19 ans, le sexe bouillant dont le moindre frottement diffuse un désir brûlant dans tout le corps jusqu’aux pieds. Le bout le mon gland est très sensible, surtout après quatre mois sans visiter ma chère Muna partie en vacances (ça c’est une autre histoire).
Naturellement, en automne, l’espoir d’une chaleur humaine m’a fait tourner vers Evelyne, 70 ans : rien de mieux que la température d’une femme qui a vécu, le corps qui n’attend que l’étreinte forte et le mélange des sueurs indécentes.
Je ne suis pas mauvais en rencontre, j’ai le trait juvénile et coquin, le rire qui fait facilement bouger les lèvres d’une femme. J’aime facilement dire, que j’aime comme le vin qui a attendu, le corps d’une vieille ardant de feu. Alors la coiffeuse de trente ans aux mains coquines (une autre histoire) ou encore la caissière asiatique au regard cocasse (encore une autre histoire), ce sera pour une autre fois.
Retournons à Evelyne. Elle est brune, mais préfère être blonde : son mari gris ne la touche plus depuis que son désir ne cesse de grandir. Métro, boulot, il préfère dormir et rentrer tard me dit-elle comme si j’étais la solution à sa libido infinie. Elle aime les jupes criardes, les mains sur les cuisses et surtout les caresses timides ou appuyées qu’un « jeunot » sait si bien faire et pratiquer. Elle a le corps qui demande qu’à être satisfait mais le cur aussi, celui d’une adolescente farouche, rêve de balades, de câlins et de doux baisers, qu’encore seul un jeune sait si bien reproduire.
Naturellement, elle passe sa journée, à se toucher le clito, douze fois par jour (ça c’est vrai), ou à utiliser le bout de bois qu’elle enfonce longuement dans la chatte, dans un va-et-vient de vigueur, mouillée, le drap, la couette. Un peu poilu, il lui suffit d’un mot doux, d’une caresse sur la cuisse autour de la limite de son jupon, pour humidifier l’entrebâillement de ses lèvres charnues, hum, que du bonheur ! J’y plongerais innocemment mon index comme dans du miel, toucher les parois de la ruche laissant couler le sirop à profusion.
Rencontrée sur un site, elle n’hésite pas à me proposer des balades dans les bois, qu’on s’embrasse en public, que je lui fasse l’amour sur un banc ; je lui propose un café le matin, et des touchers sous la table timidement.
Lundi matin, je l’attends place des fêtes vers la rue Crimée. Elle sera là avec sa jupe rouge et sa longue veste en tweed. Elle me prévient : pas la peine d’apporter de capotes, je veux que tu me touches sous la table quand on prendra le café, je te veux contre moi après, par derrière, et que ta semence déborde de ma chatte. Ses messages envoyés à cinq heures du matin me laissent debout debout sans aucune possibilité de me rendormir.
Il est huit heures et demie quand je décide de partir. Neuf heures, j’attends déjà sur la place froide. Au coin de la rue, elle attend bel et bien là ; jupe rouge, assise sur le bord d’une fenêtre d’un salon de coiffure qui n’ouvre pas encore. D’autres vieilles attendent avec elle. Je suis de l’autre côté et la regarde distinctement parmi les autres. Des collants noirs, une chevelure noire qui s’est probablement fanée avec le temps et même une béquille posée à sa gauche. Je peine à voir sa poitrine sous ses couches de vêtement.
J’imagine difficilement la pénétrer avec tous ces vêtements mais je décide quand même de l’approcher. Je lui ai promis des caresses. Je suis un jeune de parole.