l'as cherché – Chapitre 13

Tu l'as cherché - Chapitre 13



(Je rappelle que, par erreur de mise en page, la reprise d’un ancien titre "Mais qu’est-ce que tu es chien" a couvert le titre réel "Tu l’as cherché 8" : ce qui a créé un décalage dans les autres titres.)

Tu l’as cherché 14

Ce soir, le bilan de la journée se termine dans la chambre dhôtel de mon beau-père. Je vais rejoindre la mienne quand mon vibreur résonne.

— Ah ! Cest encore mon fils. Tu as un brave mari. Jen suis heureux.

Je lis le message de Doris:

— Alerte. Alain et Martine ont rendez-vous demain à 18 heures à la garçonnière. Doris

Bouleversée, je quitte Gérard, sans un mot, et me précipite dans ma chambre. La tension a été trop forte depuis des semaines. Léchec de mes plans mécrase, jexplose en pleurs. Je pose mon appareil sur la table et vais réparer les dégâts de mes larmes sous la douche, puis jenfile une chemise de nuit. On frappe à ma porte, cest Gérard

— Que se passe-t-il, ma fille, tu mas quitté bien vite ? Et tes yeux sont rouges. Que te raconte mon chenapan de fils qui te rende malheureuse ? Il te contrarie, te fait de la peine ? Mais, comment ?

Je saisis lappareil, louvre et je tends la page du message.

— Quoi ? Que signifie ce texte ? Qui est cette Martine ? La garçonnière ? Que vont-ils faire en ce lieu ?

— Quy fait-on généralement, selon toi ?

-Oh ! Non ! Mon fils et cette Martine ? Dis-moi que ce nest pas vrai ?

— Hélas ! Je ne suis pas là-bas et quand le chat nest pas là, les souris dansent.

— Sils ne font que danser, hein !

— Y allais-tu avec ma mère pour la faire danser ?

— Comment, tu es au courant de ça aussi ? Que sais-tu de cet endroit ?

— Ce quAlain men a appris pendant nos fiançailles joyeuses Et, maintenant, il y rencontre Martine, laime sans être inquiété, car tu tes laissé piéger, tu as écouté ses conseils et recommandations : mon mari ne ma recommandé pour cette mission que pour méloigner de lui et pour lui permettre de folâtrer à sa guise, pendant notre tournée, avec sa maîtresse. Tu as fait son jeu.

— Alain aurait une maîtresse et se serait servi de moi pour se créer une occasion de te tromper. Mais Ça, il va me le payer. On ne se fout pas de moi impunément. Mais, ma petite, viens là, sèche tes larmes.

Ce grand cocufieur devant lÉternel sindigne de la conduite amoureuse de son rejeton? Jen mourrais de rire dans dautres circonstances. Nest-il pas surtout furieux davoir été manipulé par son fils? Mon beau-père franchit le pas qui nous séparait. Il presse ma tête contre son épaule, caresse ma chevelure:

— Chutt ! Ça ne se passera pas comme ça. On peut encore empêcher cette rencontre. Rentrons demain.

— A quoi bon ? Cela ne ferait que retarder un rendez-vous. Jai lutté pendant des semaines contre son obsession pour le résultat connu ! Non, remplissons notre job, rencontrons les personnes prévues et voyons si mon mari se laissera mener par le bout de la queue par cette Martine du diable. Sil succombe à la tentation, il connaîtra le châtiment mérité. Foi de Lucie

— Et foi de Gérard ! Bravo, japprouve ton sens du devoir et ta détermination. Là, courage, ne pleure pas, je suis là, avec toi. Laisse-toi aller contre moi.

La sollicitude de Gérard, la promesse de son soutien, la chaleur de ce grand corps qui se presse contre le mien, le trouble de la situation, létat de désarroi où ma jetée lalerte, ces mains qui parcourent mon dos, ce doigt qui cueille une larme sur ma joue me font chavirer. Quand mon consolateur risque ses lèvres sur mon front, je laisse faire. Les baisers suivants sur mes yeux, sur mes joues, derrière une oreille, derrière lautre, dans ma nuque me semblent innocents eux aussi. Jai besoin de chaleur humaine. Gérard est présent, il me tient debout, il me réconforte, se fait proche. Il faut son baiser sur ma bouche pour me tirer de ma torpeur:

— Mais, père, merci, mais pas ça.

— Allons, reconnais-le. Cétait toi ma gentille suceuse le 14 dans le tunnel.

— Ce nest pas prouvé. Combien dautres ont pu passer avant ou après moi.

L’occasion est trop belle pour lui de raviver ce souvenir:

— Seule une femme comme toi peut se montrer aussi patiente, douce et persévérante.

— Combien même. Je lignorais, tu lignorais, nous navions pas lintention de commettre ce quasi adultère, nous ne sommes pas coupables de ce hasard Tandis que là, tu sais que je suis ta bru, je sais que tu es le père de mon mari. Nous devons garder nos distances, adopter un comportement dadultes responsables.

— Cest le cas. Ce que nous avons fait une fois, doit pouvoir se reproduire. La deuxième fois ne sera pas pire, elle pourra se révéler meilleure.

Ah! Je me suis fait la même réflexion hier ou avant-hier quand le manque de sexe me taraudait. Si cétait nous la première fois, pourquoi ne pas recommencer ? j’avais apprécié le moyeu qui dépassait du trou dans le mur. Il était bon, donc il serait encore appétissant. Un peu de foutre en cette période de disette me calmerait, fût-il de mon beau-père.

-Je suis le père dun jeune saligaud, je veux expier pour ses bêtises, il te délaisse, je vais le remplacer avantageusement. Et tu ne pourras que te féliciter de te sentir aidée par moi.

