S’il paraissait un peu plus vieux que ses camarades de classe, Elmo Cortavia n’avait que dix-sept ans lorsqu’il avait fait son premier pari. Un pari qui parut particulièrement stupide à tous. Il ne s’agissait rien moins que de séduire Madame Magallati, la professeur d’anglais, une femme mariée de trente-huit ans qui aurait pu être sa mère.
Bien sûr, Elmo était beau garçon, blond, grand et bien découplé, avec une jolie figure d’ange où brillait un regard qui n’avait rien d’innocent. Pas une fille du lycée n’était indifférente à son charme naturel.
Mais n’empêche, Madame Magallati… C’était une grande femme blonde au chignon sévère, au maintien strict comme ses tailleurs, au ton volontiers coupant, qui intimidait tout le monde. Tout le monde sauf Elmo.
Il la trouvait belle et il est vrai qu’au-delà de la première impression, sous des allures hautaines et sévère, un charme étrange se dégageait de cette grande femme. Sous la veste de ses tailleurs stricts, ses chemisiers délicats laissaient deviner un poitrine opulente et épanouie qui faisait rêver Elmo. Elle portait des jupes sages, mais elle avait une façon, en cours, de croiser et décroiser les jambes qui électrisait le jeune garçon.
D’autorité, en début d’année, il s’était assis au premier rang, juste en face d’elle, et il ne cessait, depuis, d’épier les moindres gestes de son professeur espérant entr’apercevoir un signe, un mouvement qui lui permît de percer un peu plus le mystère qui émanait de Madame Magallati. C’est ainsi qu’il parvint en de trop fugaces instants, dans l’entrebâillement des boutons d’un chemisier, à entrevoir les dentelles d’un soutien-gorge et même, une fois, la chair laiteuse d’un sein emprisonné dans son écrin de dentelle rose. Mais c’est surtout, à force de lorgner sur ses deux jambes longues et galbées, toujours gainées de Nylon fin qui crissait quand elle bougeait qu’il parvint à découvrir mieux la personnalité qui se cachait sous cette austérité apparente. Elmo avait, en effet, usé de tous les subterfuges de potache pour en voir davantage.
Madame Magallati se tenait droite à son bureau, mais à force de se baisser brusquement, de jeter des coups d’oeils furtifs vers l’estrade, sous le pupitre, il avait réussi maintes fois à entrevoir la courbe de ses mollets, la dentelle des ses jupons aux couleurs délicates, la ligne de ses cuisses, et jusqu’à l’attache de ses bas.
Car Madame Magallati, sous ses tailleurs stricts, portaient des dessous qui l’étaient beaucoup moins ! Des bas arachnéens, à la couture rectiligne, mais aussi des porte-jarretelles de couleur. Cette découverte bouleversa Elmo qui se mit alors à épier son professeur afin de distinguer les marques éventuelles de son porte-jarretelles au travers de ses jupes.
C’est ainsi qu’il acquit la conviction qu’elle en portait toujours et que celui qu’il avait surpris n’était pas un simple accident. Mais Elmo ne s’était pas arrêté en si bon chemin. Il avait risqué plus d’une fois le torticolis pour pousser plus loin ses douces investigations. C’est ainsi qu’il avait pu découvrir des petites culottes de couleur qu’il imaginait soyeuses, moites, et qui ne pouvaient être que minuscules.
Au fil des cours, l’imagination d’Elmo s’était nourrie de mille détails volés à l’attention du professeur. A tel point qu’il était obsédé par ce corps sculptural, par cette blondeur qu’il soupçonnait parfois d’artifice et dont il rêvait de vérifier l’authenticité.
Malgré toutes ses contorsions, Elmo butait sur la barrière infranchissable des slips affriolants de Madame Magallati et ne se lassait pas d’imaginer les trésors qu’ils enveloppaient. Quand elle se levait et arpentait l’estrade, son coeur battait plus vite. Il était obnubilé par l’évasement de ses hanches, par la grâce de sa démarche, par la cambrure de sa cheville et … par les marques de son porte-jarretelles
Son obsession devint telle qu’il conçut sans en être véritablement conscient un plan destiné à réduire son professeur à sa merci. Lentement le scénario de son audacieux projet se décanta dans son esprit retors. Cela prit plusieurs semaines. Il l’espionna afin de déterminer dans son emploi du temps le moment le plus propice à la réalisation du plan et finit après une dernière hésitation par passer aux actes. C’était un jeudi en fin d’après-midi. Après la dernière heure de cours avec la classe d’Elmo, Madame Magallati avait une fourche avant de surveiller l’étude. Comme à l’accoutumée, elle restait dans sa classe et corrigeait les travaux de ses élèves.
La pause durait trois quarts d’heure. Elmo, suivant en cela son plan, avait été particulièrement désagréable durant la première heure de cours contraignant son professeur à le flanquer à la porte. Il avait tenté de se faire excuser à la fin du cours mais avait été éconduit brutalement. L’heure de la vengeance avait sonné. Il prit sa respiration et entra sans frapper. Elle était assise, les yeux dans le vague, fumant machinalement. Elle sursauta.
