DIMANCHE
La montre se met à vibrer au poignet de Marc. Six heures et demie, lheure du réveil ! Il sétire. Son bras rencontre un obstacle. Ah ! Cest vrai ! Il a dormi avec Marjorie. Une sacré baiseuse la fille ! Qui la réveillé en pleine nuit pour une étreinte silencieuse pendant que sur le lit voisin, Luc et lautre fille (« Comment elle sappelle ? Ah oui ! Line »), dormaient du sommeil du juste. Quelle séance ! La contrainte détouffer tout gémissement, déviter les grincements du sommier a accru leur plaisir réciproque. Ça nen finissait pas ! Calmés, ils se sont endormis soudés lun à lautre.
Marjorie est couchée sur le ventre. Il caresse les fesses que la chemise de nuit remontée dévoile. Il sent les monticules de chair de poule que ses doigts provoquent. Ils sinsinuent dans la raie. Marjorie grogne, remue dans le lit ce qui a pour effet de séparer les cuisses. Marc résiste à la tentation. Il naurait pas le temps pour une baise correcte. Malgré la raideur de son désir, il se lève. Le postérieur de la jeune fille luit sous la clarté de la lune. Avec un sourire il le recouvre du drap et se dirige vers lautre lit.
— Hé, Luc !
— Mmh !
— Réveille-toi, il est lheure pour nous.
— Déjà ?
— Six heures et demie passée !
Luc sétire, bousculant Line qui se réveille.
— Quest-ce qui se passe ?
— Rien, rendors-toi.
— Pourquoi tu te lèves ? Quelle heure il est ?
— Il est six heures et demie et pour nous il est temps daider à la préparation de la journée. Tu peux rester au lit encore près dune heure.
Luc se redresse, sa verge pointe droite devant lui.
— On peut dire que tu as un réveil triomphant, sourit Marc.
Line tend la main pour toucher. Cest ça quelle a caressé hier soir. Elle retrouve la douceur de la peau. Luc la laisse faire un sourire béat aux lèvres. Marc, au bout de quelques instants les interrompt :
— Laisse-le shabiller, Line. Je te promets que ce soir tu retrouveras ton petit jouet.
La jeune fille retire précipitamment la main en rougissant. Les deux garçons emportent leurs affaires pour se laver et shabiller dans la chambre du cuisinier.
— Quest-ce que tu faisais ? Tu le caressais ? demande Marjorie que la conversation avait réveillée. Tu veux pas me dire ? Viens me rejoindre dans mon lit.
Line se pelotonne contre sa cousine. Le contact des cuisses nues la fait frémir. Elle pose la main sur une fesse et reste immobile malgré son désir de patouiller cette chair ferme. Marjorie est aussi empruntée. En dépit de leur commune envie aucune nose satisfaire leur besoin de tendresse.
— Dis Il ta fait lamour ? interroge Line.
— Oui Toi aussi ?
— Non.
— Comment non ? A entendre vos gémissements hier soir, cétait bien imité je tassure.
— Non, on na pas fait lamour, jai pas voulu on sest juste caressé.
— Tas aimé ? Dis, réponds-moi Tu voudrais pas recommencer ?
— Oh non !
— Cette blague ! Tas rien dis ce matin quand Marc ta dit que ce soir tu tamuseras avec Luc Ne nie pas, jai tout entendu.
— Tais-toi, jai encore sommeil.
