En tant qu’homme, j’ai toujours été fasciné par le corps de la femme. D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours trouvé la beauté de la femme comme la merveille parmi les merveilles du monde.
Déjà adolescent, la vision des femmes m’hypnotisait.
Le visage, tantôt fin, tantôt voluptueux, dont les deux perles brillantes me tenaient en leur pouvoir.
Le cou et la poitrine, surtout pour les jeunes femmes gâtées par la nature, qui m’ont fait garder ces élans d’enfant demandant le sein maternel.
Le ventre et la taille, dont les courbes font frissonner mon corps et mon âme.
Les jambes et les pieds, dont les formes classieuses pouvaient me dominer au point de m’y faire ramper en dessous.
Ma sur fût mon premier fantasme. Sa chevelure blonde, coupée mi-long, des yeux décidés et sauvages, un bonnet B qui a continué vers le C puis le D. Un corps ni trop fin, ni trop potelé, maintenu par un minimum de sport.
Pourtant, jamais je n’ai osé tenté le voyeurisme intrusif. Je ne m’en suis toujours tenu qu’à de discrets coups dil lorsque le destin me gratifiait, avec grande générosité, d’une température suffisante pour lui faire porter des vêtements plus légers.
Chapitre 1 – Remise en question
Aujourd’hui, j’ai 24 ans, jeune cadre dynamique dans une grosse boîte d’électronique. La nature ne m’a pas particulièrement gâté, mais j’ai la chance d’avoir au moins un physique commun. 1 mètre 80, une légère bouée sans être gros. D’une carrure plutôt mince, j’ai les cheveux courts châtains clairs.
Ma sur, aujourd’hui 21 ans, ne travaille pas encore puisque dans des études dans l’informatique. Et oui, jolie et geekette, c’est assez inhabituel pour que je la considère encore plus comme une femme à part. Son mètre 61, avec sa poitrine généreuse la rend délicieuse.
J’habite dans un petit appartement dans la grande ville du coin, tandis qu’elle reste encore chez notre mère.
Régulièrement, nous avons l’habitude de nous croiser pour boire un café, puisque son bahut est à 200 mètres de là où je bosse.
"Salut Nathan ! [s’écrie ma sur, en arrivant au fameux café, où je me tiens]
— Salut Lysie ! Alors comment vont les cours ?
— Oh tu sais, c’est toujours la même chose : on programme des trucs qui ne serviront à rien pour le plaisir de nos Profs.
— Allez ! Au moins tu es douée pour ça, non ?
— Tu parles, je sèche tous les gars de la promo !
— Tiens, ton déca lacté, je l’ai commandé en avance. Ma pause va être un peu courte ce midi.
— Ah ! Tu ne mangeras pas avec moi, alors ? [elle me demande cela avec tellement de tristesse que je me trouve comme d’habitude à bégayer]
— Euh, … non, mais ne t’inquiète pas, tu pourras passer manger à la maison un de ces quatre !
— Ça tombe bien ! [elle sourit de nouveau et continue ] J’ai une soirée après demain et je voulais savoir si tu pouvais me faire une place chez toi.
— Bien sûr !
— Je pourrais passer avant la soirée ?
— Euh, oui, pourquoi ? Tu n’y vas pas directement ?
— Non, je voulais me changer d’abord. Et puis, ça me permettra de déposer des affaires chez toi pour la nuit.
— OK, pas de problème."
On a continué à parler pendant une dizaine de minutes avant que je reparte. Le boulot m’a ensuite happé. J’ai tellement été pris que lorsqu’elle arrive le lendemain, je l’ai complètement oublié.
Elle se jette à mon coup puis entre directement avec son sac.
"Où est-ce que je peux poser ça ? [me demande-t-elle en désignant son sac]
— Tu pourras prendre ma chambre, mais attend, je vais la débarrasser."
Je me précipite pour remettre celle-ci un peu en ordre, ma sur sur les talons.
Hormis le lit défait, la chambre n’est pas vraiment en désordre, mais je n’ai pas pensé à aérer, donc l’air est particulièrement lourd à l’intérieur.
" Eh ben ! Tu héberges un animal sauvage ici ? [me taquine-t-elle en riant]
— Te fous pas de moi ! Tu sais très bien que j’ai très vite chaud. Je n’ai jamais supporté l’été et il fait 30 degrés depuis le début de la semaine.
— Oh, ne prends pas la mouche. Je rigole."
Elle dépose son sac, puis commence à sortir quelques vêtements pendant que je me dirige vers le couloir. J’en profite pour admirer rapidement la courbe de ses fesses alors qu’elle est penchée sur son sac. Puis, avant de sortir, j’ajoute :
"Tu pourras passer dans la salle de bain si tu veux te rafraîchir."
