CHAPITRE 7 – LE CLIENT AMERICAIN
Ce matin, au moment de partir au bureau, Julien m’annonce qu’il aura besoin de mes services :
— Cet après-midi j’invite un client à la maison, pour finaliser un contrat important. Comme c’est un américain, je crois que la présence de Sylvie sera bénéfique.
— Qu’est-ce qu’elle peut nous apporter cette pouffiasse ? J’en connais assez en droit international pour…
— Ça suffit Joseph ! On fera comme j’ai décidé, et je doute que tu puisses la remplacer dans tous les domaines, vu la manière dont il regardait ta secrétaire hier.
Oups ! Envisagerait-il de me faire jouer les "hôtesses d’accompagnement" ? Je regarde Jacques qui détourne les yeux. C’est bien ça ! Ah ! Il a une drôle de conception du rôle de la femme en entreprise mon beau-père : Se faire baiser par un étranger avec la bénédiction du maître de céans sous le toit familial pour remporter un contrat ! L’expérience me tente, pourvu que le mec soit bien ! Joseph en crèvera de jalousie !
— Père, je me tiens à votre disposition.
— Pour la circonstance, tu revêtiras une des tenues que tu as amenée avec toi à ton arrivée.
— Mais en attendant, tu n’es pas dispensée de ménage, intervient Suzanne.
— Oui, je tiens à ce que le salon et la salle à manger soient impeccables.
J’ai compris, séance de frottage en perspective. De qui écoperai-je cette fois ? Simon ou Jules ?…
La chance me poursuit, c’est un Simon ravi qui m’escorte au salon.
— Bonne nouvelle, m’annonce-t-il, la patronne est obligée de sortir en ville, mais il faut se méfier de Jules.
— Comment t’as réussi à venir avec moi ?
— C’est Jules, il préfère Laure qu’il m’a dit. Je crois plutôt que tu lui fais peur.
— Tu attaches ma robe ?
— Avec plaisir !
Je l’interroge pendant qu’il soulève le tissu et noue les lacets.
— Comment fait-on ? Comme pour le carrelage ?
— Oui, on frotte d’abord, puis on cire et on fait briller… Tu as un cul splendide ! dit-il en caressant les fesses et introduisant le doigt dans la fente.
— Je suis contente que tu l’apprécies.
Je lui fais face et déboutonne sa braguette. Je fouille dans son slip et extrait une verge pas encore raide.
— C’est avec ça que tu prétends m’aider ?
Je veux me baisser pour la mettre en bouche, il m’en empêche.
— Mets-toi en position, Jules rôde.
— Une seconde.
Je récolte une goutte de mouille sur mon doigt et en tartine l’anus. Simon sourit. Il astique sa queue qui s’allonge. Je m’accroupis sur les genoux et pointe mon cul.
— Ouch !… Aah !… C’est bon une queue !
— Tais-toi, il va t’entendre.
Par la porte de communication avec la salle à manger ouverte, je vois Laure qui frotte le plancher, le cul à l’air pendant que Jules assis sur une chaise se masturbe en la regardant. Je préfère la manière de Simon ! Il est derrière moi et je pistonne sur sa pine tout en astiquant les lamelles de bois.
Avant la moitié de la pièce, les contractions de mon intestin aidant, mon cavalier rend les armes.
— Aaah !… Aaaah !… Aarrgghh !… Aah ! Tu m’as eue !… Aah !… J’aurais aimé résister jusqu’au bout.
Je termine seule de frotter le parquet pendant que dans la pièce voisine, Laure gémit :
— Non !… Laissez-moi… Je veux pas… Aïiii !… Vous me faites mal !
— Tais-toi espèce de salope ! Sinon je me plaindrai à madame.
— Non, pas ça !
— T’as qu’à rester tranquille !
Laure renifle et gémit au rythme des coups de rein de son violeur. Je demande à mi-voix à Simon :
— Tu laisses faire ?
— Bien obligé, la patronne a plus confiance en lui qu’en moi… Dis, on remet ça pour passer la cire ?
— Si tu veux, mais ce serait bien si tu pouvais me caresser devant en même temps.
— Je vais essayer.
Avant que nous nous soyons placés, Jules fait irruption en refermant sa braguette.
— Viens, on va s’en jeter un coup derrière la cravate, pour une fois que la vieille n’est pas sur notre dos.
