Suite à cette soirée, la routine reprit. Julia travaillait toujours en tant que bonne à tout faire topless (du moins quand il était là) chez Richard ; elle se faisait peloter avec le sourire à nimporte quelle heure, et elle le suçait au moins une fois par jour. Tout ceci était devenu routinier, et Richard en était ravi. Mais il aspirait à plus : il voulait en faire sa maîtresse, mais il voulait que ce soit elle qui vienne à lui. Et pour ça, il avait prévu quelque chose.
Un soir, après être revenu chez lui, alors quil bénéficiait des bienfaits de Julia sur son membre, il annonça le programme pour le week-end.
Julia jai quelque chose à vous dire.
Quoi donc ?
Voilà : jai une amie qui va venir passer le week-end ici.
Daccord.
Donc, durant le week-end, même si jadore pouvoir vous admirer seins nus, il va falloir vous couvrir.
Je comprends.
Ne vous étonnez pas si vous la voyez partager mon lit. Même si vous me faites un bien fou, je suis un homme, et jai besoin de plus. Et comme vous mavez bien fait comprendre que je naurais jamais lhonneur de vous avoir dans mon lit
Ne vous en faites pas, jai compris.
Parfait.
Voilà quelque chose quelle navait pas envisagé. Elle se doutait bien que si Richard recevait du monde, elle devrait se couvrir par une tenue adéquate ; mais elle ne sattendait pas à recevoir une de ses conquêtes. Enfin, bon, cest lui qui décidait, et il disait vrai. Elle lui avait bien dit quelle nétait pas disposée à franchir le pas. Toutefois, depuis cette fameuse soirée chez Louis avec le club des Maîtres, elle commençait à fantasmer sur lui, et elle ne savait pas pourquoi.
Cest le vendredi soir suivant que Richard rentra accompagné de la jeune femme en question. Julia faisait bonne figure afin de ne rien laisser transparaître, mais sa présence la gênait. Avant, elle était seule avec lui, et cétait elle qui lui faisait du bien. Elle commençait à voir cette fille comme une rivale, une concurrente, dautant plus que durant ce week-end elle naurait pas loccasion de lui prodiguer ces petites attentions, et donc il ne lui donnerait pas la somme qui y correspondrait.
Elle jouait son rôle de domestique modèle à la perfection. Durant le dîner, elle vit linvitée faire du pied à Richard alors quil lui caressait la main ; elle en fut presque jalouse. Une fois le dîner terminé, le couple se retrouva assis sur le canapé pour y prendre le café. Comme à son habitude, elle lui posa la question : « Voulez-vous du lait dans votre café ? » Elle savait quil allait accepter, mais que cette fois elle ne se ferait pas traire, ce qui voulait dire « Au revoir, cette sensation de soulagement. » Une fois servis, elle les a laissés et, alors quelle ramassait les restes du repas, dans le reflet de la fenêtre, elle vit la nouvelle amie de Richard se blottir contre lui et, tout en lembrassant, elle lui ouvrit la braguette pour pouvoir y glisser une main à lintérieur. Ne supportant pas cette situation, elle informa Richard quelle allait prendre congé. Au même moment, elle vit linvitée se baisser sur le sexe de Richard pour le sucer. La situation était claire : il lavait remplacée pour le week-end, et cette fille allait partager son lit. Tout ça parce que cette fille ne lui avait pas dit non.
Cétait un aspect du métier quelle navait pas prévu, car du coup elle gagnait moins et ça entravait le remboursement de sa dette. Après une bonne douche, elle partit se coucher. Elle essayait de trouver le sommeil quand elle commença à entendre des « Oh oui, Richard, encore, vas-y… » Elle sortit de sa chambre et, par louverture de la porte de chambre de Richard qui avait été mal fermée, elle pouvait voir la scène.
Cette jeune fille était allongée sur le dos, un large sourire sur le visage, dans le lit de Richard ; et lui, il la recouvrait de son corps. De là où elle était, elle voyait les fesses du maître de maison sactiver entre les cuisses de son invitée, parfaitement en rythme avec les gémissements de plaisir quelle poussait. Elle les vit changer de position et, à chaque fois, linvitée semblait en redemander en lui demandant de ne pas sarrêter.
