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Un tel désir – Chapitre 3

Un tel désir - Chapitre 3



Je me réveille le lendemain. Lysie est toujours blottie contre moi, un bras passant sur mon ventre.

Je me lève doucement, pour ne pas la réveiller et avise ce qui est posé sur ma table de nuit : un verre et une carafe d’eau, puis un récipient avec un gant de toilette et de l’eau. Elle a dû veiller une bonne partie de la nuit.

Un verre d’eau pour me débarbouiller, et je me dirige lentement vers ma cuisine pour me faire un café serré. Je le sirote, puis regarde ma pendule : 13H30.

Heureusement, nous sommes samedi.

Je retourne voir Lysie. Elle s’est mise à l’aise sur le lit, prenant un peu plus de place. Elle est tellement belle. Je m’assois à ses côté. Elle réagit, ouvre lentement les yeux et se lève doucement. Silence. Aucun de nous n’ose commencer.

"Je t’aime." [disons-nous à l’unisson]

Un nouveau silence. Puis Lysie s’approche.

CHAPITRE 3 – Le calme, puis la tempête

Elle est si proche, puis, d’un coup se blottit contre moi. Je passe mes bras autour d’elle.

Nous restons quelques minutes sans bouger, Lysie le visage contre mon épaule et moi l’enlaçant.

Au bout d’un moment, elle lève son visage vers moi. Nos lèvres se scellent dans un doux baiser. La douceur de ses lèvres, la chaleur de sa langue et la sensation de l’avoir contre moi … je suis nerveux, mais heureux.

A bout de souffle, nous séparons nos bouches.

"Je suis désolé … [me dit-elle en baissant la tête] Je ne m’imaginais pas ce que tu ressentais.

— Tu ne pouvais pas deviner. [la rassure-je en relevant sa tête]

— Si j’avais su, je t’aurais avoué mes propres sentiments bien plus tôt.

— Depuis quand ? [je bredouille, surpris par son aveux]

— En fait, je crois que c’est depuis toujours. Mais je m’en suis rendue compte au collège, lorsque tu m’as empêché des ennuis avec ce groupe de garçons qui avait tendance à obliger les filles à … enfin, tu sais, quoi.

— Oh ! [fais-je en repensant à cet épisode]"

A ce moment-là, elle était en 5 eme et moi je venais de rentrer en seconde. Notre établissement réunissait collège et lycée, ce qui nous permettait de nous voir aussi souvent qu’avant.

Cette année-là, un groupe de 5 ou 6 garçons de 3 eme avait commencé à faire parler d’eux en obligeant certaines filles à faire tout et n’importe quoi, du plus innocent au pire des chantages. Ce jour-là, Lysie avait entendu dire qu’une de ses amies avait déménagé et changé d’école du jour au lendemain, sans raison apparente.

Après quelques recherches, Lysie avait découvert que ces garçons avaient dû l’obliger à faire quelque chose de suffisamment grave pour qu’elle parte.

Au début, Lysie ne savait pas ce qu’il s’était passé, seulement que ces gamins en étaient la cause.

M’attendant à la fin des cours, elle avait profité de mon retard pour aller trouver ce groupe et leur demander des explications. Et, chose pourtant prévisible, ces abrutis ont voulu la forcer à les sucer l’un après l’autre.

J’étais avec un ami, qui m’avait retardé un instant, me suppliant de lui filer un coup de main pour ses cours.

Lorsque nous sommes arrivés, après que Lysie se soit débattu comme une tigresse, l’un des gamins de la bande achevait de lui asséner la plus grosse droite de toute sa vie. Étendue par terre, sonnée, ils approchaient, pour la déshabiller probablement. Ils n’en eurent pas le temps.

A peine le premier l’avait attrapé pour la relever, nous fondions sur les plus proches. J’étais dans une rage incontrôlable.

La surprise passé, nous en avions déjà sonné deux, les quatre restant ont marqué un temps mort avant de lâcher ma sur et de s’occuper de nous.

A deux contre quatre, c’était plutôt tendu, mais j’étais fou de colère qu’ils aient osé toucher Lysie. Mon ami, Ben, m’avait suivi, conscient que la situation était grave. Malgré les coups reçus, nous avions réussi à calmer trois des autres garçons, le dernier étant resté en retrait avait fui quand ses potes avaient morflé.

Lysie s’était éloignée et s’était accroupie les genoux pliés vers elle, la tête dans ses mains.

Une fois la bagarre terminée, je m’étais approché doucement, en lui demandant si elle n’avait rien. Elle avait relevé la tête, ses yeux embués de larmes, puis m’avait sauté au cou.

Lorsque ma mère avait appris de l’école ce qu’il s’était passé, elle avait failli faire une attaque. Je n’avais ensuite quasiment plus quitté ma sur pendant l’année scolaire. Le groupe de garçon avait été viré du collège, Ben, Lysie et moi ayant tout raconté à la première personne venue de l’équipe de l’école.