Simon m’adresse un petit signe de déception et le suit. Je m’en remettrai ! Je me dépêche de cirer le parquet et rejoint Laure.
— Il t’a encore fait mal ? je lui demande en la poussant sous la douche. Montre-moi.
Elle se penche en se retenant aux robinets. Son anus est congestionné comme la dernière fois. Qu’est-ce qu’il a sur la queue cet énergumène ? De la toile d’émeri ?
— Et toi ? demande-t-elle une fois que j’ai enduit son troufignon de crème apaisante, il te fait rien Simon ?
— Si, mais il doit être moins brutal que Jules.
— Fais voir.
A mon tour je me penche. Les doigts de Laure sont doux.
— En effet, c’est à peine rouge. Tu as de la chance… Embrasse-moi.
Nous nous caressons longuement sous la pluie chaude et bienfaisante déversée par le pommeau…
Les bons moments ne durent pas. Suzanne rentre de ses courses. Elle nous houspille sans cesse pendant la préparation du repas et celui-ci. La vaisselle terminée, elle me tend des dessous sortis de mon sac de voyage : un coordonné soutien-gorge, mini slip et porte jarretelle, des bas et une robe rouge, la plus jolie de la garde-robe apportée avec moi.
— Tiens, déguise-toi, puisque paraît-il ta présence est indispensable. Je me demande en quoi…
Elle n’a pas digéré ma participation aux discussions commerciales exigée par son mari. Je ne fais aucun commentaire et réclame ma trousse de maquillage.
— Inutile.
— Si mère. Je me dois de faire honneur à votre famille.
Elle va la chercher et me la tend à contre cour.
— Merci mère.
Que cela fait du bien de revêtir des vêtements civilisés ! J’enfile mes dessous sous le regard admiratif de Laure. Je m’installe face au miroir du coin toilette et m’épile avec soins les sourcils. Du fard à paupière, du mascara pour les cils, pour les yeux ça va. Un peu de fond de teint, pas trop, ma carnation naturelle n’en a pas besoin, une touche de poudre, c’est bon. Plus que le rouge à lèvre… là… la robe maintenant…
— Tu… tu es belle, bafouille Laure impressionnée par le changement opéré entre la souillon en blouse grise et la jeune femme élégante devant elle.
— Tu seras aussi jolie que moi le jour où tu auras la possibilité de t’arranger.
Elle a une mimique désabusée. Un dernier coup de brosse sur les cheveux, je suis prête. Il est temps. J’entends des voix dans le vestibule. Je me précipite pour atteindre le salon avant l’invité.
La surprise me cloue sur place. Le client c’est Michael ! Michael Crane, un bon ami de Denis ! Michael l’américain ! Grâce à qui j’ai pu m’inscrire dans cette université, qui m’a reçu chez lui les week-ends et les vacances, lors des deux premières années de mon séjour aux Etats-Unis. J’ai passé dans sa demeure, de bien tendres moments. Michael s’est révélé un amant plein d’attentions. J’espère qu’il ne m’en veut pas de l’avoir laissé tombé quand Jacques a débarqué dans ma vie. Il ne faut surtout pas que ma belle-famille se doute que nous nous connaissons. J’ai la chance de croiser son regard avant que les autres nous rejoignent. D’un signe je l’enjoigne à se taire, il cligne des yeux pour marquer son accord : ce n’est pas la première fois que nous devons nous montrer discrets en public. Lucien se tourne vers moi. Il me fixe la bouche ouverte. Ses yeux reflètent l’incompréhension (Je devine qu’il se demande qui est cette élégante jeune femme) puis l’admiration en me reconnaissant. Il met quelques secondes à s’en remettre. Même Joseph en reste baba.
— Ah Sylvie, s’exclame mon beau-père, vous êtes là ! Monsieur Crane, je vous présente Mademoiselle Sylvie Martin, une de mes collaboratrices.
C’est nouveau ça, « Mademoiselle Martin » ? Ah ! J’y suis ! Le bonhomme ne veut pas que son visiteur sache que je suis mariée et qui plus est à son fils ! Il faut dire que cela ne ferait pas bien dans le décor s’il devait me pousser dans son lit… comme argument commercial.
— Je suis enchanté de faire votre connaissance mademoiselle, sourit celui-ci en secouant vigoureusement la main que je lui tends.
— Passons au salon, nous y relirons les contrats. Mademoiselle Sylvie, pouvez-vous nous apporter des cafés ?
Voilà le rôle qui m’est dévolu !
