Je n’en reviens toujours pas.. Comment Brigitte qui se fait brutalement prendre la bouche, pour la première fois, a-t-elle pu en si peu de minutes y prendre goût au point de continuer la fellation sans y être forcée ? Et jusqu’au bout, en avalant tout ce sperme.. ? Et la voilà en pleine forme, gaie, joyeuse, accrochée amoureusement à mon bras, en marchant d’un bon pas vers ce restaurant réputé mais trop cher pour nous, sauf ce soir.. Au fond, ne serait-elle donc pas contente d’avoir découvert une nouveauté qui l’a fait jouir ? Et que j’y ai assisté ne la gêne manifestement pas.. Je me garderai bien de lui en parler.
Ce dîner était excellent, le vin aussi, nous n’avons cessé de blaguer, elle riait aux éclats, chouette soirée. Je ne pouvais pourtant pas m’empêcher de repenser à la séance au cinéma, et pour être sûr que je n’avais pas rêvé je mets la main dans la poche pour bien y sentir sa petite culotte que le type avait tranché d’un coup de canif.. Je regarde Brigitte, je regarde sa bouche sur laquelle elle a pris soin de remettre de ce rouge si vif, et ne peut m’empêcher de bander pendant qu’elle déguste lentement son café liégeois, suçant du bout des lèvres la cuillère pleine de chantilly avant de l’avaler goulûment..
Bien mangé, bien bu, il fait encore bon ce soir, «On fait un tour avant de rentrer, t’as envie ?» «Oui, ça nous fera du bien, balade digestive !», zou, en route bras dessus, bras dessous. Je rumine encore. Pourquoi l’autre vicieux m’a traité de cocu ? J’en suis pas : Brigitte ne connaît même pas son visage, que ses mains, et sa queue, bon, elle ne peut être séduite par lui, et en plus il me paye la «prestation» ! Il la prend pour une pute, voilà tout ! À moins qu’il ne pense que comme ça me fait triquer, je me cocufie tout seul.. Punaise, il me faut ma revanche ! Question d’honneur. Et sans tarder.
Ça me vient tout seul, je nous dirige vers le grand square, un petit détour, il est vers les 11 heures, ce sera tranquille. Cool ! Pas un chat, j’avise un banc, nous respirons, tranquilles, j’allume une clope, ma main sur sa cuisse, sans plus. Elle me regarde, se penche vers ma bouche, m’embrasse légèrement.. Je la prends par la nuque, l’embrasse à pleine bouche, de plus en plus furieusement, la fouillant de ma langue, et salivant un peu, ça va lui rappeler quelque chose.. Comme prévu mon autre main passe sous sa petite jupe, écarte un peu ses jambes, la caresse à l’intérieur de ses cuisses, elle n’a pas oublié qu’elle est cul nu..
Ah.. Deux garçons, 18 ans je pense, passent un peu plus loin dans l’allée. Ils se marrent en buvant des canettes, c’est samedi soir. Brigitte les aperçoit, et décide de s’en foutre. Moi pas.. Ils ont sûrement pigé que nous en étions aux préliminaires, ils s’assoient sur un banc un peu plus loin, ils se taisent, ils nous observent. Intéressant, se dit le pervers que je suis devenu.. C’est bon, pas beaucoup de lampadaires, et je reprends mes investigations, sans me presser, le temps que son désir monte, monte. Je la sens à point, hmm, la prends par la main et l’entraîne à l’écart, entre les buissons peu éclairés avec quelques arbres, la faisant passer devant moi, je fais signe de la tête aux deux garçons de nous suivre..
Ça me convient, nous sommes à couvert, je propulse Brigitte contre un arbre, penchée en avant, lui fait glisser sa petite jupe, qu’est-ce que j’aime les arbres, couchés ou dressés.. Comme ma queue.. Je tripote sa vulve offerte sans ménagement, elle n’attendait que ça, trempant mes doigts, pour voir les deux loustics planqués juste derrière nous. Je leur fais signe de s’approcher, chut.. Tu parles.. Un de chaque côté, ils sortent de bonnes grosses queues regardant la mienne s’enfoncer dans le vagin de ma fiancée.. On ne sait plus qui va jouir en premier.. Elle, qui commence à faire beaucoup de bruit, moi, qui lui fouille le ventre avec frénésie, ou les garçons qui se branlent à tour de mains au-dessus de ses reins..
Je sais plus trop.. On a giclé tous en même temps, je crois, et longuement, ça détend. Les garçons s’éclipsent discrètement, j’aide Brigitte à remettre sa jupette, je sens ses reins et ses cuisses poisseux de foutre, elle est comme hébétée. Elle n’a rien compris à ce nouveau film.. Elle doit se demander. Il est temps de la ramener et de la border, celle que j’aime.
(à suivre)