Gérard a mal articulé « aidée » ou « aimée ». Où allons-nous ?

— Enfin, répéter aujourdhui lexpérience passée nous permettra de savoir si cétait bien nous. Sois bonne, embrasse-moi, donne-moi la force de te soutenir dans cette passe difficile. Forge-toi une opinion.

Je suis fatiguée, désabusée. Alain me trompe, alors, pourquoi tant de scrupules? Gérard menivre de caresses et de baisers. Ma chemise de nuit est un bien piètre rempart, elle est transparente par places. Je ny pensais pas, mon beau-père a sur mon jeune corps une vue qui augmente sa bouffée de sang. Ses grosses mains sur mes seins me rendent folle. Sans oublier mon manque de rapports sexuels depuis notre départ, j’ai le vertige.. Tout sembrouille, je magenouille quand on presse sur ma tête. Je me soumets à la volonté qui guide la main. Jarrive à la hauteur voulue au moment où une autre main agile libère la verge de Gérard. Il ny a pas de doute, le nud à la même forme, lodeur est la même et le contact dans ma bouche tue les hésitations. Le même volume, la même fougue, tout y est. Cest Gérard qui parle, ma bouche nest pas libre :

— Ah! Oui, cétait toi. Ta bouche et ta façon de me laisser entrer, la chaleur de ton haleine et lhabileté de ta langue, je reconnais tout. Alors, recommençons cest trop bon.

Je réussis à glisser :

— Mais, il ne faut pas, ce nest pas bien.

— Cest si bon, cela ne peut pas être mal. Oh ! Oui. Tu seras mienne.

— Non. grreeu

— Je tiendrai la place de linfidèle. Je tai retrouvée, je ne te lâcherai plus

— Cest folie.

— Folie ou pas, je fais de toi mon assistante personnelle, mon bras droit. Désormais, tu travailleras directement avec moi, près de moi, mais suce, cest fameux, oui…

— Et Alain ?

— Alain et tous les autres seront sous tes ordres. Plus profond Tu aimes

Gérard mélange tout, l’instinct sexuel, les sentiments et les promesses de promotion. Soudain il se retire, me soulève, me pousse vers mon lit. Je sens une main qui remonte le bas de ma chemise, qui atteint ma toison . Ses intentions sont claires et le doigt sur mon clitoris les confirme comme ses paroles:

-Donne-toi à moi et tu auras tout ce que je possède.

Une pression ouvre mes cuisses, facilement parce que je permets. Le gland humide et chaud vient chatouiller ma vulve, émouvoir lentrée de mon sexe. Mon beau-père se met en place pour me pénétrer, fait aller et venir son membre gonflé de sang sur mes lèvres excitées. Il croit avoir acquis le droit de me posséder en lieu et place de mon mari. Puisquil est son père, cest naturel, cest normal, qui dautre serait mieux placé près de moi et plus efficace ? Il déraisonne, veut faire un petit frère à ce vilain fils, faire un petit frère avec moi. Pour cela il n’y a qu’une méthode. Il pousse, il commence à franchir mes nymphes mouillées de désir. Et pourtant, dun coup de reins sec je lui fais rater la cible.

— Non, Gérard. Pas aujourdhui. Alain na pas encore fauté. Leur rendez-vous est pour demain seulement.

— Tu te moques. Martine, mas-tu dit, est sa maîtresse. Alors quattendons-nous pour te venger. Je t’en offre les moyens.

— Rien nest vérifié. Cest à prouver. Doris les surveille, demain nous saurons.

— Tu te donneras à moi, demain ? Nous nen sommes plus à 24 heures près. Allons, laisse-moi taimer toute une nuit

— Demain, peut-être.

— Comment, peut-être ? Vois, je meurs de désir. Es-tu insensible à mon amour, à ma virilité à mes promesses ?

— Quelles promesses? Ces mots prononcés dans le feu de la passion ? Quelle valeur auront-ils demain ?

— Tu ne me prends pas au sérieux ? Tu es dure en affaires. Cest vrai, je le constate chaque jour. Tu sais obtenir ce que tu veux. Laisse-moi tembrasser au moins, sur tout le corps et je te rédige aussitôt les documents qui tinstalleront à la place promise.

— Je ne veux pas te faire chanter. Embrasse tout ce que tu veux, mais, ce soir, pas de pénétration, cest prématuré.

Gérard comprend vite et se lance aussitôt dans l’exploration Quelle imprudence je viens de commettre! Me voici culbutée sur mon lit, pattes en lair, les chairs dévorées, enflammées, le sexe fouillé, touillé, couvert de bave, au bord de la reddition. Il népargne pas le moindre centimètre carré de peau, baise ou lèche, mordille ou flatte chaque relief ou creux. Et de nouveau il me remplit la bouche de son engin et il met mon sexe en ébullition avec sa langue.. Il faut larrêter :

— Non, Gérard nous ne pouvons pas ce soir.

Croit-il que cela signifie « demain »? Que ferai-je demain, si Alain et Martine saccouplent ? Le père a de beaux restes, une queue conforme à sa réputation et bien tentante. Jen croquerais, je mouvrirais pour la recevoirMais, que dira sa femme, la mère dAlain ?

Lappât du gain, la recherche dune position dominante auront-il raison de mes dernières hésitations. Être la maîtresse, lassistante et lhéritière de mon beau-père, cela ne vaut-il pas le plaisir de faire vraiment lamour avec lui ? Les tabous ?Voilà à quoi je réfléchis en dégustant la salve de sperme qui vient de secouer ma luette. Cela vaut bien un baiser fou à pleine bouche, un baiser qui partage les humeurs et qui entretient lenvie. Gérard lobtient et se réjouit.

— Bonne nuit.

— Bonne nuit

Je tombe de sommeil.

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