Julia commençait à mouiller. Elle tenta de se calmer en se masturbant, mais ça ne semblait pas lui suffire. Elle est donc retournée dans sa chambre et a sorti son jouet végétal afin de sen servir. Est-il besoin de préciser comment ? Je pense que tout le monde aura compris. Elle ne savait pas pourquoi, mais durant sa petite séance privée, elle simaginait à la place de linvitée du week-end à se faire labourer lentrejambe par Richard. Cette sensation lui rappelait ce quelle sétait imaginé lors de la soirée avec les amis de Richard. Inconsciemment, elle ne voulait pas ladmettre, mais à force de le sucer tous les jours, de se laisser tripoter comme il le voulait, et surtout le fait quelle ne fréquentait aucun homme à part lui, elle ressentait lenvie davoir un homme entre les cuisses. Elle était loin de simaginer que tout ce quelle ressentait était le fruit des semaines dutilisation de ce gel-douche. Gel-douche dont leffet cumulatif de laphrodisiaque commençait à la rendre toute chose. Même si elle était contrariée par la présence dune femme la remplaçant durant deux jours, elle avait bien compris que Richard avait des besoins à assouvir et que, comme elle sy refusait, il était parti chercher une partenaire pour satisfaire ses envies.
A la fin du week-end, une fois linvitée partie, Julia put enfin reprendre ses petites habitudes. Étant donné que Richard la payait à la prestation, ces deux jours avaient été une perte sèche quelle ne souhaitait pas voir se reproduire. Même si Richard voulait se faire dégorger le poireau à domicile, la venue de cette professionnelle quil connaissait avant pour lavoir déjà pratiquée avait aussi pour but de lui montrer que tant quelle se refuserait à lui, il pouvait faire appel à une autre et ainsi ne pas avoir recours à ses services. Alors quil samusait avec la demoiselle dans sa chambre, il avait mis en enregistrement les caméras du couloir et de la chambre de Julia afin de voir comment elle allait réagir. Il fut surpris de la voir les espionner derrière sa porte en se touchant, mais ce qui le surprit le plus ce fut de la voir utiliser son jouet alors quelle semblait marmonner quelque chose. Le son étant étouffé, il monta le volume, tenta de réduire le bruit de souffle et les parasites, et le résultat fut plus quinattendu : à chaque va-et-vient du légume entre ses lèvres, elle prononçait son prénom, Richard, le tout accompagné de petit gémissements quelle tentait détouffer.
« Si je mattendais à ça ? Mais si elle semble fantasmer sur moi, pourquoi ne se lance-t-elle pas ? Je nattends que ça, moi : lui donner du plaisir. » se dit-il devant son PC. Étant donné quil lobservait depuis un bon moment, il savait que ce légume quelle utilisait comme sextoy nétait là que pour calmer ce feu qui lui tiraillait lentrejambe, résultant de son excitation devenue constante. Richard, voyant cela, ne voyait quune solution : lui confisquer son jouet quil savait caché sous le lit.
Cest un soir, après le café du dîner, alors que Julia faisait le ménage dans la cuisine que Richard est intervenu. En fouillant sous le lit, il trouva le fin concombre et appela sa domestique.
Julia, vous pouvez venir sil vous plaît ?
Oui Monsieur ; quy a-t-il ?
Jai remarqué que vous surchauffiez un peu trop fort votre chambre pour la saison. Alors je suis entré pour couper le chauffage quand jai entendu ceci tomber sur le sol. Cétait visiblement caché sous le matelas, et il est sûrement tombé entre les lattes du sommier.
Je
Oui ? Vous vouliez dire quelque chose ? Peut-être vouliez-vous mexpliquer ce que fabrique ce légume sous votre lit ? Peut-être allez-vous mexpliquer ce que sont ces traces sur sa peau ainsi que les taches que jai remarquées sur vos draps quand vous les étendez sur le fil ?
Je ne pense pas devoir vous expliquer quoi que ce soit. Je suis certaine que vous avez déjà la réponse.
Oui, mais je veux lentendre de votre bouche.
Oui jutilise ce légume comme sextoy pour me faire du bien.
