03 Décembre 2018, Le Rendez-vous…
Le premier rendez-vous avec mon professeur depuis que je me suis engagée auprès de lui. Je suis impatiente, angoissée ? Non, curieuse ? Oui. Je m’impose une certaine pression, j’espère lui plaire, ne pas le décevoir, que ma « copie » sera intéressante, qu’il ne change pas d’avis, qu’il soit toujours d’accord pour construire avec moi, de m’accompagner dans cette quête, de m’encourager, de m’éduquer avec patience et bienveillance.
Il est 16h, nous avons rendez-vous à 16h, il sera en retard, la circulation n’est pas en notre faveur. Peu importe, je l’attends.
Je reçois un message, je dois le retrouver dans cet hôtel à Roissy, chambre 311. J’entre dans ce Hall, un hôtel moderne, je ne peux accéder aux étages, il faut un badge. Je le sollicite, il descend me chercher. L’ascenseur s’ouvre, il me sourit, agréable sensation, un baiser pour ponctuer le début de ce rendez-vous.
Nous montons au 3e étage. J’entre dans cette chambre, une belle chambre originale avec cette salle de bain imprégnée dans la pièce principale. J’enlève mon manteau, je reste droite, debout devant lui. J’aime la classe que dégage mon Professeur en costume. Il s’approche de moi, m’observe, me caresse lentement les épaules, les avant-bras. Il ne m’embrasse pas, il est silencieux, me regarde, je baisse les yeux. Il prend mes mains dans les siennes toujours en respectant un silence religieux. J’aime ce moment, il me met en confiance, c’est apaisant, nos fronts se touchent, je le sens tellement proche de moi. Ses mains se resserrent sur les miennes. J’aurais pu entendre « tout va bien se passer » mais non. Il me demande si je suis anxieuse, si j’ai confiance en lui. Je réponds Oui Non je ne sais pas vraiment ce que je ressens, je sais que je suis ici avec lui et que c’est mon Choix. Il porte alors un bandeau sur mes yeux. Il m’embrasse, devient plus pressant lorsque ces mains s’arrêtent sur mon corps, d’abord mon dos, puis les hanches, mes fesses. Il glisse sa main à l’intérieur de ma jupe et presse mes fesses fermement. Ces doigts sont délicieux sur ma peau. Je suis déjà dans un état d’excitation très prononcé, je sens que je suis humide. Il me déshabille, déboutonnant ma chemise, caresse mes seins qui durcissent sous l’effet de ses doigts et de sa langue. Puis ma jupe glisse le long de mes jambes et trouve le chemin du sol, ses doigts s’attardent sur mon sexe. Il joue avec cette lèvre qui sera dès demain annelée.
Il me donne l’ordre de m’agenouiller. Je suis face à un mur, mes mains s’appuient contre celui-ci. Il positionne mes mains dans le dos. Je ne bouge pas, il m’attache les poignées avec des menottes. Il me positionne, exige que mes cuisses soient écartées, que ma tête soit baissée et il s’approche de mon oreille. Les doigts d’une de ses mains me fouillent la chatte et l’autre main tient en position ma tête baissée. Il me murmure que je suis dans un état indécent. Mon ressenti alors : de la honte. Il faut que j’arrive à me contrôler.
Et puis très vite, ce sentiment s’efface. Ne suis-je pas là pour ça ? Pour exprimer mon désir, mes envies, lâcher prise ? Me laisser guider par des mains expertes ? Me remettre à lui corps et âme ? Si bien sûr que si, voilà pourquoi je suis là. Je lui ai demandé de m’éduquer. A travers ces mots, ne sachant lire son regard, je suis belle dans cet état de transe. Il a toute ma confiance. C’est un instant fort et sensuel. Il me relève et me positionne sur le lit, en levrette, que va-t-il se passer ? Des caresses, puis je reçois ma première fessée. J’aime entendre et recevoir sa main sur ma fesse. La croupe très relevée, la tête baissée, il me lie les mains à chacun de mes pieds. Je suis complètement démunie de mes membres. Grand sentiment d’impuissance, j’aime cependant qu’il dispose de moi, il commence à explorer mon sexe, de ses doigts, puis de sa bouche, de sa langue. Mon Professeur est doué, très doué, je réagis immédiatement à ces coups de langue si experts. Puis il me lie à lui, attachant mon poignet gauche à son poignet. Ce lien nous unit, symbole très fort. Dans cet instant, je suis à lui, mais surtout je me sens à côté de lui et non pas soumise.
