Adam seul dans son bureau
Je profitais que mon premier rendez-vous soit en retard pour appeler mon meilleur ami, Luc. J’avais besoin de lui raconter l’incident du matin-même :
— Je n’aurai jamais dû t’écouter, lançai-je avec amertume.
— Mais pourtant ça t’a aidé à ouvrir les yeux, répliqua-t-il.
— Oui, mais c’est ma fille ! Je n’ai pas le droit de la désirer ni de la toucher ! m’écriai-je avec colère.
— Essai de te calmer, dit-il d’un ton serein.
Je me concentrai sur ma respiration pour me détendre. Les arts martiaux m’aident à maitriser mes émotions. Dans mon métier, le sang-froid est primordial.
— Si tu savais comme je m’en veux, murmurai-je les larmes aux yeux. Je l’aime plus que tout. Je ne veux pas lui faire du mal ni la perdre.
— La désirer ça ne peut pas lui faire de mal tant que tu ne la touches pas.
— Oui, mais c’est déjà grave !
— Ça va finir par s’arranger, tu verras, me rassura-t-il. Tu veux qu’on sorte samedi soir pour te trouver une minette ?
— Je peux pas samedi, c’est le week-end de Jessica. Pourquoi pas le week-end d’après ?
— Ok ça marche ! En attendant, n’hésite pas à m’appeler si t’as besoin de parler.
— Merci.
Pendant ce temps, Jessica, au lycée, attendait la pause avec impatience pour partager son aventure de la veille avec ses copines :
Toute la nuit, j’ai repensé à ce que mon père aurait fait s’il était venu dans ma chambre 5 minutes plus tôt.
Je m’étais inventée des tonnes de scénarios où il me surprenait en train de me caresser.
Le premier : où mon père, choqué, ressort de ma chambre et me dispute à travers la porte.
Le deuxième : où j’enlève brusquement ma main de mon jean. Il me demande de me déshabiller pour me regarder faire jusqu’à me voir jouir.
Le troisième : où il me propose son aide et glisse sa main à la place de la mienne dans ma culotte. Et il me fait jouir tout en m’embrassant.
Après plus d’une dizaine de scénarios tous aussi excitants les uns que les autres, mon désir était trop grand. Je me résolus à me donner du plaisir et je m’endormis enfin, rassasiée.
La sonnerie annonçant enfin la récréation retentit. Je me levais rapidement de ma chaise. Je fus surprise en sentant ma culotte toute trempée se frotter contre mon bouton. Je dissimulais mon trouble à mes camarades qui m’entouraient. Je me dépêchais de réunir mes affaires et les jetais dans mon sac de cours. Je sortis de la salle.
Mes amies me rejoignirent rapidement dans le couloir. Celles-ci m’interrogèrent sur la raison de mon retard. Je leur appris que je discutais avec mon père qui m’avait proposé de m’apprendre son sport favori : lAïkido. Elles en étaient vertes de jalousie.
L’une fantasma sur le corps de mon père contre le sien. Tandis qu’une autre imagina mon père nu sous son pantalon, son sexe contre moi. Et la troisième le voyait déjà en érection contre mes fesses.
Leurs propos ne me choquaient plus autant qu’avant. Je connaissais tout de leur vie sexuelle très active. Étant moi-même encore vierge, j’apprenais et nourrissais mes fantasmes grâce à elles. Mes amies attendaient avec impatience que je vive enfin mes expériences pour qu’on les partage ensemble.
Comme elles étaient toutes émoustillées, alors je me jetai à l’eau. Je leur avouai que je me caressais souvent en fantasmant sur mon père. Et que la veille, j’étais allée jusqu’à le faire en l’espionnant en train de s’entrainer.
Mes amies furent d’abord surprises, puis compatirent avec moi. Je leur parlais également de ce matin, où j’avais surpris mon père en train de fixer mon décolleté pendant que je lui parlais. Et qu’il avait dit me trouver sexy.
Je leur avouai que j’avais eu terriblement envie de l’embrasser lorsque je l’avais serré fort contre moi. Je ne leur cachais rien des sensations que j’avais ressenties en sentant son corps tout contre le mien. La caresse de sa main au creux de mes reins et l’excitation que me procura la deuxième lorsqu’il m’a empoigné la hanche. Et combien j’ai été surprise de me sentir mouiller abondamment ma culotte.
Mes amies me signifièrent que ça voulait dire que j’étais prête pour faire l’amour. Selon elles, je devais trouver un petit ami et celles-ci comptaient bien m’y aider.
