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Un petit vent de désir – Chapitre 1

Un petit vent de désir - Chapitre 1



Il regardait par un espace oublié entre deux planches de la clôture. Il regardait par cette fente, et sentait monter en lui le désir. Un désir chaud et frissonnant qui palpitait dans son bas-ventre. Il commençait à se sentir à l?étroit dans ses cuissards ajustés qui plaisaient tant à sa femme.

    Sa femme… il n?aurait jamais pensé, à peine six semaines auparavant, qu?il pourrait un jour éprouver un tel désir de la tromper…

    Tout avait commencé lorsqu?elle était partie à la fin mars, pour travailler pendant deux longs mois dans le grand Nord canadien. Martin ne pouvait l?accompagner à cause de son travail et ils s?étaient résignés à cette absence. Elle désirait vivre cette expérience et en plus, les primes d?éloignement gagnées leur permettraient de faire durant l?été le voyage en Europe dont ils rêvaient depuis si longtemps. Ils avaient aussi convenu d?héberger pendant ces deux mois la fille d?un ami du père de Martin. Elle venait faire un stage à Ottawa et n?avait pas d?endroit où habiter. Le loyer qu?elle allait payer allait leur permettre de faire un voyage encore plus agréable.

    Martin ne pouvait plus décoller son oeil de cet espace, des corps de ces deux jeunes femmes qui s?épanouissaient sous le chaud soleil de mai. Isabelle était en train de mettre de la crème solaire à ?milie qu?il voyait de profil. Les mains d?Isabelle glissaient sur le dos de sa brune amie, effleuraient le creux de son cou, la courbe de ses épaules. Elles descendaient le long de sa colonne vertébrale, doucement, pour remonter vers les omoplates puis glisser vers les flancs en effleurant au passage la base de ses seins, pour ensuite terminer leur course dans le creux de ses reins. Les seins d??milie avaient tressaillis lorsque les mains d?Isabelle les avaient touchés car ils étaient nus sous le soleil. Ils étaient petits, ronds et leur pointe commençait à se dresser au souvenir de ce bref toucher.

    Dès le premier moment, Martin avait trouvé Isabelle jolie. Il en était d?ailleurs surpris car habituellement il préférait les brunes, mais cette blonde Isabelle le charmait avec son sourire coquin. Et puis il y avait son décolleté… Isabelle affectionnait les chemisiers dont elle n?attachait pas les premiers boutons. Elle en laissait juste assez de détachés pour qu?au moindre de ses mouvements, on voit la naissance de ses seins et qu?on en devine la courbure, la rondeur. Martin avait du mal à en détacher son regard, comme s?il espérait qu?enfin, un mouvement plus ample que les autres allait en révéler davantage.

    Après avoir mis de la crème solaire à son amie, Isabelle était entrée dans la maison. ?milie s?était étendue au soleil et Martin voyait sa poitrine se soulever et s?abaisser au rythme de sa respiration. C?était un mouvement hypnotisant et il n?arrivait pas à détacher son regard de ses seins, quand tout à coup il aperçut une mouche qui s?était posée sur l?intérieur de la cuisse d??milie. La mouche s?avançait doucement le long de la cuisse de la jeune femme, sans que celle-ci, qui semblait assoupie, ne fasse le moindre geste. La respiration de Martin s?accéléra. Il était devenu la mouche. C?était lui qui progressait lentement le long de la cuisse d??milie, qui voyait les gouttes de sueur perler à son entrejambe. C?était lui qui allait poser sa patte sur son aine pour ensuite se diriger sur son pubis et sentir son odeur… mais c?est alors qu??milie eut un geste de la main pour chasser l?importune. Martin sursauta. Il avait reçu comme une gifle le mouvement fait par ?milie et tranquillement il reprit son souffle.

    Isabelle était une personne agréable et la cohabitation avec elle se passait bien pour Martin. Son seul problème était en fait qu?il appréciait bien être auprès d?elle, la regarder, la sentir, la frôler. Les matins avaient pris une autre couleur depuis qu?elle était là. Car Isabelle ne fermait jamais complètement la porte de la salle de bain lorsqu?elle prenait sa douche. Une fois, en passant, Martin avait osé glisser un regard à l?intérieur et il avait pu voir une longue jambe à la peau satinée, aux mollets bien galbés et aux muscles fermes. Une jambe faite tout en contrastes qui lui semblait douce et forte. Il aurait aimé la toucher, la caresser, pour vérifier cette impression, pour suivre la courbe de sa cuisse, pour s?attarder dans le creux de son genou, pour la faire frissonner. Mais plus que tout, Martin rêvait de sentir cette jambe s?enrouler autour des siennes.