Il me redresse, j’attends… Que fait-il ? Je sens des lanières se promener sur l’ensemble de mon corps, l’appréhension fait son apparition. J’angoisse, je vais avoir mal c’est sûr.
Les lanières continuent à effleurer mon corps, en douceur, j’attends le moment où le martinet viendra claquer sur mes fesses. J’espère au fond de moi qu’il saura doser, je pourrais aussi décider de tout arrêter, mais il n’en est rien, je suis curieuse malgré l’appréhension.
Je ressens le 1er coup, mon Professeur est doux, il dose et mon corps réagit immédiatement, j’en veux encore et plus fort.
Comment peut-on aimer cela ? Je ne cherche pas à comprendre, j’aime et j’en veux encore. Je suis maintenant positionnée sur le dos, les cuisses écartées, mes mains sont attachées à mes chevilles. Ses mains claquent sur mes fesses. Cet instant est intense. Je sais que la découverte ne va pas s’arrêter maintenant. Mon corps répond très favorablement à toute cette nouveauté, à ses mains, ses doigts, sa bouche, sa langue.
De ces instants très forts, très durs suivent des instants de douceur. J’attends ces instants où il me protège avec tendresse et bienveillance. Je suis dans ses bras, les baisers sont doux, il porte à ma bouche un verre de champagne. Ce sentiment de sécurité est très présent. A travers ses instants de douceur et de bienveillance, une part de sentiments se développe, indispensable pour la suite de cette relation.
Je suis à nouveau sur le dos, un nouvel objet dont je ne connais pas le nom ni l’usage : des chaînes pinçant à la fois mes tétons et mon clitoris. C’est étrange, je ne sais pas dire si j’aime, mon corps réagit certes, mais ma partie cérébrale ne sait pas l’interpréter, c’est nouveau, il faudra recommencer l’expérience.
Je reste allongée sur le dos, mais il me positionne près du bord, ma tête légèrement dans le vide me donnant accès à son sexe qu’il me met en bouche. Je suis toujours privée de ma vue et de l’usage de leurs membres. Il est penché sur moi, et prend possession de mon sexe avec sa langue et ses mains. Un nouvel exercice dans cette position, il peut enfoncer profondément sa queue dans ma bouche : une gorge profonde. Une pratique que je ne maîtrise absolument pas ayant la peur de l’étouffement. J’essaie de me défausser, prenant la tangente et repoussant cette queue de ma bouche. Il insiste mais reste à mon écoute. Il a compris que l’exercice est difficile. Il me retourne, je me retrouve en levrette, il me positionne, accentue ma cambrure. Il joue de sa langue perverse avec l’orifice de mon anus, quelques fessées et coups de martinet viennent augmenter ce plaisir, puis son sexe prenant possession de ma chatte. Je suis largement saillie fermement, puis mon Cul. Mon orifice est prêt à recevoir un plug anal qui s’engouffre sans difficulté, mon Professeur me demande de me détendre. Et à nouveau il me lime doucement puis fermement m’octroyant au passage quelques claquements sur les fesses et m’ôtant ce bandeau.
Ainsi s’achève cette toute première séance de découverte… celle de mon Professeur et lui de son élève.
Mon Professeur n’a pas joui, peut-être est-ce normal ? Peut-être que son plaisir n’a pas été aussi intense que le mien ? Il est resté très concentré sur cette séance, sur moi, sur ma façon d’appréhender la nouveauté, sur les réactions de mon corps, mes gémissements.
Suit le moment de faire le point, tout naturellement, comment je me suis sentie ? Ce que je n’ai pas aimé ? Ce que j’ai aimé ? Ce que j’attends ?
J’ai besoin de prendre du recul. Je me sens extrêmement fatiguée cérébralement. Tant de nouveautés en l’espace de 2h.
Ai-je tout aimé ? Je ne sais pas.
Suis-je dans l’attente de recommencer et de recevoir plus ? Absolument