Bien, voilà qui est dit. Vous le savez, jaime les personnes bien élevées. Pour moi, ce type de pratique vulgaire nest digne que dune seule personne : Charles-Édouard.
Vous exagérez. Je suis tout de même plus polie que lui.
Je vous le concède pour la parole. Mais pour ce qui est de vos actes, je me dois de sévir.
Comme vous voudrez, Monsieur.
Je vais vous le confisquer Non, je vais plutôt le jeter, vu lodeur. Et gare à vous si vous vous en procurez un autre. De plus, pour un mois, je diminue le montant de vos prestations de moitié.
Bien Monsieur, dit-elle dune voix tremblante.
Jespère que vous réalisez que ce nest pas contre vous que je le fais. Jai édicté des règles de bonne conduite et de bienséance, que ce soit pour le langage ou pour lattitude à tenir ici, et je tiens à ce quelles soient respectées. Quand on simpose une rigueur de vie ou dans mon cas personnel une rigueur vestimentaire en plus ça déteint sur tous les aspects de la vie, y compris dans le travail. On devient soi-même plus rigoureux et plus efficace. Vous comprenez ?
Oui Monsieur, je mexcuse.
Que cela vous serve de leçon !
De retour dans son bureau, Richard observa la réaction de Julia via sa caméra. Il pensait ce quil disait sur la rigueur, et il est vrai quil trouvait cette pratique vulgaire ; mais sur ce coup, il comptait sen servir comme prétexte pour quelle nait plus ou peu de moyens de se satisfaire. Ainsi, avec ce quelle lui faisait quotidiennement, il espérait bien quun jour elle finisse par sauter le pas et accepter quil soccupe delle.
Richard neut pas à attendre plus dune semaine. Ne pouvant se satisfaire pleinement, elle sentait une envie de jouir lui tirailler le ventre. Cétait, pour elle, comme ce que ressent un homme plâtré de la tête aux pieds : il ne peut se gratter, et il lui faut lassistance de quelquun pour se soulager dune démangeaison.
Un soir, après le dîner, comme tous les soirs, Richard savourait tranquillement son café sur le canapé du salon ainsi que la douce gâterie que Julia lui prodiguait. Julia se souvenait parfaitement lui avoir dit que jamais elle ne coucherait avec lui, ne voulant pas être prise pour une simple pute de banlieue. Cest en retirant sa bouche de cette colonne de chair quelle finit par sauter le pas, mais pas gratuitement. Elle était là pour rembourser sa dette, et elle comptait bien faire monter les prix.
Monsieur Richard, je peux vous poser une question ?
Oui, bien sûr. Quy a-t-il ?
Je voulais vous demander Ce nest pas facile à dire
Malheureusement, je ne vais pas pouvoir vous aider si vous ne le dites pas.
Voilà : imaginons que finalement jaccepte un jour de coucher avec vous. Combien vous me donneriez ?
Intéressant Je croyais pourtant que jamais vous nauriez envisagé la chose.
Cest juste une question.
Je pourrais monter disons à deux cent euros pour chaque prestation.
Seulement ? Oh non, ce nest pas assez ! Ça vaut au moins le double.
Là, cest vous qui exagérez. Si cest pour votre cas personnel, compte tenu que vous êtes déjà nourrie, logée, blanchie, cest un prix qui me semble honnête. Je peux même monter à trois cent. Mais de toute façon, comme vous le disiez, ce nest quune question, nest-ce pas ?
Votre silence en dit long ; envisageriez-vous de finalement accepter ? Auriez-vous changé davis ?
Ce nest pas impossible.
Aaaah ! Mieux vaut tard que jamais. Comme pour le reste, je vous laisse linitiative. Cest à vous de voir et visiblement, vous semblez être daccord ? dit-il en constatant que Julia retirait sa jupe et sa culotte devant lui.
Richard se retrouvait assis dans son canapé, loutillage sorti et au garde-à-vous, en face de sa domestique complètement nue. Julia sapprocha de lui en écartant ses lèvres vaginales avec deux doigts. Richard voyait bien quelle était toute mouillée, prête à être saillie : linstant quil espérait tant. Elle se positionna à genoux, à califourchon sur lui, le bout du gland à lentrée de sa grotte intime.
Visiblement, Julia, vous semblez rester hésitante. Voulez-vous que je vous aide ?