    Martin reprenait lentement ses esprits lorsqu?il aperçut la main d??milie qui reposait tout en haut de sa cuisse, son pouce effleurant à peine son maillot rouge. Et doucement, lentement, il vit son pouce errer sur le tissu de son maillot, suivre les contours de son pubis. La main d??milie semblait possédée par une vie propre car la jeune fille semblait réellement être encore assoupie. Bientôt, tous les doigts de sa main se joignirent au pouce pour caresser avec plus d?insistance cette chaude région. Jusqu?à ce que son index émerge des autres et se glisse dans le maillot, à la recherche de la chaude vulve moite. Le doigt d??milie retrouva rapidement un sentier souvent parcouru jusqu?au petit renflement du clitoris. Il le pressa, le caressa, le tritura, le poussa, le frotta… De la sueur perlait sur la poitrine d??milie et elle se cambrait doucement, recueillant avec concentration le plaisir qu?elle s?offrait. Martin avait la bouche sèche, les mains moites, le sexe gonflé lorsque tout à coup il vit Isabelle sortir de la maison.

    Tout à son plaisir, ?milie ne broncha pas à son approche. Isabelle s?avança tranquillement et dégrafa le haut de son maillot qu?elle enleva. Ses seins s?épanouirent sous les chauds rayons du soleil et se durcirent légèrement sous l?effet d?une petite brise. Ils étaient encore plus beaux que Martin ne l?imaginait. La peau semblait douce et veloutée et Martin s?imaginait en suivre le contour avec sa langue, doucement, lentement. Il se voyait les lécher délicatement, les caresser puis les téter en mordillant doucement le mamelon, jusqu?à ce qu?ils deviennent complètement durs et s?offrent au plaisir.

    Perdu dans ses pensées, Martin ne se rendit pas compte tout de suite qu?Isabelle avait pris un glaçon dans le pichet de thé glacé qu?elle avait rapporté avec elle. Elle prit le glaçon et s?en servit pour rafraîchir son amie, dont le corps était luisant de sueur. Elle le passa d?abord dans le creux de son cou puis descendit tranquillement vers la poitrine d??milie. Elle fit le tour des deux seins et s?attarda sur les mamelons, pour ensuite glisser vers le ventre de la jeune fille. Le glaçon laissait un mince filet d?eau qui luisait au soleil, faisant se hérisser les poils qui se trouvaient sur son chemin. Il continua sa course en direction du nombril, prenant tout son temps pour apprécier le ventre plat qu?il croisa. Le glaçon, presque entièrement fondu, termina sa route entre les doigts d??milie, qui reposaient doucement sur son bas-ventre.

    Martin trouvait ?milie bien jolie, mais la vue d?Isabelle lui avait fait oublier sa présence. Il comprit que son désir pour elle n?avait cessé de croître au cours de ces six semaines, et qu?il atteignait maintenant son paroxysme. Il repensa à la semaine dernière, au moment où il avait failli perdre son sang-froid. Il s?était retrouvé nez à nez avec Isabelle qui sortait de la douche en ne portant qu?une petite serviette blanche qui partait de la poitrine et descendait tout juste sous les fesses. Ses gros seins semblaient trop serrés et sur le point de bondir hors de leur carcan. À chacun de ses pas la serviette se déplaçait un peu et laissait deviner le haut d?une cuisse ou la rondeur d?une fesse. Martin avait failli lui arracher sa serviette mais s?était plutôt détourné et en allé. Il aurait toutefois parié qu?Isabelle avait sentit son trouble et apprécié la situation.

    Martin revint au présent. À cet instant, à ce moment même, il comprit ce que signifiait le désir pur, physique, qu?on sent dans ses tripes mais qui n?est pas de l?amour. Il pouvait énumérer cent raisons pour lesquelles il n?était pas amoureux d?Isabelle, et en donner autant pour expliquer pourquoi il la désirait tant. Il savait que sa façon de concevoir les relations hommes-femmes était en train de changer : on pouvait faire l?amour à une autre femme et en aimer une autre de tout son coeur. Jusqu?où devait-on être fidèle à l?être aimé? Il possédait notre coeur mais possédait-il aussi notre corps?

    Au moment où Isabelle se coucha sur sa chaise longue pour se faire bronzer, ?milie se leva et entra dans la maison. À peine étendue, Isabelle glissa une main sous son maillot et se mit à se donner du plaisir. Elle le faisait farouchement, rapidement, comme si elle avait attendu ce moment depuis longtemps. Sa main caressait sa vulve, se glissait dans son vagin, frottait le clitoris. Ses yeux étaient mi-clos, sa respiration s?accéléra. Tout à coup, elle trouva le point du plaisir et s?y consacra, glissant, caressant, triturant. Elle imaginait qu?une bouche la suçait, la buvait, la dévorait…

    Martin n?en pouvait plus. Il vivait un de ces moments où sa décision allait changer le cours des choses. Il savait que s?il ne fonçait pas, cette occasion ne se représenterait pas. Sa vie dépendait de ce qu?il voyait et désirait par l?interstice de la clôture.

