Un libraire d’un centre ville de province m’avait mise au défi de venir l’assister dans sa boutique , dans une tenue provoc. Je n’ai pas une tête à me dégonfler , d’autant plus que j’adore les livres. Ainsi pendant trois jours j’ai renseigné la clientèle , approvisionné les rayons , encaissé . Le premier jour mini robe noire , Dim ups résille noire , talons très hauts , décolleté abyssal ( je ne me serais pas promenée ainsi dans la rue). Une librairie , c’est plutôt bien fréquenté. Pas de zonards , de beaufs incultes. Donc les gens savent se tenir. La première conséquence fut une hausse de la fréquentation et partant des ventes. J’avais beaucoup de demandes de renseignements , à la caisse certains messieurs s’éternisaient quelque peu.
A la fin de la journée je n’avais eue qu’une réaction : un jeune , pas mal, qui paie , me lance un « vous êtes canon » et file vers la sortie. Dommage , avec mes talons Louis XV je ne pouvais lui courir après.
Le lendemain tailleur rouge , veste hyper échancrée sur SG push up noir ( je fais 90C). Dès l’ouverture , la boutique se remplit ( l’info a-t-elle circulée en ville ?). Un monsieur style clerc de notaire ou employé de Pompes Funèbres se renseigne sur de la littérature érotique. Je lui indique mes auteurs préférés. Il salive. Je redoute quand même qu’il perde un peu les pédales , m’effleure , me susurre des mots osés. Mais non rien ne se passe. Il achètera quand même 120 euros de bouquins. Le gérant sera content.
A treize heures ( fermeture pause d’une heure) un jeune s’attardera à la caisse , visiblement il n’ose pas se lancer , mais il veut me dire quelque chose. Il tourne la tête à gauche , à droite , personne en vue. Vous avez des seins superbes , me dit il , c’est sorti de sa bouche d’un trait , et il reste tétanisé par son audace. Je ne formalise pas , et le remercie. J’en prends grand soin , j’ajoute. Il est soulagé que je l’ai pas rembarré. Du coup il reste sur place , et moi j’ai faim. Il est scotché sur mon SG .Je finis par le prendre par le bras et le pousser gentiment vers la porte. Revenez lui dis-je , ça me fera plaisir.
L’après midi , une femme dans la quarantaine , mal fagottée , l’air intello . Elle sent le corps enseignant. Elle me demande un certain nombre de titres , effectivement pas de la BD. Elle finit par me poser des questions plus persos : depuis combien de temps je suis là. Je lui réponds que je fais juste un remplacement . Visiblement elle ne croit pas mon histoire . Et elle finit par me glisser dans l’oreille : en fait vous venez ici pour assouvir votre fantasme d’exhibitionnisme. Vous ne me la ferez pas à moi , je suis prof agrégée de psychologie à la fac. Ceci étant , j’admets que vous avez une plastique d’enfer , et que si vous aimez vous montrer , il y en a plein qui aiment vous regarder. Donc tout le monde est content. Elle poursuit en me demandant quel est mon vrai métier , quelles études j’ai faites. En somme on sympathise. Je lui dis que le lendemain sera mon dernier jour , et que n’ayant pas eue d’ennuis jusque là , ma dernière tenue risque d’être border-line. Je viendrai me rendre compte , sera son commentaire. Un autre homme m’accaparera pas mal de temps , lui aussi avec des livres érotiques. Je lui en conseillerais une bonne dizaine , lui détaillant toutes les pratiques qu’on peut y trouver. J’ai plus l’impression , à certains moments d’être une vendeuse de sex-shop. Je le mets une telle pression , à grands renforts de nichons sous les yeux , qu’il repart avec 165 euros de marchandise. J’aurai du négocier une com. Mais je ne suis pas vénale , je fais ça pour le plaisir , et du plaisir j’en ai.
Vers 19 heures j’aurais une invitation à dîner , que je déclinerais.
Le lendemain , ma robe est bleu ciel , très mini , limite bonbon , zippée de haut en bas ,manches très courtes , sandales en liège talons compensés. En dessous de ma robe : rien , à poil.
Faut quand même que je fasse gaffe à pas trop me baisser , car on verra tout. Les tétons pointent sous le la légère étoffe.
Les yeux s’exorbitent , les boutons de braguette sautent.
Les ventes s’envolent.
Fonction des gens que je croise dans les rayons , je joue avec mon zip. En face d’un beau mec le zip descend , descend , découvrant la quasi-totalité de mes attributs. A l’approche d’un vieux schnock , au regard glauque ,le zip remonte tout en haut. Fin du spectacle. Prochaine représentation dans 30 minutes. A moins qu’il me prenne 200 euros de bouquins.
Et justement , trente minutes plus tard , voilà la prof qui se profile à l’horizon de ma travée.
Ah oui, effectivement , vous avez fait très fort . déclare t’elle , en me détaillant des pieds à la tête.
Je ne suis pas prof agrégée de Psycho , mais j’ai bien remarqué son trouble en me voyant. Et puis , pourquoi est elle revenue ? Elle a oublié hier une référence d’ouvrage. On n’a pas trop le temps de parler car aujourd’hui la boutique est pleine , j’ai plein de sollicitations. Et une quasi-main aux fesses. (oh pardon me dira le délinquant , mais il y avait bel et bien préméditation).En représailles je lui prends des mains les deux bouquins qu’il consulte , et l’emmène vers la caisse. Il n’osera pas refuser cette vente quelque peu forcée.
Ma prof vient régler son achat. Je sens qu’elle voudrait bien causer encore , alors j’arrive à lui glisser que ce soir à la fermeture , elle peut m’attendre sur le parking en face , on ira quelque part.
Dans l’après midi il y aura une sexagénaire qui me dévisagera avec un air mauvais. Je l’entendrais marmonner : quand même , quelle honte cette tenue. Elle apostrophera le gérant : cette quoi cette nouvelle employée?. Elle n’est là que jusqu’à ce soir la calmera t’il. N’empêche elle n’arrête pas de me mater. N’y aurait il personne dans le magasin , que je me foutrais à poil devant elle.
Un charmant couple de trentenaires passera , me détaillera . Je me les ferais bien tous les deux. On causera un peu. Je les provoquerais du mieux que je pourrais. Je les sentais intéressés , mais ils n’oseront pas. Très dommage.
A la fermeture , la prof est sur le parking. On monte dans ma voiture , ma robe remonte et ne cache plus trop mon entre jambes. La conversation dérapera très vite sur ma vie sexuelle. Je lui raconterais toutes mes frasques , mes duos , mes trios , mes quatuors , mes exhibs hards , On s’arrêtera dans un très beau site , désert , avec une très belle vue. Mes confessions lui plaisent bien. Elle m’est sympathique somme toute cette femme , très intelligente et cultivée.
Nous sommes assises sur un banc de pierre . Je me lève , me plante face à elle , et en un clic , ma robe tombe par terre. Elle est médusée. Vous pouvez toucher lui dis-je. Elle semblera hésiter mais dira non de la tête.
Le soir j’irais chez mon employeur temporaire. L’expérience lui a bien plu lui aussi. On décide de la refaire un jour , mais pas trop vite. Il me présente un charmant jeune homme qu’il a invité à prendre un verre.
On se regardera un film porno des années cinquante.
Puis , bien excité le jeune me baisera devant le libraire qui se masturbera comme un dingue.
Le jeune est TBM comme je les aime.C’est le libraire qui précise les positions. Monsieur est un fondu de fellations et de levrettes.
Via skype , mon mari à Paris , profitera lui aussi du spectacle.