Lorsque la sonnerie retentit une nouvelle fois, nous retournâmes en cours. Quelques minutes plus tard, ma voisine de table me passa un papier qui m’était adressé. Je découvris avec surprise que Chloé avait demandé aux garçons qui voulaient sortir avec moi d’y inscrire leur nom. Ainsi se dressait, sous mes yeux étonnés, plusieurs noms insoupçonnés.
Celui qui me surprit le plus fut celui du premier de la classe : Nicolas Perez, le voisin de table de mon amie. Il était grand, brun et sportif.
Je le trouvais assez mignon. Je me retournais vers lui. Il me sourit en me faisant un clin dil. Je ne savais pas quoi faire.
A part mon père, je ne m’intéressais à personne. En pensant à lui, je me dis que Nicolas serait celui de la liste qui serait le plus convenable à lui présenter. J’entourais son nom en rouge. Je repliais le papier et le renvoyais à Chloé.
A la fin du cours, Nicolas vint me donner mon premier baiser. Il se joignit à mes amis et moi pour le déjeuner.
Après le repas, nous allâmes nous poser tous ensemble au soleil dans la pelouse. Nicolas n’arrêtait pas de m’embrasser et ne discutait pas beaucoup. Cela me gênait, mais je finis par me détendre avec l’envie de découvrir cela.
Je laissais les nouvelles sensations m’envahir et m’appliquai de mon mieux pour rendre ses baisers. Sa langue s’enroulait autour de la mienne. Elle qui s’enfonçait dans ma bouche en faisant des va-et-vient. Je trouvais cela très agréable.
Les yeux clos, Je n’eus aucun ma à imaginer la bouche de mon père à la place de la sienne. Prise par cette excitation, j’en vins à mordiller les lèvres, sucer et téter la langue de mon petit ami.
Soudain, Chloé me félicita d’apprendre si vite. Je me détachais aussitôt de Nicolas avec les joues en feu. J’avais complètement oublié le monde qui m’entourait.
Mon petit ami sourit puis déposa un baiser sur ma mâchoire. Ses lèvres continuèrent leur chemin dans mon cou. Appréciant ce contact, je relevais la tête en arrière pour le laisser faire.
Lorsqu’il entreprit de me caresser les seins, je le stoppai aussitôt. Je ne me sentais pas prête à vivre une telle expérience avec une autre personne que mon père.
Plus tard dans la soirée, Jessica est dans sa chambre :
Mon père toqua à la porte, mais resta derrière pour me dire qu’on passait à table. J’allai ouvrir et lui dis que je descendais dans deux petites minutes. Tandis qu’il repartait, je retirais en hâte le débardeur qui était sous mon chemisier et je remis mon gloss rose préféré sur les lèvres.
Mon père était vêtu de sa chemise mauve et de son pantalon de costume violet profond, qui moulait adorablement ses fesses. Comme à chaque fois, j’étais prise d’une envie irrépressible de les lui caresser. Il était debout, en train de servir les assiettes.
Je vis ses yeux plonger dans mon corsage lorsque je pris place à table. Une lueur passa dans regard qu’il leva sur mes lèvres, puis sur mes yeux. Celle-ci m’était encore inconnue, mais elle fit brûler un désir dans mon ventre. Il me sourit et prit place en face de moi.
Mon père est un excellent cuisinier, aussi le complimentai-je sur le repas. Il me parlait de sa journée. Je le voyais regarder régulièrement mon décolleté sans s’y attarder.
Je profitais qu’il aille chercher le dessert pour changer de positon. Je posais mon avant-bras sur la table, juste devant mon assiette. Je m’en servis discrètement pour rehausser mes seins afin de gonfler mon décolleté. Je me penchais également un plus en avant. De l’autre main, je rejetais mes cheveux derrière les épaules pour que la vue soit bien dégagée.
Mon père ne manqua rien du spectacle lorsqu’il revint. Ses lèvres étaient entrouvertes. Ses yeux qui fixaient mes seins firent monter mon excitation. Je mouillais d’envie qu’il laisse tomber son fromage puant pour venir les caresser et les embrasser.
— Ça va ? demanda-t-il en luttant pour me regarder dans les yeux.
— Très bien et toi ? souris-je.
Mon père hocha simplement la tête. Il semblait totalement perdu. Je me demandais si c’était bien ce que je faisais. Je ne m’attendis pas à le déstabiliser. J’aurai préféré qu’il vienne à moi sûr de lui comme moi j’étais sûre de le vouloir.
— Fromage ? demanda-t-il…
— Non merci, après je vais puer de la bouche, grimaçai-je.