— Avec plaisir Pè… Monsieur le Président.
Je distribue les tasses et les petits fours. Michael me bombarde d’oillades sous l’air intéressé de mon beau-père. Ils discutent du transport du matériel. Une proposition de Joseph me fait tiquer. Ce n’est pas ça qu’il faut faire !
— Je vous demande pardon monsieur le président, mais il me semble que nous en avions discuté pendant la préparation du contrat…
Julien devient tout rouge. Pourvu qu’il ne succombe pas à une attaque devant les énormités que je débite ! Je ne me laisse pas démonter par les regards furibards de Joseph.
— … et que vous aviez décidé que nous ne nous chargerions pas du transport entre le port de destination et l’usine de Monsieur Crane.
— Co… Co… Comment… bafouille mon beau-père.
Joseph est tout rouge. Heureusement que le client est présent sinon il se serait jeté sur moi ! Michael se rend compte que mon intervention jette un froid.
— Permettez-moi de vous abandonner un instant, s’excuse-t-il. Où sont les toilettes ?
— Jacques s’il te plait, conduis monsieur.
Mon mari quitte la pièce après m’avoir lancé un regard désolé.
— Qu’est-ce… qu’est-ce à dire ? balbutie Julien. Qu’entends-tu par-là ?
Il réalise tout à coup la pertinence de ma suggestion.
— A-ah ! Ah oui, je vois !… Tu as raison, je te remercie de me rappeler ce point.
Il corrige au crayon sur les documents. Joseph qui n’a rien compris lui, attaque avec hargne.
— Non mais qu’est-ce qu’elle se croit ! Oser prétendre qu’elle est pour quelque chose dans la préparation de cette affaire ! Pour qui elle se prend ? Elle n’est là que pour se faire baiser si cela est nécessaire à la signature et pas pour autre chose ! Qu’est-ce qu’elle a besoin de nous interrompre ?
— Simplement nous éviter de perdre de l’argent, rétorque mon beau-père… Tu ne vois pas ?… Explique-lui Sylvie.
Je parle lentement en détachant les mots comme à un petit enfant :
— Les assurances pour les transports terrestres sont régies par les lois du pays concerné et non les règles internationales. Vous sentez-vous de taille à affronter un jury populaire américain en cas de litige, mon cher beau-frère ? Croyez-vous que la bonne foi d’un étranger prévaudra face à un transporteur local dont certains membres du dit jury ou leur famille peuvent être les obligés ?
— J’aurais aimé que ce soit toi Joseph qui soulève ce point, soupire Julien.
Mon beau-frère me lance un regard assassin. Ce n’est pas cet incident qui va améliorer nos relations.
Michael et Jacques reviennent au salon. Mon mari est tout étonné de me voir encore là et tout sourire qui plus est. A son habitude il ne dit rien. Les discussions se poursuivent sans soulever d’autre point de litige. Michael fait comprendre à demi-mot que je l’intéresse.
— J’espère que mademoiselle Sylvie dîne avec nous ce soir, n’est-ce pas ?
— Euh…
Je ne sais que répondre. Dîner ou pas je m’en fiche, l’important c’est de pouvoir rejoindre sa chambre dans la nuit.
— Cela me ferait plaisir, insiste Michael.
— Bon, concède Julien. Vous voulez bien être des nôtres ma chère enfant ?… Oui ? Suzanne ! continue-t-il, peux-tu faire préparer une chambre pour mademoiselle ?
Ma belle-mère s’éloigne en maugréant. Michael me sourit.
— Je vous remercie d’accepter de rester.
— Je m’efforce de donner satisfaction, monsieur.
Pendant le repas il me fait une cour assidue que j’encourage discrètement au grand dam de Joseph et Jacques qui m’incendient du regard. Julien laisse faire… Bien obligé ! N’a-t-il pas imposé ma présence dans ce but ?
Après les digestifs Michael prend congé de ses hôtes.
-Je m’excuse, mais je suis un peu fatigué. Puis-je me retirer ?
— Je vous en prie, concède Julien.
— Mais auparavant j’aimerais offrir à mademoiselle un petit souvenir. Auriez-vous l’obligeance de m’accompagner dans ma chambre mademoiselle Sylvie ? Il y en a que pour quelques minutes.
— Euh…
Je fais semblant d’hésiter. Aucun des hommes de la famille n’ose élever de protestation. Pour la forme je déclare.