"Je me souviens comment avait réagit maman [reprends-je avec un sourire]

— Oui, elle a failli demander la peine de mort pour ces connards.

— Ils ont eu ce qu’ils méritaient; je suis content qu’on soit arrivé à temps avec Ben.

— C’est à partir de ce jour que j’ai commencé à te voir différemment. [me dit-elle avec le regard fuyant]

— Cela n’a pas du être facile tous les jours pour toi non plus. [je caresse sa joue, pour qu’elle me regarde]

— Nathan, comment allons-nous faire ?

— Je ne sais pas, Lysie. Pourrait-on juste en profiter un instant et y réfléchir plus tard ?"

Ma sur me regarde sans répondre. Je ne sais plus quoi dire. J’attends.

Puis avec une lenteur surprenante, Lysie se met à genoux sur le lit, s’approche de moi et passe ses mains autour de moi.

Ses yeux semblent prêts à jeter des flammes.

Enfin, Lysie m’embrasse longuement, doucement.

Après, un moment à nous chercher sans quitter notre baiser, je la couche sur le lit pendant que je fais doucement glisser les bretelles de son débardeur. Mes baisers descendent alors au niveau de son cou, puis je descends vers sa poitrine alors que je baisse les bonnets de son soutien-gorge. Je commence à lécher ses seins, entourant ses tétons de ma salive avant de les titiller avec ma langue.

Lysie baisse d’elle-même son débardeur jusqu’à sa taille, tandis qu’elle soupire de mes caresses. Mes mains en profitent pour explorer la peau de son ventre dénudé.

Ma sur soupire de plaisir, tandis qu’elle passe ses douces mains sous mon T-shirt. Je me relève pour qu’elle puisse l’enlever. Elle s’assoit sur le lit et retire complètement le tissu qui maintenait encore en partie sa poitrine généreuse.

Nous sommes l’un face à l’autre, torses-nus. Nous prenons un instant pour observer nos corps.

Le ballet de mes mains reprends tendrement sur sa poitrine, tandis qu’elle commence à caresser mon torse. Elle me rapproche tendrement d’elle avant de m’embrasser. Je déboutonne lentement son jean, après avoir quitté sa bouche pour redescendre déposer de nombreux baisers sur ses seins, puis sur son ventre.

Elle se place de manière à ce que je lui enlève complètement son pantalon.

Je relève la tête, nous nous regardons un instant dans les yeux. Je lis l’envie dans son regard.

Je reprends le travail en bas de son ventre pour continuer vers ses jambes. Honorant chaque parcelle de sa peau, depuis ses cuisses jusqu’aux genoux, caressant ses mollets. Je descends encore pour baiser ses pieds. Lysie soupire lorsque je commence à embrasser sa cheville, puis frémit lorsque mes doigts frôlent la plante de ses pieds.

Remontant pour lui voler un baiser, je la sens profiter de l’instant pour retirer ma ceinture et déboutonner mon pantalon. Je suis obligé de m’asseoir pour qu’elle retire complètement celui-ci.

Elle se couche sur moi, pour m’embrasser de nouveau. Son corps pèse sur le mien; ses seins sur mon torse nu provoquent une sensation de chaud parcourant tout mon corps. A cheval sur moi, Lysie se mets à frotter son bas-ventre à travers le tissu du reste de nos vêtements : son string est humide, mon caleçon est tendu.

Je l’emporte avec moi en me retournant, si bien que nos positions s’en retrouvent inversées. Mes baisers reprennent le contrôle de la situation tandis que mes mains partent à la conquête du dernier morceau de tissu qui la recouvre.

Le string glisse lentement le long de ses jambes, ma langue glisse doucement sur son ventre.

Le vêtement déposé, je marque un léger temps avant de revenir à son bas-ventre.

Son sexe est épilé; je trouve sa peau douce. Mes lèvres trouvent le chemin vers son clitoris. Lysie pousse un gémissement tandis qu’elle subit la caresse de ma langue. Je sens alors une main dans mes cheveux. Lorsque je lui donne des coups de langues plus fougueux, elle m’attrape littéralement. Je trouve cela encore plus excitant.

Après quelques instants, j’ose caresser l’entrée de son vagin avec mes doigts. Ses deux mains tiennent maintenant ma tête plaquée contre ses lèvres.

Ses gémissement prennent en intensité, sa cyprine coule littéralement, nectar divin auquel je goûte avidement.

Lysie me tire alors la tête, son regard est sans équivoque, je m’installe à ses côtés pendant qu’elle s’occupe de retirer mon caleçon. Me verge se dresse, libérée de sa prison de tissu. Ma sur attrape mon sexe durci par l’excitation.

Les vas-et-viens de ses mains me donnent lentement et progressivement des frissons. Cela ne s’arrange pas puisqu’elle commence à me lécher tendrement de haut en bas.

Ensuite, mon amante prends mon gland dans sa bouche, et tandis qu’elle découvre celui-ci avec sa main, me donne des coups de langue. Elle gémit. Je jette un coup dil vers l’un de ses bras : elle se caresse.

