Les jours qui ont suivi l’épisode du restaurant m’ont apporté leur lot de questions. Étais-je en réalité bisexuel ? Est-ce que je devais, par honnêteté, raconter à Charlotte ce que j’avais fait avec son copain, au risque de mettre notre amitié en danger ? Est-ce que je devais en reparler avec Tony? Pourquoi est-ce que je ne me sentais pas plus coupable ? Mon esprit était assailli par toutes ces interrogations et ne trouvait aucune réponse. Mais il était sûr que ce moment avait été sexuellement le plus intense que j’ai vécu. Y repenser m’excitait profondément.
Deux semaines plus tard, Charlotte et Tony organisaient une soirée chez eux avec toute la bande. Aucune raison particulière, juste le plaisir de se retrouver ensemble. Les hôtes m’avaient demandé si je pouvais passer plus tôt et leur donner un coup de main pour préparer la soirée. J’avais accepté, me disant que c’était là l’occasion idéale de me retrouver seul avec eux et ainsi de sentir si je devais reparler du moment passé avec Tony dans les toilettes du restaurant.
Je suis donc arrivé deux bonnes heures avant les autres. Tony m’a ouvert la porte, Charlotte était sous la douche. Nous avons commencé à déplacer les meubles de son salon afin de libérer de l’espace pour ce qui deviendrait quelques heures plus tard une "piste de danse". Nous étions en train de déménager le canapé vers leur chambre d’amis quand Charlotte est sortie de la salle de bains avec juste une serviette nouée autour d’elle. Elle a beau être mon amie, je n’ai pas pu m’empêcher de la suivre des yeux pour profiter de la jolie vue qu’offrait son fessier parfaitement bombé et que la serviette cachait à peine.
Tony s’est alors adressé à moi, l’air moqueur:
— " Toujours autant affamé à ce que je vois.
— Déso… Désolé, je voulais pas regarder, j’ai pas regardé, c’est juste que j’ai été attiré par les pas… bredouillais-je, gêné d’avoir cette fois été pris en flagrant délit de matage sur sa copine.
— C’est bon, arrête de paniquer, y a rien de plus normal et ne crois pas que ce n’est pas ce qu’elle cherchait.
— Heu… C’est-à-dire ?
— Elle aime bien être vue, je crois que ça l’excite qu’on la désire. Il y a quelques semaines, je l’ai surprise en train d’allumer le fils du voisin d’en face en se déshabillant à la fenêtre, l’air de rien, comme si c’était normal de se trouver complètement nue dans le salon rideaux grands ouverts. Il n’en croyait pas ses yeux et moi non plus. Quand elle a vu que je la regardais moi aussi faire son petit show, elle s’est jetée sur moi et on a baisé comme des dingues partout dans la maison.
— Je la pensais pas comme ça, tiens.
— Comme quoi tu as beau la connaître sur bien des plans, tu as encore des choses à apprendre sur elle. "
Charlotte nous a rejoints à ce moment-là:
" – C’est de moi qu’on parle?
— Oui, ton cher ami ici présent se demandait ce qui se cachait sous ta serviette toute à l’heure."
Tony me fit un clin d’oeil mais alors que j’ouvrais la bouche pour protester, c’est Charlotte qui a répondu:
" – Moi y a longtemps que je me demande ce qu’il a dans le pantalon. Mais toi tu pourras me le dire " dit-elle en embrassant Tony.
J’aurais alors voulu disparaître, comment pouvait-elle être au courant. Tony me fit signe l’air de dire qu’il n’avait rien dit.
Ou alors je me faisais des films et elle avait simplement supposé que, lors d’une séance de sport, on avait dû se voir nus dans les douches. J’étais encore plus troublé de me rendre compte qu’entre Charlotte en serviette et mon petit secret avec Tony potentiellement découvert, j’étais assez excité.
Une heure avant que les autres invités n’arrivent, tout était prêt.
Charlotte est alors retournée vers sa chambre pour terminer de se préparer. Tony est à son tour aller prendre une douche. Je me suis donc retrouvé seul. J’entendais l’eau de la douche couler. Au bout de quelques minutes, j’avais l’envie irrésistible d’aller regarder ce qu’il se passait dans la salle de bain. Mon cerveau s’égarait, imaginant Tony sous la douche, puis m’imaginant avec lui. Guettant le moindre bruit, je me suis approché de la salle de bains et ai regardé discrètement par le trou de la serrure.
Il avait un corps plus beau encore que je ne l’avais imaginé. Les muscles bien dessinés et fermes sans être trop imposants, pas un gramme de graisse et un sexe, bien qu’au repos, vraiment avantageux. Des envies qui m’étaient jusqu’alors totalement inconnues m’ont alors envahi. Je crevais d’envie.