— Un cadeau ? Vous me gênez, monsieur.
— Vous me feriez tant plaisir, cela renforcera les liens qui se tissent entre nos deux sociétés. Dans le cas contraire je serais déçu… très déçu, insiste-t-il en fixant Julien.
— Acceptez le cadeau si obligeamment offert mademoiselle Martin, concède mon beau-père que la menace à peine voilée de Michael inquiète.
Ils ne pourront pas m’accuser de m’être jetée au cou du client ! J’emprunte l’escalier suivi par Michael. Nous sommes tous les deux impatients de nous embrasser mais je dois rester prudente. Je suis sûre que la famille nous suit pour savoir si je vais ou non demeurer dans la chambre.
Michael referme la porte.
— Ah ! Sylvie…
Je lui fais signe de se taire.
— Où est ce cadeau monsieur Crane ?
— Par ici mademoiselle… Qu’est-ce qui te prend ? murmure-t-il en argot américain.
Je lui réponds de même.
— Je suis sûre qu’ils espionnent à la lourde.
Je m’exclame en Français devant le petit collier qu’il me montre :
— Oh ! Que c’est joli !
Je dénoue sa cravate tout lançant à voix haute.
— Oh monsieur ! Vos mains !… Que faîtes-vous ?… Aah ! Non, pas de baisers. Non !… Je vous en prie… No…
Je l’embrasse fougueusement.
— Oh ! C’est pas bien, dis-je toujours en français en le poussant vers le lit… Non ! Pas sur le lit !… Oh ! Monsieur !… Aah !
La situation semble beaucoup l’amuser. Il m’embrasse dans le cou, déboutonne ma robe qu’il fait passer par-dessus ma tête. J’entends des murmures derrière la porte. Ils sont là à nous épier. Donnons-en leur pour leur argent.
— Oh ! C’est pas bien de dire ça !
— What I say ? s’étonne Michael en anglais.
— Menacer de rompre le contrat si je ne vous cède pas… C’est pas bien, vous me mettez dans une drôle de situation… Aah !… Je ne sais plus où j’en suis… Aaaah !
— Dis, tu crois pas que t’exagères ? Me faire passer pour un client libidineux !
— J’assure mes arrières.
Nous écoutons, plus de bruit en provenance du couloir. J’entrouvre la porte, jette un oil. Une ombre disparaît dans une chambre. C’est bon, ils nous laisseront tranquille. Je reviens vers Michael. Un long baiser nous unit.
— Peux-tu me dire ce qui se passe ?
— Continuons à parler anglais, c’est plus prudent. Je t’expliquerai tout à l’heure. Pour l’instant, aime-moi… aime-moi bien fort !
Je retrouve le merveilleux amant de mon souvenir. Michael est infatigable. Toutes les positions y passent. Ma chatte lisse le comble d’aise. Ce n’est qu’à la troisième étreinte, après s’être déversé dans ma bouche pendant que sa langue recueillait la rosée de mon plaisir, qu’il consent à me libérer et s’accorde un peu de repos.
— Aaah ! Il y avait longtemps que je n’avais pas joui de cette façon ! déclare-t-il en s’étendant nu, splendide, sur la couverture. Tu es une formidable amante ma petite Sylvie. Quel bonheur de te retrouver.
— Moi aussi, je suis heureuse, tu peux pas savoir à quel point.
— Vas-tu enfin m’expliquer par quel hasard je te retrouve ici ? Tu travailles dans cette société ?
— Non, pas du tout… Je suis mariée au fils cadet de la maison.
— Toi mariée ?
— Oui, Michael, j’ai épousé Jacques aux States. Je ne me doutais pas de ce qui m’attendait en venant ici.
— Mariée ! (Michael n’en revient pas) …Mais… mais… Je comprends pas. Pourquoi ils n’ont rien dit quand je te faisais la cour ? Je ne me cachais pas pourtant.
— Oh ! Ils l’ont remarqué, tu peux en être sûr. Mon beau-père a une conception particulière du rôle des femmes pour la bonne marche de l’entreprise.
— Ah ! Ah ! Ah ! Je vois.
— C’est pour son édification que je t’ai joué la petite comédie de tout à l’heure. Ça a réussi t’as vu !
— Et ton mari qu’est-ce qu’il en dit ?
— Oh lui ! Bien qu’il prétende m’aimer, ce que je crois, il ne fait rien pour m’aider. Car, en fait, je suis prisonnière dans cette maison.