— Encore vous !
— Oui, Madame.
— Et vous ne prenez même pas la peine de frapper !
— Pardonnez-moi… Je…
— Eh bien ?
La voix s’était radoucie. Elmo avait tout de l’élève contrit, tête basse, mains derrière le dos. Il n’osait avancer. En réalité, sûr de lui, il avait déjà fermé la porte à clé, dans son dos.
— Que voulez-vous, Cortavia?
— Vous faire mes excuses, Madame.
— Comprenez-moi, s’il vous plaît.
Il marchait lentement vers le bureau.
— Depuis des mois, fit-il doucement, je ne pense qu’à vous. Je vous aime.
Elle rougit encore, et ouvrit grand les yeux. Puis elle se leva d’un bond et lui fit face.
— Vous êtes fou, complètement fou !
— C’est pourtant la vérité.
— Sortez ! lui avait-elle intimé.
— Mais Madame…
— Sortez ! vous dis-je ! Pour qui vous prenez-vous, jeune insolent.
Elle était à présent dressée de colère, mais Elmo ne se démonta pas et lui lança comme un défi :
— Pas avant que vous ne m’ayez pardonné.
Il s’arrêta à deux pas d’elle. Elle se tenait très droite, hiératique, le visage relevé comme si elle manquait d’air. Il voyait bien son chemisier se gonfler rapidement sous la veste de tailleur ouverte. Il fixa sa poitrine ostensiblement. Il pouvait deviner la dentelle du soutien-gorge sous le tissu délicat. Elle recula de deux pas tandis qu’il tendait les bras.
— Mais que faites-vous ? Arrêtez ! Pour qui vous prenez-vous ? Cessez, où j’appelle.
Alors, très vite, il fut contre elle, lui saisit les poignets, et l’embrassa à pleine bouche. La surprise la désarma. Le bureau l’empêcha de tenter toute esquive. Il la ceintura si fort, bras collés au corps, qu’elle ne put échapper à l’étreinte. Il écrasait ses lèvres sur les siennes, s’affolait de leur goût. Sa langue força la barrière des dents. Il la sentit fléchir en arrière et lui tint la nuque, la fouillant de sa langue. Elle se raidit contre lui dans un dernier sursaut, mais aussitôt elle mollit et sa bouche succomba. Il l’embrassa à en perdre le souffle. Le regard gris et si lointain de Madame Magallati reflétait une soudaine panique. Il s’écarta d’elle, juste assez pour l’empêcher de le gifler.
— Tu embrasses bien.
— Vous êtes fou, balbutia-t-elle, sortez… j’appelle… vous êtes un sale individu, un voyou, un…
Elle tremblait. Sa menace d’appeler à l’aide, il le devinait, c’était de la frime. Il la reprit dans ses bras, la courba sur le bureau, dévorant à nouveau ses lèvres. D’une main, il écarta la veste du tailleur et lui saisit les seins à travers le corsage. Le contact des masses fermes et palpitantes lui fit l’effet d’une décharge électrique. Il se mit à palper sa poitrine avec insistance si bien qu’un bouton du chemisier sauta. Tirant sur l’étoffe soyeuse, il entreprit aussitôt de défaire les autres.
— Je veux voir tes seins, les toucher, les lécher… Ils sont magnifiques ! Depuis le temps que j’en rêve. Rien que d’y penser ça me fait bander.
Elle se débattait, les reins cassés contre le bord du bureau, et chaque geste avait pour conséquence de lui faire davantage sentir la force et l’impatience du corps d’ Elmo collé au sien. Il écarta les pans de son chemisier, glissa sa main sur la poitrine et se mit à lui caresser les seins par-dessus le soutien-gorge. Sa caresse était ferme et provoqua rapidement l’érection des tétons qu’il sentit poindre sous la dentelle. Machiavéliquement il s’attarda sur le tétin en faisant crisser la soie. Puis, n’y tenant plus, d’un coup, il tira sèchement sur une des bretelles qui se brisa en rabaissant le bonnet du sous-vêtement, il dénuda un des seins. Il le palpa avec voracité, y enfouit son visage, lapant et soufflant comme un jeune chien.
— Terribles, ils sont terribles, murmurait-il.
Sa langue tournait avec avidité sur l’aréole, excitant avec fougue le téton gorgé de sang. La femme mollissait et, tout en lui léchant le sein mis à nu, sa main glissa vers un des genoux et remonta vite sous la jupe.
— Non, non… Pas ça, s’écria-t-elle en repoussant le garçon avec violence.
Elle se précipita aussitôt en direction de la porte, dans une fuite éperdue. Elmo ne bougea pas, un sourire ironique aux lèvres. Il la regardait, tenté de fuir, le chemisier ouvert et la poitrine à moitié nue s’agitant à chacun des pas qui la conduisaient vers une porte qu’il savait fermée. Quand elle vint buter sur la porte il se dirigea vers elle, la fixant avec fermeté. Elle voulut fuir à nouveau, mais il la rattrapa au fond de la classe et la projeta sur une table.