Line tourne le dos à sa cousine ne voulant pas continuer la conversation sur ce thème. Dailleurs, sait-elle ce quelle veut ? Oui, elle a envie que cette tige vivante quelle a manipulée sintroduise entre ses cuisses, la transforme en vraie femme et en même temps le redoute. Elle a tellement peur davoir mal
Line est tout étonnée le soir, après le repas dentendre Bernard proposer quelques animations avant lheure dextinction des feux. Elle na pas vu passer la journée, entre les essayages des chaussures et des skis, les premières descentes pour classer les participants et laprès-midi sur les pistes. Plus sportive que Marjorie, elle fait partie du groupe des forts avec Lucille tandis que sa cousine skie avec Luc et les moyens. En entendant le directeur, les craintes quelle avait occultées dans la journée reviennent la hanter. Elle appréhende de se retrouver dans son lit, de sentir la peau de Luc contre sa peau. Elle devine que sil la touche, sil la caresse comme la veille au soir, elle sera incapable de senfuir, de refuser létreinte qui la terrorise tout en lattirant. Pour calmer les battements de son cur, elle se jette à corps perdu dans les jeux pour adolescents, sous le regard narquois de Marjorie qui doit lentraîner de force vers la chambre quand Bernard donne le signal du coucher.
— Allez viens, lencourage sa cousine, tout se passera bien.
Après un bref passage dans le petit cabinet de toilette, elles se déshabillent en silence. En petite culotte, Marjorie hésite. Avec un sourire elle range sa chemise de nuit dans le sac et ôte son dernier vêtement.
— Oh ! Tu vas dormir toute nue ? soffusque Line en la voyant se glisser sous les couvertures.
— Pourquoi pas ? Jaime bien sentir la caresse des draps sur ma peau, pas toi ?
Elle ne dit pas quelle espère que Marc en profitera pour la caresser sur tout le corps et pas seulement sur le sexe.
— Allez ! Fais comme moi.
— Tu tu crois ?
— Tu verras comme cest agréable.
Son pyjama en main Line hésite, puis elle le pose au pied du lit. Il sera là tout près si nécessaire. En rougissant elle se glisse sous les couvertures.
— Tu ne vas pas éteindre ? demande Marjorie.
— Euh Ils le feront.
Luc et Marc sarrêtent sur le seuil de la chambre. La lumière allumée les surprend. Quest-ce que cela veux dire ? Ils ne voient des deux cousines que le haut du visage qui dépassent des draps tirés avec soin. Ils hésitent mais ayant laissé leur vêtements dans la chambre du cuisinier, ils ne peuvent sattarder dans le couloir. Bernard pourrait surgir à tout moment.
— Vous fermez pas la porte ? interroge Marjorie.
— Euh Oui, tout de suite, balbutie Luc.
Il en profite pour éteindre au grand regret de Line qui aurait voulu contempler un peu plus longtemps ce qui pend au milieu des poils devant le ventre du garçon. Dans lobscurité brutale, on entend le grincement dun sommier et une exclamation de Marc.
— Oh !
— Quest-ce quil y a ? sinquiète Luc.
— Ça te dérange ? interroge Marjorie.
— Pas du tout !
Le garçon rabaisse le drap quil a écarté pour entrer dans le lit. Il patouille avec délice le corps quon lui abandonne.
Luc devine que la jeune fille a fait une surprise agréable à son copain. En sera-t-il de même pour lui ?
— Tu permets ? murmure-t-il à Line en se penchant sur le lit.
Elle ne répond pas mais rampe sur le dos pour faire de la place. Il frémit en constatant que la jeune fille est nue. Voilà la raison de lexclamation de Marc.
— Merci, lui murmure-t-il à loreille en la serrant contre lui.
Ses mains papillonnent sur les seins, titillent les tétins qui sérigent. Line se décontracte, cest agréable ces attouchements. Tout à coup elle raidit, une main saventure sur lestomac, le ventre, agace au passage le nombril avant de senfouir dans la petite forêt. La jeune fille serre les cuisses, bloquant le passage au doigt fureteur.
— Tu veux pas que je te caresse comme hier soir ?
Line desserre létau, le doigt trouve tout de suite lemplacement du clitoris quil excite.
— Aah !
— Dis Tu veux pas ?
Lindex qui sinsinue entre ses lèvres intimes ôte toute velléité de résistance à la jeune fille. Elle sait, elle a compris que ce soir elle va perdre son innocence.
— Tu tu me feras pas mal ?