C’est à ce moment-là que Charlotte m’a appelé, me demandant de venir l’aider. La porte de sa chambre était entrouverte. Je m’y suis glissé et ai refermé derrière moi. Quand je me suis retourné vers le lit, le temps s’est figé. Charlotte était allongée, complètement nue sur le lit qui avait dû, à bien des reprises, connaître ses ébats avec Tony. Une fois de plus, je n’en revenais pas. C’est Charlotte qui a brisé le silence: " Le plaisir que Tony t’a donné, il faut que tu le rendes. Et c’est à moi que tu vas le rendre.
— Mais… Mais… Comment tu… Qui… On ne peut pas… Tu es mon amie…
— Débranche ton cerveau et laisse les sentiments de côté tu veux. C’est juste du sexe, ça ne sait faire de mal à personne."
Je ne savais ni quoi dire, ni quoi faire. Mais je ne pouvais pas détacher mes yeux d’elle, comme si j’avais attendu depuis le début de la voir comme ça sans jamais avoir osé me l’avouer. Elle s’est levée, s’est avancée vers moi, a caressé la bosse que faisait mon sexe dans mon pantalon. J’ai juste encore pu articulé " Et Tony…" avant qu’elle ne m’embrasse à pleine bouche, sa langue cherchant la mienne. Tout à coup, toutes mes barrières tombaient. Je lui alors rendu son baiser. Elle m’a attiré jusqu’au lit et nous a fait basculer dessus. J’ai parcouru l’entièreté de son corps avec mes mains pour finir sur sa petite chatte. Elle était déjà bien humide. Elle a attrapé ma tête et, dans un élan d’autorité et d’un peu de sauvagerie, m’a ordonné "Lèche- moi!". Aucune protestation n’était possible et pour tout dire, j’en avais très très envie. Ma langue s’était à peine posé sur son clitoris que déjà elle commençait à soupirer et à se tortiller. "Tu vas me rendre folle!" Il semblait qu’elle adorait ce que je lui faisais. J’étais très attentif à ses réactions, après tout, je n’avais pas eu énormément de partenaires différentes et j’avais encore un tas de choses à tester et apprendre.
Un râle dans mon dos m’a distraît. J’ai tourné un peu la tête et ai aperçu Tony, nu, en train de se masturber en nous regardant. Mais très vite, j’ai été rappelé à l’ordre par la main de Charlotte m’obligeant à me reconcentrer sur son plaisir. Au bout d’un bon 10 minutes, sous des grands "oh oui, oh oui, oh ouiiiii" Charlotte jouissait en libérant une bonne quantité de mouille sur ma langue. Charlotte m’a doucement repoussé jusqu’à une chaise près du lit et a fait signe à Tony de venir.
" – Pour ne m’avoir rien dit de ce que vous aviez fait, ta punition ce sera de nous regarder, et juste nous regarder."
Elle a assis Tony sur le bord du lit et sans autre préambule s’est empalée sur sa grosse queue. Elle a commencé par de petits coups de reins, mais très vite, elle se déchaînait comme une furie, effectuant des mouvements de plus en plus rapides. Tony embrassait ses seins, jouant de sa langue sur ses tétons. Je n’avais envie que d’une chose: les rejoindre. Mais je connaissais trop bien Charlotte que pour contrarier ses ordres, la punition n’en aurait été que plus dure. Je me suis donc contenté de me branler au rythme des ébats des deux amoureux. Charlotte s’est relevée et s’est mise à quatre pattes. Cela ne pouvait pas être plus clair. Tony l’a prise en levrette. De nouveau, la douceur ne fut que de courte durée. Les coups de bite de Tony étaient tellement puissants et sauvages que les fesses de Charlotte claquaient violemment à chaque assaut. Ils criaient maintenant de plaisir tous les deux, on sentait qu’ils étaient proches de jouir. Dans un dernier coup de rein plus fort que tous les autres, Tony a joui au fond de la chatte de sa copine, elle jouissant en même temps. Je me branlais toujours quand Charlotte s’est approchée de moi, s’est posée à califourchon sur moi; j’avais l’espoir moi aussi qu’elle me monte sauvagement. Mais elle a simplement attrapé ma queue avec sa main et m’a branlé, mon sexe contre le sien, jusqu’à ce que j’éjacule sur sa chatte. J’avais tellement envie de plus. J’étais loin d’être comblé, loin d’être calmé. Mais c’est exactement ce que voulait Charlotte. Me maintenir dans une tension sexuelle constante. Elle s’en est assurée tout au long de la soirée, n’hésitant pas à venir déhancher son cul tout contre moi au son de la musique ou en me lançant des regards et sourires aguicheurs. Je ne le savais pas encore vraiment, mais pendant des mois, j’allais être l’objet sexuel tantôt de Charlotte, tantôt de Tony, tantôt des deux en même temps. Et tout ça pour mon plus grand plaisir.