— Prisonnière ? Tu exagères.
— Non ! Je n’ai plus de papier, plus d’argent, plus de vêtements. Ils m’ont tout pris. Si c’était que ça ! Mon beau-frère me considère comme son jouet sexuel et ma belle-mère m’utilise comme punching-ball ! De vrais sadiques ces deux-là, sans parler des domestiques qui ont l’autorisation de m’enculer quand ils le désirent !
— Ben ma chérie ! Je n’aurais jamais cru cela possible en France.
— Moi non plus avant de le subir.
— Et qu’en dit Denis ?
— Impossible de le contacter, je suis en permanence sous surveillance. Tu peux l’informer de ce qui se passe ?
— Je le vois après-demain.
— S’il te plait, demande lui de venir à mon secours. Je ne tiendrai pas longtemps à ce régime. C’est une chance de t’avoir rencontré. Un vrai miracle !
Je l’embrasse sur les joues.
— Il faut que je te quitte, il ne serait pas convenable pour une jeune fille de passer la nuit avec un étranger même si cet étranger vient de lui faire l’amour.
— Oh ! S’il te plait, pas tout de suite, plaide-t-il en montrant sa verge qui a retrouvé sa forme.
— Ah ! T’as des arguments auxquels je sais pas résister, dis-je en caressant la tige soyeuse.
Je le pousse sur le lit et m’empale sur la queue vibrante.
— Aaah !
Il me laisse maîtresse de la situation en soutenant mes seins. La jouissance n’est pas longue à venir. Elle éclate en moi. Elle me tétanise. Michael en profite pour me retourner comme une crêpe. Il soulève mon bassin et enfonce sa queue par derrière dans mon vagin. Pourquoi pas dans l’anus ? C’est vrai, je me souviens, il n’est pas adepte de la sodomie et me l’a rarement imposée. Pour l’instant je ne le regrette pas. Ma chatte s’adapte parfaitement sa verge, et son doigt sait trouver le bouton sensible.
— Aaaah !… Aaaaah !… Ouiiii !… Aaaah !… Ta queue !
Je ne compte plus les orgasmes, je suis épuisée. Enfin Michael se répand. Son sperme encore abondant déborde de ma chatte et coule sur le drap.
Quelques minutes plus tard, nous nous séparons sur un dernier baiser. Je n’ai pas envie de me rhabiller. Mes vêtements et son collier sur le bras, je me glisse jusqu’à ma chambre. Laure n’est pas là, Julien l’a offert en lot de consolation à Joseph. Je crains que ce ne soit pas une partie de plaisir pour ma pauvre codétenue.
Le lendemain matin, Suzanne fait irruption aux aurores. Je m’apprête à enfiler ma robe grise traditionnelle.
— Non, remets les affaires que tu portais hier. Pas ta faute nous sommes obligés de poursuivre la comédie de l’employée modèle.
Je m’empresse d’obéir, peu désireuse d’entamer une controverse sur les rôles respectifs des membres de la famille. J’ajoute le collier de Michael et je rejoins les hommes autour de la table du petit déjeuner. Jacques me reçoit avec sa figure des mauvais jours. Je lui adresse un large sourire. Il se renfrogne encore plus avant d’éclater.
— Ah ! Tu lui as pas résisté longtemps à cet américain !… Ne nie pas, nous… euh… j’écoutais à la porte.
— C’est du propre ! Espionner ses clients sous son toit ! Non, je ne me suis pas défendue ! C’est bien ce qui était prévu, n’est-ce pas Père ?
Un grognement embarrassé me répond.
— Puis, puisque vous avez écouté, vous devez savoir qu’il a menacé de…
Julien coupe court.
— Bon, bon, ce qui est fait est fait. Je dois admettre que Sylvie a des circonstances atténuantes. J’avais envisagé ce qui s’est passé.
— Oh Père ! s’indigne Jacques.
— Et oui mon fils, tout n’est pas toujours facile dans les affaires, il faut de temps en temps faire des concessions… Ah ! Bonjour cher ami ! s’écrie Julien en se levant au devant de Michael. Avez-vous bien dormi ?
— Très bien, je vous remercie. Bonjour Mademoiselle. Vous êtes encore des nôtres ?
— Pour quelques minutes seulement, je dois rentrer chez moi prendre des vêtements propres.
— J’espère vous revoir à l’usine avant mon départ. Est-ce possible ? Je n’y resterai que le temps de parafer le contrat.