Le doigt atteint lentrée du vagin, tourne autour avant de senfoncer dun petit centimètre.
— Aah ! Tu feras pas mal, dis ?
Luc réfléchit. Il a peur au moment crucial de ne pas pouvoir se contrôler et de gâcher par précipitation ce moment quil souhaite inoubliable pour tous les deux. Il se couche sur le dos.
— Ecoute, place-toi au-dessus de moi. Cest toi qui descendras et contrôleras lintroduction. Comme ça tu tarrêteras si tu le désires.
— Tu tu crois ?
— Je tassure. Beaucoup de femmes font comme ça, de
Il sarrête brusquement : il allait dire « demande à ta cousine » ! Line se met à genoux sur le lit. Après une seconde dhésitation elle enjambe le corps de Luc. Elle tâte, trouve la verge et lempoigne.
— Aah ! Oui, mets-toi dessus Oui.
Luc agite le poignet de Line pour que le gland caresse les lèvres intimes de la jeune fille qui frémit.
Dans le lit voisin, le couple suspend ses ébats pour regarder.
— Quest-ce quils font ? demande Marjorie.
— Je crois que Line va senfoncer la queue de Luc Dis tu voudrais pas faire pareil ? Tas jamais fait ? Sil te plait.
Marjorie avec un sourire se délit de Marc. Le garçon se couche sur le dos laissant la jeune fille prendre la tige vivante et sempaler dessus.
— Aah ! soupire-t-elle lorsque les pubis se rencontrent.
Line nen est pas encore là. Le gland qui se fraye un passage nest pas introduit en entier. La jeune fille malgré lexcitation et le désir de sentir cette grosseur la pénétrer nose descendre. Luc patouille les seins quil devine dans la pénombre. Mu par une inspiration subite, il tente de saisir le clitoris entre le pouce et lindex.
— Aah !
La caresse déconcentre Line et lempêche de freiner la descente. Le sexe mâle franchit lobstacle et senfonce dans les profondeurs du vagin.
— Oussh ! Aaah !
— Enfin ça y est ! soupire Marjorie que le cri de sa cousine a renseigné. Ça va ma chérie ?
— Ou oui.
Line essaye de se soulever. Ses forces labandonnent, elle retombe assis sur Luc, le sexe rempli par la verge palpitante. Le garçon lattire à elle et sans se désunir, prend le dessus. Avec précautions il se retire, puis se renfonce centimètres par centimètres. Le ventre de Line tire mais la sensation de cette tige qui entre et sort delle la fait frémir de plaisir.
— Oooh !
Marjorie inquiète scrute le lit voisin. Elle pousse un soupir de soulagement quand elle devine dans la pénombre des mains sappliquer sur les omoplates de Luc pour lattirer à elle. Tout va bien de ce coté, elle peut sadonner à son plaisir. Elle laisse libre cours à sa jouissance. Marc soutient les seins qui ballottent au-dessus de lui pendant quelle danse sur la queue qui la perfore.
Line entend leurs gémissements mais toute son attention, tout son être se concentre sur son bas ventre. Les ondes qui en irradient submergent les quelques élancements provoqués par le frottement de la queue.
— Ooooh ! Aaah ! Arrgghh ! Mmmh !
Ses ongles senfoncent dans les épaules de Luc dopant le garçon fier de son succès. La jouissance grimpe dans sa tige, gonfle les conduits séminaux.
— Aaah !
(« Merde ! Elle était pucelle, peut-être quelle prend pas la pilule ! »)
Trop tard ! La semence inonde le con tout neuf. Luc se laisse aller dans un délicieux sentiment de culpabilité. Sa dernière pensée avant de sombrer dans une demi-inconscience est de regretter de ne pas avoir pensé à une capote.