Sil vous plaît, Monsieur.
Bien ! Vous allez voir, je pense que ça devrait bien se passer, dit-il avant dappuyer sur les cuisses de sa partenaire afin de faire pénétrer son sexe dans le sien.
Au moment de la pénétration, Julia poussa un long soupir de soulagement. Elle resta là, un sourire de satisfaction aux lèvres, avec le sexe de Richard enfoncé jusquà la garde durant quelque secondes, ses mains en appui sur les épaules de Richard, puis elle se décida à monter puis descendre, puis remonter et redescendre. Elle continua les va-et-vient de sa fente sur la verge dressée de Richard, droite comme un I, et commençait à accélérer la cadence.
Richard, lui, était aux anges. Il allait enfin pouvoir coucher avec elle. Il se doutait bien quelle y était venue à cause de la privation de son sextoy et quil allait falloir lui laisser le temps quil faudrait pour que ce quelle lui offrait ne soit pas quexceptionnel. Il comptait surtout sur son envie de ne pas voir se reproduire ce week-end avec son invitée-surprise. Depuis quil lavait vue en train de se masturber dans sa chambre en prononçant son nom, il savait quinconsciemment elle fantasmait sur lui. Il savait quelle navait pas apprécié non plus le fait de ne devoir sen tenir quau rôle classique de la femme de ménage. Ça représentait pour elle une perte dargent non négligeable si cela se reproduisait. Travaillant ici pour gagner de largent et rembourser sa dette, ce nétait pas dans lintérêt de Julia de laisser à une professionnelle le soin de donner du plaisir à son patron.
Pendant quelle se démenait afin de soulager son excitation, Richard léchait ses seins gonflés par les montées de lait quil voyait bouger devant lui grâce aux mouvements de bassin de sa bonne. Il sentait quelle allait très vite jouir. « Tant mieux ! » pensa-t-il. Il ne concevait pas quelle nen retire pas un certain plaisir elle aussi. Elle a continué à se donner à lui jusquà lorgasme, et Richard a pris le relais afin de pouvoir se finir.
Ce nest que lorsque tout fut fini quelle réalisa pleinement ce quil venait de se passer. Elle prit également conscience que Richard avait joui en elle sans protection. Ayant peur de tomber enceinte, elle se rappela ce que le toubib avait dit : « Tant que votre cycle ne sera pas rétabli, il ny a aucun risque de grossesse. » La prise de sang de sa visite médicale nayant rien démontré de fâcheux, elle savait quelle ne risquait rien. Ayant calmé ce feu qui lui tiraillait le ventre, ce nest quune semaine plus tard quelle consentit à réitérer lexpérience, étant de nouveau excitée. Ces nouveaux rapports étaient hebdomadaires au début, puis leur fréquence sest accrue jusquà devenir quotidiens. Julia, ayant de plus en plus de mal à supporter cette sensation dexcitation trop forte, elle avait finalement consenti à partager le lit de Richard tous les soirs de la semaine (en contrepartie de trois cent cinquante euros à chaque fois) afin de se soulager par un orgasme salvateur.
Richard avait atteint son but : il avait sa jeune et jolie bonne dans son lit et pouvait assouvir ses fantasmes à loisir. Enfin, à loisir, non, car il se cantonnait dans la limite des goûts de sa partenaire. Par exemple, ayant voulu essayer la sodomie avec elle, il dut se résigner à ne plus réitérer lexpérience car elle avait eu mal et ne voulait pas recommencer. Quà cela ne tienne. Ne risquant pas quelle tombe enceinte, il nétait pas fainéant quand il sagissait de la saillir de manière classique.
Maintenant quil était parvenu à la mettre dans son plumard, une nouvelle vie commençait pour eux. Au départ, réticente à lidée de la moindre intimité avec Richard, Julia avait finalement choisi de profiter de tous les « bienfaits » quil pouvait lui prodiguer. Pour Richard, il ne restait plus quà consolider lascendant quil avait sur elle. Pour cela, il avait une méthode toute trouvée ; mais pour linstant, il fallait la préparer pour une soirée qui sannonçait un peu inquiétante : une soirée du club des Maîtres chez ce goujat de Charles-Édouard.