La mère de Pauline salua Marc en le découvrant dans le salon et fut surprise de voir sa fille assise dans le canapé.
– Tu es déjà levée ?
– Ouais !
– Eh bien, toi si flemmarde au lit d’habitude
Plaisanta-t-elle.
– Ton père nous rejoint dans quelques minutes, il m’a dit qu’il ne fallait pas l’attendre.
– J’ai déjà pris mon petit-déjeuner.
– Déjà ? Eh bien, tu t’es levée aux aurores… qu’est-ce qu’il y a tu n’es pas bien ? Tu n’as pas bien dormi ?
Un peu d’ironie dans la voix de sa mère, mais on pouvait aussi y deviner une légère inquiétude.
– Si si, tout va très bien, je voulais simplement profiter de cette belle matinée.
– Tu viens avec nous, nous allons faire un village à une trentaine de kilomètre ce matin.
– Euh, non merci
– Bon on revient te chercher pour le déjeuner alors.
Marc qui n’était pas intervenu jusque-là les interrompit.
– Si elle désire se prélasser au bord de la piscine ou se balader dans le Parc, je peux lui préparer un repas pour ce midi, cela vous évitera de revenir.
La mère regarda sa fille.
– Ouais, on fait ça !
Dit Pauline en cachant au mieux son enthousiasme.
– Tu ne vas pas t’ennuyer toute seule ?
Elle avait posé sa question, mais finalement elle savait que son mari serait ravi de se retrouver seul avec elle. C’est elle qui avait imposé sa fille suite au cambriolage et bien entendu il avait tout de suite adhéré à la proposition, mais un peu déçu de sacrifier leur rituel.
– Non, il y a plein de trucs à faire ici, la piscine, le parc et il y a une belle collection de jeu vidéo.
– Tu ne vas quand même pas passer ta journée enfermé.
– Non, promis, je ferais plein d’activité
– On en parle avec ton père.
Elle avait clos la conversation, mais elle savait très bien ce que serait la réponse de son époux. Elle voulait simplement le laisser prendre la responsabilité.
La mère de Pauline se dirigea ensuite vers la salle à manger afin de prendre son petit-déjeuner. Marc ne put s’empêcher de regarder discrètement les fesses dessinées dans le jean moulant de sa cliente. Bien qu’il fût prudent, Pauline remarqua l’attention qu’il portait à sa mère et plus exactement à son cul. Une petite pointe de jalousie s’est alors manifestée. Elle en fut d’ailleurs la première surprise car elle n’avait jamais été vraiment jalouse et encore moins de sa mère.
Il était en effet fréquent que ses copains déshabillent sa mère du regard. Certains de manière discrète, d’autres, beaucoup moins. Dans tous les cas, elle le remarquait, mais cela l’amusait. Quant à sa mère, elle ne sait pas si elle le voyait, mais elle n’a jamais laissé paraitre ni un trouble ni une gêne. Elle ne changeait nullement son attitude, ni ses tenues quand elle savait que ses amis venaient. Elle n’a jamais été provoquante, mais toujours élégante avec une pointe sexy qu’ils soient ou non présents.
Pauline n’avait d’ailleurs aucune raison d’être jalouse, ses copains n’étaient que des camarades, rien de plus. Pourquoi aurait-elle dû leur faire un quelconque reproche ? Elle n’a jamais trouvé choquant qu’un homme la regarde ni qu’il regarde sa mère
– Tant que cela se fait avec les yeux
Avait-elle l’habitude de dire quand elle sentait un regard sur elle, quant aux regards sur sa mère, elle n’en avait rien à faire enfin d’habitude.
Pourquoi était-elle énervée cette fois de voir Marc apprécier les courbes de sa mère ? Elle n’en savait rien.
Ses parents venaient de partir, son père n’avait nullement contrairement à sa mère, caché l’enthousiasme de laisser Pauline ici pendant qu’ils allaient faire leurs escapades.
Marc débarrassait la table.
– Je peux vous aider ?
Pauline sans attendre de réponse prit un des pots de confiture posé sur la table.
– Je le range où ?
Elle s’était penchée légèrement en avant pour prendre les pots qui se trouvaient au milieu de la table. Marc qui était face à elle de l’autre côté de la table vit l’échancrure de la robe sous l’effet du mouvement de Pauline s’écarter et découvrit via cette ouverture une poitrine libre et ferme. Elle remarqua le regard, mais ne fit rien pour l’empêcher de se rincer l’il. Quand enfin elle se redressa, elle lui jeta un petit regard complice.
– Bon dans la cuisine je présume ?
Il la laissa passer devant lui sans rien dire et profita du trajet vers la cuisine pour se régaler de cette sublime vision de cette paire de fesses qui déambule sous l’étoffe trop fine d’une robe qui n’habille que pour donner l’envie de l’enlever dès que possible.
– Elle était aussi bien de fesses que de face.
Marc pensait en lui-même à cette citation Raymond Queneau et se disait que sans rien laisser au hasard, il devait être aussi intéressant de tirer pile que face. Il faisait d’ailleurs un parallèle avec Jessica, elle aussi, elle était « bien de fesses » et il avait su s’en régaler bien plus que de raison. Allait-il en être de même avec Pauline ?
Il était dans ses rêveries et fut surpris quand elle s’arrêta net. En effet, il a réagi trop tard et n’a pas eu le temps de stopper son pas ; Il est venu s’affaler sur elle et ils ont tous les deux trébuché.
Pauline avait lâché les pots de confiture, mais heureusement aucun ne se s’est brisé dans leur chute. Par contre, Pauline était allongée sur le ventre et Marc était tombé sur elle.
– Désolé, je ne t’ai pas fait mal ?
– Non.
Dit-elle en éclatant de rire et en cherchant à se relever. Son geste non calculé eut pour effet, en remontant son cul pour essayer de se mettre à genoux, de plaquer ses fesses contre le bassin de Marc. Le contact de ce cul contre son sexe était loin de déplaire à Marc et il ne fit rien pour faciliter les mouvements de Pauline afin de rester dans cette posture le plus longtemps possible.
Quand celle-ci fut relevée, elle aida Marc à se mettre debout en lui prenant la main et en le tirant vers elle. Quand il fut debout, il était à quelques centimètres d’elle et ils se tenaient toujours la main. Il la fixa en souriant et sans baisser les yeux, elle répondit à son sourire. Ils restèrent ainsi immobiles quelques secondes, Marc ne voyant aucune animosité dans le comportement de Pauline, il posa sa main libre sur sa taille et l’attira légèrement vers lui et s’approcha de son oreille pour lui murmurer dans un souffle à peine perceptible une phrase sans ambiguïté.
– Jamais chute ne fut si agréable, si c’était à refaire, j’oserai peut-être me faire plus audacieux
Elle tourna légèrement sa tête vers lui en souriant, il profita de ce mouvement pour rapprocher ses lèvres de celles de Pauline et l’embrassa.