Line a ressenti la pression des jets au fond de son vagin. Aah ! Que cest bon ! Tout de suite après elle a été déçue par la diminution du volume qui lencombrait agréablement, et la fuite de la verge hors de son ventre. De sa défloration, il ne reste quun tiraillement léger et surtout un sentiment dinachevé. Elle a aimé le frottement malgré la douleur qui allait en satténuant. Cela déclenchait des picotements dans tout son corps. Elle a eu limpression quelle allait découvrir quoi ? Elle ne saurait le préciser mais cela promettait dêtre merveilleux. Les souvenirs des cours déducation sexuelle parlant du plaisir féminin remontent à sa mémoire. Elle comprend quelle était proche de lorgasme sans latteindre. La prochaine fois sûrement
Line regarde le lit dà coté. Marjorie et Marc ne bougent plus. Eux aussi ont fini. Est-ce que sa cousine a joui ? Il semble vu les gémissements quils proféraient. Line va se tourner sur le coté quand une main cajoleuse se pose sur sa poitrine. Aah ! La jeune fille ne bouge plus attentive à la progression des paumes sur les mamelons et les tétins. Que cest agréable ces caresses ! Luc se place sur le coté. Comme un fait exprès, sa verge souple touche les doigts de Line qui met quelques secondes à réaliser. Ah oui ! Le sexe du garçon. Sans le vouloir expressément elle triture le bout. Que cest drôle ! Tout mou, poisseux. Elle rougit en réalisant que la queue est enduite de ses sécrétions internes. Cest bizarre les garçons avec cet engin aux tailles si différentes tantôt dur, tantôt mou comme mainte Oh ! Il grossit ! Line est fière de son pouvoir.
Luc poursuit les caresses sur la poitrine, ajoutant sa bouche qui suce un tétin tout fripé. Line gémit. Elle manchonne maintenant un dard développé. Comme celui qui tout à lheure senfonçait La jeune fille essaye dattirer la queue vers son bas ventre, là où elle sait quelle lui fera du bien, beaucoup de bien. Luc ravi, se place entre les cuisses qui sécartent. Sa main remplace celle de Line sur la hampe quil guide entre les lèvres intimes. Au lieu de senfoncer, il promène le gland sur le petit clitoris.
— Oui ! murmure-t-elle Aah !
Le garçon à demi-relevé sefforce de satisfaire le besoin de caresses de sa partenaire. Il se fatigue vite et doit trouver en vitesse lentrée de la grotte de Line devant laquelle il se positionne avant de seffondrer sur le corps pantelant. Par chance, la jeune fille a lancé le bassin en avant engloutissant le sexe mâle.
— Aaah !
Luc se redresse sur les avant-bras. Il nest pas pressé. Il doit se contrôler, mieux que tout à lheure. Il faut quelle jouisse, quelle se souvienne toute la vie de cette première nuit. Il alterne les pénétrations lentes et profondes avec des accélérations subites et a la joie de sentir la jeune fille répondre avec gourmandise.
— Aaah ! Ouiii !
— Chut ! Tu vas les réveiller, conseille-t-il.
— Men fout Aaah ! Ouiii !
Luc sinquiète. Si Marc et Marjorie râlent, ce nest pas grave, mais il ne faudrait pas que les exclamations de Line parviennent aux oreilles du directeur.
— Calme-toi Sil te plait Bernard va tentendre. Il couche à coté je crois.
La menace fait son effet. La jeune fille serre les dents pour étouffer ses gémissements, Luc peut recommencer les pénétrations pendant que dans le lit voisin, Marjorie cache mal sa nervosité.
— Ils nont pas encore fini ces deux là ! murmure-t-elle à Marc Oh ! Que fais-tu ? Aah !
Ce nest que de longues minutes plus tard que le silence envahit enfin la chambre. Dans la pièce voisine, Bernard tend loreille.
— On dirait quils se sont calmés, dit-il à Lucille allongée au-dessous de lui. Tu vois javais raison de faire confiance à nos deux garnements. Je crois que nous pourrons leur rendre visite demain non, pas demain, cest trop tôt, après demain Enfin, on verra, quen dis-tu ?
La jeune femme gémit au lieu de répondre et attire son amant en elle
A suivre