Et là, je vis ses yeux se fixer sur mes lèvres. Je pus y lire l’envie de les embrasser. Je fus d’abord surprise, puis excitée. Je désirais l’y inviter. Mais j’avais peur de le choquer ou de le mettre en colère.
J’étais convaincue que je devais attendre qu’il fasse le premier pas.
Finalement, il retourna à sa place.
Comme le silence s’installait, j’en profitais pour lui demander l’autorisation de sortir avec mes amies, qu’il accepta.
— Papa, tu penses qu’il faut avoir quel âge pour faire l’amour la première fois ? demandai-je.
Il manqua de s’étrangler de surprise.
— Euh… Pourquoi cette question ? demanda-t-il gêné.
— Eh bien, mes copines trouvent que j’ai du retard …
— Quoi ? T’es enceinte ! me coupa-t-il.
— Hein ? grimaçai-je de surprise. Non ! Je suis la seule vierge de la classe.
— Oh ! dit-il avec des yeux ronds. Je vois … il n’y a pas d’âge, je te conseillerai d’attendre le jour de ton mariage.
Je le regardais surprise. J’étais bien trop jeune pour me marier. Et avec mon père c’était complètement impossible.
— Et si je ne veux pas me marier ?
— Eh bien, attends de bien le connaître et de vivre avec lui.
Là, j’avais tout juste.
— Tu penses qu’il faut attendre combien de temps après avoir commencé à vivre ensemble ?
— Seulement que tu sois prête, répondit-il.
Je l’étais, il me restait à attendre qu’il le soit aussi.
— Tu ne devrais pas te laisser influencer par tes copines, me dit-il en débarrassant la table. La première fois doit être magique et l’important est que tu sois amoureuse. Les garçons de ton âge sont plus intéressés par le sexe que par les sentiments. J’ai peur de te voir souffrir.
— Mais, je ne veux pas le faire avec un garçon de mon âge, dis-je en le regardant droit dans les yeux. Je voudrais que ce soit avec quelqu’un qui saurait me faire l’amour sans me faire mal et en qui je peux avoir confiance à 100%.
— Eh bien pour ça, j’espère que tu me le présenteras avant pour que je te dise si tu peux vraiment avoir confiance.
Je lui souris, heureuse de pouvoir enfin me libérer.
— Tu devrais te regarder dans un miroir… lui conseillai-je.
— J’ai de la nourriture sur le visage ? demanda-t-il en essuyant sa bouche sensuelle.
Je souris malgré moi. Je le trouvais adorable. Impulsivement, je m’approchai de lui et déposai un léger baiser sur le coin de sa bouche. Je prenais soin d’avoir les lèvres en contact avec les siennes. Elles étaient aussi douces que dans mon souvenir.
— Je t’adore Papa, souris-je en caressant sa joue.
— Quand tu dis que tu ne veux pas le faire avec quelqu’un de ton âge, c’est à dire ? demanda-t-il en passant un bras autour de ma taille.
Je sentis sa main se poser sur ma hanche. Mon corps fut aussitôt parcouru de frissons.
— Plutôt de ton âge, répondis-je.
— Ce n’est pas trop vieux pour toi ? demanda-t-il surpris.
— Arrête ! T’es pas vieux et t’es très beau ! répliquai-je.
— Merci, dit-il en m’embrassant le coin de la bouche comme je le lui avais fait plus tôt. Mais j’ose même pas imaginer ce que te ferai un homme de mon âge.
Son ton désapprobateur m’inquiéta.
— Qu’est-ce qu’il pourrait me faire ? demandai-je curieuse.
Mon père ôta son bras de ma taille et détacha son regard de moi, gêné. Je devinais qu’il réfléchissait à la façon dont aborder le sujet.
— Eh bien, imagine-toi avec moi : c’est malsain et pervers.
Je restais bouche bée devant la violence de ces deux mots. Alors que pour moi ça serait douceur et sensualité.
— Pourquoi ? réussi-je à articuler.
— Parce qu’un homme de mon âge a de l’expérience. Il connait son corps et il voudra faire tout qu’il souhaite à une jeune fille de ton âge. Simplement pour lui apprendre tout ce que lui aime. Et tu accepteras simplement parce que tu n’y connais rien et que tu penseras pouvoir lui faire confiance.
— Tu serais comme ça avec moi ?
Je vis ses yeux détailler lentement mon corps avant de répondre :
— Bien sûr que non, mais tu ne peux pas me prendre pour exemple puisque je suis ton père.
— Tu sais quoi ? Ben moi je dis qu’on devrait avoir le droit de faire l’amour avec qui on veut ! m’écriai-je frustrée et en colère.
Je me retirai dans ma chambre d’un pas rapide.