Les hommes de la famille se regardent, que faire ?
— Mademoiselle Sylvie nous accompagnera au bureau comme elle est, décide Julien. Mon fils la conduira chez elle après la signature des documents.
Nous échangeons Michael et moi un bref sourire qui fait tiquer mon mari.
C’est la première fois que je mets les pieds où travaille Jacques. Je fais sensation, je devine que tout le monde se demande qui est cette jeune femme que le patron emmène dans son bureau, une cliente ? La cérémonie des signatures est vite bâclée. Michael prend congé en s’adressant principalement à moi.
— J’ai été charmé de faire votre connaissance mademoiselle Sylvie. J’espère vous revoir lors de mon prochain séjour en France, ici ou ailleurs à votre convenance.
— Ce sera avec plaisir monsieur Crane.
— Bon, mademoiselle. Mon fils Joseph va vous reconduire chez vous, annonce Julien. Inutile de revenir travailler, je vous accorde votre journée.
Je prends congé de Michael. Pas possible d’avoir une conversation privée. J’espère qu’il fera la commission à Denis. Le sourire qu’il m’adresse est encourageant. Je trottine derrière Joseph jusqu’au parking. Tant que je suis en vue des fenêtres de l’usine, je ne risque rien, mais ensuite… Pourquoi Julien n’a-t-il pas demandé à Jacques de me raccompagner ?
Mon beau-frère ne prend pas le chemin de la maison. Cela ne m’étonne pas. Il doit être furieux contre moi. Il arrête la voiture dans un coin isolé. Je peux crier, personne n’entendra. Que va-t-il me faire ?
— Déshabille-toi !… Oui ! A poil !… Tout ! grimace-t-il quand je m’arrête en slip et soutien-gorge. Oui Tout !
— Aïe !
Il me pince le téton.
— Ça c’est pour m’avoir ridiculisé devant le client.
Il tourne pour me faire mal.
— Aïe ! Aïe ! Aïe !
Il m’a eu par surprise, je n’ai pas eu le temps de me concentrer pour mieux résister à la douleur. Mes cris le mettent en joie.
— Ah ! On fait moins la fière maintenant ! Suce-moi ! ordonne-t-il en ouvrant fébrilement sa braguette.
Ça devait lui manquer ! Je m’y attendais et déploie ma science. Si j’arrive à le faire jouir dans ma bouche, ce sera toujours ça de gagné, car je me méfie de la sauvagerie de ses coups de reins.
— Aaaah !… Ouiiii !… Tu es une vraie salope… Aaaah !… Est-ce que tu suces ton mari comme ça ?… Aaaah !… Et mon Père ?
Je fais un signe de tête négatif.
— Je suis le seul à bénéficier de tes services ?
Je hoche la tête affirmativement tout en accentuant ma tétée.
— Et cet obsédé d’américain ?… Aaaah !… Tu lui as fait un pompier ?
Nouveau signe de tête négatif.
— Aaaah !… C’est trop booon !… Aaaah !… Je voulais t’enculer mais c’est trop bon… Ouiiii !… Aaaah !… Je jouis !… Aaah !… Je remplis ta bouche de salope avec mon foutre… Ooooh !… C’est booooooon !
Il respire fortement. Sa verge est bien propre lorsque je l’enferme dans le slip et que je remonte la fermeture éclair. J’attrape ma culotte et veux l’enfiler.
— Pas question, tu restes à poil ! Autant de temps de gagné à la maison.
Je regarde inquiète par les vitres. Elles semblent fumées. J’espère que les passants ne remarqueront rien en traversant la ville. Joseph me dépose dans le garage.
— File ! Mère t’attend.
Le silence qui me reçoit n’est pas de bon augure. Suzanne ne m’adresse pratiquement pas la parole de la journée. Elle se réserve pour la séance de punition ! Mais pour une fois, elle est déçue. Julien, satisfait du contrat signé déclare qu’un peu d’indulgence est acceptable et vu les circonstances exceptionnelles, il n’y aura pas de punition ce soir. Au contraire, Laure et moi, nous rejoindrons nos époux respectifs après le repas.
Jacques me fait la gueule. Je dois me fâcher pour qu’il m’embrasse et me fasse l’amour. Il n’est pas en forme et sa prestation n’est pas à la hauteur de celle de Michael. Il se rend compte de ma déception ce qui augmente son ressentiment.