Cette fois, elle se retrouva coincée sans possibilité de fuite. Il se colla à nouveau à elle et plongea son visage entre ses seins tandis que sa main reprenait son exploration en remontant le long de ses jambes.
Les doigts atteignirent les jarretelles, remontèrent le long des cuisses, s’insinuèrent au bas de son ventre et se posèrent sur le slip dont ils ne purent ignorer la moiteur. Elle agitait les jambes, mais se défendait avec moins de conviction à mesure que les attouchements se faisaient plus précis.
— Elmo… soupira Madame Magallati.
De s’entendre appeler par son prénom rendit le garçon comme fou. Il remonta la jupe et glissa sa main dans l’élastique du slip qu’il rabattit d’un geste précis avant de le tirer brutalement et de l’arracher.
— Tais-toi, lui intima-t-il. Tu en crèves d’envie.
Elle avait les yeux brouillés, les tempes battantes.
— Non… Je suis mariée, je suis…
— Tais-toi
— On va venir, nous trouver là…
— Mais non, on a le temps.
Elle fut bientôt troussée jusqu’à la taille, ses longues jambes gainées de soie pendant de part et d’autre de la taille du garçon. Il se redressa à demi, pour la voir ainsi épinglée sur cette table, les seins à moitié offerts dans leur écrin de dentelle déchiré, les cuisses découvertes, le ventre dégagé et la chatte béante. Elle était vraiment blonde, d’un blond plus pâle encore que celui de sa chevelure. Il sourit de toutes ses dents, froissant dans ses mains la petite culotte de dentelle. Elle était rose. Il la renifla tout en la fixant avec effronterie dans les yeux et la roula dans sa poche.
— ?a suffit ! Tu as eu ce que tu voulais, laisse-moi à présent !
— Mais non, je vais te baiser là, tout de suite, et jouir en toi, ma belle…
— Non, Elmo, non, pitié… Je le dirai, tout le monde le saura…
— Personne n’en saura rien, même pas ton mari.
— De grâce pas ici, si quelqu’un arrivait, ailleurs si tu veux, mais pas ici, je t’en prie…
— Ouvre-toi, laisse-toi aller. D’ailleurs tu es toute humide.
Joignant le geste à la parole, il froissait de ses doigts les replis délicats de sa fente, lui faisant constater combien elle était mouillée, béante. Il s’allongea contre elle, pressant ses hanches, ses seins. Il poussa un doigt dans sa fente et lui imprima un léger mouvement de va et vient qui eut pour effet presque immédiat de détendre sa victime qui finit par aller elle-même au devant du mouvement de ses doigts.
— Je m’en doutais. Une chaude lapine, voilà ce que tu es sous tes dehors respectables !
S’écartant légèrement d’elle tout en continuant de la caresser, il déchira la seconde bretelle de son soutien-gorge de son autre main. Saisissant le doux vêtement entre les seins, il l’arracha brutalement libérant la généreuse poitrine qui l’avait tant fait fantasmer.
Il glissa le soutien-gorge dans sa poche avec la culotte et entreprit, tout en continuant son délicat travail, de baisser son pantalon.
Madame Magallati avait renoncé à toute résistance et elle avait fermé les yeux. Il se rua en elle, la pénétra d’une seule poussée qui la fit geindre et se mordre les lèvres. Ses bras ne le repoussaient plus. Elle enfonçait ses ongles longs dans ses paumes. Il lui empalma les seins et s’arc-bouta, lui coupant le souffle.
— Donne-toi bien, ça va être bon…
Il coulissa en elle et la martela de violents coups de boutoir. Elle dodelinait de la tête, des larmes dans les yeux, mais il la sentait qui se dilatait et l’aspirait, brûlante et ruisselante. Progressivement elle se mit à aller au devant de ses assauts et à exercer une intense pression du vagin sur son sexe. Son corps la trahissait-il ou le désir était-il trop puissant, toujours est-il qu’elle le pompait littéralement, avalant son sexe et le pressant avec furie. La sensation fut trop forte. Il se raidit et se répandit en elle. Une onde la secoua tout entière, elle étouffa un cri sourd et rauque, les yeux révulsés. Elle jouissait à son tour serrant les jambes sauvagement autour de son amant et saisie d’une véritable transe, elle finit, dans un râle, par lui avouer :
— Oh ! Elmo, c’est bon ! c’est bon ! ton gros sexe qui jaillit dans ma chatte !
Quelques instants plus tard, s’étant dégagé de cette folle étreinte il lui annonça :
— Je garde ton slip et ton soutien-gorge.
— Rends-les-moi !
— Une autre fois. D’ailleurs les élèves de l’étude vont débarquer dans deux minutes et tu n’as plus le temps de te rhabiller…
— De grâce, Elmo, rends-les-moi ! Je ferai tout ce que tu veux, mais rends-les-moi.
— Ce que je veux, c’est les garder ! lui assura-t-il très sûr de lui.
Tout en se dirigeant vers la porte, il lui lança :
— Une prochaine fois, ailleurs… peut-être…
Auteur : Lucca
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