— Chéri, je vais me coucher tu viens ?
— Hum, j’ai beaucoup de boulot là, ne m’attends pas.
Levant les yeux au ciel, je me résolus à me glisser seule dans le grand lit froid. Pourquoi avoir pris un immense matelas, si nous ne faisions plus d’étreintes passionnées dessus ? La nuit, il se mettait toujours loin de moi, alors que je cherchais un peu de chaleur.
J’étais de plus en plus frustrée par son attitude, il ne me touchait presque plus. A 35 ans je n’étais pourtant pas si vieille que ça ! Et je m’entretenais soigneusement, faisant du sport et m’habillant avec goût. Lui qui adorait mon 95C autrefois, daignait à peine le regarder à présent.
Seulement dix ans que j’étais mariée à ce riche entrepreneur et il m’avait déjà délaissé pour une autre plus jeune.
Sa nouvelle secrétaire lui faisait sûrement des pipes d’enfer, elle n’avait aucun remords à se faire baiser sur le bureau, sachant qu’il était marié.
Depuis qu’elle était arrivée deux mois plus tôt, notre relation sexuelle avait complètement changé, comme par hasard.
Énervée d’être ainsi mise de côté, je décidais qu’à partir d’aujourd’hui, moi aussi je ne respecterais plus notre contrat de mariage.
Le lendemain, j’enfilais mon plus beau tailleur, celui qui mettait en valeur mes fesses galbées et laissait entrevoir la dentelle de mon soutien-gorge noir. Avec mes escarpins et mes bas, j’avais l’impression d’en faire un peu trop. Le miroir renvoyait l’image d’une élégante femme brune, qui se mordillait nerveusement les lèvres devant cette apparence. Oh et puis tant pis ! J’avais envie de sexe, ce n’est pas avec un col roulé que j’allais charmer.
C’est donc pleine d’assurance que j’arrivais au travail, ou plusieurs de mes collègues me dévisagèrent avec plus d’envie que d’habitude. J’adorais l’effet que je produisais en balançant mes hanches. Je m’installais à mon bureau et la journée commença. Je dirigeais cette entreprise depuis plusieurs années et aujourd’hui cela m’amusait d’être plus sexy qu’à l’ordinaire. Cependant cela me donnait très envie de sentir le sexe d’un homme en moi, ses mains maltraitant mes seins, sa bouche me soufflant des mots salaces. Sentant une bouffée de chaleur, je glissais discrètement une main dans ma culotte, à l’abri derrière le bureau. J’étais trempée j’avais besoin de sexe, maintenant.
J’avais souvent entendu mon assistant se vanter de ses prouesses sexuelles à ses amis, et l’énorme bosse que je voyais à travers son pantalon quand je mettais mon décolleté sous son nez, ne disait pas le contraire.
Ce n’était pas vraiment mon type d’homme, pas assez classe pour moi mais là j’avais juste besoin d’une queue, pas d’une relation.
Je me levais et ouvris la porte.
— Jonathan, venez dans mon bureau et apportez le dossier Gaspard.
Prenant le dossier, il me rejoignit, ses yeux ne ratant pas une miette de mon décolleté.
Je fermais discrètement à clé et me tournais vers lui.
— Vous n’avez pas de compagne ?
Ma question le déstabilisa mais il me répondit promptement.
— Non je suis seul Mme Defontaine, pourquoi ?
— J’ai très envie de sexe, dis-je abruptement.
A ces mots, ses yeux s’écarquillèrent, il devait se demander si je plaisantais.
M’approchant de lui je posais ma main sur son épaule et enchaînais.
— Je suis sérieuse, j’ai entendu parler de vos performances sexuelles qui ne m’ont pas laissée indifférente.
M’enhardissant, je pris sa main et la plaçais sur mes fesses, n’écoutant pas la voix de la raison. Il comprit que ce n’était pas une blague et s’en donna à cur joie. Ses deux grandes mains me malaxèrent les fesses et il m’embrassa dans le cou. Soupirant je le laissais faire.
— Par contre, dis-je difficilement, pas un mot de tout ça, sinon vous pouvez dire adieu à votre augmentation.
— Pas de problème, depuis le temps que je fantasme sur vous !
Il enleva le haut de mon tailleur et saisit ma poitrine. Dégrafant mon soutif, je lui laissai le champ libre. Ses doigts firent rouler mes tétons, il les pinça, les lécha avidement, oh c’était bon ! Je me laissais envahir par les sensations de plaisir, tandis qu’il glissait sa main dans ma culotte. Quand il toucha mon bouton intime je ne pus retenir un cri de plaisir.
— Je vois que tu aimes ça, me tutoya-t-il enfonçant deux doigts dans mon vagin.
Je me mordis la lèvre pour éviter de gémir trop fort, il s’y prenait vraiment bien, je sentais ma mouille dégouliner sur mes cuisses. Puis il arrêta brusquement, déstabilisée je repris mon souffle. Baissant pantalon et caleçon, il me présenta sa longue verge, beaucoup plus grosse que celle de mon mari. Un peu timidement je m’agenouillais et la pris en bouche. Elle avait un goût salé mais avant que je ne poursuive l’analyse, il poussa ma tête enfonçant sa grosse queue au fond de ma gorge. Je manquais de m’étouffer et il la retira.
— Hé doucement !
— Tu veux du sexe, tu es servie, je peux très bien m’en aller.
— Non, non c’est bon.
J’étais trop excitée pour qu’il me plante maintenant. Alors je m’appliquais à pomper son sexe sans protester, à certains moments, il me prenait les cheveux pour me contrôler et que je lèche bien partout. Cette situation me faisait encore plus mouiller, j’étais sûre qu’il y avait de la cyprine sur la moquette.
Il me laissa le sucer pendant un moment puis il me demanda de me mettre à quatre pattes et cambrer le cul en avant. C’était un peu humiliant d’avoir la tête par terre mais j’acceptais. Je sentis le bout de son gland frotter ma vulve sans y entrer. Je dandinais les fesses, n’en pouvant plus de cette attente interminable.
— Tu veux que je te défonce Laurie ? Me demanda-t-il perversement, abandonnant le madame.
— Oui je le veux !
— Demande-le correctement, que veux-tu ?
— Je voudrais que tu mettes ta queue bien au fond, que tu me défonces, m’exclamais-je oubliant toute décadence.
Il rentra alors brusquement son gros pénis, que je sentis bien passer. Puis il me pilonna avec force, me provoquant des vagues de plaisir. J’enfonçais ma tête par terre pour étouffer mes cris. Changeant de position, il me retourna, mit mes jambes sur ses épaules et continua les coups de burin. Sa main passa de ma hanche à ma poitrine qu’il malaxa avec envie. J’étais folle de plaisir et sentis la jouissance arriver. Plaquant ma main sur ma bouche je fus envahie par un puissant orgasme, qui me laissa pantelante. Jonathan après quelques minutes jouit à son tour et s’écroula à côté de moi.
Nous restâmes quelques instants au sol, reprenant nos esprits.
— Je ne savais pas que tu étais aussi chaude Laurie.
— Je ne recoucherais pas avec toi, affirmais-je me levant pour m’habiller.
— Ce n’est pas ce que tu diras quand ma queue te manquera, crâna-t-il.
Ne répondant rien, j’attendis qu’il parte et réajusta ma coiffure. Ce n’était qu’une escapade dans ma vie bien rangée, je trouverais un homme de mon rang capable de me satisfaire.
Pourtant je ne pus m’empêcher de penser que je n’avais jamais autant pris mon pied.