Je me tourne alors, sans la déranger dans les caresses qu’elle me procure. Je m’approche de ses jambes, elle comprend et passe sa jambe par dessus ma tête qui se retrouve alors de nouveau en position de goûter à son sexe. Lysie mouille encore plus. En soixante-neuf, notre jeu dure encore de longues minutes. Je m’occupe de son clitoris, tantôt tournant ma langue autour, tantôt la passant de haut en bas sur celui-ci. Elle continue de descendre sur mon membre, une de ses mains accompagnant sa bouche pendant que l’autre me caressait les testicules.

Après plusieurs minutes à manquer d’air à force de gémir de nos caresses respectives, Lysie se lève et se replace sur le lit en me tirant par la main pour que je me replace au-dessus d’elle.

"Nath, j’ai quelque chose à t’avouer. [elle détourne la tête]

— Qui y a-t-il ? [ma main sur sa joue, je l’encourage à me regarder]

— Je n’ai jamais … je veux dire, tu es mon premier … [elle marque un temps de pause avant de me regarder, dans l’attente]

— Lysie … [je ne sais pas quoi lui dire, puis, après un instant, je m’approche de son oreille, je lui chuchote] Je t’aime …"

A ces mots, elle me prend dans ses bras, m’obligeant à me coller à elle. Mes bras l’entourent, puis nous nous embrassons.

Lysie gigote, je la sens se placer pour que je la pénètre.

Je l’aide en plaçant mes mains sur ses cuisses, puis mon sexe atteint l’entrée de son vagin. La mouille rend l’endroit glissant, mais après quelques mouvements, mon sexe glisse en elle. Je sens ses mains m’agripper violemment le dos, notre baiser s’interrompt, le temps pour elle de pousser un gémissement entrecoupé de soupirs alors que mon vis s’enfonce au fond de ses entrailles.

Après quelques instants, je sens une légère résistance, Lysie m’encourage à continuer en posant sa main droite sur mes fesses. Je l’entends pousser un petit cri de douleur alors que je continue la pénétration.

"Je t’ai fait mal ? [je le regarde attendant sa réponse avant de bouger]

— Ne t’inquiète pas, c’est passé [me répond-elle avant de m’embrasser]"

Nous commençons alors à faire l’amour, nos va-et-viens étant ponctués par-ci par-là de nos gémissement. Les mouvements de mon bassin sont d’abord doux pour ne pas lui faire mal, puis au fur et à mesure, j’accélère alors que nous continuons nos caresses. Les mains de Lysie parcourent mon dos, frôlent parfois mes fesses, tandis que je baise son cou, sentant ses soupirs et ses gémissement à mon oreille.

Mes mains cherchent à attraper ses seins, mais nos corps collés l’un à l’autre m’en empêche. Avec ses jambes, Lysie m’indique alors de me mettre sur le dos, ce que je fais.

Elle se retrouve donc à califourchon sur moi, me permettant ainsi de l’admirer tandis qu’elle prend les commandes de nos ébats. Ses seins sont très vite l’objet de mon attention. Par moment, je me relève, presque assis, pour lécher doucement un téton. Elle tempère en me repoussant sur le dos pour faire des mouvements plus langoureux qui m’arrachent un petit cri. Elle continue, une de ses mains restant sur mon torse alors qu’avec l’autre, elle se caresse la poitrine.

Je lance alors mes mains sur ses fesses, que les mouvements m’aident à palper. Lysie se penche alors vers moi pour m’embrasser à nouveau.

Nous pouvons alors bouger tous les deux, mêlant nos langues dans ce rythme aussi frénétique que le battement de nos curs.

Mon pénis se contracte, signe que je ne tarderai pas. J’arrête nos mouvements, Lysie recule la tête et me lance : "Ne t’arrête pas, je prends la pilule."

Elle m’embrasse ensuite en reprenant les mouvements de ses hanches pour m’inciter à en faire autant.

Nous continuons alors, de plus en plus vite, gémissant de concert, nous serrant l’un contre l’autre. La chaleur monte encore pendant quelques minutes, puis je sens de nouveau les contractions de mon pénis, mais cette fois-ci, je sens aussi celles du vagin de Lysie.

Je ne tiens plus, et dans un râle, lâche toute ma jouissance au fond de Lysie. Celle-ci m’a littéralement percé la peau du dos, poussant un cri si fort, que sa voix a dévié sur la fin.

Nous marquons un temps de pause, pour reprendre nos esprits, sans bouger. Je sens mon sperme chaud encore contre mon gland, tandis que les contractions de son vagin réduisent d’intensité.

Lysie caresse doucement mon dos, avant de me faire comprendre que je devais me retirer. Je la dépose alors sur le côté, nous séparant ainsi.

Allongés l’un contre l’autre, nous en venons à nous couvrir tandis que Lysie se blottit contre moi.

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