Il est déjà 19 heures et Lysie est enfermée dans ma chambre depuis 10 minutes. En finissant la vaisselle que j’ai commencé quelques instants plus tôt, je m’imagine ce que peut être la séance d’essayage de ma sur. Forcément, ma vitesse d’exécution est quelque peu ralentie et les deux-trois assiettes qu’il me reste sont tellement lustrée qu’on aurait pu y voir à travers.
Imaginer ma sur se déshabiller est vraiment déroutant.
Défaisant doucement les boutons de son pantalon jean, pour faire lentement glisser celui-ci le long de ses jambes douces et légèrement bronzées. Déboutonner son chemisier pour faire apparaître le soutien-gorge qui moule sa paire de seins. Son 90D a de quoi faire rêver dans son soutien-gorge noir. Puis pour enfin se retrouver en tenue dÈve, faire glisser sa culotte assortie, d’abord sur ses fesses avant de la passer le long de ses magnifiques gambettes.
J’ai rapidement vu les tenues qu’elle a prévu pour sa soirée mais je ne continue pas mon rêve éveillé.
Lysie passe à ce moment avec une tenue qui m’a stoppé net.
Une robe légère, moulante au niveau de la poitrine avec un petit décolleté, assortie de collants blancs transparents avec des petites chaussures à talons.
Elle porte aussi un bandeau bleu et un collier qui rend plus discret son décolleté.
"Ferme la bouche, tu vas gober les mouches ! [me dit-elle en se retenant de rire]
— Désolé, … c’est que tu t’es faite jolie pour ta soirée.
— Bah, après tout, c’est une de ces rares soirées avec mes amis du bahut et quelques copines. Autant se mettre sur son 31.
— Je ne vais pas te retenir, et puis, il faut encore que je prépare l’after que tu feras avec moi.
— OK Nathan, à toute à l’heure ! [lâche-t-elle en se précipitant vers la porte d’entrée]
— A toute …"
Je ne finis pas ma phrase, trop obnubilé par ce que je viens de voir.
La vaisselle rincée, je mattelle à préparer rapidement quelques trucs à grignoter pour son retour.
Pour prévoir la nuit sur le canapé, une couette légère et un oreiller me font office de décoration sur le fauteuil. Je m’affale ensuite devant la télévision et zappe sans vraiment faire attention aux chaînes qui apparaissent à l’écran.
Je repense à Lysie. Elle me fait toujours autant d’effet, et plus elle grandit, plus j’ai de mal à m’y faire. C’est pour cela que je n’arrive pas à trouver de copine. Aucune femme ne lui arrive à la cheville selon moi.
Depuis tout gamin, j’ai toujours été proche de ma sur. Nos parents ne s’en sont jamais formalisé, au contraire. Cela change des frères et surs qui se massacrent.
Avant son décès, mon père aimait beaucoup qu’on fasse des activités en famille et profiter de cette bonne entente. Ma mère a pris le relais ensuite, en continuant à organiser des sorties dans des parcs d’attraction, des piscines, des randonnées, …
Cela nous a permis de nous remettre de la perte de papa, mais d’un autre côté, j’ai aussi pu passer un peu plus de temps avec ma sur pendant un temps. Ma mère s’isolant assez souvent au début, nous restions donc seul avec Lysie. Cela nous avait encore rapproché.
A l’école, j’ai toujours été là quand elle se faisait embêter par les garçons. J’avoue aujourd’hui que j’étais jaloux de certains avec qui elle avait vécu quelques amours.
Au lycée, elle commençait à s’intéresser aux ordinateurs, et passait plus de temps avec les garçons qu’avec les filles. Cela m’énervait, mais je passais encore beaucoup de temps avec elle puisqu’entre l’électronique et l’informatique, nous avion une passion assez proche.
J’en profitais pour la mater parfois quand elle s’habillait de manière plutôt légère pour bidouiller son PC avec moi.
C’est pendant les étés de ces années-là que j’ai vraiment commencé à songer à ma sur de manière plus … sexuelle.
Je n’arrive toujours pas à m’y faire … ma propre sur me faire un tel effet.
Bien sur, je l’aime beaucoup, mais je n’ai jamais pu dire que c’était au point de vouloir avoir une histoire de ce genre.
"Ça va Nathan ?"
Lysie se tient devant moi, me regardant, inquiète.
Je n’ai pas vu le temps passer et comme je me suis concentré sur ce cas de conscience que j’ai avec elle, j’ai du broyer du noir sans m’en rendre compte.
Je lève la tête, et la regarde, prenant pleinement conscience qu’elle est déjà revenue. J’observe ensuite la pendule : dix heures trente passées.
"Nathan ! Dis quelque chose ! [insiste-t-elle]
— Je vais bien. [Arrive-je à dire] Ne t’inquiète pas, j’étais juste plongé dans mes pensées.
— Ça ne devait pas être très gai. Tu verrais ta tête, tu m’a fais peur.