    Doucement, il ouvrit la porte et s?approcha. Il enleva son T-shirt et alla s?agenouiller auprès d?Isabelle. Tout à son plaisir, la jeune femme ne semblait pas s?être rendue compte de sa présence, jusqu?à ce que la bouche de Martin emprisonne son mamelon gauche et le caresse avec sa langue. Isabelle ouvrit alors les yeux et eut un mouvement de recul, mais avant qu?elle eut pu proférer le moindre son, Martin l?embrassa fougueusement. Isabelle essaya de se lever mais Martin plaqua ses épaules contre la chaise longue tout en poursuivant son baiser. Sans lâcher prise, il s?allongea contre elle. Il sut qu?il avait gagné lorsqu?il sentit les belles jambes d?Isabelle enserrer les siennes. Elle se détendit et répondit avec vigueur à ses lèvres impatientes, en glissant sa langue dans sa bouche. En même temps, elle se mit à le caresser et glissa ses mains dans ses cuissards, à la recherche de ses belles fesses fermes. La bouche de Martin glissa vers la poitrine de la jeune femme, explorant les monts et les vallées, chatouillant, caressant, suçant, léchant. Il put enfin mettre son visage entre ses seins et se repaître de leur douce chaleur. Mais rapidement ce ne fut pas assez. Martin et Isabelle se sentaient bouleversés, submergés par une vague de désir qui les laissait tremblants. Ce désir longtemps refoulé pouvait enfin s?exprimer, exploser. Martin enleva la culotte du maillot d?Isabelle et se mit à l?embrasser avec douceur. Il voulait s?imprégner d?elle, la sentir, la goûter. Il voulait explorer chaque coin de son corps tout en étant attentif à ses tressaillements, afin de la faire jouir. Isabelle ne bougeait plus, respirait à peine, concentrée uniquement sur la langue de Martin et les frissons qu?elle lui procurait. Et enfin ce fut l?orgasme. Isabelle le laissa monter et exploser pour se répandre dans tout son corps en la laissant repue et satisfaite.

    Elle glissa ensuite sur le côté pour se retrouver sur Martin. Elle lui enleva ses cuissards pour enfin permettre à son pénis gonflé de trouver un peu d?espace. Elle le caressa doucement, de haut en bas, pour ensuite s?attarder sur ses testicules puis remonter jusqu?au gland. Elle approcha ensuite sa bouche et le lécha, dans tous ses coins et recoins, jusqu?à ce que le pénis de Martin fut tout humide de sa salive. Isabelle le prit ensuite dans sa bouche et se mit à le mordiller, à le sucer, à le téter, tout en caressant ses testicules. Martin gémissait doucement, sa respiration s?accélérait, il ne vivait plus que pour la bouche et la main d?Isabelle. Puis, sans s?en apercevoir, il se retrouva en elle. Isabelle était assise sur lui et se soulevait doucement, au rythme de leurs deux bassins. Martin prit un de ses seins dans chaque main et allait exploser en elle lorsqu?elle se retira avec un sourire espiègle, contemplant sa visible déception. Le pénis de Martin était gonflé de désir, luisant des sécrétions d?Isabelle. Cette dernière se leva doucement et recula lentement vers le mur de la maison avec un sourire invitant. Encore décontenancé et un peu frustré, Martin ne vit tout d?abord pas où elle voulait en venir. Puis il la vit se retourner et s?appuyer contre le mur, tout en roulant des hanches de haut en bas. Martin la contempla quelques instants, appréciant ses belles fesses rondes, subjugué par leur lent mouvement de va-et-vient. Lentement il s?approcha, le sexe encore bien dressé, et brusquement il la pénétra afin de ne pas lui permettre de s?échapper. Il aimait cette position qui lui permettait de profiter de ses seins, de les tenir, de les pétrir. Il pouvait aussi laisser sa main s?égarer sur son clitoris, afin de le frotter et de le caresser. Le mouvement de leurs bassins se mit à accélérer. Ils roulaient au même rythme, en parfaite harmonie. Leurs respirations se firent de plus en plus haletantes, leurs corps bougeant de plus en plus rapidement. Martin avait les yeux fermés, savourant ce moment et sentant venir l?explosion. Il tenta de se retenir le plus longtemps possible mais finalement il se laissa aller et sentit enfin les spasmes de son pénis qui se vidait en Isabelle.

    Isabelle se retourna ensuite vers lui et lui prit la main, le guidant jusqu?à la chaise longue. Ils s?allongèrent ensemble et Isabelle lui sourit. Ensemble, ils savourèrent le plaisir et le désir qu?ils avaient finalement vécu et partagé.

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