— Ça va, ça va … Ça s’est bien passé ta soirée ? [je tente de reprendre consistance pour ne pas l’inquiéter d’avantage]
— Euh, oui, ’fin, on est vite parties avec les filles. Les garçons commençaient à picoler sévère."
Je me tourne, comme pris d’une intuition. Et effectivement, deux jolies jeunes femmes sont dans l’entrée et attendent sans vraiment savoir où se mettre.
"Je les ai amenées ici, ça ne te dérange pas, dis ? On n’allait pas gâcher toute la soirée à cause de ces cons.
— Non, non, pas du tout. Entrez ! [leur dis-je en me levant] Mettez-vous à l’aise !
— Merci. [me répondit la première, une petite métis avec de longs cheveux ondulés]
— Je vais débarrasser le fauteuil, on va s’installer ici, et je vais nous servir quelques trucs à grignoter."
Je me dirige vers la cuisine pendant que les deux amies de ma sur partent vers le canapé. Lysie me suit, avec une moue pas tout à fait rassurée. Nous sortons des paquets de chips et de crackers, puis je sers à tout le monde des cocktails sans alcools.
La métis, apprends-je au gré des discussions, s’appelle Marie et est dans une école de commerce. Elle se connaissent depuis le lycée apparemment. Marie est plutôt fine, moins d’1 mètre 60, à mon avis. Elle porte une robe fine aussi, mais plus longue que celle de Lysie, qui ne lui arrive qu’au dessus des genoux.
Sa deuxième copine s’appelle Sam et est dans la même promotion que ma sur. C’est la plus grande des trois. Ses cheveux bruns, longs et lisses sont brillants. Son débardeur fait ressortir sa poitrine généreuse, tandis que son jean moule un fessier plutôt appétissant. Son look fait un peu tâche à côté de Marie et Lysie, mais bizarrement, toutes les trois vont très bien ensemble.
"Alors Nathan, tu habites ici depuis longtemps ? [me demande Sam]
— Non, cela ne date que d’un an.
— Tu es tout seul ici ? [ajoute-t-elle]
— Euh, oui.
— Laisse le. [coupe Lysie] Il est tout chose quand on commence à parler d’une éventuelle copine.
— Elle aurait de la chance en tout cas. [Intervient Marie] Tu ne semble pas être comme ces putains de geeks.
— Marie ! [S’écrient Lysie et Sam juste après]
— Oh, désolé, mais vous deux c’est pas pareil. Vous êtes des filles."
J’en profite pour aller rechercher à boire pendant qu’elle débatte sur les geeks et le reste du monde.
Nous continuons comme cela pendant quelques heures avant que Marie et Sam ne rentrent chez elles.
Le calme revient donc et Lysie s’affale sur le canapé, à côté de moi.
"Tu sais, Marie a l’air d’avoir le béguin pour toi.
— Oh, laisse moi avec ça ! Elle n’est pas mon genre en plus.
— Ah bon, et c’est quoi ton genre ? [me demande-t-elle]
— Euh, avec de la poitrine déjà. Et puis, je préfère les filles aux cheveux courts.
— Et bah tu risques pas de trouver en étant si difficile."
"Mon genre de fille c’est toi" ai-je envie de lui dire.
"Tu recommences comme tout à l’heure ! [s’est alors écriée Lysie]
— Euh, quoi ?
— Ta tête de chien battu, là. C’est la tête que t’avais quand on est arrivé.
— Ah. je ne trouvais que cela à dire.
— Ah, quoi ? A quoi tu pensais de si terrible pour être dans cet état.
— Ce n’est rien, vraiment. [je ne voulais surtout pas parler de cela avec elle, pas maintenant]
— Comment ça rien ! Tu as beau être mon grand frère, ce n’est pas pour ça que tu dois t’empêcher de me demander de l’aide.
— Laisse moi tranquille avec ça !"
Je me suis levé et ai pris la direction de la petite table sur laquelle j’avais posé ma couverture et l’oreiller pour ma nuit sur le canapé. Malheureusement, ma sur est entre moi et cette table.
Elle en profite pour se lever aussi et me barrer le passage.
"Je ne bougerai pas tant que tu ne te seras pas confié à moi. J’ai envie de t’aider alors parle !"
Je sens son haleine, puisqu’elle s’est placée face à moi. Sa paire de seins est écrasée contre moi alors que Lysie me regarde droit dans les yeux.
Je ne sais plus quoi faire, alors dans un élan de colère autant que d’excitation, je l’ai embrassé et l’ai attrapé aux hanches pour la serrer contre moi. Pendant ce baiser, je sens ses bras retomber lentement.
Ce moment m’a paru durer des heures.
Je me suis reculé, reprenant conscience de la situation. Lysie me regarde, étonnée, ne sachant trop quoi me répondre.
Puis elle s’est assise doucement, mais comme en se laissant tomber, sous le choc.
Je suis resté planté là une minute, avant, sous le coup de la honte ou de la peur, de me précipiter vers la sortie en attrapant mon blouson.